In caso di emergenza: Polizia: 117 | Ambulanza: 144

La violenza psicologica

Come riconoscerla?

È la violenza meno conosciuta. Può essere sottile, subdola e difficile da identificare. Affermazioni che svalorizzano, umiliazioni, divieti, minacce, intimidazioni… Le aggressioni psicologiche non lasciano tracce sul corpo, ma fanno molto male e possono terrorizzare. Non è mai insignificante, questa violenza colpisce profondamente la stima di sé e la salute delle vittime.

Negare le scelte della persona partner

Imporre i propri gusti, i punti di vista alla persona partner (alimentazione, tempo libero, persone de frequentare, …) scegliere al suo posto (taglio e colore dei capelli, outfit, vestiti, …), prendere decisioni importanti senza consultare l’altra persona, dare indicazioni su come comportarsi, dare ordini… la persona che agisce violenza prende il controllo e impedisce all’altra di vivere liberamente. Dice di sapere cosa è bene per l’altra persona che deve poi piegarsi alla sua volontà. È già una forma di violenza psicologica.

Sminuire, umiliare

La violenza psicologica include i commenti svalorizzanti, umilianti, carichi di disprezzo, che la persona violenta esprime talvolta anche di fronte ad altre persone. Tutto può essere sminuito: le capacità intellettuali, le idee, le emozioni, le amicizie, il passato, il ruolo educativo in famiglia, il modo di tenere la casa o di cucinare, …

Per esempio delle frasi come:
- «non ce la farai, non ne hai le capacità»
- «sei un’idiota, dici sciocchezze»
- «stai sempre a piagnucolare»
- «ma guardati, che aspetto hai!»
- «non sai fare nulla»
- «sei incapace»

L’entusiasmo, il buon umore della persona partner, anche le sue manifestazioni di affetto possono essere attaccate. La persona che agisce violenza fa credere alla vittima che non vale nulla e le rimanda un’immagine di incompetenza e di nullità.

Insultare, umiliare ed ignorare

La violenza psicologica si esprime anche sotto forma di insulti, ingiurie, offese, commenti offensivi o umiliazioni: alzare gli occhi al cielo, girare la schiena, sghignazzare, sputare, ruttare,…

Può anche esprimersi con comportamenti come interrompere costantemente la persona partner, non ascoltarla e non risponderle, ignorarla, rifiutare di parlarle per giorni senza spiegazioni.

Isolare, sorvegliare, molestare

- «se mi ami, non andare a quell’appuntamento»
- «preferisci la tua famiglia piuttosto che stare con me»
- «quell’amicizia ha una cattiva influenza su di te»
- «non mi piace che frequenti colleghe e colleghi di lavoro»
- ecc

La violenza psicologica include tutti gli atti legati alla gelosia, alla volontà di possesso e di controllo sull’altra persona. Per esempio esigere una presenza continua ed esclusiva, impedirle di dormire di notte, impedirle di vedere familiari e persone di fiducia, impedirle di uscire da sola, di andare in certi luoghi, sorvegliare le chiamate e i messaggi sul telefono, la corrispondenza e i social media (Facebook, Instagram, ecc.).

Il controllo esercitato dalla persona che agisce violenza può diventare stalking: interpellare a ripetizione, accusare, arrivare all’improvviso o chiamare ripetutamente per verificare cosa stia facendo nel suo tempo,…

Minacciare

La violenza psicologica comprende le minacce, come per esempio:
- di interrompere gli alimenti
- di prendersela con persone vicine, con figlie e figli
- di rapire figlie e figli
- di picchiare o ammazzare la persona partner
- di suicidarsi

Minacciare è anche dire:

- « la smetti o ti strozzo»
- « se rivedi quella persona va a finire male »
- « se esci, te ne pentirai »
- « fai attenzione perché sono capace di tutto »
- « se parti, non rivedrai mai più tua figlia o tuo figlio »
- « se parti, ammazzo il cane »
- « se parti, ci lasci la pelle »
- « se parti, mi faccio saltare in aria ».

Intimidire

I comportamenti intimidatori fanno parte della violenza psicologica: guardare con rabbia, gridare, urlare, o al contrario abbassare il tono, fingere una voce soave o sussurrare per spaventare la persona partner, distruggere gli effetti personali, sbattere le porte, rompere degli oggetti di casa, guidare a tutta velocità, colpire i muri o le porte, maltrattare un animale domestico, …

La persona violenta dimostra la sua forza e minaccia di spingersi anche più lontano.

Le violenze psicologiche ed economiche Esperto: Emmanuel Escard
EPISODIO 1 – VIOLENZE INVISIBILI
Experte: Emmanuel Escard

Domanda sulla violenza psicologica

Quelles aides existent pour les personnes violentes et pour les personnes victimes ?

Bonjour, Vous êtes une survivante de violences psychologiques infligées par votre mère. Après avoir quitté le foyer, vous vous inquiétez maintenant pour votre beau-père, qui continue à vivre avec elle et subit des violences psychologiques et physiques. Vous recherchez des...

Domanda
26 November 2024 - Pro

Bonjour,

Quel accompagnement existe pour une mère qui violente mon beau-père psychologiquement et physiquement?


Ma mère n’a jamais admis sa dépendance à alcool ni des problèmes psychologiques/psychiatriques sous-jacents. Elle demande pardon.
Cela fait plus de 20 ans qu’il y a des violences psychologiques, sur moi (qui ai quitté la maison), sur son fils (idem) et sur mon beau-père qui vit dans le même ménage et qui souffre de violences psychologiques et physiques depuis 6 ans à huis clos.

On a appelé plusieurs fois la police et l’ambulance pour arrêter une situation de crise.


J’ai besoin de savoir s’il y a un moyen de forcer qqun à se soigner? S’il existe des ateliers ou des groupes de soutiens pour personnes violentes? Des groupes de soutien pour proches violentés?
Quelle prise en charge est possible?

Merci beaucoup et belle matinée,

EM

Risposta
28-11-2024

Bonjour,

Vous êtes une survivante de violences psychologiques infligées par votre mère. Après avoir quitté le foyer, vous vous inquiétez maintenant pour votre beau-père, qui continue à vivre avec elle et subit des violences psychologiques et physiques. Vous recherchez des informations sur les aides disponibles, tant pour les auteurs que pour les victimes de violence, et c’est la raison pour laquelle vous nous avez contactés.

Une personne personne violente peut changer de comportement, à condition qu’elle prenne conscience de ses actes et accepte de demander de l’aide auprès de professionnel-le-s. Si votre mère souhaite entreprendre une telle démarche, elle pourrait prendre contact avec l’association VIRES, qui offre des prestations spécifiques pour les auteur-e-s de violences. Cependant, d’après la situation que vous décrivez, il semble que votre mère soit dans le déni de ses comportements violents. Dans ce cas, il est difficile de contraindre une personne à se faire aider.

Pour répondre à votre question, une des seules options envisageables serait de vous adresser au Tribunal de protection de l’adulte et de l’enfant (TPAE) pour signaler la situation de votre maman, en vue de l’établissement d’une curatelle. Étant donné que les questions liées à la curatelle dépassent notre champ d’expertise, nous vous encourageons à consulter ce lien, qui vous fournira des informations plus détaillées à ce sujet. N'hésitez pas à vous faire conseiller auprès d'un-e juriste ou d'un-e avocat-e concernant cette piste.

Nous nous interrogeons également sur la possibilité pour votre beau-père de porter plainte contre votre mère au sujet des violences physiques qu’il subit. Parfois, une plainte pénale peut faire office d’électrochoc pour les personnes qui exercent des violences. Vous, qui connaissez bien la situation, pensez-vous que votre beau-père serait prêt à porter plainte ? Et pensez-vous qu’un tel acte pourrait inciter votre mère à réfléchir sur son comportement et à demander de l’aide ?

Pour terminer, ce que VIOLENCE QUE FAIRE souhaite souligner avant tout, c’est que les victimes de violences ont des droits, notamment celui d’être soutenues et protégées. Vous, tout comme votre beau-père, pourriez prendre contact avec le Centre LAVI de Genève, joignable au 022 320 01 02. Ce centre, spécialisé dans l’aide aux victimes, porurra vous proposer différentes formes de soutien, que ce soit pour vous ou pour votre beau-père. Prendre contact avec le Centre LAVI ne vous engage en rien : vous n’avez aucune obligation de déposer une plainte ou de prouver les violences subies. L’aide proposée est gratuite et confidentielle.

Nous espérons que notre réponse vous sera utile et qu’elle vous aidera à trouver les ressources nécessaires pour vous et pour votre beau-père. Nous restons à votre disposition et serons ravi-e-s de répondre à d’autres questions ou de recevoir de vos nouvelles, si vous souhaitez nous en donner.

Nous vous envoyons tout notre soutien et beaucoup de courage.

Est-ce une dispute ou de la violence conjugale ?

Bonjour, Vous nous décrivez une situation où une dispute éclate au sein de votre couple et s’intensifie progressivement. Votre mari manifeste alors divers comportements : il hurle, menace de vous lancer un coussin ou s’approche de vous de manière agressive....

Domanda
25 November 2024 - M.E

Forte dispute qui éclate, ça commence par des insultes de la part de mon mari, je réponds par des insultes (tout ça devant notre fils de 3 ans). Notre fils se bouche les oreilles car mon mari hurle et ne baisse pas le temps malgré la réaction de notre enfant. Mon mari se dit poussé à bout par mes attitudes et réaction. Menace de me lancer un coussin dessus avec mon enfant à côté, fini par venir vers moi avec agressivité, je lui demande si il va me taper avec affront, il finit par me pousser de la chaise latéralement. Je lui dis que c’est terminé (c’est la deuxième fois qu’il recourt à un contact physique), les insultes continuent. J’explose à mon tour et il surenchérit par des hurlements. Il reste buté sur les raisons qui ont démarré la dispute mais ne prend pas une seule seconde conscience que son comportement est excessif. Il dit avoir des problèmes de colères mais ne les assume pas complètement non plus. Il me répond souvent que ces crises de colères sont provoquées par moi…

Risposta
28-11-2024

Bonjour,

Vous nous décrivez une situation où une dispute éclate au sein de votre couple et s’intensifie progressivement. Votre mari manifeste alors divers comportements : il hurle, menace de vous lancer un coussin ou s’approche de vous de manière agressive. Ce qui semble particulièrement vous préoccuper dans cette situation, c’est que ces actes se déroulent sous les yeux de votre fils. Vous cherchez peut-être à mieux comprendre cette situation et ses implications, ce qui vous a amenée à nous écrire.

Nous vous remercions pour la confiance que vous nous accordez en partageant une partie de votre histoire. Nous savons que prendre la décision de nous écrire demande du courage. Comme vous le savez peut-être, notre association a pour objectif de vous informer sur les dynamiques de la violence conjugale et de vous orienter vers des structures qui peuvent vous apporter du soutien.

Pour commencer, nous aimerions vous inviter à réfléchir aux questions suivantes :

  • Comment pensez-vous que votre fils a vécu cette dispute ?
  • Quelle vie conjugale souhaitez-vous pour vous et pour votre fils ?
  • Si la situation ne change pas, comment imaginez-vous votre vie d’ici quelques mois ou une année ?

Afin de vous donner des clés de compréhension sur ce que vous vivez, nous nous permettons, si vous le voulez bien, de vous partager quelques informations sur la violence conjugale.

Il est tout à fait normal d’avoir des disputes dans un couple. Cependant, cela devient préoccupant lorsque ces disputes dégénèrent et qu’un des partenaires adopte un comportement violent ou cherche à prendre le contrôle sur l’autre. Les actes que vous nous avez décrits (hurlements, menaces, comportement menaçant) relèvent de la violence psychologique. Il nous semble important de souligner que votre mari est entièrement responsable de ses actes et de sa colère. Rien ne justifie qu’il vous en rende responsable ou qu’il vous accuse d’être à l’origine de son comportement. Par ailleurs, nous imaginons qu’il est probable que votre mari ne se permette pas d’adopter de tels comportements dans un cadre professionnel ou devant d’autres personnes. Cela montre qu’il est tout à fait capable de contrôler sa colère lorsqu’il le décide.

Dans votre témoignage, il apparaît que votre instinct protecteur de maman est en alerte, ce qui est tout à fait légitime. Même si votre enfant n’est pas directement la cible des actes de violence psychologique, le simple fait d’être témoin de disputes qui dégénèrent peut avoir des répercussions négatives sur lui. Vous avez d’ailleurs remarqué des signes clairs, comme lorsqu’il se bouche les oreilles, qui montrent que ces disputes le perturbent. Vous et votre enfant avez le droit de vivre dans un environnement où la violence n’a pas sa place.

Nous ne connaissons pas exactement vos envies ou besoins vis-à-vis de cette situation. Cependant, si vous souhaitez discuter avec une personne spécialisée dans le domaine des violences conjugales, nous vous recommandons le centre d’accueil MalleyPrairie. Ce centre propose des entretiens ambulatoires, soit dans leurs locaux, soit en itinérance. Ces entretiens sont gratuits et confidentiels. Ils visent à parler de la violence conjugale ou familiale et à explorer des alternatives ou des solutions pour y faire face. Vous pouvez contacter le centre d’accueil MalleyPrairie par téléphone au 021 620 76 76 ou par e-mail à info@malleyprairie.ch.

Nous espérons que notre réponse vous sera utile. Nous restons à votre disposition et serons ravis de répondre à d’autres questions ou d’avoir de vos nouvelles, si vous souhaitez nous en donner.Nous vous adressons nos meilleures pensées.

J’aimerais savoir si ce que je vis est considéré par un tiers comme de la violence économique/psychologique.

Bonjour, Vous nous exposez votre situation actuelle et la difficulté de devoir tout gérer en même temps sans l’appui et le soutien de votre mari. De plus, vous nous donnez des exemples concrets des comportements de votre mari qui impactent...

Domanda
23 November 2024 - 123

Bonjour,

Je vis en Suisse avec mon conjoint et je me sens de plus en plus isolée et déprimée. Son comportement, qui consiste à me rabaisser constamment et à minimiser mes efforts, a un impact négatif sur ma confiance en moi et sur ma capacité à m'intégrer dans ce nouveau pays. J'ai l'impression de ne rien valoir.

Je suis en reconversion professionnelle (Un travail dans mon domaine est inexistant ici) et concilie études à temps partiel, un petit emploi et la garde de enfants en bas age trois jours par semaine. Malgré mes efforts pour trouver un emploi stable en Suisse, la tâche est difficile et je n’ai surtout pas assez de temps pour faire ma recherche d’emploi ni postuler à des postes à plein temps.

