En cas d’urgence: Police: 117 | Ambulance: 144

Vi ste se doselili u Švajcarsku i želite da postavite neko pravno pitanje

Vi ste se doselili u Švajcarsku i želite da postavite neko pravno pitanje

Questions sur la violence psychologique

Mon conjoint m'a crié dessus, m'a insulté et m'a tabassée dans une ruelle. J'ai des marques partout, j'ai peur, que..?

Bonjour, Vous avez récemment vécu une situation de violences extrême avec votre conjoint et vous aimeriez savoir comment procéder suite à cet événement. Vos amis souhaitent que vous portiez plainte mais vous avez peur de la réaction de monsieur. Vous...

Question
25 August 2024 - Sab

Bonjour

Vendredi nous sommes sorti avec mon conjoint et il s'est mis à me crier dessus car il y avait un de mes ex. Il m'a insultée et m'a plaquée contre le mur.
J'ai décidé de partir mais m'a retrouvée dans une ruelle et il m'a tabassée. Il m'a traînée sur le sol, m'a mis des coups de pieds et de poings dans le ventre, il m'a étranglée, tapé la tête sur le sol et tordu le bras.
J'ai des marques partout.
Mes amis veulent que je porte plainte. Moi j'ai peur qu'il se venge encore plus.

Comment faut-il que je procédé?

Réponse
28-08-2024

Bonjour,

Vous avez récemment vécu une situation de violences extrême avec votre conjoint et vous aimeriez savoir comment procéder suite à cet événement. Vos amis souhaitent que vous portiez plainte mais vous avez peur de la réaction de monsieur. Vous avez ainsi décidé d’écrire à VIOLENCE QUE FAIRE afin de vous sentir confiante et rassurée concernant les démarches à entreprendre.

Tout d’abord, nous saluons votre démarche de nous écrire, il faut beaucoup de courage pour sortir du silence et demander de l’aide.  Notre association a pour but d’informer les personnes sur les dynamiques de violences conjugales et de les orienter vers des ressources qui pourrait les soutenir.

Votre récit décrit une scène de violences physique. Permettez-nous de rappeler que les actes dont vous avez été victimes sont des infractions du code pénal et sont ainsi interdits et punissables par la loi.  Qu’elles se produisent pour la première fois ou qu’elles soient répétitives, ces violences n’ont pas lieu d’être dans un couple.

Permettez-nous de vous poser des questions à titre introspectives afin de mettre en lumière ce dont vous avez besoin et les ressources que vous disposez déjà:   

  •          Qu’est-ce qui vous aiderait à vous sentir en sécurité dans cette situation ?
  •          Envers qui pouvez-vous vous tourner pour avoir du soutien ?
  •          Qu’est-ce qui vous permettrait d’être rassurée ?
  •           Quelles sont les avantages d’entreprendre des démarches dans votre situation ?

Nous allons vous proposer ici des pistes d'action qui ont pu être utiles à des personnes dans des situations similaires à la vôtre.

Afin de vous sentir soutenue et protégée dans cette situation, nous vous conseillons de faire appel à un centre LAVI. Ces centres de consultation LAVI viennent en aide aux personnes victimes de violences conjugales dans le canton du Valais. Ils/elles offrent un espace confidentiel et gratuit. Les spécialistes prendront le temps d’écouter votre récit et vous accompagneront dans chacune des étapes que vous souhaitez entreprendre. Ils/elles peuvent également vous proposer des hébergements d’urgence afin de garantir votre sécurité. Préoccupation qui est au coeur de votre message, qui est légitime et que nous comprenons.  Les appeler ne vous engagent à rien, vous n’êtes en aucun cas obligé de porter plainte pour bénéficier de leurs prestations. Ils/elles sont joignables du lundi au vendredi de 8h00 à 17h00 au 027 607 31 00.

Lors de situation de violences physiquse, nous encourageons les personnes à se rendre le plus rapidement possible à l’Unité de Médecine des Violences à Sierre dans le but de garder une preuve de l’événement dont elles ont été victimes. Cette consultation spécialisée aux victimes de violences est gratuite et confidentielle.  Un constat de coup et blessures n'est remis qu'à vous et ne vous engage à rien. Ce document peut s'avérer très précieux si vous souhaitez plus tard engager des démarches en justice. Il s’agit uniquement d’un document qui pourra servir de preuve en cas de besoin. Cette unité se trouve à Sierre et vous pouvez les contacter au 027 603 63 70.

Si une prochaine situation similaire devait se produire, n’hésiter pas à contacter la Police au 117. Le comportement qu’a eu votre conjoint est interdit et la Police se doit d’intervenir afin de garantir votre sécurité.  

Nous espérons que nos informations vous seront utiles et vous permettrons d’aller de l’avant dans votre situation. N’hésitez pas à nous réécrire si vous en ressentez le besoin, notre équipe est à votre disposition.

Nous vous envoyons nos meilleures salutations.

Comment aider un proche qui subit des violences psychologiques?

Bonjour, Nous comprenons, à travers votre message, que vous vous inquiétez pour votre sœur, qui est victime de violence psychologique, et que vous souhaitez l’aider. Vous faites preuve de courage et de détermination en vous adressant à notre plateforme en...

Question
16 August 2024 - Bou

Comment puis-je la persuader qu’il faut sortir de cette situation ? Elle me dit vouloir en sortir mais ne fait rien puisqu’elle est bloquée financièrement.

Réponse
20-08-2024

Bonjour,

Nous comprenons, à travers votre message, que vous vous inquiétez pour votre sœur, qui est victime de violence psychologique, et que vous souhaitez l’aider. Vous faites preuve de courage et de détermination en vous adressant à notre plateforme en ligne pour recevoir du soutien. Être témoin de la souffrance d'un proche peut être difficile à vivre et susciter différentes émotions. Il est important de ne pas rester seule avec ce vécu et d'en parler également avec des professionnel-le-x-s du domaine.

En vous lisant, nous ne savons pas précisément de quelle forme de violence votre sœur est victime. Nous comprenons qu’elle souhaite se libérer d’une relation empreinte de violence, mais que, pour des raisons financières, cela reste complexe. Sortir d’une relation violente est un processus qui peut prendre du temps. Parfois, les victimes peuvent ressentir de l’ambivalence face au choix de rester ou de partir, même si elles en souffrent. Dans ces situations, elles souhaitent à la fois vivre une relation plus sereine et épanouissante, mais craignent aussi les répercussions d’un tel changement de vie, notamment en lien avec leur situation administrative.

Dans ce contexte, il peut être utile d’échanger avec un-e professionnel-le du domaine. Chaque situation est différente, et pour aider votre sœur et l’orienter en fonction de sa situation spécifique, il serait nécessaire de connaître plus de détails. À cet effet, nous pourrions vous proposer de prendre rendez-vous à la Consultation ambulatoire de la Fondation Malleyprairie, qui offre des entretiens gratuits et confidentiels pour les personnes victimes de violence souhaitant recevoir du soutien et des conseils. Pour ce faire, vous pouvez contacter le 021/620.76.76 et fixer un rendez-vous.

Pour obtenir des réponses sur la situation administrative de votre sœur, elle pourrait également s'adresser à la Consultation du CSP pour les jeunes : Jet Service, en les contactant par téléphone au 021/560 60 30 ou par mail à jet.service@csp-vd.ch.

En espérant que notre réponse vous sera utile pour aider votre sœur, nous lui souhaitons de trouver les ressources nécessaires pour évoluer vers des relations épanouissantes. Nous restons disponibles et c'est avec plaisir que nous répondront à une nouvelle question ou que nous prenons de vos nouvelles si vous souhaitez nous en donner.

Nous vous adressons nos meilleures pensées. 

Je l’aime, mais je sais que je suis en danger si je reste avec lui.

Bonjour, Après trois années de relation avec votre copain, vous semblez actuellement confrontée à des émotions contradictoires. Une part de vous est encore amoureuse et souhaite offrir une chance à votre couple, tandis qu'une autre part est consciente que votre...

Question
14 August 2024 - Plm

Bonjour,

Je me permets de vous contacter car je suis un peu perdue et je ne sais pas quel choix faire. Cela fait 3 ans que je suis avec mon compagnon mais celui-ci a commencé à devenir violent car je sortais avec mes amies et à chaque fois que je rentrais à l’appartement, j’avais la boule au ventre car il pensait que je voyais d’autres hommes alors que c’est tout le contraire. Il m’a une fois balancé son téléphone au visage et j’ai eu un bleu énorme pendant 1 mois… j’ai du mentir et dire que je m’étais cogné. Après, il revenait non pas en s’excusant car ne il sait jamais excuser, pour lui c’était normal de me faire ça au vu de comment je lui avais répondu. Un autre soir, je rentrais d’une soirée entre amis et il m’a menacé par message, je ne pensais pas qu’il allait mettre à exécution ses menaces mais il ma attraper par les cheveux, ma serrer le coup, et il me tapait, il a failli me tuer ce soir là. Il m’a cogne contre le mur. Ses parents habitant juste à côté, ont entendu le bruit et sont venus. Sa maman s’interposait entre lui et moi et il me répétait qu’il voulait me tuer. Finalement, il est revenu vers moi comme après chaque embrouille, je suis aussi aller vers lui car j’ai mis ça sur le coup de l’énervement mais plus j’y pense, plus je pense que ce n’est pas normal que j’ai acceptée ça, cela m’a beaucoup impacté psychologiquement et j’ai peur quand quelqu’un ose lever le bras vers moi. Je suis actuellement encore avec lui dans l’appartement car nous avons eu une longue discussion mais je sens qu’au fond de moi je n’arriverai pas. Je sais qu’il recommencera à la moindre dispute. Au fond de moi, je l’aime malgré tout, je le pardonne malgré tout mais je n’arrive pas à continuer. Je ne sais pas quoi faire. Auriez-vous des conseils ? Être seule me fait peur, cela fait quand même 3 ans que nous sommes tous les jours ensemble. Merci d’avance de votre lecture

Réponse
15-08-2024

Bonjour,

Après trois années de relation avec votre copain, vous semblez actuellement confrontée à des émotions contradictoires. Une part de vous est encore amoureuse et souhaite offrir une chance à votre couple, tandis qu'une autre part est consciente que votre copain a franchi la limite à plusieurs reprises, et vous savez que vous êtes potentiellement en danger si vous poursuivez cette relation. Vous souhaitez retrouver de la clarté et aspirez à une vie sereine où la violence n’a pas sa place.

