C’est la violence la plus méconnue. Elle peut être subtile et difficile à identifier. Propos dénigrants, humiliations, interdictions, contrôle, menaces, intimidations… Les agressions psychologiques ne laissent pas de marques sur le corps, mais elles font très mal et peuvent terroriser. Jamais anodine, cette violence atteint profondément l’estime de soi et la santé des victimes.
Ecouter notre premier podcast qui traite le sujet en cliquant sur ce lien: Épisode 1 – violences invisibles: les violences psychologiques et économiques.
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Bonjour Madame,
Une proche de votre famille subit des violences physiques et psychologiques de la part de son mari depuis plus de 40 ans. En tant que témoin de cette situation, vous vous demandez comment lui venir en aide. Nous comprenons et partageons votre inquiétude vis-à-vis de cette situation. Votre amie n’est pas seule, il existe des solutions pour lui venir en aide.
La violence conjugale débute souvent par une insulte et peut, au fil des années, évoluer vers des actes juridiquement plus graves tels que des coups et des blessures corporelles. Il existe un nom pour expliquer ce processus : le cycle de la violence conjugale. Nous vous invitons vous et votre amie à lire ce qu’explique notre site afin de savoir si votre amie se reconnait dans l’explication ou non. Ensuite, nous vous rendons attentives au fait que la violence est punie par la loi. Votre amie a le droit de demander de l’aide afin de protéger son intégrité physique et psychique.
Pour venir en aide et offrir du soutien aux victimes de violence, il existe le centre LAVI du canton du Valais. Des professionnel-le-s du centre pourront proposer à votre amie une écoute, des informations sur ces droits ainsi qu’une aide plus spécialisée comme des consultations chez un-e psychothérapeute ou un-e avocat-e. Le centre LAVI offre également un hébergement d’urgence dans le but de protéger les victimes de leur agresseur. Les consultations dans le centre LAVI sont confidentielles et gratuites. Rencontrer les professionnel-le-s de ce centre ne l'engage à rien et cela lui permettrait de faire le point sur sa situation afin de prendre la décision qui sera la meilleure pour elle-même.
Pour le canton du Valais, nous vous conseillons d'inviter votre amie à prendre contact avec le Centre LAVI au 027 607 31 00. Les professionnel-le-s du centre LAVI sont là pour soutenir votre amie, en aucun cas, elle ne sera jugée ou encore mise en doute. Et en cas d’urgence, nous vous conseillons de suggérer à votre amie de faire appel immédiatement à la police au 117. En cas de crise, la police peut, dans le cadre de son intervention, expulser immédiatement le/la partenaire violent-e du logement commun.
Nous espérons avoir pu vous amener quelques éléments de réponses à vous et votre amie. N’hésitez pas à nous écrire à nouveau si vous avez d’autres questions, ainsi que si vous souhaitez nous tenir au courant de la situation. Nos meilleures pensées vous accompagnent vous et votre amie.
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Vous avez certainement des réponses à apporter à ces différentes questions et il vous est possible de les partager directement avec des professionnel-le-s à votre disposition pour en débattre et vous soutenir dans ce que vous désirez. Si vous le souhaitez, vous pourriez vous adresser au Centre MalleyPrairie qui propose des entretiens ambulatoires non payants à Lausanne ou dans différentes régions du canton de Vaud.
Nous espérons que notre regard sur votre situation vous accompagnera vers les changements souhaités et qu’ils puissent vous emmener vers un apaisement.
A votre disposition pour d’autres questions de votre part et/ou pour continuer d'échanger avec nous directement au sujet de votre questionnement si vous le souhaitez. Nous vous adressons notre soutien et nous vous souhaitons le meilleur pour vous et votre enfant.
Bonjour Monsieur,
Vous nous écrivez à propos de votre amie, qui subit des agressions de la part de son ex-mari, en nous demandant ce qu’elle peut faire pour que cela cesse.
Après plusieurs années où, selon votre description, votre compagne vit une situation de violences psychologiques et économiques, il est possible pour elle d’entreprendre des changements.
De se mettre en mouvement peut s’avérer difficile pour elle et votre aide peut lui être précieuse. Le premier pas pourrait être la prise de conscience qu’il lui est possible de réagir pour se libérer du harcèlement de son ex-mari et qu’elle a des moyens de se faire aider lorsqu’elle ne trouve pas de solution.
Pour cela, elle peut s’adresser au Centre MalleyPrairie, en prenant rendez-vous au 021 620 76 76 pour une consultation ambulatoire dans sa région. La prestation est non payante et confidentielle. Lors des entretiens, elle pourra évoquer avec précision ce qu’elle vit et elle trouvera des informations relatives aux problématiques amenées.