Depuis notre arrivée en Suisse, il est devenu arrogant et me traite comme si j'étais inférieure.
Exemples :

* Il me traite de parasite.
* Il me dit que je ne fais rien dans la vie et que je n’ai droit à rien parce que je ne gagne pas d’argent.
* Il rabaisse constamment ma carrière précédente en répétant que j’ai échoué dans la vie et que mon travail n’était pas un vrai travail (c’était pourtant un CDI où je gagnais plus que lui à l’époque.).
* Il y a aussi eu des actes de violence physique qui m’ont laissé des bleus pendant des semaines, mais ce n’est pas sur ce sujet que je souhaite obtenir des conseils aujourd’hui.

Est-ce que ce que je vis peut être qualifié de violence psychologique/économique ? Où puis-je trouver de l'aide pour sortir de cette situation ?

Risposta
27-11-2024

Bonjour,

Vous nous exposez votre situation actuelle et la difficulté de devoir tout gérer en même temps sans l’appui et le soutien de votre mari. De plus, vous nous donnez des exemples concrets des comportements de votre mari qui impactent votre confiance en vous et votre intégration en Suisse. Vous avez décidé d’écrire à VIOLENCE QUE FAIRE pour vous positionner quant à votre situation et savoir où trouvez l’aide dont vous avez besoin.  

Tout d’abord, nous tenons à vous remercier pour la confiance que vous nous accordez, nous savons qu’il faut du courage pour partager un bout de ce que l'on vit dans sa sphère intime. Comme vous l’avez peut-être lu, notre association a pour objectif de vous informer sur les dynamiques de la violence conjugale et de vous orienter vers des ressources susceptibles de vous soutenir et de vous aider à retrouver la sérénité à laquelle vous avez droit.

Les comportements de votre mari, que vous décrivez, comme les rabaissements, la dévalorisation, le dénigrement sont, sans aucun doute, des actes de violence psychologique et leurs conséquences sont bien réelles même.  De plus que les bleus que vous avez eu sont effectivement de la violence physique, interdite par la loi.  Vous vous sentez déprimée et isolée et avez l’impression de ne rien valoir, ces sentiments sont les conséquences normales de comportements "anormaux" de la part de votre mari à votre égard. Il n’est jamais normal de subir ce type de violence au quotidien. Vous avez le droit de vivre sereinement, sans subir de rabaissement et de dévalorisation.

Vous évoquez également vous sentir inférieure, ce sentiment est le résultat du rapport de force  asymétrique que votre conjoint a introduit dans votre relation.

Afin de vous aider dans votre cheminement, permettez-nous de vous proposer de contacter, pour le Valais, la Fondation FAVA. Cette fondation a pour mission de venir en aide aux personnes victimes de violences domestiques en offrant diverses prestations gratuites et confidentielles : des entretiens, des groupes de paroles et un réseau d’aide dans le domaine. Vous pouvez contacter leur permanence téléphonique, pour un premier entretien, du lundi au vendredi de 8h00 à 17h00 au 027 563 03 03 sous la rubrique « ambulatoire ». Des professionnel-le-s spécialisé-e-s dans les violences domestiques seront disponibles pour vous écouter et vous aider dans vos questionnements. Aussi, il est important que mentionner que s'adresser à la Fondation FAVA ne vous engage en rien à déposer plainte si ce n'est pas quelque chose que vous souhaitez. Les spécialistes respecteront vos souhaits et décisions et vous accompagneront uniquement dans les choix qui font sens pour vous.

Nous espérons que ces informations vous seront utiles et vous aideront à trouver les réponses à vos questions. N’hésitez pas à nous réécrire si vous en ressentez le besoin. Notre équipe se tient à votre disposition.

Nous vous envoyons nos meilleures salutations.

I just want to get a job and separate from my abusiv partner. How can I do that?

Hello, You have realized that you are facing a situation of intimate partner violence, where your partner is psychologically abusing you. You want a dignified and peaceful life for yourself and your son, and have decided to take action by...

Domanda
19 November 2024 - Ais

Hello,

My partner comes very often after work drunk. Drunk driving. We argue because of that. Then he scares me that he will stop paying the rent, me and my childs health insurance, phone.

He is manipulating all the time me because he is working and I'm not. He also says that he will leave and leave me with no money and with renting. My German is very weak and that's why nobody wants me to take to work. I tried so many agencies. And then after couple of days he apologises promising he will never do it again. But after couple of days or the next day he is coming back drunk again. I don't know here nobody because I'm new in this country. Only 2 years. My son going to school. So I don’t want him to stress by changing school again. We live in Berne canton Burgdorf-Oberburg. Is anyone can help me getting any job without language. To support me and my son. As my partner always scaring psychologically abusing. I can't sleep at night my hands are shaking and I'm always on big stress crying everyday. Drinking valerian every day. I am very tired from that kind of life. Just want to get a job and separate from my partner. Help me please. Thank you.

Risposta
21-11-2024

Hello,

You have realized that you are facing a situation of intimate partner violence, where your partner is psychologically abusing you. You want a dignified and peaceful life for yourself and your son, and have decided to take action by reaching out to us.

First of all, we'd like to thank you for your trust and for sharing part of your story with us. We understand that it takes a lot of courage to write to us. Our association, which specializes in intimate partner violence, is able to answer your questions on this topic and provide you with appropriate support resources. However, as we do not specialize in job-search assistance, we are unfortunately unable to provide you with specific advice or support in this area.

If you don’t mind, we’d like to ask you a few introspective questions:

  • In this difficult situation you are facing, what qualities or strengths have helped you hold on so far?
  • Who, in your circle or elsewhere, could support you, even a little?

The situation you’ve described strongly aligns with the cycle of abuse. This mechanism, characteristic of domestic violence, manifests as alternating cycles of violent outbursts, such as when your partner threatens to stop helping you financially, and phases of justification, where he apologizes for his behavior and promises not to do it again. As you’ve noticed yourself, despite the many excuses and promises, the cycle of violence does not stop. On the contrary, it may intensify over time, with episodes of violence becoming increasingly severe. Recognizing this pattern and seeking help, as you are doing today, is an important first step toward change.

The threat you are facing, where your financial support is at risk and you are threatened with being left penniless, is a form of violence known as economic violence. This type of violence may be less obvious than others, but its impact is still very real. The difficulties you describe, such as trouble sleeping, the need to take valerian to calm yourself, and frequent crying, are direct consequences of the abuse you are enduring. You have the right to live a life free from fear, without constant threats of financial deprivation, and without the ongoing pressure you are currently under

As a mother, you may also be concerned about the impact this violent behavior might be having on your son. Even if he is not directly subjected to the threats, he may still sense your distress or perceive the tense atmosphere, which could affect his well-being. Like you, your son has the right to grow up in a peaceful and secure environment, where you both can feel free and at peace.

You are not alone, and there are professionals in the canton of Berne who can support you with your situation. Below is an address that has helped people in situations similar to yours.

Have you heard of victim support centers? In the canton of Berne, you can contact the LAVI Centre. These centers can assess your situation and offer you legal, financial, or material support tailored to your needs. The services of LAVI centers are free and confidential, and you can also have an interpreter present during your consultation to facilitate communication. You can contact the Bern LAVI Centre at 031 370 30 70 or by email at beratungsstelle@opferhilfe-bern.ch.

We hope that our response will be helpful to you and that it will encourage you to take the necessary steps to return to a more peaceful life. Please do not hesitate to contact us again if you have any further questions or if you would like to update us with any news.

With our best regards,

Je cherche un soutien et des conseils pour comprendre ma situation et envisager des solutions pour protéger mes enfants et..?

Bonjour, Vous semblez traverser une période charnière de votre vie. Après huit années d’union, au cours desquelles vous avez fait preuve de nombreux efforts pour préserver votre couple, vous réalisez aujourd’hui que vous avez atteint vos limites. Malgré les doutes...

Domanda
15 November 2024 - Pho

Je suis mariée depuis 8 ans et mère de deux jeunes enfants. Nous vivons dans le canton de Vaud, où je suis femme au foyer, dépendante financièrement de mon mari. Au fil des années, notre relation est devenue de plus en plus difficile, marquée par des conflits récurrents et des crises qui me laissent souvent démunie.

Mon mari utilise fréquemment des méthodes de manipulation pour me déstabiliser, notamment le gaslighting (ou “manipulation mentale”). Il remet en question mes perceptions et mes souvenirs, me faisant douter de mes propres ressentis et me faisant croire que mes réactions sont exagérées ou irrationnelles. Ce procédé me rend vulnérable, car il m’amène à douter de ma propre lucidité et à me sentir illégitime dans mes émotions.

Lors de nos désaccords, il utilise également la dévalorisation en critiquant ma capacité à gérer notre foyer ou en insinuant que je suis influencée négativement par ma famille. Il me reproche d’être immature et incapable de prendre de bonnes décisions, ce qui me donne un sentiment d’incompétence. Par ailleurs, il pratique le contrôle émotionnel, en me faisant culpabiliser pour mes besoins ou mes attentes. Quand j’essaie d’exprimer mes limites, il me fait sentir que je mérite les réactions négatives qui en découlent, renforçant mon sentiment de culpabilité.

Les tentatives d’intervention par des proches ou des figures religieuses n’ont apporté aucun apaisement, car il perçoit cela comme des intrusions dans notre vie privée. Je me retrouve donc isolée, sans soutien extérieur, et je crains d’aggraver la situation en demandant de l’aide.

Je suis à un point où je ne sais plus si ce que je vis relève de la violence psychologique, mais je ressens que mon bien-être ainsi que celui de mes enfants en souffrent. Malgré mes efforts pour préserver notre union, je commence à envisager la possibilité que cette relation soit destructrice. Je cherche aujourd’hui un soutien et des conseils pour comprendre ma situation et envisager des solutions pour protéger mes enfants et moi-même.

Risposta
17-12-2024

Bonjour,

Vous semblez traverser une période charnière de votre vie. Après huit années d’union, au cours desquelles vous avez fait preuve de nombreux efforts pour préserver votre couple, vous réalisez aujourd’hui que vous avez atteint vos limites. Malgré les doutes que vous pouvez ressentir, une part lucide de vous-même vous a permis d’identifier clairement des comportements psychologiquement violents de la part de votre mari. Vous aspirez, pour vous et vos enfants, à une vie paisible où la violence n’a pas sa place, et vous souhaitez maintenant agir pour entreprendre une démarche dans ce sens.

Tout d’abord, nous souhaitons vous remercier pour votre confiance et pour avoir partagé une partie de votre histoire. Nous savons qu’écrire sur notre site demande du courage. Vous l’avez peut-être lu, notre association a pour objectif de vous informer sur les dynamiques de violence conjugale et de vous orienter vers des ressources qui pourraient vous être utiles.

À travers votre message, il semble que vous soyez en pleine réflexion concernant votre relation et votre désir de prendre des mesures pour offrir à vous-même et à vos enfants une vie respectueuse de votre intégrité psychique. Afin d’alimenter davantage cette réflexion, nous aimerions, si vous nous le permettez, vous poser quelques questions introspectives :

  • Qu'attendez-vous avant tout d'une relation conjugale pour vous et vos enfants ?
  • Comment vous sentez-vous à l'idée de prendre des mesures concrètes ?
  • Quelles sont les ressources (forces intérieures / personnes extérieures ...) que vous pouvez mobiliser pour atteindre les changements que vous désirez ?
  • Quels seraient les bénéfices à court et à long terme pour vous et vos enfants si vous décidiez de prendre des mesures concrètes ?

Les comportements de votre mari que vous décrivez avec tant de précision, comme le fait de vous faire constamment douter de vous-même, de dévaloriser votre manière de gérer le foyer ou de contrôler vos émotions, sont des actes de violence psychologique. Bien que ces actes soient moins visibles que d’autres formes de violence, comme la violence physique, leurs conséquences sont tout aussi réelles. Vous ressentez un mal-être et de la souffrance, et ces sentiments sont les conséquences normales de comportements "anormaux" de la part de votre mari à votre égard.

Votre instinct de maman protectrice a également identifié que vos enfants souffrent probablement de cette violence, et vous avez sans doute raison. En effet, bien qu'ils ne soient pas les cibles directes des attaques psychologiques de votre conjoint, ils ressentent tout, étant de véritables éponges émotionnelles. Vous avez raison d'écouter ce côté protecteur en vous, car il vous pousse non seulement à vous protéger, mais aussi à protéger vos enfants.

Vous n'êtes pas seule, et il existe dans le canton de Vaud des professionnel-le-s spécialisé-e-s dans le domaine de la violence conjugale qui peuvent vous offrir un soutien. Ci-dessous, nous vous donnons une adresse qui a été utile à des personnes ayant vécu des situations similaires à la vôtre.

Avez-vous déjà entendu parler du Centre d’accueil MalleyPrairie ? Ce centre propose des prestations telles que des entretiens en ambulatoire, confidentiels et gratuits, soit dans leurs locaux, soit en itinérance dans votre ville. L'objectif de ces entretiens est de vous permettre de parler de la violence conjugale ou familiale et d'explorer des alternatives ou d'obtenir des informations pour y remédier. Vous pouvez contacter le centre MalleyPrairie à tout moment au numéro suivant : 021 620 76 76 ou par mail à l'adresse suivante : info@malleyprairie.ch.

Nous espérons que cette réponse vous sera utile et vous aidera à entreprendre des démarches pour retrouver une vie sereine. Nous restons à votre disposition et c'est avec plaisir que nous répondrons à d'autres questions ou prendrons de vos nouvelles si vous le souhaitez. Nous vous adressons nos meilleures salutations.

Subisco violenza psicologica e vorrei lasciare la casa con i miei bambini. Posso permettermi di farlo?

Buongiorno, Lei si trova a un punto di svolta nella relazione con suo marito. Da un lato sente ancora affetto per lui, ma dall’altro è sempre più consapevole della violenza psicologica che subisce. Il desiderio di costruire una vita serena...

Domanda
11 November 2024 - Jam

Sono mamma di tre bimbi sposata con l uomo che pensavo mi amasse e che fosse diverso che quello che in realtà dimostra alla gente ! Subisco violenza psicologica e non so come uscirmene .
Potrei elencare un infinità di episodi ma non mi va , voglio prendere un po’ di coraggio e andare via da lui anche se a malincuore lo amo !
Vorrei sapere se posso andare via da casa con i miei bimbi ?
Magari prendere una pausa e capire se ci tiene a me

Risposta
12-11-2024

Buongiorno,

Lei si trova a un punto di svolta nella relazione con suo marito. Da un lato sente ancora affetto per lui, ma dall’altro è sempre più consapevole della violenza psicologica che subisce. Il desiderio di costruire una vita serena la spinge a rivolgersi a noi per capire se può lasciare la casa insieme ai suoi bimbi.