Tout d'abord, nous vous remercions pour votre confiance et pour nous avoir partagé un bout de votre histoire. Nous savons qu'il faut beaucoup de courage pour demander de l’aide. Notre association a pour but d’informer les utilisateurs et utilisatrices de notre site sur les dynamiques de la violence conjugale et de les orienter vers des ressources qui pourraient les soutenir.

D'après votre message, nous percevons que vous êtes en pleine réflexion sur votre relation et que vous avez besoin de retrouver de la clarté. Pour approfondir cette réflexion, nous souhaiterions, si vous le voulez bien, vous poser quelques questions introspectives :

  • Si votre couple était une recette, quels seraient les ingrédients que vous voudriez y inclure ? Pensez-vous que votre copain est en mesure de vous apporter ces ingrédients ?
  • De quoi auriez-vous besoin pour surmonter vos peurs ?
  • Qui sont les personnes ressources qui pourraient être présentes pour que vous ne vous sentiez pas seule ?

Vous avez mentionné que vous rentrez parfois chez vous avec la « boule au ventre ». Bien que cette sensation soit très désagréable, elle vous alerte sur un danger potentiel. En effet, les actes de violence physique que vous avez décrits (jeter des objets, étranglement, coups) nous inquiètent. Il nous apparaît important de souligner que votre copain n’a aucunement le droit d’user de violence à votre égard. Ses agissements sont graves et punis par la loi.

Nous souhaitons également attirer votre attention sur le fait que la description des violences que vous subissez correspond fortement au cycle de la violence conjugale. Avez-vous eu l'occasion de lire notre page dédiée à ce sujet ? Ce mécanisme est fréquent dans les cas de violence conjugale. Plus les violences se répètent, plus elles peuvent devenir graves, ce qui semble être votre cas. Votre copain a commencé par s’énerver lorsque vous sortiez avec vos amis, et peu à peu, il a mis ses menaces à exécution en ayant recours à la violence physique.

En apprenant davantage sur le cycle de la violence, quels risques voyez-vous à rester dans cette relation ? À l'inverse, quels avantages percevez-vous à la quitter ?

En nous écrivant, vous avez déjà franchi un pas important : vous avez brisé le cycle de la violence conjugale en ne restant pas seule avec votre histoire. Il existe dans le canton du Jura des professionnel-le-x-s qui sont là pour vous tendre la main et vous aider à retrouver de la clarté. Nous aimerions ainsi, si vous le voulez bien, vous transmettre une adresse qui a pu aider des personnes qui ont vécu une situation similaire à la votre.

Connaissez-vous le centre LAVI du Jura ? Ces centres offrent un soutien juridique, psychologique et matériel aux personnes victimes d’une infraction du code pénal. La violence physique étant une infraction, vous avez le droit de recevoir les prestations de la LAVI. En prenant contact avec ce centre, vous serez reçue par une personne spécialiste du domaine qui pourra vous offrir un soutien gratuit et confidentiel. Si vous vous sentez en danger chez vous, les centres LAVI peuvent également proposer un hébergement d’urgence. Prendre contact avec eux ne vous engage en rien ; vous n'êtes en aucun cas obligée de porter plainte pour bénéficier de leurs prestations. Vous pouvez joindre le centre LAVI en composant le numéro suivant : 032 420 81 00.

Nous souhaitons également vous rappeler qu’à tout moment, vous pouvez contacter la police au 117. Les forces de l'ordre sont habituées à intervenir dans les cas de violence conjugale et peuvent expulser l’auteur des violences pour une durée déterminée.

Nous espérons que notre réponse vous aura aidée à retrouver de la clarté et à faire les démarches qui vous semblent les plus justes pour retrouver une vie sans violence. Nous restons à votre disposition et serons ravis de répondre à toute nouvelle question ou de prendre de vos nouvelles si vous le souhaitez. Nous vous envoyons nos meilleures pensées.

Malgré la séparation, les violences psychologiques continuent et s'intensifient. Que faire ?

Bonjour, Pendant des années, vous vous êtes battue pour sauver votre couple. Vous avez enduré de nombreux comportements inappropriés de la part de votre mari, tenté une thérapie de couple, et toujours trouvé un moyen de faire des compromis pour...

Question
09 August 2024 - MSC

Bonjour,

J’ai été en couple pendant 6 ans avec le père de mon fils, âgé aujourd’hui de 3 ans, et notre relation m’a laissé des marques que je pense ne jamais réussir à effacer. 

Le profil du père de mon fils est une personne plutôt fière d’elle, presque arrogante, aimant dominer les autres et imposer sa morale et sa manière de penser. Nous formions un couple heureux les 2 premières années puis au fur et à mesure du temps notre relation s’est dégradée. Je n’étais jamais assez bien pour lui et était toujours critiquée sur le moindre de les faits et gestes. Il est ultra maniaque et ne supporte pas le désordre par exemple, sans pour autant participer aux tâches ménagères. Nous avons fait une thérapie de couple et la thérapeute a directement identifié un besoin de perfection chez lui qu’il se doit de comprendre. De mon côté, je vivais des nombreuses remarques et reproches au quotidien comme des micro agressions qui me donnaient un sentiment d’échec.

Cet homme m’a quitté de nombreuses fois (une dizaine) et à chaque fois je lui demandais de reconsidérer sa décision afin de sauver notre couple ou notre famille. Je lui promettais de faire les efforts demandés bien que je savais que je n’avais pas à les faire. Peut être était-ce par peur de l’abandon…

Puis au fur et à mesure des blessures, je me suis détachée de lui et j’ai arrêté de faire le dos rond pour arranger les choses. Puis j’ai rencontré un autre homme, et j’ai fini par tromper le père de mon fils. J’ai ensuite quitté le père de mon fils, à la fois en raison de cette infidélité mais également par prise de conscience que je ne pouvais plus vivre ainsi. Depuis, je vis un enfer et le père de mon fils saisie la moindre des occasions pour m’humilier pour mon manque d’honnêteté et loyauté envers lui, n’hésites pas à me dire que tout est de ma faute et que j’ai gâché sa vie ainsi que celle de note fils. Selon moi, il ne comprend pas que ce sont ses agissements qui m’ont poussé à commettre cette tromperie et je culpabilise. J’ai peur que mon fils m’en veuille et j’ai également peur de ne jamais réussir à vivre une relation de couple saine après tout ceci.

Suis je folle de penser que je suis également une victime de son comportement ?

Merci

Réponse
13-08-2024

Bonjour,

Pendant des années, vous vous êtes battue pour sauver votre couple. Vous avez enduré de nombreux comportements inappropriés de la part de votre mari, tenté une thérapie de couple, et toujours trouvé un moyen de faire des compromis pour maintenir votre relation. Malgré tous vos efforts, vous avez progressivement réalisé que cette relation ne vous convenait plus, et vous avez pris la décision d'y mettre un terme. Depuis, les agressions psychologiques de votre ex-mari se sont intensifiées, vous laissant avec de nombreuses questions et un besoin de clarté et de compréhension sur ce que vous traversez.

Les comportements que vous décrivez, tels que les critiques constantes, le contrôle de votre manière de faire le ménage et les humiliations, sont en effet des formes de violence psychologique. Moins visible que d'autres types de violence, cette violence peut profondément affecter l'estime de soi des personnes qui la subissent quotidiennement. De plus, la violence conjugale touche également les enfants : même s'ils ne sont pas directement les cibles des agressions, ils ressentent tout et en sont également victimes. Les sentiments négatifs que vous éprouvez face à ces agressions sont une réaction normale à une situation qui ne l’est pas. Vous avez le droit de vous protéger en mettant fin à cette relation et en refusant de subir ces agressions psychologiques après votre rupture, même si vous avez trompé votre mari.

À travers votre message, nous comprenons que plusieurs peurs et questionnements découlent de cette situation. Nous aimerions, si vous le souhaitez, vous poser quelques questions afin d'alimenter davantage votre réflexion :

  • Vous dites avoir de nombreuses peurs (que votre fils vous en veuille, peur de ne jamais vivre une relation saine). De quoi auriez-vous besoin pour apaiser ces craintes ?
  • Quelles ont été vos forces et vos ressources qui vous ont permis de prendre la décision de mettre un terme à la relation ?
  • Quelles sont les personnes ressources sur qui vous pouvez compter et qui pourraient vous soutenir en ce moment ?

Vous n’êtes pas seule, et il existe des structures qui peuvent vous aider à vous protéger des agressions psychologiques que vous subissez de la part de votre mari. Nous allons ci-dessous vous transmettre une adresse qui a été utile à des personnes ayant vécu des situations similaires à la vôtre.

Connaissez-vous le centre d’accueil Malleyprairie ? Ce centre propose des consultations en ambulatoire à Lausanne ou en itinérance dans les villes du canton de Vaud, dans le but de parler de la violence conjugale et de tenter de trouver des alternatives ou des informations pour y remédier. Les consultations de ce centre sont gratuites et confidentielles. Vous pouvez les joindre par téléphone en composant le numéro suivant : 021 620 76 76 ou par mail à l’adresse suivante : info@malleyprairie.ch.

Nous espérons que notre réponse vous aura permis de retrouver de la clarté et vous aura donné des pistes pour vous protéger. Nous restons à votre disposition et c’est avec plaisir que nous vous répondrons si vous avez une nouvelle question ou que nous prendrons de vos nouvelles si vous souhaitez nous en donner. Nos meilleures pensées vous accompagnent.

Je suis ami avec un couple dans lequel il y a de la violence. Comment puis-je les soutenir ?

Bonjour,  Votre ami use depuis plusieurs années de violences physiques et psychologiques sur ses compagnes.  Récemment, sa compagne s’est confiée à des amies et la situation vous préoccupe. Vous souhaiteriez intervenir mais il est difficile de savoir « par où...