Nous tenons à vous rappeler qu'il est également important de respecter le rythme de votre amie : sortir d'une situation de violence prend du temps, et chacun-e avance différemment. Ne pas la presser tout en lui montrant votre soutien n'est pas une démarche facile, et nous vous remercions pour l’accompagnement que vous apportez à votre amie.
Nous espérons que votre aide l’amènera à entreprendre des changements, pour qu’ils puissent lui apporter un apaisement. Avec nos meilleures pensées.
Bonjour,
Vous nous écrivez car vous vous posez des questions sur votre couple : vous avez beaucoup de conflits et votre conjoint s'énerve contre vous et vous rabaisse ainsi que votre famille et vos fréquentations. Vous êtes malheureuse et vous pensez rompre, mais vous espérez qu'il change. Vous souhaitez savoir s'il peut réellement changer et s'il existe des aides pour les auteur·es de violence psychologique.
Les actes que vous décrivez sont en effet des formes de violence psychologique. Dans votre message, vous décrivez bien comment elle peut prendre des formes diverses et comment elle vise à avoir le contrôle du ou de la partenaire. En rabaissant, insultant et critiquant, mais aussi en niant les choix de l'autre (comme lorsque votre conjoint vous dit qu'il sait mieux que vous ce qui est bien pour vous, vous empêchant alors de faire vos propres choix). L'isolement est aussi une forme de la violence psychologique, lorsque l'auteur·e critique les ami·es ou la famille de son ou sa conjoint·e, surveille ses sorties ou exige sa présence: il s'agit de vouloir posséder l'autre.
Ces mécanismes sont difficiles à percevoir car l'auteur·e de violence va culpabiliser la victime et lui donner la responsabilité, comme vous le décrivez bien "je devrais faire plus d'efforts pour qu'il arrête de s'énerver" ou "c'est moi le problème". Cependant, quoique vous fassiez, rien ne justifie la violence et vous n'en êtes pas responsable, seule la personne usant de violence est responsable de ses actes.
Lorsque vous écrivez que vous êtes malheureuse et que vous avez l'impression de vous être perdue, nous le comprenons très bien car il s'agit des conséquences de la violence psychologique qui va, entre autres, isoler et faire perdre la capacité de choisir pour soi. Elle prend la forme d'un cycle et a tendance à se répéter de plus en plus fort et fréquemment si rien n'est entrepris pour le briser.
Vous avez bien fait de nous écrire, il s'agit d'un premier pas important afin de retrouver une vie sereine. Nous allons vous donner quelques conseils afin de vous répondre.
Vous écrivez que vous pensez à rompre, mais vous avez encore l'espoir qu'il change et réalise que son comportement est néfaste pour votre relation. Nous ne pouvons bien sûr pas choisir à votre place, mais nous vous invitons à suivre votre instinct, votre "petite voix" intérieure qui vous guide et qui vous fait ressentir des signaux d'alerte, par exemple lorsque vos limites sont dépassées ou lorsque vous n'êtes pas bien dans une situation. Vous nous dites vous sentir perdue : s'écouter est une manière de se retrouver soi-même, de se reconnecter avec ses propres désirs et envies.
Pour vous répondre concernant votre conjoint, oui, il est possible qu'une personne auteure de violence change, toutefois cela prend du temps, une prise de conscience de la gravité de ses actes et une condamnation claire de la violence. Si votre conjoint décide de se responsabiliser, il peut diminuer ses comportements de violence, voire les arrêter. Cela nécessite un travail individuel avant tout et c’est pourquoi nous lui conseillons de faire appel au Centre de Prévention de l’Ale (021 321 24 00) pour suivre une thérapie (individuelle ou en groupe) de son côté s’il tient à ne plus se comporter de manière violente avec vous. Les entretiens sont confidentiels et le premier est gratuit. Il peut également nous écrire s’il préfère se dévoiler via l’anonymat dans un premier temps.
Nous vous invitons également à ne pas rester seule avec vos émotions : avez-vous quelqu'un de confiance avec qui discuter de vos questionnements (famille, collègue, ami-es,...) ?
Vous pouvez également contacter le Centre Malley Prairie à Lausanne, qui s'adresse aux femmes victimes de violence au sein du couple, en leur téléphonant au 021 620 76 76. Le Centre propose des entretiens ambulatoires dans plusieurs lieux du canton, lors de ces consultations un-e professionnel-le vous écoute et vous conseille en fonction de vos besoins. La séparation est un moment douloureux, qui comprend des risques d'augmentation des violences. Dans le cas où vous décideriez de vous séparer, nous pensons qu'il serait important de contacter des professionnel·les. Cette aide est confidentielle et gratuite.
Nous espérons avoir pu répondre à votre question, notre porte reste toujours ouverte si vous souhaitez nous réécrire ou nous donner de vos nouvelles. Nous vous adressons nos meilleures pensées.