Prima di tutto, vogliamo ringraziarla per la fiducia e per aver condiviso con noi una parte della sua storia. Sappiamo che ci vuole molto coraggio per scriverci. Come avrà forse letto, la nostra associazione ha l’obiettivo di informarla sulle dinamiche della violenza domestica e di indicarle le risorse che potrebbero offrirle sostegno.

La violenza psicologica è una delle forme di violenza più insidiose: non è visibile come la violenza fisica o sessuale, ma può intaccare profondamente l’autostima e la salute delle vittime. Ascoltare quella sensazione dentro di sé che le dice che questa situazione non è normale è un segno di forza. Ha capito che questa situazione non è tollerabile e che ha il diritto di vivere in pace, senza violenza. Ha potuto identificare quali tipi di violenza psicologica subisce? Abbiamo una pagina dedicata alla violenza psicologica che potrebbe aiutarla a identificarne i diversi aspetti, se le fa piacere consultarla.

Per rispondere alla sua domanda riguardo alla possibilità di lasciare il domicilio con i bimbi, dato che abbiamo poche informazioni sulla sua situazione, per noi è complesso darle una risposta definitiva. Possiamo però informarla che, in base al codice civile (articolo 175), in caso di violenza domestica che possa mettere in pericolo lei e i suoi bimbi, ha il diritto di lasciare il domicilio coniugale insieme a loro. Inoltre, indipendentemente dalla presenza di violenza, ha sempre il diritto di separarsi da suo marito.

Potrebbe essere utile parlare della sua situazione con persone professioniste esperte in violenza psicologica, che possono supportarla nel suo desiderio di lasciare la casa. Qui di seguito le forniamo un indirizzo che potrebbe aiutarla.

Ha già sentito parlare della Fondation FAVA ? Questa fondazione offre aiuto a tutte le persone vittime di violenza psicologica. Forniscono un servizio di consulenza e, in caso di necessità, offrono anche alloggio d’emergenza. I servizi della fondazione sono gratuiti e confidenziali, e, se necessario, è possibile richiedere la presenza di interpreti per facilitare la comunicazione. Può contattare la Fondation FAVA al numero 027 563 03 03 o via email a info@fondation-fava.ch.

Speriamo che la nostra risposta possa aiutarla a trovare persone professioniste capaci di sostenerla nella sua decisione di lasciare il domicilio. Restiamo a disposizione e, se lo desidera, saremo felici di rispondere a ulteriori domande o di ricevere sue notizie. Le mandiamo i nostri più sentiti pensieri e tutto il nostro incoraggiamento.

Violences dans le cadre de mon divorce, pouvez-vous m'aider ?

Bonjour, Vous nous écrivez car vous cherchez du soutien dans la situation de divorce violent que vous vivez et qui dure depuis longtemps. En écrivant à l'association VIOLENCE QUE FAIRE vous avez fait un premier pas pour trouver une source d’appui...

Domanda
09 November 2024 - Ios

Madame, Monsieur
Après avoir fui mon domicile lorsque Monsieur a, dans une èime crise de rage, je continue, 5 ans plus tard, à tenter d’obtenir le divorce. Humiliation, mensonge, dissimulation, harcèlement, dépôt de plainte pénale, volonté de me nuire financièrement… j’ai dû faire face à tant d’actes de violence qu’en juin dernier, lorsqu’un accord global a enfin pu être signé, avec l’aide de mon avocat et devant le juge, je pensais être au bout, de pouvoir respirer à nouveau.

Malheureusement, il n’en est rien et Monsieur a contesté un point. Le juge a voulu vérifier leur allégations et depuis la fin de l’été, je fais à nouveau face aux humiliations, mensonges, mauvaise foi… 
Je suis à bout. Je ne trouve plus les forces pour faire face.

Pouvez-vous m’aider? Merci et belle journée

Risposta
13-11-2024

Bonjour,

Vous nous écrivez car vous cherchez du soutien dans la situation de divorce violent que vous vivez et qui dure depuis longtemps. En écrivant à l'association VIOLENCE QUE FAIRE vous avez fait un premier pas pour trouver une source d’appui ce qui montre que vous êtes attentive à vos limites et les respectez. Vous décrivez les comportements que vous avez vécus et qui sont des comportements violents psychologiquement, notamment des actes d’humiliation et du mensonge. Pour vous protéger de ces comportements il vous est arrivé de partir de chez vous, ce qui demande beaucoup de courage. Nous lisons en outre vos espoirs déçus face à un regain de violences depuis l’été dernier ainsi que les efforts intenses que vous avez fournis pour traverser la procédure de divorce avec l’aide de votre avocat.

Ce que vous vivez est fatigant et vous avez, malgré les difficultés, mobilisé votre énergie pour tenir jusque-là. Vers quelles ressources vous êtes-vous tournée jusqu’à maintenant ?  Quelles activités ou personnes pourraient vous soutenir dans les prochains temps ?

Parfois une aide professionnelle supplémentaire peut permettre de surpasser des moments particulièrement difficiles. Connaissez-vous les centre d’aide aux victimes d’infractions (centres LAVI) ?  

Les intervenant-e-s des centres LAVI, notamment celui de Berne, se tiennent à disposition gratuitement afin d’accompagner de façon confidentielle toute personne victime d'une infraction au sens de la loi, il peut s'agit de violence qu’elle soit psychologique (en cas de menaces graves par ex.), économique ou physique. Les intervenant-e-s sont aussi un soutien lors d'une procédure de divorce ou d'une plainte pénale. Le site aide-aux-victimes.ch permet de trouver le centre d'aide rattaché au canton que vous souhaitez. Le centre de Berne est joignable au 031 370 30 70 ou l'adresse mail suivante : beratungsstelle@opferhilfe-bern.ch.

Une autre forme d’aide peut être trouvée auprès de thérapeutes. Seriez-vous intéressée par un accompagnement centré sur votre parcours, vos besoins ainsi que vos ressources ? Le site de l'association bernoise des psychologues recense quelques adresses si tel était le cas.

Nous espérons avoir répondu à votre demande avec ces quelques pistes. Si vous deviez avoir encore besoin d'appui ou d'informations, nous nous tenons très volontiers à disposition par le biais de ce service de conseil en ligne.

Nous vous transmettons nos meilleures ondes de courage et d'espoir.

Comment puis-je me délier de mon bail de logement dans lequel mon ex-compagnon a fait preuve de violences sexuelles et..?

Bonjour, Suite aux violences sexuelles et psychologiques infligées par votre ex-compagnon, vous avez eu le courage de quitter votre appartement pour vous mettre en sécurité chez votre sœur. Vous souhaitez vous délier du bail de location. Vous avez déjà contacté...

Domanda
05 November 2024 - Mel

Bonjour,
Je vous contacte car j'ai quitté mon logement il y a 4 mois, suites à des violences sexuelles et psychologiques de mon ex-compagnon.
Depuis, je vis chez ma soeur et je n'arrive pas à me délier de mon bail avec mon ex.

J'ai contacté ma régie, l'asloca, des juristes et permanences... Malheureusement, il s'agit d'un logement familial donc je ne peux me délier de lui comme cela.
Est-ce que vous avez eu des cas similaires?

Je vous remercie d'avance

Risposta
07-11-2024

Bonjour,

Suite aux violences sexuelles et psychologiques infligées par votre ex-compagnon, vous avez eu le courage de quitter votre appartement pour vous mettre en sécurité chez votre sœur. Vous souhaitez vous délier du bail de location. Vous avez déjà contacté des permanences juridiques ainsi que l’ASLOCA, et vous constatez qu'il est complexe de vous libérer de ce logement familial. Vous êtes à la recherche de conseils supplémentaires, et c'est pour cette raison que vous nous avez écrit.

Notre association VIOLENCE QUE FAIRE est spécialisée dans la violence conjugale et a pour mission de vous informer sur les dynamiques de cette violence et de vous orienter vers des ressources de soutien. Bien que nos compétences en matière juridique soient limitées concernant les questions de bail, nous avons tout de même quelques idées supplémentaires pour vous aider dans votre démarche.

Tout d'abord, avez-vous pensé à contacter un centre LAVI (Loi sur l’Aide aux Victimes d’Infraction) ? Ces centres sont spécialisés dans l'aide aux victimes et ont probablement déjà traité des situations similaires à la vôtre. Ayant été victime de violence sexuelle, ce qui est interdit par la loi, vous avez droit aux prestations de la LAVI, qui sont gratuites et confidentielles. Pour obtenir un rendez-vous avec une personne spécialisée dans l'aide aux victimes, vous pouvez contacter le centre LAVI de Genève au 022 320 01 02 et bien préciser que vous avez été victime de violence sexuelle afin de bénéficier de leurs prestations. Il n'est pas nécessaire de prouver la violence subie ni d’avoir porté plainte pour recevoir leur aide.

Par ailleurs, vous pourriez également envisager de faire pression, avec l’aide d'un-e avocat-e, pour que Monsieur prenne le bail à son nom ou encore de demander au juge civil de prendre des mesures d'urgence. Le Centre LAVI peut également vous accompagner dans ces démarches et, si nécessaire, vous financer des consultations avec un-e avocat-e.

Nous espérons que notre réponse vous sera utile et vous donnera des pistes supplémentaires pour vous libérer de votre logement familial. Nous restons à votre disposition et répondrons avec plaisir à toute nouvelle question ou à vos nouvelles si vous souhaitez nous en donner.

Ma compagne subit des menaces graves de la part de son ex-partenaire. Que pouvons-nous faire pour la protéger ?

Bonjour, Vous êtes un partenaire dévoué qui souhaite protéger sa compagne des menaces qu'elle a reçues de son ex-conjoint. Nous vous remercions pour la confiance que vous nous accordez en vous adressant à notre association. Vous avez bien fait de...

Domanda
01 November 2024 - Inq

Ma petite amie vient de subir une agression verbale et psychologique très violente , de la part de son ex conjoint, qui l’a copieusement insultée et menacée de lui casser la figure (les termes employés sont : tu as de la chance d’être une femme sinon tu aurais pris mes poings dans la gueule) car leur fille aînée est st arrivée en retard de l’école alors qu’il passait la chercher pour son week-end de garde

Que pouvons-nous faire ?

Risposta
05-11-2024

Bonjour,

Vous êtes un partenaire dévoué qui souhaite protéger sa compagne des menaces qu'elle a reçues de son ex-conjoint. Nous vous remercions pour la confiance que vous nous accordez en vous adressant à notre association. Vous avez bien fait de nous écrire : notre association est spécialisée dans la lutte contre la violence conjugale et peut vous offrir des conseils adaptés à cette situation.

Pour commencer, il est important de souligner que les menaces reçues par votre compagne constituent une forme de violence psychologique grave, qui peut être punissable par la loi. Bien que son ex-partenaire ait pu être contrarié par le retard de leur fille à l’école, cela ne lui donne en aucun cas le droit de proférer de telles menaces. Votre compagne a le droit de partager la garde de sa fille sans craindre pour sa sécurité lorsqu’elle rencontre son ex-conjoint.

Dans le canton de Vaud, un service pourrait aider votre compagne à évaluer sa situation et à l’informer sur les actions possibles pour assurer sa protection. Voici une adresse qui pourrait lui être utile.

Connaissez-vous le centre LAVI (Loi d’Aide aux Victimes d’Infractions) ? Ce centre offre un soutien juridique, psychologique et matériel aux personnes victimes d'infractions pénales. Les menaces graves contre l’intégrité physique étant considérées comme une infraction pénale, votre compagne pourrait bénéficier des prestations de ce centre, qui sont gratuites et confidentielles. Une personne spécialisée dans l’aide aux victimes pourra l’accompagner et lui fournir des conseils sur les démarches à suivre pour se protéger. Dans le canton de Vaud, votre compagne peut contacter les centres suivants : Aigle (+41 21 631 03 04), Lausanne (+41 21 631 03 00), Nyon (+41 21 631 03 02) ou Yverdon-les-Bains (+41 21 631 03 08).

Nous espérons que cette réponse vous sera utile et vous aidera à entreprendre les démarches nécessaires pour assurer la sécurité de votre compagne. Nous restons à votre disposition pour toute autre question ou pour avoir de vos nouvelles si vous souhaitez nous en donner. Nous vous adressons, à vous ainsi qu’à votre compagne, nos meilleures pensées.

Violences intrafamiliales : que faire pour protéger mes enfants de la violence de leur père ?

Bonjour, Vous nous partagez vivre une situation familiale compliquée qui vous dépasse et vous vous sentez démunie. En effet, votre conjoint a de la difficulté à gérer ses émotions et dans des accès de colère, il exerce de la violence...

Domanda
30 October 2024 - sar

Bonjour,
Je suis perdue. Mon conjoint a eu à plusieurs reprises des réactions qui me paraissent disproportionnées. Il se met dans des états de colère en vers les enfants, il a poussé notre fille à plusieurs reprise en lui disant des choses dénigrantes, une fois il était tellement fâché à cause de notre fille et une de ses copines qu’il est entrer dans la voiture et a accélérer comme un fou, les filles ont eu peur. Quand je le confronte à certaines de ses reactions, soit il dit que notre fille ment, soit il essaie de justifier son acte ou retourne la situation contre moi. De nombreuses fois j’ai eu le droit à des messages à l’infini me culpabiliser de tout un tas de choses qui n’ont bien souvent pas de relation avec la situation ou alors des inventions. À plusieurs reprise il s’est mis dans des états de colère surtout face aux enfants extrêmes, les plaquant contre le lit ou les secouants parfois (pas chaque fois).

Dimanche dernier il s’est tellement énervé pour une bêtise des enfants qu’il a failli frapper notre fils (j’ai retenu le bras) et ensuite il a taper contre le mur en hurlant. J’ai dit que je ne voulais plus de ce climat de violence (déjà dans le passé) et là il n’arrête pas de me dire que tout est de ma faute et que c’est normal d’être frustré. Je ne sais plus quoi penser. J’ai déjà essayé à plusieurs reprise de lui proposer qu’il aille parler de ses frustrations et trouver un moyen de canaliser ses émotions mais il a remet toujours la faute sur moi. 
Je précise qu’il ne m’a jamais tapé.
Merci pour votre réponse.