Question
09 August 2024 - Jac

Bonjour,
Un ami proche a use depuis plusieurs années de violences verbales et psychologiques sur ses différentes compagnes. Il y a peu de temps, sa compagne actuelle a décrit à deux amies avoir été violenté physiquement suite à une banale dispute.
Cette situation est discutée dans notre groupe d'ami.e.s, sans pour autant que quelqu'un amorce un réel dialogue avec la victime ou l'agresseur.
En discussion avec deux amies, nous cherchons un moyen d'intervenir, mais craignions que parler à l'agresseur aie des répercussions (menaces, ou renforcement des comportements violents) sur la victime.
En ce qui concerne la victime, son récit de l'agression me fait penser en quelques sortes à un appel à l'aide, mais elle ne me semble pas du tout prête à engager un réel dialogue et minorise très clairement les faits.
Auriez-vous un conseil à nous donner?
Merci d'avance et meilleures salutations

Réponse
12-08-2024

Bonjour, 

Votre ami use depuis plusieurs années de violences physiques et psychologiques sur ses compagnes.  Récemment, sa compagne s’est confiée à des amies et la situation vous préoccupe. Vous souhaiteriez intervenir mais il est difficile de savoir « par où commencer ». En effet, vous avez l’impression qu’il s’agissait d’un appel à l’aide de la part de la compagne de votre ami, mais en même temps vous trouvez qu’elle n’a pas l’air prête à en parler et qu’elle minimise les faits. Vous craignez aussi des répercussions si vous en parlez à votre ami, c’est pourquoi vous nous avez contacté-e-s et souhaiteriez avoir plus de clarté.

Nous souhaitons tout d'abord saluer votre démarche de nous écrire afin de trouver des pistes de solutions pour votre ami et sa compagne. Si vous nous le permettez, nous aimerions d'abord vous transmettre quelques informations qui pourraient vous être utiles dans votre situation.

La violence au sein du couple fonctionne sous la forme d'un cycle, "le cycle de la violence", qui a la particularité d'augmenter en intensité et en fréquence si rien n'est entrepris pour le briser. Ce cycle de la violence va avoir comme effet une augmentation du contrôle de l’auteur-e sur la victime. De plus, la violence aura pour conséquence des sentiments de peur, de crainte, de honte ou encore d’isolement de la victime. Selon la phase du cycle, comme par exemple lors de la phase « lune de miel », la victime aura tendance à justifier les actes de violence ou à les minimiser. Il s’agit là de réactions normales à une situation qui elle ne l’est pas. Les violences psychologiques sont constituées de disputes fréquentes, d'insultes à répétition, de cris, de dénigrements, de menaces, de contrôle d'un-e partenaire sur l'autre. Il y a un risque élevé que ces violences s'intensifient et s'accompagnent de violences physiques, d'où l'importance de pouvoir bénéficier de l'aide de professionnel-le-x-s. Les violences, qu’elles soient psychologiques ou physiques, sont graves et interdites par la loi. Est-ce que ces informations font écho à la situation de votre ami et de sa compagne? 

Concernant la compagne de votre ami, si vous nous le permettez, nous souhaiterions vous poser quelques questions à titre introspectif:

  • Qu’est-ce qui vous fait penser qu’il s’agit d’un « appel à l’aide »?
  • Quels éléments vous amènent à penser qu'elle ne serait pas prête à engager un dialogue? Est-ce que vos amies ont essayé de lui parler, en vain?

Il est important qu'elle ait pu se confier à vos amies, cela démontre un précieux lien de confiance qu'il est important de préserver afin que la victime ne s’isole pas. Par exemple, vos amies pourraient lui proposer de se voir sans son conjoint et profiter de ce moment pour lui dire qu’elles sont inquiètes et qu'elles sont là pour elle si elle aimerait en parler ou au cas où elle aurait besoin d'aide. Elles pourraient lui donner le lien de notre site internet ou alors lui proposer de l’accompagner chez des professionnel-les du domaine des violences au sein du couple. Il est important de ne pas brusquer la personne, tout en essayant de la mettre « en mouvement » et à son rythme.

Concernant une éventuelle discussion avec votre ami, il nous est difficile d’évaluer le risque de conséquences sur la victime: qu’est-ce qui vous ferait craindre des répercussions sur cette dernière? Une solution pourrait être de demander à la victime si elle est d’accord que vous parliez à son conjoint des violences. Si une discussion s’amorce, nous vous encourageons à condamner la violence et faire part de la gravité de la situation à l’auteur. Vous pourriez l’encourager à parler à des professionnel-les et/ou nous écrire sur notre site.

Être témoin de violence n’est pas une position facile, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’un couple d’ami, mais nous pensons qu’il peut parfois suffire d’un geste ou d’une parole pour amorcer un changement dans une situation de violence. C’est pourquoi nous avons dédié une page entière de notre site internet aux témoins de violence : nous vous encourageons vivement à y jeter un œil, cela pourrait vous aider afin de pouvoir accompagner au mieux votre ami ainsi que sa compagne. 

Concernant les adresses utiles dans le canton de Neuchâtel, les victimes de violence au sein du couple peuvent s’adresser à l'association Solidarité Femmes et le Centre d'Aide aux Victimes (SAVI). Ils proposent des entretiens gratuits et confidentiels pour toutes personnes étant confrontées à des violences domestiques. Au besoin, ils disposent également d'un foyer pour femmes et enfants si votre amie ne se sentirait plus en sécurité dans votre maison. Leur équipe est joignable au numéro: (032) 889-66-49 ou par email à : savi.ne@ne.ch. Ils disposent également d'une ligne téléphonique de la violence domestique au (032) 886-46-36.

Pour les auteur-es de violence au sein du couple, votre ami pourrait contacter le service pour auteur-e-s de violence conjugale (SAVC) au 032 886 80 08 ou par mail à savc@cnp.ch.

Finalement, si vous êtes témoin d’une scène de violence, vous pouvez appeler la police au 117. En effet, la violence conjugale est composée d’infractions punies par la loi. Une partie de celles-ci sont poursuivies d’office. Suite à un appel à la police, différentes procédures peuvent s’ouvrir: expulsion du domicile pour la personne auteure, dépôt de plainte et possibilité séparation. Des mesures de protection peuvent être mises en place pour protéger la personne victime. Cette personne peut également les appeler lors du moment de crise par elle-même ou se rendre dans n’importe quel poste de police pour déposer plainte pour la violence vécue.

Nous espérons de tout coeur avoir pu vous aider à trouver plus de clarté. Notre porte reste toujours ouverte si vous avez une nouvelle question ou si vous souhaitez nous donner de vos nouvelles dans quelque temps. Avec nos meilleures salutations.

Comment réussir à identifier la violence psychologique au sein d'un couple ?

Bonjour, Vous semblez rechercher des éclaircissements sur la thématique de la violence psychologique au sein du couple. Vous avez bien fait de nous contacter. Notre association s'engage à informer les utilisateurs et utilisatrices de notre site sur les dynamiques de...

Question
06 August 2024 - Cri

A partir de quand y a t il des violences psychologiques dans un couple?
Se peut t’il que l entourage le remarque et pas la personne concernée?

Réponse
06-08-2024

Bonjour,

Vous semblez rechercher des éclaircissements sur la thématique de la violence psychologique au sein du couple. Vous avez bien fait de nous contacter. Notre association s'engage à informer les utilisateurs et utilisatrices de notre site sur les dynamiques de la violence conjugale et à les orienter vers des ressources adaptées pour les soutenir.

Pour commencer, nous aimerions vous poser quelques questions afin de mieux comprendre votre situation.

  • Avez-vous eu l'occasion de lire notre page sur la violence psychologique ?
  • Les exemples de violence psychologique que nous y mentionnons font-ils écho à votre situation ?
  • Pourriez-vous nous donner un exemple de comportement que vous vivez et qui vous semble être une forme de violence psychologique ?

La violence psychologique est l'une des formes de violence conjugale les plus invisibles et difficiles à identifier. Elle peut commencer par des propos qui paraissent mineurs au départ, tels que des remarques dénigrantes, des humiliations, des interdictions, ou un contrôle sur les faits et gestes de l'autre, ainsi que des menaces et de l'intimidation. Progressivement, ces agressions psychologiques peuvent s'intensifier, jusqu'à ce que la personne qui en est victime ne parvienne plus à reconnaître la violence qu'elle subit au quotidien, peut-être parce qu'elle s'est « habituée » à ce type de traitement. Il est courant que l'entourage tente d'alerter la victime sur la nature abusive de ce qu'elle vit, mais il peut être difficile pour elle de l'accepter.

Chez VIOLENCE QUE FAIRE, nous tenons également à souligner que ce n'est pas parce que la violence psychologique ne laisse pas de traces visibles, contrairement à la violence physique ou sexuelle, que ses conséquences sont moins graves. Être constamment exposé à des remarques négatives, des reproches, des insultes ou des menaces peut affecter la santé physique et mentale de la personne qui subit cette violence. De plus, si des enfants en sont témoins quotidiennement, ils peuvent aussi être affectés par les remarques négatives dirigées contre l'un de leurs parents, même s'ils ne sont pas les victimes directes de ces attaques verbales.

Après avoir lu ces quelques lignes sur la violence psychologique, comment vous sentez-vous ?

Que vous soyez victime ou témoin de violence conjugale, il est important de vous rappeler que vous n'êtes pas seule. Il existe des ressources pour vous venir en aide. Si vous le souhaitez, nous pouvons vous transmettre des ressources qui ont été utiles à des personnes ayant vécu des situations similaires à la vôtre.

Tout d’abord, nous aimerions vous informer que notre site regorge de ressources pour mieux comprendre la violence conjugale. Vous avez la possibilité de passer des tests qui vous aideront à déterminer si votre relation est empreinte de violence. Nous avons également créé un podcast sur le sujet des violences conjugales, avec un épisode dédié spécifiquement aux violences psychologiques. Écouter les témoignages d'autres victimes et d'expert-e-s dans le domaine pourrait peut-être vous aider à mieux comprendre votre situation. Enfin, sur notre page Instagram, nous avons publié plusieurs posts sur la violence psychologique, où nous décrivons cette forme de violence et proposons des ressources pour vous aider.

Vous avez aussi la possibilité, si vous le souhaitez, de contacter des institutions qui viennent en aide aux victimes de violence conjugale. Connaissez-vous le centre d'accueil Malleyprairie ? Ce centre offre des consultations gratuites et confidentielles dans le canton de Vaud avec des spécialistes du domaine, dans le but de parler de la violence conjugale et d'essayer de trouver des solutions ou des informations pour y remédier. Vous pouvez les joindre au 021 620 76 76.

Nous espérons que ces informations vous auront apporté des éclaircissements sur vos questionnements. Nous restons à votre disposition et c'est avec plaisir que nous vous répondrons si vous avez de nouvelles questions ou que nous vous lirons si vous souhaitez nous donner des nouvelles. Nous vous adressons nos meilleures pensées.

Je suis perdue car il arrive à me faire croire que c'est moi qui a un problème. Que faire ?

Bonjour, Vous nous évoquez les doutes que vous posez sur votre relation, votre compagnon et vous même. Il vous est difficile d'identifier si c'est votre partenaire qui a un comportement inadéquat ou vous qui êtes trop exigeante. Vous souffrez psychiquement...

Question
30 July 2024 - Val

Depuis très longtemps déjà j'ai la sensation que mon copain se nourrit de mon malheur.. et c'est une sensation horrible, car au même temps je crois qu'il est une bonne personne; qui a le problème?

A chaque fois qu'un épisode horrible arrive et il a réussi à me déstabiliser, après il vient toujours \"je suis désolée\" et ça me rend folle, car je ne suis pas capable de ne pas lui pardonner, mais le pire c'est qu'après , donc quelques heures après ou a lendemain, il fait la tête, je lui demande et il me dis que mon comportement le jour précédent c'était horrible et qu'il a besoin de temps pour pouvoir digérer tout ça.

Ce mois-ci on est parti en \"vacances\" et ça été une montagne russe d'émotions, car un jour bien, autre jour non, mais le problème c'est toujours le même, je lui demande de me regarder quand je lui parle et laisser son téléphone mais ca parait impossible, il dit qu'il va faire certains choses qu'il ne fais pas, après je me fâche et il me dit \"tu sais comment tu me fais sentir tout le temps derrière moi? tu me fais sentir stupide\" donc moi je ne comprends rien, car il me dit qu'il va faire une chose et après ne la fais pas, donc le délai officiel est passé, il ne l'a pas fait ni partagé avec moi pour que je puisse le solutionner, et je n'ai pas le droit de lui dire \"je comptais avec toi pour ça, tu aurais pu me prévenir pour pouvoir le faire moi-même\" selon lui ce sont de remarques pas nécessaires et je fais ça pour lui descendre.. Ça me rende vraiment folle, et j'ai une chute si énorme d'énergie que des fois ça m'empeche le mouvement de comment ça me bloque physique et émotionnellement... des fois ça me laisse au lit la journée, et il utiliserá ça pour me dire que je suis une feignasse.

Je me sens si perdue.. bien sur après il viendra s'excuser, mais à la prochain dispute il me dira qu'il est toujours là pour moi et qu'il doit gérer mes crises.

Après les \"vacances\" qu'on vient de vivre je suis très fatiguée physique et émotionnellement et actuellement il est très fâché avec moi parce que je lui demande d'arrêter un peu twitter . aujourd'hui, suite a une dispute, j'ai encore eu des pensées noires car je ressens que je ne peux plus, et que je ne pourrais jamais m'en sortir d'ici et si je le fais il n'aura personne qui voudrais être avec une folle difficile comme moi, j'ai l'impression d'avoir gâché ma vie et ne pouvoir rien faire.. j'ai tout investi en lui ces derniers années.. mais quand j'ai partagé que j'avais mal partout et que je j'aimerais m'endormir doucement et ne pas me réveiller,il ne m'a pas serré dans ses bras, il a plutot mis en question ma parole.. je l'ai dit qu'il me fais la maltraitance émotionnelle et que maintenant je sais que c'est vrai car j'ai pu partager dans un group avec pseudonyme certains situations et je vais pouvoir aller au CHUV pour me faire aider, bien sur il m'a dit qu'il ne me crois pas si je ne lui montre pas.

C'est possible qu'il croit qu'il n'y a rien fait de mal dans son comportement ? Je suis avec un narcissisme ou c'est moi pour vouloir qu'il ne roule pas les yeux quand il est avec son téléphone et je lui demande qqch? Je demande autant d'attention ?

Dès qu'il sais que j'ai un endroit où m'exprimer il s'a mis a caresser le chien et a lui sourire, chose qu'il ne fais presque jamais , ni le sourire ni les caresses.. ce matin il es sorti du lit sans dire un mot.. quand j'ai descendu les escalieres je suis allé vers le chien car il était juste au pied de l'escalère, et il est monté sans rien dire non plus; j'ai commencé a préparer le petit déjeuner et quand il est descendu je l'ai demandé s'il voulait café, et il a répondue \"bonjour d'abord, eh\"

J'exagère quand ca me desespere mentalement? Je devrais lui répondre de façon plus soumise? car je l'ai repondue qu'il m'avais ignoré mais que moi j'étais au moins en trains de préparer le petit dej pour le deux, clairement ça ne le plais pas, car il m'ai dit que s'il ne fais rien je ne suis pas capable de donner un pas vers lui.. préparer le petit déjeuner pour les deux n'est pas un pas ?

Je ne comprends rien... je suis si difficil? C'est quoi mon probleme? il n'arrête pas de me demander ça.. donc je me demande aussi, c'est quoi mon problème?

Réponse
05-08-2024

Bonjour,

Vous nous évoquez les doutes que vous posez sur votre relation, votre compagnon et vous même. Il vous est difficile d'identifier si c'est votre partenaire qui a un comportement inadéquat ou vous qui êtes trop exigeante. Vous souffrez psychiquement et physiquement au point d'avoir des idées noires. Vous vous posez beaucoup de questions et avez pris le courage de nous adresser votre message. Si vous le permettez, nous allons vous proposer à notre tour des pistes de réflexion:

  • Quel serait le bénéfice personnel de savoir si le problème vient de vous ou de lui? 
  • Si votre couple était une recette: quels serait les ingrédients que vous voudriez qu'elle contienne? 
  • N'avez-vous pas le droit d'aspirer à vous sentir aimée? Respectée? Valorisée, au sein de votre relation?

Il n'est pas de notre ressort de faire le diagnostic d'un individu, toutefois vous nous donnez des exemples d'interactions autour desquels nous pouvons discuter.

En parcourant notre site, vous aurez peut-être pu lire les informations sur les types de violences. Le dénigrement, le rabaissement, l'ignorance, la manipulation, entre autres, sont des faits de maltraitance psychologique. Ces attaques, suivies d'excuses, nous invitent à faire le lien avec le cycle de la violence. Est-ce que cette hypothèse vous fait écho? Vos lignes nous montrent que vous avez déjà observé des choses pertinentes dans la dynamique de votre couple, dans les comportements de votre compagnon. Il ne reste qu'à trouver les ressources pouvant vous aider à plus vous faire confiance.

  • Comment aimeriez-vous vous sentir dans une relation?
  • De quoi auriez-vous besoin pour retrouver de la force?
  • Si c'était un proche à votre place, qu'est-ce que vous lui conseilleriez?

Une relation emprunte de violence a un impact néfaste sur la personne qui la subit. A long terme, les mécanismes utilisés pour contrôler l'autre nuisent à l'intégrité psychique et physique pouvant aller jusqu'à donner une sensation d'être "folle" ou aussi conduire à avoir des pensées suicidaires, comme vous nous l'avez décrit pour vous. Or, tout le monde a le droit de vouloir se sentir en sécurité dans son couple et donc de se protéger d'actes malveillants, notamment quand ils sont installés sous son toit au quotidien.

Si vous êtes d'accord, nous vous transmettons le contact du Centre d'accueil MalleyPrairie à Lausanne, dans le cas où vous souhaiteriez poursuivre votre démarche de comprendre ce que vous vivez avec votre compagnon. Cette institution vient en aide au victimes de violences dans le couple et la famille, au travers de diverses prestations (ligne téléphonique, hébergement, entretiens ambulatoires à Lausanne et ailleurs dans le canton,...), dans le respect des rythme et besoin de chacun. Ils sont joignables au 021.620.76.76 et vous assurent une prise en charge gratuite et confidentielle. 

Après ces quelques informations parcourues ensemble, comment vous sentez-vous? 

Nous espérons avoir pu vous apporter des pistes utiles et que vous trouverez bientôt la voie vers plus de sérénité et de bienveillance. Nous restons à disposition et recevons volontiers de vos nouvelles.

Bien à vous,

 

Comment soutenir ma fille qui subit des violences psychologiques ?

Bonjour, Vous êtes un parent soucieux du bien-être de votre fille et vous souhaitez qu’elle vive une vie sereine, sans violence conjugale. Vous nous avez écrit pour savoir comment la soutenir, et nous allons essayer de répondre au mieux à...

Question
17 July 2024 - tha

Bonjour,
Comment puis je aider ma fille qui subit des violences psychologiques dans son couple depuis trois ans ?

Réponse
18-07-2024

Bonjour,

Vous êtes un parent soucieux du bien-être de votre fille et vous souhaitez qu’elle vive une vie sereine, sans violence conjugale. Vous nous avez écrit pour savoir comment la soutenir, et nous allons essayer de répondre au mieux à votre demande.

En tant que parent, il ne doit pas être facile d’être témoin de violence psychologique à l’encontre de votre fille. Il est souvent compliqué de savoir comment intervenir. D'un côté, vous pourriez hésiter à vous immiscer dans sa vie privée, tandis que de l'autre, vous êtes conscient que sa relation amoureuse semble néfaste pour son bien-être psychique et physique. L’amour que vous portez à votre fille vous pousse certainement à chercher des moyens de la soutenir. Ci-dessous, nous vous présentons quelques pistes qui pourraient peut-être l’aider.

Notre site, VIOLENCE QUE FAIRE, regroupe une multitude d’informations sur la violence conjugale. Ainsi, si vous le sentez, vous pourriez proposer à votre fille de consulter notre page. Nous proposons, par exemple, des tests qui pourraient l’aider à identifier si elle subit de la violence dans son couple. Nous avons également des pages explicatives sur ce qu’est la violence conjugale, dont une qui aborde en particulier la violence psychologique. Enfin, nous offrons un podcast dédié à la thématique de la violence conjugale, dont un épisode est spécifiquement consacré à la violence psychologique. L’écouter pourrait peut-être l’aider à reconnaître la violence dont elle est victime et à faire écho à sa situation.

Sinon, vous pourriez également lui proposer de prendre rendez-vous avec le Centre d'accueil MalleyPrairie. Ce centre offre un soutien aux victimes de violence conjugale et propose diverses prestations comme des entretiens en ambulatoire, un groupe de parole et même un hébergement d’urgence si besoin. Les prestations de ce centre sont gratuites et confidentielles. Votre fille peut les joindre au 021 620 76 76.

Nous espérons que notre réponse vous sera utile. Nous restons à votre disposition si vous avez de nouvelles questions concernant la violence conjugale. Nous vous envoyons nos meilleures pensées.

Comment se reconstruire après avoir vécu de la violence psychologique pendant 10 ans ?