Risposta
05-11-2024

Bonjour,

Vous nous partagez vivre une situation familiale compliquée qui vous dépasse et vous vous sentez démunie. En effet, votre conjoint a de la difficulté à gérer ses émotions et dans des accès de colère, il exerce de la violence psychologique ou physique envers vos enfants. Vous vous retrouvez dans une posture délicate où vous ne savez plus quoi penser. D’un côté, l’éducation est un défi quotidien et il est normal qu’en tant que parent on se sente parfois à bout et d’un autre côté, on ressent votre besoin de protéger vos enfants.

Dans ce sens, vous avez de nombreuses ressources et avez déjà essayé plusieurs choses comme confronter votre conjoint, dire stop à ce climat de violence, lui proposer d’aller parler de ses frustrations à un·e professionnel·le pour apprendre à canaliser ses émotions. Vous avez même dû intervenir pour le retenir de frapper votre fils. Malheureusement, cela ne semble, pour le moment, ne pas avoir fonctionner. Votre partenaire paraît actuellement incapable de reconnaître sa responsabilité. Au contraire, il rejette la faute sur vous ou cherche des justifications à ses actes. Ceci est un mécanisme que nous retrouvons fréquemment dans les dynamiques de violence, pourtant la responsabilité est toujours chez la personne qui exerce les violences. Nous écrire est un pas important qui permet de briser le silence et de prendre en compte les effets de la violence sur les personnes qui la subissent.

Nous aimerions vous proposer quelques questions, à titre réflexif :

  • De quoi pensez-vous que votre conjoint aurait besoin pour réussir à entreprendre des démarches pour se faire aider ?
  • Comment vos enfants vivent-ils cette situation ? Le dialogue est-il possible avec eux ?
  • Comment pouvez-vous prendre soin de vous-même et protéger vos enfants au mieux ?

Si vous le permettez, voici quelques pistes qui ont pu être utiles à des personnes se trouvant dans une situation similaire à la vôtre :

  • Nous vous recommandons de vous adresser à Solidarité femmes Bienne/Biel et région. Des professionnelles vous écouteront et vous conseilleront selon vos besoins, de manière gratuite et anonyme. Vous pouvez passer spontanément à la permanence ouverte ou les joindre par téléphone au 032 322 03 44 du lundi au vendredi de 9h à 12h ainsi que de 13h30 à 17h30. N’hésitez pas à les informer que vous avez été orientée par violence que faire.
  • Programme pour personnes exerçant de la violence dans le but d’aider votre conjoint à apprendre à gérer ses émotions sans user de la violence : au CNP à Neuchâtel en français (en individuel ou en groupe) ou au Service bernois de lutte contre la violence domestique à Berne en allemand.
  • Il peut également contacter un·e psychothérapeute, ce site peut être utile pour la recherche.
  • La consultation conjugale et familiale du CSP offre des consultations conjugales et familiales lors de problèmes en lien avec la vie commune.
  • PerspectivPLUS et l’AEMO viennent également en aide aux parents confrontés à des difficultés au niveau de l’éducation.

Voici quelques ressources qui, nous l’espérons, pourront vous aider. Nous vous souhaitons du courage pour poursuivre les démarches pour améliorer votre propre bien-être et celui de vos enfants. N’hésitez pas à nous recontacter si besoin ou pour simplement nous donner des nouvelles de l’évolution de la situation. Prenez bien soin de vous.

Je sais que mon mari est violent, mais je ne sais pas comment le quitter. Je me sens épuisée.

Bonjour, Vous avez décidé d’écrire à VIOLENCE QUE FAIRE car vous avez pris conscience que vous êtes dans une situation de violence conjugale et vous aimeriez vous sentir soutenue pour entamer diverses démarches. Vous expliquez l’avoir quitté une première fois...

Domanda
24 October 2024 - Kiw

Bonjour,

Je suis totalement consciente de subir de la violence psychologique et parfois physique. J’ai déjà quitté mon mari une première fois après avoir porté plainte contre lui. Il a d’ailleurs été condamné. Je suis ensuite revenue, après qu’il ait fait semblant d’avoir changé par divers stratagèmes (suivi psychologique, excuse, discussions avec mes proches, etc). J’ai une petite fille de trois ans.

Voici à peine une année que je suis revenue et la situation n’a pas changée. Je suis à bout de souffle. Je veux m’en sortir et le quitter. Je me sens épuisée et ne sais plus par où commencer. Je ressens un sentiment de honte bien plus fort que la fois précédente. Je suis tellement épuisée et terrifiée que je n’ai plus la forces d’agir. J’ai également peur de blesser une nouvelle fois mes proches, de leur causer du souci, de regretter ma décision ou de ne pas être assez forte et d’un jour revenir auprès de lui. Comment puis-je m’en sortir ?

Risposta

Bonjour,

Vous avez décidé d’écrire à VIOLENCE QUE FAIRE car vous avez pris conscience que vous êtes dans une situation de violence conjugale et vous aimeriez vous sentir soutenue pour entamer diverses démarches.

Vous expliquez l’avoir quitté une première fois et avoir voulu donner une deuxième chance à cette relation. Depuis, vous réalisez que la situation n’a pas changé et vous souhaitez vous en sortir.

Nous saluons votre démarche de nous écrire, il faut du courage pour demander de l’aide. De plus, nous remarquons que vous avez déjà entamé un bout du processus en prenant conscience de votre situation. C’est en effet une étape importante pour aller de l’avant.

Dans votre récit, vous mentionnez des violences physiques et psychologiques. Sur notre site Internet, vous trouverez des informations sur ces types de violences. A noter que les violences physiques sont interdites et punies par la loi. Vous mentionnez également qu’il a usé plusieurs stratagèmes pour vous récupérer ce qui s’apparente au cycle de la violence. Nous avons également une rubrique sur ce cercle vicieux.

Avant de vous donner des adresses utiles, permettez-nous de vous poser quelques questions à titres introspectives afin de mettre en lumière les ressources dont vous disposez déjà, et ce, dont vous auriez besoin :

  •     Quelles ressources aviez-vous utilisées lors de la première séparation ?
  •     Quelles sont vos forces et vos qualités qui pourraient vous aider dans cette démarche ?
  •     Qu’est-ce qui vous aiderait à vous mettre en action et à faciliter ces démarches ?
  •      De quoi auriez-vous besoin pour surmonter vos craintes ?

Afin de vous sentir soutenue et aidée dans votre cheminement et les diverses démarches à entreprendre, nous pouvons vous proposer différentes adresses utiles dans le canton du Valais :

Premièrement, si vous avez vécu des épisodes de violences physiques durant les 6 derniers mois, vous pouvez vous orienter vers le centre LAVI. La Loi d’Aide aux Victimes d’Infractions vient en aide aux personnes victimes de violences conjugales. Ces centres de consultation offrent un espace confidentiel et gratuit. Ils conseillent et dirigent les personnes vers les bons professionnels pour entreprendre les démarches nécessaires à la sécurité et à la protection des victimes. Ils sont joignables du lundi au vendredi de 8h00 à 17h00 au 027 607 31 00.

Finalement, si vos violences sont majoritairement des violences psychologiques, vous pouvez prendre contact avec la FAVA. Cette fondation a pour mission de venir en aide aux personnes victimes de violence domestique en offrant diverses prestations gratuites et confidentielles : des entretiens, des groupes de paroles et un réseau d’aide dans le domaine. Vous pouvez contacter leur permanence téléphonique, pour un premier entretien, du lundi au vendredi de 8h00 à 17h00 au 027 563 03 03 sous la rubrique « ambulatoire ». Des professionnel-le-s spécialisé-e-s dans les violences domestiques seront disponibles pour vous écouter et vous soutenir tout au long de ce cheminement.

Nous espérons que ces informations vous seront utiles et vous permettrons de trouver le soutien dont vous avez besoin.  N’hésitez pas à nous réécrire si vous en ressentez le besoin, notre équipe est à votre disposition.

Nous vous envoyons nos meilleures salutations.

Sono piena di dubbi sulla mia relazione, non so cosa pensare.

Buongiorno, Lei ha ricevuto il commento di essere una manipolatrice, perché a volte, quando è frustrata, le capita di alzare la voce o di dire parolacce. Tuttavia, se si comporta in questo modo, è perché si sente ferita dalla violenza...

Domanda
12 October 2024 - Pao

Buonasera. Il mio compagno é violento verbalmente e subisco anche violenza psicologica. Quando, frustrata, rragisco male (come lui anche io alzo la voce e dico parolacce) lui mi accusa di essere io la manipolatrice della coppia. Ed io ora sono piena di dubbi. E se avesse ragione lui? Mon ho mai vissuto una situazione simile e non so come comportarmi. Conviviamo a casa sua e al momento non lavoro e mi mantiene lui, altrimenti me ne sarei già andata.

Risposta
15-10-2024

Buongiorno,

Lei ha ricevuto il commento di essere una manipolatrice, perché a volte, quando è frustrata, le capita di alzare la voce o di dire parolacce. Tuttavia, se si comporta in questo modo, è perché si sente ferita dalla violenza psicologica che riceve dal suo compagno. Forse sente il bisogno di chiarire la sua situazione di coppia, ed è per questo che ha deciso di rivolgersi a noi.

Innanzitutto, la ringraziamo per la fiducia e per aver condiviso con noi una parte della sua storia. Sappiamo che ci vuole coraggio per scriverci. La nostra associazione ha l'obiettivo di informare chi visita il nostro sito sulle dinamiche della violenza nelle relazioni di coppia e di orientarle verso risorse che potrebbero rivelarsi utili per offrirle supporto.

Visto che si trova in un momento di riflessione sulla sua relazione, se lo desidera, vorremmo proporle alcune domande introspettive:

  • Quali sarebbero, secondo lei, gli ingredienti per una relazione di coppia che le piaccia? Pensa che il suo partner abbia questi ingredienti?
  • Come le piacerebbe sentirsi nella relazione con il suo partner?
  • Se la sua migliore amica le raccontasse la stessa situazione di coppia, cosa le consiglierebbe?

Dal nostro punto di vista, alzare la voce o dire occasionalmente parolacce non è considerato come violenza psicologica, ma piuttosto un conflitto di coppia. Vivere conflitti nella coppia è normale. Ciò che non è normale è quando il comportamento di uno dei partner impedisce all'altro di esprimersi liberamente. Ha avuto l'occasione di visitare la pagina sulla violenza psicologica? Su questa pagina troverà spiegazioni sulla violenza psicologica ed esempi di comportamenti violenti. Consultarla potrebbe aiutarla a identificare quale forma di violenza psicologica sta subendo dal suo partner.

Successivamente, spiega che, se avesse un lavoro, si sarebbe già andata da casa sua. Non sappiamo perché non abbia un lavoro, però vogliamo informarla che, se la ragione è che il suo partner le proibisce di lavorare, anche questo è una forma di violenza, conosciuta come violenza economica.

Esistono associazioni in Ticino che possono aiutarla a chiarire la sua situazione, se lo desidera. Qui di seguito le forniamo due indirizzi che potrebbero essere utili.

Nella regione di Bellinzona, esiste l’associazione Armònia, che può offrirle uno spazio per discutere dei suoi dubbi sulla sua relazione. In effetti, c’è il consultorio Alissa, che offre uno spazio di consulenza  con personale esperto che potranno offrirle ascolto e consigli. Può contattare questa associazione al numero 091 826 13 75. I servizi sono gratuiti e confidenziali.

Se invece vive nella regione di Lugano, esiste l’associazione Consultorio delle Donne, che offre anche un consultorio dove c’è la stessa possibilità di incontrare una persona specialista nel tema della violenza nelle relazioni di coppia, che potrà offrirle ascolto e consigli. Può contattare questa associazione chiamando il numero 091 972 68 68. Anche questi servizi sono gratuiti e confidenziali.

Speriamo che la nostra risposta le sia utile e la aiuta a trovare chiarezza. Rimaniamo a disposizione ed è con piacere che risponderemo a un’altra domanda, se ne ha bisogno. Le auguriamo il meglio per la sua vita.

Comment porter plainte contre un garçon qui m'a violée à plusieurs reprises il y a 4 ans?

Bonjour, Tu nous partages avoir subi différentes formes de violences il y a en 4 ans au sein de ta précédente relation: violences psychologiques,  et des violences sexuelles.  Au moment des faits, tu avais 19 ans. Aujourd'hui, tu souhaites connaître...

Domanda
12 October 2024 - fye

Bonjour,

Je suis française et je suis sortie en 2020 avec un garçon suisse de 22 ans, j'avais 19 ans. J'ai subi des violences psychologiques de la part de cette personne, si je ne faisais pas ce qu'il voulait, il me forçait ou me faisait culpabiliser. Il m'a également violé à plusieurs reprises. Il a aussi pris des vidéos de moi nu sans mon consentement pour son plaisir personnel. Je souhaite savoir si 4 ans plus tard il est possible de porter plainte contre cette personne avec laquelle je n'ai plus de lien aujourd'hui, mais qui risque de faire d'autres victimes. merci à vous

Risposta
16-10-2024

Bonjour,

Tu nous partages avoir subi différentes formes de violences il y a en 4 ans au sein de ta précédente relation: violences psychologiques,  et des violences sexuelles.  Au moment des faits, tu avais 19 ans. Aujourd'hui, tu souhaites connaître tes droits pour éventuellement entamer des démarches judiciaires et être alignée avec tes valeurs. Tu as le souci que cet homme ne répéte pas ces agissements avec d'autres personnes.

Tout d'abord, nous souhaitons saluer ta démarche de partager avec nous un bout de ton histoire en lien avec les violences subies, c'est quelque chose qui demande du courage. Comme tu as pu peut-être le lire, l'association VIOLENCE QUE FAIRE est basée en Suisse et est compétente pour répondre aux questions d'internautes basées en Suisse romande et au Tessin plus spécifiquement. Ton message ne mentionne pas si tu vis actuellement en France ou en Suisse. Nous allons ici te répondre par rapport à notre périmètre géographique, la Suisse. 

Dans la loi suisse, le viol (art. 190 CP) est une infraction poursuivie d'office, c'est-à-dire que la victime n'a pas besoin de porter plainte, il suffit que les autorités aient connaissance des faits pour qu'une procédure s'ouvre. Pour cela, tu pourrais t'adresser à un poste de police. Le délai de prescription pour les crimes et délits (dont le viol fait partie) est entre 7 et 15 ans en fonction de la peine encourue par l'auteur. Dans ton cas, par rapport aux viols que tu as subis lorsque tu avais 19 ans, il est donc toujours possible de les dénoncer à la justice.