Bonjour, Vous partagez avec nous une partie de votre histoire marquée par une relation amoureuse qui a duré 10 ans, une période où vous avez dû vous battre. En effet, vous avez pardonné des comportements agressifs, trouvé des excuses à...

Question
25 June 2024 - flo

Bonjour, 

J'ai été en couple puis mariée durant 10 ans avec une personne qui avait des comportements inadéquats envers moi. 
Je les ai repérés rapidement, voyais qu'il y avait des choses anormales mais suis quand même restée.
Cela a commencé après environ une année de relation. Le premier \"Ta gueule!\" accompagné d'un coup de poing sur la table a retenti, car je lui avais exprimé un besoin d'aide en cuisine. J'ai pu poser ma limite, il s'est excusé et a dit que cela ne recommencerait pas.
Puis, il y a eu des \"ferme-là\", \"mais tu fais vraiment exprès\", \"tu as caché ça où\", \"tu sers à rien\", \"tu ne sais pas écouter\", \"mais t'es vraiment stupide\"... Ces petites remarques insidieuses appelaient à un comportement parfait de ma part. Il fallait que je comprenne tout de suite les choses, que je réponde tout de suite au téléphone, que je réagisse instantanément et de manière parfaite. Si cela n'était pas le cas, j'avais droit à une crise de colère soudaine.
En voiture, s'il s'énervait pour une raison ou une autre, souvent parce que j'avais mal indiqué un chemin, il se mettait à me parler mal, à conduire vite et mettait des coups de freins...
Parfois, il mettait des coups contre le frigo, contre la table, claquait les portes de placards...
Il m'interrompait souvent et quand je lui faisais remarquer, me disait que cela ne servait à rien d'écouter, que je radotais, qu'il savait ce que j'allais dire, que ça n'était pas intéressant.
Il m'a fait à quelques reprises des remarques sur mon physique, se mettait toujours en compétition avec moi (il faisait toujours mieux, il était plus performant en sport, se disait plus intelligent que moi), et gâchait des moments chouettes car il perdait son sang froid sans raison légitime, me dénigrait en disant que je n'avais pas d'intérêts, de passions, ne se préoccupait pas quand j'allais mal et que je lui en faisais part et se comportait de manière brusque voir violente avec nos chats par moments...
En parallèle, il n'était pas très empathique et peu capable d'être soutenant. Par exemple, le jour où j'ai perdu ma grand-mère paternelle, je lui ai dit qu'elle était décédée et il n'a su me répondre que \"bah, tu t'y attendais non?\"... Cela m'a laissée sans voix.
Quand je lui disais que ses crises ne me convenaient pas, je n'étais entendue que lorsque je le menaçais de partir à cause de son comportement. Sinon, il me disait que j'étais intolérante à sa colère, que je n'allais pas remettre x années de relation en question juste pour ça, que cela ne s'était pas passé comme cela, que c'était de ma faute car j'étais en dépression, trop sensible, mal dans ma tête, me reprochait d'autres choses pour changer de sujet... Ou alors, il ne répondait pas à mes propos et faisait du silent treatment jusqu'à ce qu'on parle d'autre chose... Ayant été réellement en dépression et étant empathique, à l'écoute, cela marchait la plupart du temps. Je lui redonnais une chance et je pardonnais. Si j'allais plus loin et que j'exprimais le souhait de mettre fin à la relation, le scénario était toujours le même: Monsieur se mettait à pleurer, disait qu'il était trop con, qu'il me faisait souffrir, qu'il était un monstre ou alors parlait de son enfance difficile pour justifier son comportement.
Je lui trouvais à chaque fois des excuses, me sentais dans le devoir de le comprendre et de ne pas l'abandonner. D'ailleurs, il m'avait dit à plusieurs reprises qu'il ne voyait pas de sens à sa vie sans moi, sous entendant qu'il se suiciderait si je partais... Ce qui m'a également retenue de le quitter car j'aurais eu l'impression de signer son arrêt de mort.
Il y avait certes des bons moments, mais teintées d'une peur croissante de ses réactions. Je n'osais pas m'exprimer librement et avais peur de ne pas réagir comme il le souhaitais. Si je devais lui exprimer quelque chose concernant notre relation, je lui demandais de ne pas s'énerver au préalable. Je l'avais par ailleurs prévenu qu'il n'avait pas intérêt à lever la main sur moi, c'est dire si je craignais ses réactions. J'ai fini par lui poser un ultimatum : celui de suivre une psychothérapie. Cependant, les crises n'ont, à mon sens, ni disparu, ni diminué, et il se servait ensuite de cela pour me faire rester en me disant que je ne pouvais pas dire qu'il ne faisait pas d'efforts car il faisait une psychothérapie, que je ne pouvais pas le faire changer, que c'était sa personnalité, que j'étais intolérante à ses colères. Au final, j'ai commencé à accepter que je devais le prendre comme il était, je me suis résignée et ai essayé de me focaliser sur le positif, et ai même été jusqu'à me marier avec lui.
Suite à une crise majeure dans notre couple, il a compris que j'étais à deux doigts de partir, il a été hospitalisé en psychiatrie à l'hôpital car il se faisait du mal. Cela a été mon déclic. Je l'ai quitté une semaine plus tard, lors d'un entretien de famille avec les soignants des HUG.
Il m'a ensuite reproché de l'avoir décrit comme un monstre et a continué à être inadéquat pendant plusieurs mois, jusqu'à notre divorce.
Il se délectait de me répéter ce que les gens disaient sur moi (que j'étais une connasse, une personne dégoutante, que je ne savais pas me remettre en question, que j'étais une manipulatrice), a menacé de frapper ma mère s'il la croisait et m'a menacée moi, par un sous-entendu (\"tu n'as pas intérêt à te trouver à l'appartement quand j'y serai car je suis très en colère\"), m'a dit qu'il me trouvait dégueulasse, qu'il n'aimait pas ce que j'étais devenue, m'a expliqué qu'il était passé à autre chose très rapidement, que seuls nos chats lui manquaient et m'a également menti pour essayer de me faire du mal...
Nous sommes maintenant divorcés et je me suis remise en couple avec un homme en or, profondément gentil, respectueux et calme, que j'aime de tout mon coeur. Nous sommes heureux et malgré tout, le spectre de cette relation plane sur moi. A chaque fois que mon conjoint actuel se comporte d'une manière bienveillante, j'ai des flashbacks de ce que j'ai vécu et je suis en colère. En colère contre moi-même de m'être laissée faire et en colère contre lui car en aucun cas, je ne méritais d'être traitée de la sorte. Malgré ma thérapie, je n'arrive pas à me défaire de cette colère et ne sais quoi en faire. Ceci d'autant plus que je suis psychologue et que j'aurais du agir et pouvoir me défaire de tout cela dès le début.
Parfois, j'en viens à me dire que ce n'étais pas si terrible que cela, que j'exagère et que certaines personnes ont vécu pire...
C'est pourquoi je vous écris aujourd'hui. Avoir une sorte de reconnaissance et me sentir légitime me ferait, je pense, du bien...
Par ailleurs, savez-vous s'il est possible de porter plainte dans le cas de violences verbales et psychologiques?
Je vous remercie pour votre réponse.
Cordialement.

Réponse
27-06-2024

Bonjour,

Vous partagez avec nous une partie de votre histoire marquée par une relation amoureuse qui a duré 10 ans, une période où vous avez dû vous battre. En effet, vous avez pardonné des comportements agressifs, trouvé des excuses à des actes inexcusables, et êtes restée par amour, mais aussi par la peur que votre mari ne se mette en danger. L'hospitalisation de votre ex-mari a été un moment déterminant qui vous a donné la force nécessaire pour prendre la décision de le quitter. Aujourd'hui, malgré votre belle relation amoureuse actuelle, vous ressentez toujours les séquelles de cette expérience passée. Vous êtes en quête de compréhension quant aux raisons pour lesquelles cette histoire continue de vous affecter et avez besoin d'informations juridiques concernant les violences psychologiques.

Nous souhaitons tout d'abord vous remercier pour votre confiance et pour avoir partagé un bout de votre histoire. Notre association a pour but d’informer les utilisateurs et utilisatrices de notre site sur les dynamiques de violence conjugale ainsi que de vous orienter vers des adresses qui pourraient s’avérer pertinentes pour vous soutenir. Nous allons tenter de répondre du mieux que nous le pouvons à votre question.

Les actes de votre ex-mari, consistant à vous insulter, à vous faire des remarques méchantes sur votre physique, à vous dénigrer et à vous dévaloriser, à claquer les portes violemment, à vous menacer de frapper vous ou votre mère, et à sous-entendre qu’il pourrait se suicider si vous le quittiez, sont bel et bien des actes de violence psychologique. Bien que ces violences soient invisibles car elles ne laissent pas de traces visibles sur le corps, leurs répercussions sur la santé mentale et physique des personnes qui les subissent n’en sont pas moins graves. En effet, la répétition des agressions psychologiques détruit l'estime de soi. Jamais anodine, la violence psychologique atteint profondément la santé des personnes qui en sont victimes. Il est tout à fait normal que vous soyez encore en train de vous remettre de cette histoire.

Dans votre récit, vous expliquez que votre ex-mari s’est parfois excusé de son comportement en blâmant son enfance difficile. En tant qu’association qui lutte contre les violences conjugales, il nous semble important de vous signaler que rien ne justifie la violence. Malgré la rage et la colère qui habitaient votre ex-mari, ce dernier avait toujours le choix d’exprimer sa frustration d’une autre manière qu’en usant de la violence psychologique. Votre ex-mari était responsable de ses actes. À VIOLENCE QUE FAIRE, nous tenons à affirmer clairement que la violence n’est pas une perte de contrôle, mais une prise de contrôle sur l'autre.

Il vous a certainement fallu beaucoup de force pour survivre dans cette relation empreinte de violence. Nous imaginons que vous devez sans doute être une personne pleine de ressources. Si vous le souhaitez, nous aimerions vous poser quelques questions introspectives pour que vous puissiez prendre conscience de votre force intérieure :

  • Quelles ont été les qualités et les ressources qui vous ont permis de tenir dans cette relation et qui vous ont donné le courage de la quitter ?
  • Que souhaiteriez-vous conserver de positif des nombreux défis que vous avez rencontrés dans cette relation ?
  • Quelles sont vos limites aujourd’hui dans votre relation amoureuse et comment parvenez-vous à les respecter ?

Enfin, en ce qui concerne votre demande de porter plainte contre votre ex-mari pour les nombreuses violences psychologiques qu’il vous a fait subir, il nous est difficile de répondre précisément car il nous manque des éléments de contexte. Cependant, nous pouvons vous proposer de contacter un centre LAVI de votre région. Ces centres accompagnent les personnes ayant vécu une infraction pénale. Dans certains cas de violence psychologique, comme les menaces de violence, il est possible de porter plainte. Nous vous conseillons de prendre rendez-vous avec la LAVI afin qu’un-e-x intervenant-e-x puisse évaluer votre situation et vous indiquer si vous pouvez porter plainte contre votre ex-mari. Les prestations de ce centre sont gratuites et confidentielles. Vous pouvez les joindre au 022 320 01 02.

Nous espérons que notre réponse vous aura été utile et vous aura permis de légitimer les émotions que vous vivez à la suite de votre rupture avec votre ex-mari. Nous restons à votre disposition et serons heureux de prendre de vos nouvelles si vous souhaitez nous en donner ou de répondre à toute nouvelle question concernant la violence conjugale. Nous vous envoyons beaucoup de courage et nos meilleures pensées.

Je m'inquiète pour une connaissance de mes parents qui semble vivre de la violence conjugale. Que puis-je faire pour l'aider..?

 Bonjour, En raison de votre sensibilité et de votre sens de la justice, vous ne souhaitez pas fermer les yeux sur une situation de violence conjugale dont vous avez connaissance. Il n'est jamais facile de savoir comment réagir dans de...

Question
12 June 2024 - Cel

Bonjour,
Je m'inquiète pour une connaissance de mes parents qui subit visiblement depuis plusieurs années des violences verbales et physiques de la part de son conjoint.
Dans ce couple, il y a une consommation d'alcool quotidienne (depuis en tout cas 10 ans) et de cannabis (quotidien aussi depuis 30 ans). Ils ont 2 enfants qui ont maintenant atteint la majorité (mais ne sont pas en très bonne situation ; problèmes de drogue et délinquance).
Il y a 10 ans, mes parents et le plus jeune de mes frères étaient partis quelques jours au chalet avec ce couple et leurs enfants. Durant la soirée, la femme victime (M.) était venue se confier à ma mère sur le fait qu'elle avait peur de son mari, qu'elle avait déjà subi des violences physiques de sa part, mais elle n'a pas voulu en parler plus. La même soirée, mes parents ont été témoins d'une grosse dispute du couple (assez fortement alcoolisés) sans pour autant voir ce qu'il se passait (le couple était dehors), mais ils ont entendu des cris violents. Ils sont sortis à ce moment-là et ont retrouvé M. Étendue par terre limite inconsciente, son mari disant que c'était une réaction à l'alcool. Ma mère a paniqué et est allé chercher du réseau pour pouvoir appeler les secours. Quand les secours sont arrivés, elle avait repris conscience, mais à quand même été emmenée à l'hôpital où elle est restée 1 nuit.
À la suite de cet incident, M. en a beaucoup voulu à ma mère d'avoir appelé les secours pour "rien" (selon elle, du vieil alcool qui lui aurait brûlé l'œsophage). 
Le couple a donc coupé le contact avec ma mère durant quelques années.
Dans ce laps de temps, les autorités de la commune dans laquelle le couple réside ont reçu des signalements de la part des voisins et une assistante sociale (ou autre personne conseillère) s'est inquiétée du bien-être des enfants. Je ne connais pas la suite qui a été donnée.
Il y a 3 ans peut-être, avec ma maman nous avons recroisé M. sur son lieu de travail, avec un œil au beurre noir et la lèvre fendue, elle s'est accrochée à ma mère en la saluant, on sentait qu'elle aurait voulu lui dire qqch sans pour autant arriver à parler.

Aujourd'hui son mari a perdu son emploi et j'ai vraiment peur que les violences s'intensifient, je ne sais pas quoi faire étant donné que je n'ai pas de lien direct avec ce couple, mais j'ai peur qu'un drame de plus se passe et qu'on dise encore "tout le monde savait, mais personne n'a rien dit"

Réponse
13-06-2024

 Bonjour,

En raison de votre sensibilité et de votre sens de la justice, vous ne souhaitez pas fermer les yeux sur une situation de violence conjugale dont vous avez connaissance. Il n'est jamais facile de savoir comment réagir dans de telles circonstances. Une partie de vous peut se sentir mal à l'aise et penser qu'il vaut mieux ne pas se "mêler" de la vie des autres, tandis qu'une autre partie refuse de tolérer la violence et souhaite agir pour le bien des victimes. Vous cherchez à comprendre ce que vous pouvez faire en tant que témoin, et c’est pour cela que vous nous avez écrit.

D'après ce que nous comprenons de votre message, votre famille a fait de son mieux pour protéger la victime, notamment en appelant les urgences lors d'une violente dispute. Il semble que la femme du couple entretient un lien de confiance avec votre mère. En effet, elle s’est confiée à elle sur les violences subies durant leur week-end au chalet. Vous mentionnez également que, malgré la rupture entre vos parents et le couple, cette femme est revenue vers votre mère lorsque vous l'avez croisée et semblait vouloir lui parler.

Ce lien de confiance que cette femme entretient avec votre famille, et particulièrement avec votre mère, est précieux. Votre mère pourrait, si elle le souhaite, approfondir le sujet de la violence conjugale avec elle. Une première piste pour aider cette femme serait de voir si votre mère souhaite reprendre contact avec elle, afin de lui offrir un espace où elle peut se confier et lui proposer des ressources utiles.

En effet, il existe de nombreuses structures dans le canton du Valais qui pourraient lui offrir un soutien. Les centres LAVI, par exemple, proposent un soutien psychologique, juridique et matériel à toutes les victimes d’infraction pénale. La fondation FAVA offre également un soutien aux victimes de violence conjugale, avec des prestations telles qu’une écoute téléphonique, des entretiens avec des intervenant-e-x-s spécialisé-e-x-s dans la violence conjugale, ainsi qu’un hébergement d’urgence. Toutes les prestations de la LAVI et de la fondation FAVA sont gratuites et confidentielles.

Par ailleurs, d’après votre récit, nous comprenons qu’il existe déjà un réseau de professionnels du domaine social qui entoure cette famille. Il est probable qu’ils soient déjà au courant des épisodes de violence, mais il pourrait aussi être utile, si vous le souhaitez, de prendre contact avec eux pour leur faire part de vos inquiétudes.

Enfin, vous pouvez toujours contacter la police en composant le 117 si vous pensez que cette femme est en danger. Les forces de l’ordre peuvent intervenir à domicile et expulser l’auteur des violences pour une durée déterminée.

Nous espérons que notre message vous sera utile et vous offrira des pistes d’action pour aider cette famille. Nous restons à votre disposition si vous souhaitez nous donner des nouvelles ou poser une nouvelle question sur la violence conjugale. Nos meilleures pensées vous accompagnent.

Comment puis-je quitter mon conjoint alors que je crains les conséquences d'une telle démarche ?

Bonjour, Par votre message, nous comprenons que vous subissez des violences psychologiques dans le cadre de votre relation conjugale. Votre conjoint vous accuse de le tromper, vous dénigre et adopte des comportements contrôlants à votre égard. Ces violences psychologiques vous...

Question
07 June 2024 - Lil

Mon conjoint m’accuse tous les jours de tromperie, il me sent et s’invente que je sens un autre parfum. Il a des phrases rabaissante comme la bête ne devient jamais la belle. Que je suis personne et que je dois pas oublier de rester à ma place. Je n’arrive pas à partir j’ai trop de peur.

Réponse
12-06-2024

Bonjour,

Par votre message, nous comprenons que vous subissez des violences psychologiques dans le cadre de votre relation conjugale. Votre conjoint vous accuse de le tromper, vous dénigre et adopte des comportements contrôlants à votre égard. Ces violences psychologiques vous affectent et un sentiment de peur grandit en vous. Nous percevons une part de vous qui craint les réactions de votre conjoint, mais également votre souhait de quitter cette relation insatisfaisante. Aujourd'hui, votre besoin est de trouver de l'aide pour y parvenir.

Dans le cadre de la mission de l'Association VIOLENCE QUE FAIRE, il nous paraît important de souligner avant tout les actes de violence que vous décrivez et de vous orienter vers des démarches d'accompagnement qui pourront vous aider à y voir plus clair et à prendre les mesures nécessaires pour votre sécurité et votre bien-être.

Le courage que vous avez eu en nous adressant votre demande nous incite, à notre tour, à vous adresser quelques pistes de réflexions réflexion au sujet de votre question.

  • Quel type d’interactions souhaiteriez-vous vivre au sein d’une relation qui tendrait à votre épanouissement personnel ?
  • De quoi ou auriez-vous besoin afin de surmonter vos craintes ?
  • Qu’est-ce qui vous permettrait d’être un peu plus rassurée face au changement souhaité ?

Si vous nous le permettez, nous vous transmettons ci-dessous certaines informations qui ont pu être utiles à d'autres personnes subissant ou ayant subi des violences psychologiques au sein du couple. Le fait de subir de la violence psychologique n’est pas acceptable et peut générer des conséquences importantes tant sur le plan psychique et que physique. Notamment, comme vous l’évoquez, le fait de craindre les agissements de votre conjoint ainsi que les conséquences si vous décidez de le quitter.

Dans ces cas, nous conseillons aux personnes qui ont un vécu similaire au vôtre de ne pas rester seule dans leur situation. Il peut être utile d’en parler aux professionnel-le-x-s spécialisé-e-x-s dans le domaine afin d’être accompagnée vers les changements souhaités. Ainsi, une option qui s’offre à vous serait de vous adresser à la Consultation ambulatoire du Centre d’accueil MalleyPrairie afin de demander un rendez-vous au 021/620.76.76. Vous pourriez ainsi, dans le cadre d’un entretien gratuit et confidentiel, faire part de votre situation et recevoir le soutien de professionnels spécialisé dans le domaine.

En espérant que notre réponse vous soit utile, nous vous souhaitons de trouver la confiance afin de permettre les changements souhaités pour votre vie personnelle et restons pour répondre au besoin.

 

Mon mari a détruit le constat médical de l'agression qu'il m'a fait subir. Que puis-je faire ?