Le fait qu'il ait pris également des vidéos intimes de toi sans ton consentement est une atteinte à ta sphère privée (art. 179quater CP), tu pourrais porter plainte contre ces agissements.

En ce qui concerne les violences psychologiques que tu as subies, il faut savoir qu'en Suisse, il n'y a pas d'article dans le code pénal spécifique sur ce type de violences. Cela ne veut pas dire qu'elles ne sont pas graves ou qu'elles ne sont pas punissables. Certains actes graves de violences psychologiques sont par contre des infractions, comme les menaces graves. 

Au vu de ce que tu nous transmets ici, un centre d'aide aux victimes d'infractions (Centre LAVI) pourrait te recevoir de manière gratuite et confidentiel afin de te soutenir dans tes démarches. Si c'est quelque chose qui fait sens pour toi, alors nous te recommandons, dans le canton de Vaud, de t'adresser au Centre LAVI  qui dispose de plusieurs bureaux dans différents lieux du canton: Lausanne, Nyon, Aigle, Yverdon-les-Bains. Les intervenant-e-s LAVI pourront te recevoir, t'informer en détails sur tes droits, t'offrir un soutien psychologique et t'accompagner dans tes démarches. 

Aussi, tu es tout à fait libre de t'adresser au Centre LAVI de ton choix: celui de ton canton ou un autre en Suisse. Tu trouveras toutes les adresses ici.

Si tu habites actuellement en France, nous te recommandons d'appeler le 3919 qui est la ligne d'écoute nationale destinée aux femmes victimes de violences. Les intervenantes pourront répondre à toutes tes questions.

Nous espérons avoir pu répondre à ta question et restons bien volontiers à ta disposition si tu as d'autres questions, si tu souhaites nous en  dire plus ou tout simplement nous donner des tes nouvelles. Nos meilleures pensées t'accompagnent.

Je subis au quotidien du dénigrement de ma femme, vers quelles aides puis-je me tourner dans le canton de Soleure..?

Bonjour, Vous vous interrogez sur votre relation amoureuse et mentionnez subir de façon répétée des épisodes de violence psychologique de la part de votre femme. Vous avez tenté d’agir en lui proposant de consulter un-e psychologue ensemble, mais n’avez pas...

Domanda
10 October 2024 - Bob

Bonjour,

Je suis marié depuis 7 ans et nous avons un enfant de 2 ans.

Je me trouve très dénigré par mon épouse, qui me donne des ordres de manière assez permanente, ne veut pas discuter, et impose ses décisions sur de nombreux sujets.

Par ailleurs, mon épouse parle une autre langue que le français et l'allemand. Du coup, elle ne parle que cette langue avec notre fils à table, et j'ai l'impression d'être exclu de la conversation au dîner. Cela m'amène maintenant à manger seul dans ma chambre.

Je souhaiterais savoir si cela est de ma faut ou non. Mon épouse ne veut pas aller voir un psychologue de couple. Je lui ai pourtant proposé plusieurs fois.

Je suis dans tous les cas très malheureux. J'ai peur aussi que notre fils ait une image très dégradée de son père.

Comment faire pour savoir si cela vient de moi ou si la relation est toxique ?

Je suis dans un canton alémanique (suite à une décision unilatérale de ma femme), mais parle mal l'allemand.

Merci pour votre aide.

Risposta
14-10-2024

Bonjour,

Vous vous interrogez sur votre relation amoureuse et mentionnez subir de façon répétée des épisodes de violence psychologique de la part de votre femme. Vous avez tenté d’agir en lui proposant de consulter un-e psychologue ensemble, mais n’avez pas obtenu de collaboration de sa part. Vous aspirez à être heureux et à vivre une relation de couple sereine. Vous êtes à la recherche d'aide, et c’est pourquoi vous nous avez contactés.

Notre association a pour mission de répondre aux questions liées à la violence conjugale et d'orienter nos utilisateurs et utilisatrices vers des ressources adaptées à leur situation. Nous sommes une association active en Suisse romande et au Tessin. En ce qui concerne la Suisse alémanique, nous ne disposons pas de suffisamment d'informations sur les aides disponibles pour vous fournir une adresse précise, mais nous allons tout de même tenter de vous orienter au mieux en fonction de nos connaissances.

Si vous le souhaitez, nous aimerions d'abord vous poser quelques questions introspectives :

  • Qu’est-ce qui, selon vous, vous permettrait d’être heureux ?
  • Si votre relation de couple était une recette, quels ingrédients aimeriez-vous y trouver ? Pensez-vous que votre femme est capable de vous apporter ces éléments ?
  • Si votre meilleur ami vivait la même situation que vous, quel conseil lui donneriez-vous ?

Être constamment dénigré par sa partenaire, subir des ordres permanents, des silences imposés, et voir ses choix systématiquement ignorés ou niés constitue en effet une forme de violence psychologiqueMême si cette violence est .moins visible que la violence physique, elle peut avoir des conséquences négatives sur la personne qui en est victime. Vous avez exprimé votre mal-être, un sentiment qui ne vient probablement pas de nulle part et qui pourrait être le résultat des dénigrements que vous subissez quotidiennement.

La violence psychologique, comme celle que vous décrivez, n'est pas reconnue comme une infraction pénale. De ce fait, il n’est pas possible de solliciter l'aide d’un service LAVI. Cependant, vous pouvez demander de l’aide à d'autres spécialistes qui pourraient vous accompagner vers une meilleure compréhension de votre situation, si vous le souhaitez. Nous vous proposons ci-dessous une adresse qui pourrait vous être utile.

Même si votre femme refuse de consulter un-e psychologue, il pourrait être bénéfique pour vous de consulter seul. Ce-tte professionnel-le pourra vous aider à identifier les violences dont vous êtes victime et à élaborer des stratégies pour vous protéger. En Suisse, la psychothérapie est remboursée par l’assurance de base (LAMal). Pour trouver un-e psychologue qui vous convient et qui parle votre langue, vous pouvez consulter ce lien.

Nous espérons que notre réponse vous sera utile et qu'elle vous permettra de trouver le ou la bon-ne spécialiste qui saura vous aider. Nous restons à votre disposition et répondrons avec plaisir à toute nouvelle question ou prendrons de vos nouvelles, si vous souhaitez nous en donner. Nous vous adressons nos meilleures pensées.

Suite à des violences de la part de mon ex-mari, je m'inquiète pour mes enfants

Bonjour, Vous avez deux enfants avec un homme qui exigeait de vous des rapports sexuels et qui exposait vos enfants à des images pornographiques. Il a également eu des gestes violents envers vous. Consciente des risques pour vous et vos...

Domanda
10 October 2024 - tse

J'ai eu des enfants avec un homme qui s'est mis à exiger des rapports sexuels lorsque les enfants étaient à la sieste. Cet homme exposait aussi les enfants à des images pornographiques. Lorsque je protestais, il me disait que j'étais libre de partir. Il pouvait avoir des gestes brusques (il m'a cassé mon téléphone, il a dit s'être cassé la main en tapant du point sur la table) Une fois la honte surmontée, j'ai saisi la justice mais la pédosy a pris clairement parti pour le papa et tout s'est retourné contre moi alléguant que j'étais une mère qui faisait de l'aliénation parentale. A partir de là, tout à basculé; et personne n'entend lorsque je parle des violences vécues ou alors on me dit que ce n'est pas pénal mais que je peux bien sûr engager des poursuites à mes frais. La plus grande violence étant de devoir laisser mes enfants chez leur père alcoolique qui me disait avoir encore oublié d'éteindre le four resté allumé toute la nuit. L'expertise familiale ne s'est intéressée strictement qu'à la question de savoir quelles étaient nos compétences parentales dans leur présent. Nous arrivons à l'audience de fond, il n'y aura plus personne pour intervenir dans notre situation familiale. Les enfants sont grands maintenant mais je vois que lorsqu'ils rentrent de chez leur père, ils reviennent avec beaucoup de colère à mon égard, ils se sentent mal et tendent à se rattraper sur la nourriture. Le papa a demandé l'arrêt d'un travail de co-parentalité. Que me suggérez-vous de faire pour diminuer la tension sur mes enfants? Qu'est-ce qui pourrait m'aider à faire reconnaître la violence du papa?

Risposta
15-10-2024

Bonjour,

Vous avez deux enfants avec un homme qui exigeait de vous des rapports sexuels et qui exposait vos enfants à des images pornographiques. Il a également eu des gestes violents envers vous. Consciente des risques pour vous et vos enfants, vous avez fait preuve de beaucoup de courage en saisissant la justice afin de vous protéger. Vous avez cependant été accusée d'aliénation parentale par la pédopsychiatre, et cela a marqué un tournant dans vos démarches: vous vous êtes sentie accusée injustement, sans que personne ne vous écoute ni ne vous comprenne, et on vous a déconseillé d'engager des poursuites. Vous être désormais préoccupée pour vos enfants qui vont chez leur père alcoolique, vous avez l'impression de ne pas être soutenue tout en voyant que vos enfants retournent de chez leur papa avec beaucoup d'émotions. Vous souhaiteriez savoir quoi faire pour diminuer la tension sur vos enfants ainsi que pour faire reconnaître la violence du papa.

Dans la mission portée par l’Association VIOLENCE QUE FAIRE, il nous parait important avant tout de souligner les actes de violences que vous décrivez et vous orienter vers des démarches d’accompagnement qui sauront vous aider à y voir plus clair et de prendre des actions qui sont cohérentes avec votre bien-être et dans le respect de votre intégrité physique et psychique à laquelle vous avez droit.

Vous mentionnez des violences sexuelles et psychologiques lorsque vous viviez avec le père de vos enfants. La violence au sein du couple fonctionne sous la forme d'un cycle appelé « cycle de la violence » qui se répète et augmente en intensité si rien n'est entrepris pour le briser. Ce cycle permet à l'auteur d'avoir une emprise ou un contrôle sur la victime, ce qui va engendrer chez elle de la peur, de la confusion, de la perte de confiance et d’estime de soi, etc. Ces symptômes ont pour conséquence d’empêcher ou de rendre plus difficiles toutes prises de décisions. Ce contrôle ou cette emprise peuvent parfois continuer après la séparation, notamment par le biais des enfants qui sont pris à partie. Ces informations font-elles écho à des éléments de votre relation? 

Vous mentionnez dans votre question le concept d'aliénation parentale, qui a souvent été critiqué dans le cadre de situations de violence domestique. En effet la victime de violence conjugale se trouve prise dans un cercle vicieux : si elle dénonce la violence subie de la part de son ex-conjoint, cela peut être interprété comme de l’aliénation parentale, mais d’un autre côté si elle choisit de ne pas dénoncer la violence et de ne pas fournir de preuves à cet égard, cela peut mettre en danger les enfants qui pourraient néanmoins être confiés au père présentant des comportements violents. 

Dans votre situation, vous souhaiteriez pouvoir faire reconnaître la violence du papa, tout en diminuant la tension sur vos enfants. Avez-vous déjà entendu parler des Centres LAVI ou du Centre Malley Prairie? En effet, il nous semblerait important que vous puissiez être entourée par des professionnel-les spécialisé-es dans les thématiques de violence au sein du couple, ceci afin que vous puissiez recevoir une aide adaptée à vos besoins. 

Dans le canton de Vaud, ainsi que dans tous les cantons, il existe un ou plusieurs centres d’aides aux victimes. Les centres LAVI (Loi d’Aide aux Victimes d’Infractions) proposent effectivement des consultations gratuites et confidentielles pour toutes personnes ayant été victime de différentes formes de violences qu’elles aient été physiques, sexuelles ou psychiques (menaces graves). Les professionnel-le-s de l’aide aux victimes pourront prendre un temps d’écoute et vous renseigner sur les questions d’ordre juridique, psychologique et social. Dans le canton de Vaud, vous pourriez les contacter au numéro 021 631 03 00 afin de convenir d'un rendez-vous à Lausanne, Yverdon-les-Bains ou Aigle.

Vous pourriez également contacter le Centre Malley Prairie. Le Centre Malley Prairie est un foyer d'accueil d'urgence pour les femmes et les enfants qui sont confrontés à des violences domestiques. Il propose également des consultations en ambulatoire qui sont gratuites et confidentielles pour toute personne touchée par la violence domestique. Vous pourriez leur faire part de vos préoccupations concernant vos enfants et trouver des solutions avec leur équipe. Ces consultations itinérantes peuvent avoir lieu dans différents lieux du canton. Pour toute question ou prise de rendez-vous, vous pouvez les joindre au 021 620-76-76.

Finalement, nous souhaiterions attirer votre attention sur le fait que les enfants sont eux aussi victimes des violences au sein du couple de leurs parents et qui doivent pouvoir être protégés de ces dernières, raison pour laquelle vous nous avez contactés avec beaucoup de courage. Nous nous permettons de vous poser quelques questions afin d'évaluer la mise en danger de vos enfants : comment les voyez-vous? Est-ce qu'ils présentent des signes de mal-être? Est-ce que vous pensez que leur papa leur crie dessus ou les blesse physiquement? En fonction des réponses à ces questions ou en cas de doute, vous pourriez demander de l'aide et des conseils auprès de l'Office régional de protection des mineurs (ORPM) proche de chez vous qui propose un espace d'écoute bienveillant. En fonction de vos besoins et ceux de vos enfants, vous pourriez aussi faire une demande d'aide à la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse (DGEJ) en passant par votre Office régional de protection des mineurs. 

Nous espérons de tout coeur que ces informations ont pu vous être utiles. Notre porte reste toujours ouverte en cas de besoin, si vous avez une nouvelle question ou si vous souhaitez nous donner de vos nouvelles dans quelque temps. Avec nos meilleures pensées.

Je sais que ma relation est toxique, mais je n'arrive pas à me passer de lui.

Bonjour, Vous vivez des violences psychologiques et physiques au sein de votre couple, souvent devant vos enfants qui récemment ont appelé la police. Cette réalité vous préoccupe assez pour nous écrire aujourd'hui: vous entreprenez une démarche importante pour votre mieux-être,...

Domanda
01 October 2024 - aLz

Bonsoir,
En 15ans de mariage, j'ai été victime physiquement 5 fois dont la dernière remonte à 4 mois. Mes enfants se sont enfermé à clef dans leur chambre car ils étaient terrifié.. Le lendemain, mon ado a prévenu la police..