Bonjour, Vous nous aviez écrit en avril dernier et vous nous réécrivez pour nous faire part de votre situation actuelle.  Vous expliquez que depuis votre dernier message, vous avez entrepris plusieurs démarches comme porter plainte auprès de la police et...

Question
04 June 2024 - Mar

J'ai porté plainte à la police pour violence domestique en Suisse, dans le canton du Valais. Je suis allée à l'hôpital pour prendre des photos des marques qu'il m'a faites. L'hôpital m'a envoyé les preuves nécessaires et je les ai cachées chez nous. J'ai retiré la plainte à la police parce que je l'ai pardonné et nous sommes une famille. Le problème est que mon mari a trouvé les preuves de l'hôpital, le procès-verbal et les photographies, et les a détruits. Je ne lui ai pas dit pourquoi il a fait cela parce que je ne veux plus que nous nous disputions et je souffre beaucoup parce que je me sens trahie parce que j'avais confiance en lui????????????

Réponse
10-06-2024

Bonjour,

Vous nous aviez écrit en avril dernier et vous nous réécrivez pour nous faire part de votre situation actuelle. 

Vous expliquez que depuis votre dernier message, vous avez entrepris plusieurs démarches comme porter plainte auprès de la police et vous rendre à l’unité des médecines des violences pour un constat de coups et blessures. Nous saluons les démarches entreprises, c'est quelque chose qui demande du courage. Par la suite vous avez changé d'avis et retiré votre plainte. Vous expliquez également que vous aviez gardé le constat médical caché à la maison, cependant, monsieur l’a trouvé et l’a détruit. Vous avez perdu confiance en lui et souhaitez savoir que faire pour la suite. Nous comprenons votre sentiment de trahison, il n'a en effet aucun droit de détruire vos affaires personnelles.

Permettez-nous de vous poser des questions à titres réflexives:

  • Comment souhaiteriez-vous vous sentir dans votre relation ?
  •  A quoi ressemble une relation de confiance et de respect selon vous ?
  • Qu’auriez-vous besoin pour vous sentir en confiance ?
  • Quel comportement attendez-vous de votre conjoint ?  
  • Qu'est-ce que cela indique pour vous le fait que votre conjoint ait détruit votre constat médical?

Comme nous vous l'avions écrit dans notre premier message, votre récit nous fait penser que vous êtes dans ce que l'on appelle le cycle de la violence. Après avoir lu ces informations sur notre site à ce sujet, qu'est-ce que cela évoque chez vous?

    Afin que vous puissiez être suivie par des professionnel-e-s sur le terrain, permettez-nous de vous rediriger vers plusieurs services en Valais qui ont été très utiles à des personnes dans des situations similaires à la vôtre. En cas de violence physique, vous pouvez contacter un centre LAVI. Les centres de consultation LAVI offrent un espace confidentiel et gratuit et conseillent les victimes en les aidant à faire valoir leurs droits et les orientent vers les professionnel-le-s spécialisés. Il n'y a aucune obligation de porter plainte pour bénéficier de leurs services si ce n'est pas ce que vous souhaitez. Les spécialiste sont joignables du lundi au vendredi de 8h00 à 17h00 au 027 607 31 00.

En cas de violences psychologiques, vous pouvez contacter la fondation FAVA qui offre également un accueil chaleureux et une écoute bienveillante aux personnes victimes. Vous pouvez contacter leur permanence téléphonique pour un premier entretien au 079 320 98 70 du lundi au vendredi de 8h00 à 17h30. Des professionnel-le-s spécialisés dans les violences domestiques seront disponible pour vous soutenir dans les différentes démarches. La fondation travaille en réseau avec divers professionnel-le-s du domaine et propose des hébergements d’urgence en cas de besoin. Ces prestations sont bien évidemment gratuites et confidentielles.

N’hésitez pas à appeler la police au 117 si la situation s’aggrave ou si vous vous sentez en danger. Vous pouvez également porter plainte ou déposer des mains courantes en cas de situations graves.

Nous espérons que nos informations vous seront utiles et vous permettront d’aller de l’avant dans votre situation. N’hésitez pas à nous réécrire si vous en ressentez le besoin, notre équipe est à votre disposition.

Nous vous envoyons nos meilleures salutations.

 

Comment rassembler les preuves de violences psychologiques ?

Bonjour, C’est avec attention que nous avons pris connaissance de votre question dans laquelle vous nous demandez comment prouver des violences psychologiques. Nous tenterons de vous répondre au mieux sachant que sans élément de contexte, il est plus compliqué pour...

Question
13 May 2024 - Ram

Comment prouver des violences psychologiques ? Merci

Réponse
15-05-2024

Bonjour,

C’est avec attention que nous avons pris connaissance de votre question dans laquelle vous nous demandez comment prouver des violences psychologiques. Nous tenterons de vous répondre au mieux sachant que sans élément de contexte, il est plus compliqué pour nous de cibler notre réponse à votre situation personnelle.

Tout d’abord nous nous permettons de résumer en quelques mots ce qui est considéré comme de la violence psychologique : nier les choix de l’autre partenaire, lui imposer ses goûts, lui renvoyer une image d’incompétence et de nullité, dénigrer, rabaisser, insulter, humilier, ignorer, isoler, surveiller, harceler, menacer, intimider son/sa partenaire. 

La violence psychologique est difficile à identifier et peut se produire en même temps que d’autres formes de violence. Cette forme de violence a tendance à être minimisée du fait qu’elle ne laisse pas de marque visible et pourtant les impacts de la violence psychologique peuvent être profonds et durables. 

Des éléments comme des messages écrits ou des enregistrements audios, des témoignages de proches, des évaluations psychologiques ou encore des rapports médicaux peuvent permettre de démontrer des violences psychologiques.

Si vous aviez besoin d’échanger à ce sujet avec un-e professionnel-le, vous pouvez contacter le Centre Prévention de l’Ale à Lausanne qui peut vous proposer un espace individuel et confidentiel d’échange et de réflexion. Vous pouvez les contacter au 021 321 24 00 (aux heures de bureau) ou par email info@prevention-ale.ch (en tout temps).

N'hésitez pas à nous écrire à nouveau si vous souhaitez nous donner davantage de précisions ou si vous avez une nouvelle question. Nous vous souhaitons le meilleur pour la suite.

Bien cordialement.

 

Que puis-je faire en cas d'harcèlement moral et psychologique ?

Bonjour, Nous saluons votre courage de nous écrire et de chercher de l’aide pour vous et vos enfants afin de vous sentir plus en sécurité. Nous n’avons pas beaucoup d’informations sur votre situation et sur les démarches déjà entreprises, et...

Question
11 May 2024 - Azi

Je subis depuis 2015 du harcèlement moral et psychologique de la part de mon ex-mari . Je souhaiterais de l'aide. C'est urgent 2 enfants sont en grave danger car il menace aussi les enfants.

Réponse
14-05-2024

Bonjour,

Nous saluons votre courage de nous écrire et de chercher de l’aide pour vous et vos enfants afin de vous sentir plus en sécurité.

Nous n’avons pas beaucoup d’informations sur votre situation et sur les démarches déjà entreprises, et de ce fait, il nous est difficile de répondre de manière précise. Nous allons cependant, si vous le voulez bien, vous proposer quelques questions pour alimenter votre réflexion :

  • D’après votre message, le harcèlement dure depuis plusieurs années. Sur quelles ressources avez-vous pu compter et pourriez-vous encore compter pour faire face à cette situation ?
  • Qu’est-ce qui pourrait vous permettre d’être rassurée par rapport à votre sécurité et celle de vos enfants ?
  • Quels sont les moments qui vous permettent d’être plus sereine ?

Si vous le permettez, nous vous transmettons ci-dessous quelques pistes et adresses qui ont pu être utiles à d’autres personnes dans des situations similaires à la vôtre.

Connaissez-vous l’association Solidarité femmes ? Cette association est spécialisée dans l’aide aux victimes et peut vous proposer des consultations gratuites et confidentielles. Avec un-e-x intervenant-e-x, vous pourriez réfléchir aux différentes alternatives possibles pour améliorer votre situation. Vous pouvez joindre l'association au 026 322 22 02.

Par rapport à votre inquiétude concernant la sécurité de vos enfants, il serait possible de s’adresser au Service de l’Enfance et de la Jeunesse  afin d'examiner avec eux quelles mesures pourraient être mises en place pour renforcer la sécurité des enfants.

Et en cas de danger, il est toujours possible d’appeler la police au numéro 177.

Si vous souhaitez, vous pouvez nous donner plus d’informations sur votre situation afin que nous puissions vous renseigner plus précisément. Une personne professionnelle du domaine de la violence conjugale vous répondra dans un délais de trois jours.

Nous vous souhaitons beaucoup de courage pour la suite.

Menaces de mort de la part de mon compagnon. Que puis-je faire ?

Bonjour, Vous êtes confrontée à de nombreux comportements violents de la part de votre compagnon. Les actes de ce dernier vous effraient, et votre instinct protecteur ainsi que votre souhait de vivre une vie exempte de violence vous amènent à...

Question
08 May 2024 - Mum

Bonjour,

J'ai 38 ans maman de 2 garçons. Je suis en plein divorce et mon nouveau compagnon depuis 9 mois . Me met des barrière m insulte de petasse salopé fais la tête souvent et si je lui parle encore dans ses moments il me menace de me frapper. IM me dit que si je le quitte il me tue. Il me dit je pars mes tu verras se que je vais faire de toi . Il est sans papier en suisse aucun droit de séjour je sais pas quoi faire après il est français avec document de la France je suis perdue que faire j ai de plus en plus peur

Réponse
13-05-2024

Bonjour,

Vous êtes confrontée à de nombreux comportements violents de la part de votre compagnon. Les actes de ce dernier vous effraient, et votre instinct protecteur ainsi que votre souhait de vivre une vie exempte de violence vous amènent à réagir en nous écrivant pour nous demander de l’aide.

Tout d’abord, nous vous remercions pour votre confiance et pour nous avoir partagé un bout de votre histoire.