Je suis également constamment victime de violence psychologique.. Lors de dispute, il y a un quasi monologue de 2heures de la part de mon conjoint qui se fait passé pour la victime et moi je suis la méchante.. Il est tellement doué à ce jeux, qu'il arrive à me convaincre que c'est bel et bien le cas ! Je me rend compte qu'il est toxique pour moi mais je n'arrive pas à me passer de lui..

Quand le calme s'instale dans notre couple, j'ai tendance à me remettre en question et à minimiser les choses... 
Comment me sortir de cet enfer sachant que j'ai des enfants et un certain confort ?

Risposta
03-10-2024

Bonjour,

Vous vivez des violences psychologiques et physiques au sein de votre couple, souvent devant vos enfants qui récemment ont appelé la police. Cette réalité vous préoccupe assez pour nous écrire aujourd'hui: vous entreprenez une démarche importante pour votre mieux-être, c’est quelque chose qui demande du courage. En effet, il y a une part de vous qui ne sait pas trop comment s’y prendre pour changer la situation, vous sentez que vous n'arrivez pas à vous passer de lui et du confort que vous avez. Pourtant, il demeure que vous pensez de plus en plus souvent à sortir de cette relation qui vous fait du mal, à vous et vos enfants. Votre besoin, c'est de trouver de la clarté et des solutions pour aller mieux. 

Le courage que vous avez eu en nous adressant votre demande nous incite à vous poser, à notre tour, quelques questions pour alimenter votre réflexion, si vous nous le permettez: 

  • Qu’est-ce qui vous rendriez heureuse ?
  • Comment vous projetez-vous dans les changements que vous imaginez ?
  • Qu’est-ce qui vous aiderait à prendre action et faciliter ces démarches pour vous ?
  • Quelles sont vos forces et qualités qui pourraient vous aider dans cette démarche ?
  • Qu’est-ce qui vous aiderait à gagner en confiance ?

Si vous nous le permettez, nous aimerions vous transmettre quelques informations qui ont pu être utiles à d'autres personnes subissant ou ayant subi des violences au sein du couple.

Vous décrivez avec beaucoup de sincérité le mécanisme de la violence au sein du couple, le cycle de la violence : des périodes de tension, d'explosion de la violence, puis de culpabilisation de la personne victime, et des périodes de calme. Ce cycle se répète dans le temps et risque bien souvent d'augmenter en intensité et en fréquence, peut-être avez-vous remarqué une intensification des violences, d'où votre message sur notre site aujourd'hui? La violence au sein du couple s'installe ainsi de manière sournoise, petit à petit, par le biais du cycle de la violence. Celui-ci permet à l'auteur-e de mettre la victime sous son emprise et d'annihiler son identité. Les conséquences de cette emprise ou contrôle engendrent de la peur, de la confusion, de la perte de confiance et d’estime de soi chez la personne victime. Ces symptômes ont pour conséquence d’empêcher ou de rendre plus difficiles toutes prises de décisions. Il s'agit là de réactions normales à une situation de violence qui elle ne l'est pas et qui est interdite par la loi

Nous tenons également à saluer votre préoccupation pour vos enfants, qui sont témoins de ces violences: en effet, les enfants sont également victimes des violences au sein du couple, qui ont des conséquences néfastes sur leur développement. Ils doivent pouvoir être protégés, et c'est ce dont vous souhaitez faire avec courage en demandant de l'aide et en nous écrivant aujourd'hui. 

Afin d'être accompagnée dans toutes vos démarches, nous vous encourageons à prendre contact avec des professionnel-les spécialisé-es dans les violences au sein du couple proches de chez vous. Ils et elles pourront vous informer sur les différentes étapes d'une séparation, comment cela se passerait pour vous et vos enfants ainsi que concernant le partage de vos biens. Ce rendez-vous ne vous engage pas à entamer une séparation, mais pourrait être l'opportunité d'être accompagnée et écoutée. Aussi, les périodes de séparation sont souvent des moments où les violences peuvent s'intensifier, d'où l'importance de pouvoir être entourée par des professionnel-les afin d'avoir tout le soutien et la force nécessaire. 

Dans le canton de Neuchâtel, vous pourriez par exemple trouver du soutien auprès de l'association Solidarité Femmes et le Centre d'Aide aux Victimes (SAVI). Ils proposent des entretiens gratuits et confidentiels pour toute personne étant confrontée à des violences domestiques. Au besoin, ils disposent également d'un foyer pour femmes et enfants au cas où vous ne vous sentiriez plus en sécurité dans votre maison. Vous pouvez les joindre au numéro: (032) 889-66-49 ou par email à : savi.ne@ne.ch. Ils disposent également d'une ligne téléphonique de la violence domestique au (032) 886-46-36  qui est ouverte tous les jours de 14h00 à 21h00, sauf le samedi de 9h00 à 12h00 et le dimanche de 18h00 à 21h00.

Nous espérons de tout coeur que notre réponse a pu vous aider à y voir plus clair. Notre porte reste toujours ouverte en cas de besoin, si vous avez une nouvelle question ou si vous souhaitez nous donner de vos nouvelles dans quelque temps. Avec nos meilleures pensées.

Est-ce du viol conjugal?

Bonjour,  Tout d'abord, nous saluons votre démarche de nous écrire et de nous avoir partagé votre questionnement, cela demande du courage que de partager ce qui s'est passé au sein de votre sphère intime et vous avez raison de vous...

Domanda
28 September 2024 - Tak

Mon ex compagnon m’invitait au sexe physiquement et lorsque je refusais, il me disait à quel point j’étais nulle et me disait tout ce qu’il considérait comme une erreur. Me disait également que tout était de ma faute si rien n’allait dans notre couple. Il me faisait des reproches jusqu’à ce que je pleure ou soi mal puis allait s’endormir et ce à chaque fois.. d’autres fois il me prenait dans ses bras, désirait des rapports, je les lui refusait et suite à cela il arrêtait de me prendre dans ses bras, il se mettait sur le côté et utilisait son téléphone en m’ignorant totalement quand je lui parlais.

C’était soit l’un soit l’autre et pour ne plus subir les deux j’ai laissé faire.. aujourd’hui je vis avec ça en errance

Risposta
30-09-2024

Bonjour, 

Tout d'abord, nous saluons votre démarche de nous écrire et de nous avoir partagé votre questionnement, cela demande du courage que de partager ce qui s'est passé au sein de votre sphère intime et vous avez raison de vous interroger sur le sujet.

D'après ce que vous nous expliquez, il semble y avoir un enjeu important autour de la notion de consentement. Vous avez posé clairement vos limites en refusant des rapports sexuels lorsque vous n'en aviez pas envie, et cela avait comme conséquences que votre ex-compagnon vous rabaissait ou décidait de vous ignorer. Vous précisez également que pour éviter qu'il se comporte comme cela, vous l'avez laissé faire, ce qui n'implique pas que vous étiez d'accord d'avoir une relation sexuelle. Votre situation s'apparente à de la violence sexuelle

En effet, la loi reconnaît depuis le 1er juillet 2024 que tout acte sexuel imposé à une personne contre sa volonté, par menace, violence ou en profitant d'un état de sidération, constitue une contrainte sexuelle. Elle définit également le viol comme tout acte sexuel impliquant une pénétration du corps d'une personne, obtenu contre sa volonté, par menace, violence, ou en profitant de son état de sidération. Le fait que votre ex vous dénigre, vous boude ou vous ignore si vous refusiez d'avoir un rapport avec lui peut être considéré comme une forme de contrainte à des actes sexuels, ce qui vous a poussé à le laisser faire pour éviter qu'il s'en prenne à vous ou pour tout simplement pour qu'il vous montre une certaine forme d'affection. Et nous tenons à souligner que le fait qu'il ait été votre compagnon ne lui donne en aucun cas le droit de disposer de votre corps comme il le souhaitait. Pour plus d'informations sur le changement de la loi dès le 1er juillet 2024, nous avions diffusé un post informatif à ce sujet sur notre page instagram.

Si vous nous le permettez,  nous nous permettons de vous transmettre quelques informations concernant le consentement qui ont pu être utiles à des personnes dans des situation similaires à la vôtre. Dans les messages portés par l'Association VIOLENCE QUE FAIRE, nous souhaitons transmettre que lors de relations sexuelles, chaque personne est responsable de s'assurer que l'autre partenaire consent et de ce fait qu'il donne son accord à une action. Le consentement peut être donné et retiré à tout moment. Le fait de ne pas dire "non" ne signifie pas que vous êtes d'accord, le silence non plus, et un "oui" peut devenir un "non". Il est donc important de s'assurer qu'une personne est, et reste consentante en lui posant la question par exemple sans exercer de pressions quelqu'elles soient.

Il y a donc absence de consentement lorsque l'on cède par pression, aux menaces, et/ou à cause d'une relation de dépendance.

De ce que nous pouvons comprendre de votre situation, vous parlez de faits ayant eu lieu dans le passé. Nous ne savons quand se sont produits les rapports sexuels non consentis (avant ou après le 1er juillet 2024) ni quel est votre besoin actuellement en lien avec ce vécu. 

Si vous en ressentez le besoin, vous pourriez consulter le Centre de santé sexuelle - Planning familial sur le canton de Neuchâtel. Des professionnel-le-x-s vous recevront dans le cadre d'entretiens gratuits et confidentiels, vous pourrez ainsi vous confier, être conseillée et soutenue. Il y a un centre à Neuchâtel joignable par téléphone au 032 717 74 35, ou par mail à sante.sexuelle.ne@ne.ch. Si vous habitez le haut du canton, il y a un centre à la Chaux-de-Fonds que vous pouvez contacter par téléphone au 032 967 61 87, ou par mail à sante.sexuelle.vch@ne.ch.

Il est aussi possible de faire appel au Service d'Aide aux Victimes (SAVI) du canton de Neuchâtel. Il vient en aide aux personnes étant, ou ayant été victimes d'infractions au sens du Code pénal suisse. Les prestations sont aussi gratuites et confidentielles. Vous pouvez les joindre par téléphone au 032 889 66 49, ou par mail à savi.ne@ne.ch. Il y a un bureau à Neuchâtel et à la Chaux-de-Fonds.

Nous espérons avoir pu vous apporter des éléments utiles à votre situation. Nous vous souhaitons le meilleur pour la suite et nous restons à disposition si vous souhaitez poser une autre question, ou nous donner des nouvelles.

Comment agir en tant que témoin de violence conjugale chez ses voisin-e-s ?

Bonjour, Vous faites partie de ces personnes qui ne restent pas indifférentes face aux violences et qui cherchent à offrir leur soutien. Votre sensibilité et bienveillance envers autrui vous ont incité à nous contacter pour savoir comment venir en aide...

Domanda
20 September 2024 - wer

Mes voisins se disputent régulièrement et principalement l'homme qui crie sur la femme. Plusieurs fois je les ai entendu se disputer et le mari tenait des propos très violents et possessifs qui semblaient indiquer une pression psychologique forte sur la femme.

Récemment je suis allé toquer chez eux pendant une dispute pour m'assurer que la femme allait bien et il m'a semblait que ça n'avais pas dépassé les mots et ça m'a rassuré (la femme souriant par exemple). Cependant, je sais que lors de certaines disputes le mari était alcoolisé et donc surement plus violent ce qui n'était pas le cas ici.

J'aimerais savoir s'il y a quelque chose que je peux faire en plus sans forcément alerter des autorités etc..

Risposta
25-09-2024

Bonjour,

Vous faites partie de ces personnes qui ne restent pas indifférentes face aux violences et qui cherchent à offrir leur soutien. Votre sensibilité et bienveillance envers autrui vous ont incité à nous contacter pour savoir comment venir en aide à votre voisine, qui semble être victime de violences conjugales.

Nous imaginons qu’il a pu être choquant pour vous d'entendre des bruits de violence sans en avoir les images. Ce type de situation crée souvent un profond malaise au sein du voisinage, ce qui peut inciter certaines personnes à ignorer ces bruits en raison de l'inconfort qu'ils provoquent. Cependant, vous avez su dépasser ce malaise et écouter votre intuition en allant frapper à la porte de vos voisin-e-s. Il vous a certainement fallu énormément de courage pour entreprendre cette démarche.

Suite à votre intervention, vos voisin-e-s, et en particulier la femme, ont tenté de vous rassurer, notamment par de grands sourires. La violence conjugale reste un sujet tabou, et lorsqu'une situation est découverte, il est fréquent que les victimes préfèrent sauver les apparences et montrer que tout va bien.

En tant que témoin de ces violences, et également voisin, vous aimeriez comprendre ce que vous pourriez faire de plus pour soutenir votre voisine. Si vous le souhaitez, nous allons vous donner quelques conseils ci-dessous.

Tout d’abord, nous ignorons quelle relation vous entretenez avec votre voisine, mais si vous vous sentez suffisamment à l’aise avec elle, il pourrait être utile d’aborder le sujet des violences conjugales dans un moment où elle n'est pas accompagnée de son conjoint. Sous cet onglet, vous trouverez nos conseils sur la posture à adopter face à une personne vivant cette situation. Si la discussion s'ouvre et que vous sentez qu'elle est en demande d’aide, vous pourriez l'informer des différentes ressources disponibles dans le canton de Vaud, comme le centre d'accueil MalleyPrairie, ou lui suggérer de visiter notre site et de poser une question si elle le souhaite. Parfois, poser une question en ligne est moins intimidant comme premier pas que de se rendre dans un centre pour les victimes de violences.

Par ailleurs, en cas de nouvelle dispute qui vous semblerait grave chez vos voisins, nous vous recommandons de contacter la police en composant le 117. Les forces de l’ordre sont habituées à intervenir dans ce genre de situation, et pour votre sécurité, il est préférable que ce soit la police qui intervienne, surtout si l’homme peut se montrer violent.

Nous espérons que notre réponse vous aura apporté des pistes d’action. Nous restons à votre disposition et serons ravis de répondre à d'autres de vos questions ou de recevoir de vos nouvelles, si vous souhaitez nous en donner. Nous vous envoyons nos meilleures pensées.

La violence psychologique est-elle prise en charge par les centres LAVI ?

Bonjour,  La violence psychologique peut avoir des conséquences graves et dans certaines situations, elle est reconnue par la loi. Il est important de comprendre que la violence psychologique n'est pas une infraction en tant que telle dans le Code pénal suisse. Et...

Domanda
17 September 2024 - chl

Bonjour,
Est-ce que la violence psychologique est également considérée comme de la violence au sein de LAVI ?

Risposta
20-09-2024

Bonjour, 

La violence psychologique peut avoir des conséquences graves et dans certaines situations, elle est reconnue par la loi. Il est important de comprendre que la violence psychologique n'est pas une infraction en tant que telle dans le Code pénal suisse. Et pour être reconnue comme victime au sens de la LAVI, il faut entre autre qu'il y ait une infraction au sens de la loi. Cependant certains actes de violences psychologiques sont clairement interdits par la loi. Cela est le cas lorsqu'il y une contrainte de l'autre partenaire par la violence ou la menace, par exemple de lui interdire de sortir seul-e, de voir ses proches, de téléphoner, d'enlever ou de séquestrer l'autre partenaire ou de l'enfermer au domicile ou dans une pièce, de proférer des menaces graves telles que menaces de mort, de coups ou d'enlever les enfants. Si jamais, sur notre page instagram, nous avions fait une publication spécifique sur ce que dit la loi en matière de violences psychologiques.

Votre message ne nous dit pas si vous endurez ces violences. Dans le cas où vous vivez des violences psychologiques telles que décrites plus haut, il est important de contacter le Centre LAVI (Loi fédérale sur l’Aide aux Victimes d'Infractions) de votre région afin de connaître vos droits face à ce que vous traversez. Les professionnel·le·s pourront vous confirmer si la situation dans laquelle vous vous trouvez est prise en charge par les Centres LAVI. En Valais, vous pouvez les atteindre au 027 607 31 00. Un·e intervenant·e vous recevra dans leurs bureaux de Sion ou du Chablais selon votre lieu de domicile et pourra vous proposer un espace confidentiel et gratuit. Il·elle vous conseillera et vous orientera vers les professionnel-le-s spécialisés (avocats, psychologues, médecins, etc.). Des aides financières pour ces orientations vous seront proposées. De plus, le Centre LAVI pourra également vous payer une structure d'hébergement durant 35 jours. Cela dans la situation où votre situation est considérée par la LAVI. 

Si les violences psychologiques que vous vivez ne sont pas reconnues par la LAVI, vous serez redirigée vers la Fondation FAVA. Vous pourrez êtes soutenue par l'ambulatoire qui est spécialisée dans les violences psychologiques, économiques et sociales. Elle vous accompagnera et conseillera de manière confidentielle et gratuite. Les professionnel·le·s peuvent être atteints durant les heures de bureau au 079 320 90 70. Vous pouvez parler de votre situation par téléphone ou en présentiel avec un·e intervenant·e qui saura vous écouter et vous aiguiller. Cette structure organise également des groupes de parole 8 à 10 fois par année et propose des soutiens avec des thérapeutes. Elle collabore avec une juriste/avocate conseil et de nombreux·ses avocat·e·s. 

Nous espérons avoir pu vous donner des pistes utiles dans vos réflexions. Nous restons à disposition si besoin pour toutes autres questions de votre part.

Comment partir lorsque votre compagnon a un poste à responsabilité et de l'argent et qu'il use de violences psychologiques ?

Bonjour, Tout d’abord, nous saluons votre démarche de demander de l'aide. C'est quelque chose qui demande du courage. Votre mari use de violences psychologiques envers vous. Cette réalité vous préoccupe assez pour souhaiter le quitter et pouvoir divorcer. En cherchant de...

Domanda
15 September 2024 - Wer

Bonjour,
Comment partir lorsque votre compagnon a un poste a responsabilité et de l’argent. Il présente bien.

Je souhaite partir car je subis de la violence psychologique depuis quelques années. Insultes quotidiennes me crie dessus dès que les enfants ne sont pas là. Rarement mais il y a aussi eu des menaces de morts. Il me menace aussi de pas payer mes factures loyer assurance maladies. Je ne travaille pas.

Chaque fois que je parle de séparation il me dit qu’il va me faire vivre l’enfer, qu’il va me prendre les enfants que je n’aurai plus rien. Je suis si perdue et démunie. Car si je pars qui va me payer un avocat? Qui va me payer un loyer le temps que je trouve du travail. Il dit qu’il mentira comme quoi je m’occupe mal de mes enfants pour que je ne les voit plus?

Risposta
18-09-2024

Bonjour,

Tout d’abord, nous saluons votre démarche de demander de l'aide. C'est quelque chose qui demande du courage. Votre mari use de violences psychologiques envers vous. Cette réalité vous préoccupe assez pour souhaiter le quitter et pouvoir divorcer. En cherchant de l'aide afin de mettre en action votre décision, vous entreprenez une démarche importante pour votre mieux-être. Votre besoin est de savoir comment payer un-e avocat-e pour divorcer et  comment retrouver une automie financière.

Votre mari use de pressions, afin de vous empêcher de le quitter, lorsqu'il vous dit qu’il va vous faire vivre un enfer, ne pas payer vos factures, prendre les enfants et que vous vous occupez mal de ces derniers. Vous êtes également inquiète quant à votre situation, car vous ne savez pas qui pourra vous aider financièrement à payer un avocat et vos factures, le temps que votre situation se stabilise. 

Nous nous permettons de vous transmettre quelques informations qui nont pu être utiles à des personnes dans des situations similaires à la vôtre :

1. Le fait que votre mari dise que vous vous occupiez mal de vos enfants ne poussera pas la Justice à vous retirer la garde de vos enfants. Les personnes auteures de violences domestiques utilisent souvent ce moyen de pression sur leur victime, exemple de menaces que nous avons d'ailleurs mis en évidence sur notre page dédiée aux violences psychologiques. Si vous entreprenez des démarches afin de vous mettre en protection, cela démontrera au contraire à la Justice que vous protégez vos enfants. Nous ne pouvons donc que vous encourager à entreprendre des démarches dans ce sens.

2. Certains comportements de votre mari que vous décrivez, comme les insultes et les menaces de mort, sont des infractions au Code pénal suisse. Elles sont interdites par la loi. Vous êtes en droit de les dénoncer à la police.

3. En Suisse, et notamment dans le Canton de Vaud, bon nombre d’aides sont proposées aux personnes qui en ont besoin. Les violences domestiques sont prises très au sérieux et un important dispositif a été mis en place pour protéger et aider les victimes.

Les menaces de mort sont des infractions reconnues par la Loi fédérale sur l’aide aux victimes d’infractions (LAVI). Vous pourriez donc être reçue par un Centre LAVI. Dans le Canton de Vaud, le Centre LAVI est joignable du lundi au vendredi, de 9h00 à 12h00, au 021 631 03 00. Vous pourrez ainsi obtenir les informations et l’aide dont vous avez besoin, de manière gratuite et strictement confidentielle (aides juridique, psychologique et financière). Un rendez-vous au Centre LAVI ne vous engage à rien, mais vous permettra de mieux connaître la loi, vos droits et les différentes prestations auxquelles vous avez accès, afin de prendre les meilleures décisions pour vous-même et pour vos enfants.

Une autre option qui s'offre à vous est de prendre contact avec le Centre MalleyPrairie, joignable 24/24h et 7/7j au 021 620 76 76. Ce centre propose, par exemple, des hébergements d’urgence pour les femmes victimes de violences domestiques et leurs enfants.  Ce centre propose aussi des consultations ambulatoires. Vous trouverez de plus amples informations sur leur site internet : https://malleyprairie.ch/

Dans le cas où vous vous sentiriez en danger, nous vous encourageons à prendre contact avec la police au 117 en tout temps.

Nous restons à votre entière disposition si vous souhaitez nous donner des nouvelles de la situation et espérons que nous avons pu répondre à votre demande.

Avec nos meilleures salutations.

Mon mari refuse de quitter la maison. Je suis fatiguée et à bout des violences psychologiques. Quelle aide sur Genève..?

Bonjour,  Votre mari use de violences psychologiques envers vous. Cette réalité vous préoccupe assez pour souhaiter qu'il quitte votre domicile et pouvoir divorcer. En cherchant de l'aide proche de chez vous, vous entreprenez une démarche importante pour votre mieux-être. Votre...

Domanda
15 September 2024 - wan

Bonjour

je suis une maman fatiguée dun monsieur qui me fais mal avec ses mots qui me démoralise suivant et je suis à bout mais il ne veut pas quitter la maison 
jarrive pas comment le convaincre de chercher un appartement ou habiter que je veut le divorce mais il se met agressif et a ma sa fais peur.

Je me sente fatigué maman de plusieurs enfants, et deux avec ce mariage de 6 ans mais vraiment de maltraitance verbale envers moi surtout.

À Geneve il y a pas laide je pense j’ai essayé et dés répondeur au bout de fils.

Savez-vous ou je peut trouver l’aide. S’il vous plaît.

Merci

Risposta
18-09-2024

Bonjour, 

Votre mari use de violences psychologiques envers vous. Cette réalité vous préoccupe assez pour souhaiter qu'il quitte votre domicile et pouvoir divorcer. En cherchant de l'aide proche de chez vous, vous entreprenez une démarche importante pour votre mieux-être. Votre besoin est celui de trouver des professionnel-les spécialisé-es à Genève afin de pouvoir être accompagnée dans votre séparation et d'entamer un processus de changement.

Pour ce faire, nous vous encourageons à contacter des professionnel-les qui pourront vous accompagner tout du long : dans le canton de Genève, il existe l'association Aide aux Victimes de Violences en Couple (AVVEC). Elle propose une permanence téléphonique les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 14h à 17h au numéro: 022 797 10 10. Elle s'engage aussi à organiser une séance d'information collective tous les jeudis à 9h dans leurs locaux à la rue Pearl-Grobet-Secrétan 4. La séance, gratuite, dure 1 heure. Pour finir, elle offre également une permanence sans rendez-vous les mardis entre 16h et 18h. Ces professionnel-les spécialisé-es dans les violences au sein du couple pourront vous aider en fonction de vos besoins et vous accompagner dans vos démarches de séparation. En effet, la séparation peut être un moment d'accentuation des violences, comme vous semblez le décrire lorsque vous mentionnez le divorce/la séparation à votre mari, il est donc d'autant plus important que vous puissiez être entourée de professionnel-les dans ces démarches.

En cas de violence et si vous avez peur, n'hésitez pas à appeler la police au 117 qui pourra venir à domicile afin de vous mettre en sécurité. En fonction des violences, elle pourra également prendre la décision d'expulser immédiatement du domicile conjugal l'auteur des violences domestiques, ceci pendant quelques jours et jusqu'à une audience de validation de la mesure d'expulsion. Dans l'intervalle, la personne expulsée a l'interdiction de revenir au domicile et/ou de prendre contact avec les autres membres de la famille. C'est une mesure civile de protection pour les personnes qui ont été victimes de violences. Lors de l'audience au tribunal civil, une séparation peut être demandée et le/la Juge peut décider qui reste au domicile, qui a la garde des enfants versus se prononce sur les droits de visite de l'autre parent non-gardien et qui doit une éventuelle pension à l'autre conjoint-e.

Hors urgences et en attendant de demander le divorce, des mesures protectrices de l'union conjugales peuvent être demandées. Cela permet à ce que le/la juge statue sur l'attribution du logement, les contributions d'entretien, le droit de garde des enfants etc. Ces mesures peuvent être rédigées via un-e avocat-e ou par vous-même et doivent être déposé au Tribunal civil de Genève. Il existe du reste un formulaire en ligne en version PDF ou word. Vous pourriez tout à fait le faire avec l'aide des professionnel-les de l'association AVVEC. 

Nous espérons que ces informations vous aideront à y voir un peu plus clair. Nous restons bien entendu à votre disposition si vous souhaitez nous poser une nouvelle question ou nous donner de vos nouvelles dans quelques temps. Avec nos meilleures pensées.

Mon partenaire est violent lorsque la question d’une séparation est évoquée et menace de s’autodétruire. Que puis-je faire?

Bonjour,  Vous nous faites part de votre décision de séparation afin de respecter vos limites qui ont été dépassées au sein de votre vie de couple. Cette annonce de séparation a exacerbé les violences éventuellement déjà présentes à tel point...

Domanda
06 September 2024 - Arn

Je suis dans une situation de couple compliquée depuis son commencement. Mon partenaire, avec qui je vis, refuse toute séparation et s’est montré violent (coups et mobilier détruit) lorsque ceci a été évoqué. De plus, il a prouvé par les actes être prêt à perdre son travail et se mettre en marge de la société. Devant ses excès, je fais profil bas. Par la suite, il est dans le déni, comme si ça ne s’était jamais passé.

Comment et avec quelle aide lui faire comprendre la situation?

Risposta
11-09-2024

Bonjour, 

Vous nous faites part de votre décision de séparation afin de respecter vos limites qui ont été dépassées au sein de votre vie de couple. Cette annonce de séparation a exacerbé les violences éventuellement déjà présentes à tel point que votre conjoint a usé de violences physiques (coups) et psychologiques (bris d'objets, menaces d'auto-destruction) à votre égard (cycle de la violence). Conscient du côté auto-destructeur de votre conjoint, vous souhaitez savoir comment assurer sa sécurité et la vôtre tout en vous respectant et regagnant votre liberté par la voie de la séparation.

Nous souhaitons tout d'abord vous transmettre que ces violences sont interdites par la loi.  Nous nous demandons dans quelle mesure vous imaginez que votre conjoint pourrez également avoir des idées suicidaires lorsque vous parlez de "menaces d'autodestruction" ?

Les menaces au suicide en cas de demande de séparation de l'un-e des partenaires sont des infractions au code pénal dans le sens qu'elles représentent des moyens de contraintes (Art. 181 CP) entravant la liberté d'action de l'autre (de se séparer). Ce que vous semblez vivre aujourd'hui et qui vous pousse à nous écrire.

Nous lisons dans votre message votre préoccupation pour votre partenaire et votre volonté de vous séparer tout en veillant à ce que la situation ne s'exacerbe pas. Nous partageons votre analyse dans le sens où les phases de séparation sont des période "à risque" lorsqu'il y a des violences conjugales. En ce sens, nous vous encourageons à vous entourer de professionnel-les spécialisé-es dans les violences au sein du couple qui pourront vous accompagner pas à pas dans vos démarches. Vous pourrez ainsi mettre un place un "plan de séparation" afin de quitter votre conjoint, le domicile commun ou le faire quitter le domicile commun tout en veillant à l'intégrité de chacun. 

A Berne, vous pourriez contacter le Centre LAVI Berne. Les centres LAVI (Loi d’Aide aux Victimes d’Infractions) proposent des consultations gratuites et confidentielles pour toutes personnes ayant été victime de différentes formes de violences qu’elles aient été physiques, sexuelles ou psychiques. Les professionnel-le-s de l’aide aux victimes pourront prendre un temps d’écoute et vous renseigner sur les questions d’ordre juridique, psychologique et social. Dans votre situation, ces professionnel-les pourraient comprendre avec vous quelle est la meilleure façon de planifier votre séparation et vous accompagner dans vos démarches.

De la même manière, nous comprenons que vous êtes inquiet pour votre partenaire, qui menace de se faire du mal en cas de séparation: vous êtes celui qui le connaît le mieux et vous savez donc de quoi il est capable, si vous pensez que celui-ci pourrait avoir des pensées auto ou hétéro aggresssives, vous pourriez également demander au Centre LAVI des adresses d'aide utiles pour votre partenaire, comme des services d'aide psychiatrique. En cas de crise, nous vous encoureagons à appeler la police au 117 qui pourra vous protéger et, si le bail de votre apprtement est à votre nom et non celle de votre conjoint, l'expulser du domicile

Nous espérons avoir pu vous aider, notre porte reste toujours ouverte si vous avez une nouvelle question ou si vous souhaitez nous donner de vos nouvelles dans quelque temps. Avec nos meilleures pensées.

Mon entourage m'interpelle sur ce que je vis, je me sens perdue, est-ce que je subis de la violence psychologique..?

Bonjour,  Vous nous écrivez car vous vous sentez perdue et vous vous demandez ce qui serait le plus bénéfique pour vous dans votre situation. Nous lisons que vous avez su vous entourer, autant de professionnel-le-x.-s que de personnes de votre...

Domanda
01 September 2024 - Jun

Bonjour,
J’avoue être complètement perdue mais je suis entourée par des professionnels de la santé qui s’inquiétaient pour moi mais ne me disent pas clairement si je subis de la violence conjugale psychologique ou non et si je dois partir pour mon bien-être ou si un bourreau peut changer.

Notre relation a été très rapide, je suis tombée enceinte au bout de 6 mois et 3 ans après, nous avons eu un deuxième enfant. Mon mari est un homme très colérique depuis toujours, il est à fleur de peau, n’a pas toujours eu une vie facile dans le passé, il ne gère pas l’argent et est très dépensier, il travaille à 120%, semble très cash mais je me suis demandé plusieurs fois si c’était aussi un mythomane…
Il me parle mal mais il le fait avec tout le monde, nous ne voyons rien de la même manière à l’heure actuelle et j’ai toujours peur qu’il rentre et me fasse des commentaires si je n’ai pas fait la vaisselle par exemple. J’ai l’impression qu’il ne me laisse pas faire certaines activités mais il a toujours une bonne excuse, on dirait qu’il veut être chou mais je me méfie maintenant car j’ai peur de tomber dans la phase « lune de miel », une des dernière phrase qu’il m’a dite : « on habite où tu voulais, près de tes amis donc tu n’as pas le droit de te plaindre. ». Depuis que nous avons été voir un thérapeute de couple il y quelques jours, il est tout mielleux, dit qu’il va faire des efforts, a peur de me perdre etc. Je sais qu’il m’aime malgré tout et je sais qu’il n’a pas envie de payer une pension de divorce non plus !

Comment puis-je être sûre à 100% que je subis de la violence psychologique de sa part ? Quels sont les signaux ? J’ai l’impression d’abuser, d’avoir créer un problème dans notre relation mais si la sage femme qui nous suivait, ma thérapeute et ma maman me disent que je dois m’écouter et que si j’ai mal au ventre ce n’est pas pour rien… merci beaucoup à vous !

Risposta
04-09-2024

Bonjour, 

Vous nous écrivez car vous vous sentez perdue et vous vous demandez ce qui serait le plus bénéfique pour vous dans votre situation. Nous lisons que vous avez su vous entourer, autant de professionnel-le-x.-s que de personnes de votre entourage ; en même temps, vous êtes à la recherche de repères et de réponses concernant un type de violence, la violence psychologique, et vous vous demandez quels sont les signaux indiquant l’usage de cette forme de violence. 

Tout d’abord nous tenons à souligner votre démarche ; il n’est pas facile d’exposer ses doutes et, malgré eux, vous avez réussi à identifier des éléments qui, dans votre couple, vous interrogent

Dans le contexte que vous nous donnez, vous décrivez la rapidité avec laquelle s’est formée votre couple et ensuite votre famille. Vous décrivez aussi le caractère de votre mari. D’un côté vous relevez son amour pour vous, d’un autre côté vous remarquez plusieurs comportements qui vont contre vos valeurs, notamment le fait de mal vous parler ou de vous faire des commentaires si quelque chose ne lui convient pas. De plus, vous dites aussi anticiper son arrivée en ayant peur de ses reproches.

Concernant la violence psychologique, c’est vrai qu’elle peut être difficile à identifier, néanmoins cela n’est pas impossible et vous avez déjà identifié plusieurs comportements qui y correspondent. En effet, parmi les exemples que vous nous donnez il y a le fait que votre mari ne prenne pas en compte vos préférences ou qu'il vous parle mal. Concernant ce point, vous écrivez que votre mari "semble très cash"; qu'est-ce que vous entendez par là ? A-t-il des mots blessants envers vous ou vous rabaisse-t-il ? 

Si cela vous est utile, vous pouvez trouver sur le site de violencequefaire.ch quelques informations et quelques exemples sur la violence psychologique pour vous orienter. Nous mettons aussi à disposition un podcast sur le sujet des violences conjugales, et un épisode est dédié à la violence psychologique. En outre des tests peuvent vous aider à confirmer la présence de violence dans la relation. Enfin sur notre page instagram, nous avons publié une campagne sur la violence psychologique avec des exemples concrèts et des témoignages.

On sait que la violence psychologique a de grands impacts sur l'estime des personnes qui en sont victimes; comment vous percevez-vous de ce point de vue là ? Comment ont évolué vos doutes et vos questionnements depuis le début de votre relation ? 

Nous comprenons par votre message que vous avez besoin de pouvoir vous faire confiance. Si vous le permettez, puisque nous n’avons pas tous les éléments de votre situation, nous nous permettons de vous poser encore quelques questions qui pourraient vous permettre de trouver plus certitudes :

  • En quoi est-ce important pour vous d'identifier l'origine de votre mal-être au sein de votre relation et en quoi est-ce important d'évaluer si vous vivez de la violence psychologique?
  • La violence conjugale touche aussi les enfants, qui perçoivent beaucoup de choses et en souffrent également. Vous avez dit être la maman de deux enfants, comment vivent-ils les tensions dont vous nous parlez ? Qu’est-ce que vous leur souhaiteriez ? De la même manière, quelle famille vous vous souhaiteriez ?
  • Dans votre question vous mettez côte à côte l’amour de votre mari pour vous et son éventuel refus de payer une pension alimentaire en cas de divorce; qu’en est-il de cette éventualité ? Quels seraient les bénéfices pour vous et vos enfants à l'envisager ?
  • Enfin, vous avez évoqué la phase de lune de miel du cycle de la violence, qu’est-ce que cela représente pour vous ? Quelles sont les limites que vous pourriez vous fixer qui vous indiqueraient le début d'un nouveau cycle de la violence ? 

Nous espérons que ces quelques questions puissent vous aider à trouver l'assurance et l'éclairage que vous cherchez; nous restons bien entendu à disposition, n’hésitez pas à recontacter l’équipe de VQF au besoin.

Bien cordialement

Mon conjoint m'a crié dessus, m'a insulté et m'a tabassée dans une ruelle. J'ai des marques partout, j'ai peur, que..?

Bonjour, Vous avez récemment vécu une situation de violences extrême avec votre conjoint et vous aimeriez savoir comment procéder suite à cet événement. Vos amis souhaitent que vous portiez plainte mais vous avez peur de la réaction de monsieur. Vous...

Domanda
25 August 2024 - Sab

Bonjour

Vendredi nous sommes sorti avec mon conjoint et il s'est mis à me crier dessus car il y avait un de mes ex. Il m'a insultée et m'a plaquée contre le mur.
J'ai décidé de partir mais m'a retrouvée dans une ruelle et il m'a tabassée. Il m'a traînée sur le sol, m'a mis des coups de pieds et de poings dans le ventre, il m'a étranglée, tapé la tête sur le sol et tordu le bras.
J'ai des marques partout.
Mes amis veulent que je porte plainte. Moi j'ai peur qu'il se venge encore plus.

Comment faut-il que je procédé?

Risposta
28-08-2024

Bonjour,

Vous avez récemment vécu une situation de violences extrême avec votre conjoint et vous aimeriez savoir comment procéder suite à cet événement. Vos amis souhaitent que vous portiez plainte mais vous avez peur de la réaction de monsieur. Vous avez ainsi décidé d’écrire à VIOLENCE QUE FAIRE afin de vous sentir confiante et rassurée concernant les démarches à entreprendre.

Tout d’abord, nous saluons votre démarche de nous écrire, il faut beaucoup de courage pour sortir du silence et demander de l’aide.  Notre association a pour but d’informer les personnes sur les dynamiques de violences conjugales et de les orienter vers des ressources qui pourrait les soutenir.

Votre récit décrit une scène de violences physique. Permettez-nous de rappeler que les actes dont vous avez été victimes sont des infractions du code pénal et sont ainsi interdits et punissables par la loi.  Qu’elles se produisent pour la première fois ou qu’elles soient répétitives, ces violences n’ont pas lieu d’être dans un couple.

Permettez-nous de vous poser des questions à titre introspectives afin de mettre en lumière ce dont vous avez besoin et les ressources que vous disposez déjà:   

  •          Qu’est-ce qui vous aiderait à vous sentir en sécurité dans cette situation ?
  •          Envers qui pouvez-vous vous tourner pour avoir du soutien ?
  •          Qu’est-ce qui vous permettrait d’être rassurée ?
  •           Quelles sont les avantages d’entreprendre des démarches dans votre situation ?

Nous allons vous proposer ici des pistes d'action qui ont pu être utiles à des personnes dans des situations similaires à la vôtre.

Afin de vous sentir soutenue et protégée dans cette situation, nous vous conseillons de faire appel à un centre LAVI. Ces centres de consultation LAVI viennent en aide aux personnes victimes de violences conjugales dans le canton du Valais. Ils/elles offrent un espace confidentiel et gratuit. Les spécialistes prendront le temps d’écouter votre récit et vous accompagneront dans chacune des étapes que vous souhaitez entreprendre. Ils/elles peuvent également vous proposer des hébergements d’urgence afin de garantir votre sécurité. Préoccupation qui est au coeur de votre message, qui est légitime et que nous comprenons.  Les appeler ne vous engagent à rien, vous n’êtes en aucun cas obligé de porter plainte pour bénéficier de leurs prestations. Ils/elles sont joignables du lundi au vendredi de 8h00 à 17h00 au 027 607 31 00.

Lors de situation de violences physiquse, nous encourageons les personnes à se rendre le plus rapidement possible à l’Unité de Médecine des Violences à Sierre dans le but de garder une preuve de l’événement dont elles ont été victimes. Cette consultation spécialisée aux victimes de violences est gratuite et confidentielle.  Un constat de coup et blessures n'est remis qu'à vous et ne vous engage à rien. Ce document peut s'avérer très précieux si vous souhaitez plus tard engager des démarches en justice. Il s’agit uniquement d’un document qui pourra servir de preuve en cas de besoin. Cette unité se trouve à Sierre et vous pouvez les contacter au 027 603 63 70.

Si une prochaine situation similaire devait se produire, n’hésiter pas à contacter la Police au 117. Le comportement qu’a eu votre conjoint est interdit et la Police se doit d’intervenir afin de garantir votre sécurité.  

Nous espérons que nos informations vous seront utiles et vous permettrons d’aller de l’avant dans votre situation. N’hésitez pas à nous réécrire si vous en ressentez le besoin, notre équipe est à votre disposition.

Nous vous envoyons nos meilleures salutations.

Comment aider un proche qui subit des violences psychologiques?

Bonjour, Nous comprenons, à travers votre message, que vous vous inquiétez pour votre sœur, qui est victime de violence psychologique, et que vous souhaitez l’aider. Vous faites preuve de courage et de détermination en vous adressant à notre plateforme en...

Domanda
16 August 2024 - Bou

Comment puis-je la persuader qu’il faut sortir de cette situation ? Elle me dit vouloir en sortir mais ne fait rien puisqu’elle est bloquée financièrement.

Risposta
20-08-2024

Bonjour,

Nous comprenons, à travers votre message, que vous vous inquiétez pour votre sœur, qui est victime de violence psychologique, et que vous souhaitez l’aider. Vous faites preuve de courage et de détermination en vous adressant à notre plateforme en ligne pour recevoir du soutien. Être témoin de la souffrance d'un proche peut être difficile à vivre et susciter différentes émotions. Il est important de ne pas rester seule avec ce vécu et d'en parler également avec des professionnel-le-x-s du domaine.

En vous lisant, nous ne savons pas précisément de quelle forme de violence votre sœur est victime. Nous comprenons qu’elle souhaite se libérer d’une relation empreinte de violence, mais que, pour des raisons financières, cela reste complexe. Sortir d’une relation violente est un processus qui peut prendre du temps. Parfois, les victimes peuvent ressentir de l’ambivalence face au choix de rester ou de partir, même si elles en souffrent. Dans ces situations, elles souhaitent à la fois vivre une relation plus sereine et épanouissante, mais craignent aussi les répercussions d’un tel changement de vie, notamment en lien avec leur situation administrative.

Dans ce contexte, il peut être utile d’échanger avec un-e professionnel-le du domaine. Chaque situation est différente, et pour aider votre sœur et l’orienter en fonction de sa situation spécifique, il serait nécessaire de connaître plus de détails. À cet effet, nous pourrions vous proposer de prendre rendez-vous à la Consultation ambulatoire de la Fondation Malleyprairie, qui offre des entretiens gratuits et confidentiels pour les personnes victimes de violence souhaitant recevoir du soutien et des conseils. Pour ce faire, vous pouvez contacter le 021/620.76.76 et fixer un rendez-vous.

Pour obtenir des réponses sur la situation administrative de votre sœur, elle pourrait également s'adresser à la Consultation du CSP pour les jeunes : Jet Service, en les contactant par téléphone au 021/560 60 30 ou par mail à jet.service@csp-vd.ch.

En espérant que notre réponse vous sera utile pour aider votre sœur, nous lui souhaitons de trouver les ressources nécessaires pour évoluer vers des relations épanouissantes. Nous restons disponibles et c'est avec plaisir que nous répondront à une nouvelle question ou que nous prenons de vos nouvelles si vous souhaitez nous en donner.

Nous vous adressons nos meilleures pensées. 

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