Les actes de votre compagnon s’apparentent à de la violence psychologique dont certains sont punissables par la loi. En effet, les menaces de mort sont graves et sont sanctionnées par le code pénal. Votre compagnon n’a aucunement le droit de proférer de telles menaces à votre encontre. Il est légitime que vous ressentiez un sentiment de peur, celui-ci vous pousse à agir et à vous protéger, vous et vos enfants. Il existe des structures dans le canton de Vaud qui peuvent vous venir en aide si vous le souhaitez. Nous allons vous transmettre ci-dessous des adresses qui pourraient vous être utiles :

Tout d’abord, vous pouvez vous rendre à n’importe quel moment à un poste de police afin de l'informer des menaces de votre conjoint à votre égard et de l'impact que celles-ci ont sur vous. Les menaces de mort au sein du couple sont des infractions poursuivies d'office. Cela signifie que vous n'avez pas besoin de porter plainte, elles sont poursuivies dès que la police en a connaissance. Les autorités prendront les mesures nécessaires pour vous protéger. Et dans le cas où votre compagnon commence à se montrer dangereux à votre domicile, vous pouvez aussi faire appel aux forces de l’ordre à tout moment en composant le 117. Ces dernières sont habituées à intervenir dans ce type de crise et elles peuvent expulser l’auteur de votre domicile.

Si vous n’êtes pas encore prête à entamer une démarche auprès de la police, vous avez également la possibilité de vous rendre dans un centre LAVI de votre région. Ce centre est spécialisé dans l’aide aux victimes et peut vous offrir un soutien psychologique, des conseils juridiques ainsi qu’une aide matérielle si besoin. Les prestations sont gratuites et confidentielles. Dans le canton de Vaud, vous pouvez contacter les centres d'Aigle (+41 21 631 03 04), de Lausanne (+41 21 631 03 00), de Nyon (+41 21 631 03 02) ou d'Yverdon-les-Bains (+41 21 631 03 08).

Enfin, vous avez également la possibilité, si vous le souhaitez, de prendre contact avec le centre MalleyPrairie qui offre un soutien aux personnes qui subissent de la violence conjugale. Ce centre propose plusieurs prestations telles que des entretiens en ambulatoire avec une personne spécialiste de la violence conjugale ou même un hébergement d’urgence. Les prestations de ce centre sont également gratuites et confidentielles. Vous pouvez les joindre au +41 21 620 76 76.

Nous espérons que notre réponse vous sera utile et qu’elle vous permettra de franchir le pas de contacter les structures professionnelles. Nous restons à votre disposition si vous souhaitez nous donner des nouvelles ou nous poser une nouvelle question sur la violence conjugale. Nos meilleures pensées vous accompagnent.

Mon partenaire ignore mes émotions et cela m'engendre des angoisses.

Bonjour, Vous êtes une personne empathique qui accorde une grande importance aux émotions et à la place qu’elles peuvent prendre dans votre vie. Ce besoin ne semble pas être partagé par votre partenaire, qui a tendance à manifester un comportement...

Question
05 May 2024 - Val

Je suis avec une personne que quand je lui parle d'une situation inconfortable, dont qui m'affecte émotionnellement, ne vas pas m'écouter et toute suite va se défendre en disant "n'est pas vrai" ou "c'est pas ça", quand je suis en train de parler d'une émotion que je ressens.. bien sur il ne va pas me regarder quand je parle.., et si je continue à vouloir me faire comprendre il commencerá a m'attaquer en disant que ça c'est moi qui le fait, que je suis une hypocrite, etc.. quand on est en train de parler d'une émotion que je ressens, donc je me sens tres perdue.

Généralement après ça je pleure de frustration et je m'enferme dans le toilette, mon bureau, la chambre... mais il va soupirer très fortement, me demander "tu commences deja?" ou " ça commence le drame". Je m'enferme car ça me fait trop mal et des fois je n'arrive pas a arrêter de pleurer..peut être je suis trop sensible.. et tout cas, j'essaie d'éviter la conversation car c'est évident que je ne vais pas me faire comprendre et en plus je vais me faire attaquer, mais à ce moment il viens et ouvre la porte agressivement sans avoir frappé avant pour voir s'il pouvait rentrer.. des fois il ne parle même pas, il me regarde et il part après m'avoir regardé, des fois je lui demande de stp ne pas rentrer et il répond qu'il a des choses a faire, pas comme moi, que je peux changer de pièce si cela me dérange, et que sinon j'ai qu'à partir de la maison (tout ça pendant que je pleure et je suis en plein crise de panique ou anxiété, je ne sais pas ce que j'ai en ce moment, mais chaque fois qu'il s'approche je ressens cette émotion remonter car il s'approche toujours pour dire encore qqch de pire, comme que il ne peut pas avoir une journée tranquille avec moi, qu'il voulait avoir une journée normale, et généralement c'est toujours quand je veux parler de mes émotions).

Il reste avec cette attitude jusqu'à que j'explose et me met a crier "Laissez Moi tranquille" des fois 5 fois de suite et je crie avec toute ça que j'ai, très très fort, a ce moment je sais que j'ai perdu la raison,,, mais c'est là qu'il sourit et il dit "voilà la vrai toi". Des fois je me demande s'il le fait exprès et pour lui ça c'est un jeux, des fois je me dis que je suis en train de perdre la tête car personne peut être si méchant de faire ça exprès et que surement c'est ma faute car je veux parler des choses qu'il n'a pas envie.., mais j'ai réussi des fois a ne pas m'enfermer et ne pas pleurer et rester forte devant ses réponses, et j'a remarqué que la il commence a lever la voix.., a me dire que ça c'est la faux "toi" que je doit arrêter de faire semblant d'être qqun calme, et il continue il continue, jusqu'à que je fais tomber une larme, je vais au toillette et il me dit " tu t'enfuis comme toujours, tu vois? tu me diras quand tu veux avoir une conversation adulte" et commentaires de cette style.. jusqu'a que je explose, je crie, je perd la raison et il sourit...

La conversation finit toujours avec moi en train de crier et pleurer et je me sens si coupable que je ne réfléchis même pas a comment ça a commencé, car après ça j'ai mal a chaque parti de mon corps même s'il ne m'a pas touché, mais la sensation c'est d'avoir été percuté par un camion. Je veux seulement savoir si je suis folle et je dois me faire traiter ou si n'est pas ma faute et j'ai besoin d'aide. Je ne sais pas où je suis. JE suis extrêmement perdue.. Je sens que je ne peux pas partager ça avec personne..

Réponse
08-05-2024

Bonjour,

Vous êtes une personne empathique qui accorde une grande importance aux émotions et à la place qu’elles peuvent prendre dans votre vie. Ce besoin ne semble pas être partagé par votre partenaire, qui a tendance à manifester un comportement froid voire moqueur lorsque vous lui partagez vos tourments intérieurs. Cette dynamique engendre de la souffrance, et vous aspirez à retrouver une vie sereine. Vous êtes à la recherche de soutien, et nous allons, par notre message, tenter de vous aider au mieux.

Le comportement de votre conjoint à votre égard, qui consiste à ne pas vous écouter, à ignorer vos émotions, voire à se moquer de vous, constitue une forme de violence psychologique. Endurer cette violence de manière répétée peut impacter négativement votre santé mentale et physique. Les angoisses que vous ressentez ainsi que la sensation d'être percuté par un camion, ce ne sont pas des réactions exagérées, c'est votre corps et votre esprit qui vous signalent que quelque chose ne va pas et vous avez raison de vous écouter.

Il existe des adresses dans le canton de Vaud qui pourraient vous apporter un soutien dans votre besoin d’exprimer vos émotions vis-à-vis de cette relation. Mais avant de vous les transmettre, nous souhaiterions, si vous le voulez bien, vous poser des questions à titre introspectif :

  • Quelles sont les ressources en vous qui vous ont permis de supporter cette situation ?
  • Comment aimeriez vous vous sentir avec votre partenaire ?
  • De quoi auriez-vous besoin pour surmonter vos angoisses ?
  • Quel type de relation vous permettrait de vous sentir bien ?

Il existe dans le canton de Vaud le centre Malleyprairie qui offre un soutien aux personnes confrontées à des situations de violence conjugale. Vous avez la possibilité, si vous le souhaitez, de participer à un entretien ambulatoire, à un groupe de parole, ou même d’être hébergé dans le cas où vous ne vous sentiriez plus en sécurité avec votre partenaire. Les prestations de ce centre sont gratuites et confidentielles, et elles sont encadrées par des personnes spécialistes du domaine de la violence qui sauront vous offrir une écoute empathique et attentive. Vous pouvez joindre le centre au 021 620 76 76.

Dans le cas où votre souffrance psychologique devient trop pesante, au point où elle engendre des idées noires et vous tire vers le bas, nous vous conseillons vivement de contacter les urgences psychiatriques du CHUV. Cette unité est ouverte tous les jours de l'année, et vous pouvez vous y rendre à toute heure du jour ou de la nuit. Avant de vous y présenter, il est recommandé de téléphoner à la Centrale téléphonique des médecins de garde au 0848 133 133.

Nous espérons de tout cœur que notre réponse vous sera utile et qu’elle vous permettra de faire le pas de prendre contact avec les structures adéquates pour vous soutenir. Nous restons à votre disposition si vous souhaitez nous en dire plus ou nous poser une nouvelle question sur la violence conjugale. Nos meilleures pensées vous accompagnent.

Je me sens coincée dans ma situation. Que puis-je faire ?

Bonjour, Votre mari vous fait subir des violences psychologiques et a également des comportements violents envers vos enfants. Votre instinct maternel protecteur vous a fait prendre conscience que ses agissements mettent en danger le bien-être de vos enfants. Vous aspirez...

Question
29 April 2024 - Lum

Bonjour,

Mon mari a changé depuis ma première grossesse (il m'a trompée au début de celle-ci enfin il n'est pas sûr car il était totalement alcoolisé et ne se souvient de rien sauf que la fille était folle et lui a fait des pressions durant 3 mois jusqu'à ce que je l'apprenne). Depuis il est de plus en plus violent psychologiquement (insultes, dénigrement, me traite de folle de saloperie, retourne la situation).

Il est malin car aux yeux des autres il se fait passer pour qqn de très gentil et empathique. Il exerce également des petites violences sur les enfants (bousculades, tapes, tirage de cheveux... pour mettre fin au truc comme il dit), il les rabaisse aussi, si elles se font mal après avoir chahuté il dit que c'est le karma (elles sont petites encore), crie pour faire peur, fait des gestes rapides ppur faire peur (par exemple se lève brusquement pour attraper l'enfant et la mettre dans sa chambre), veut s'imposer par la peur.

Je suis contre tout ça et opposée je l'ai menacé de le dénoncer (devant les enfants ce qu'il me reproche en me disant que je suis une vraie merde, il applaudit mes principes d éducation qu'il qualifie de merde). Tout est prétexte pour critiquer : ex s'il me demande de mettre des pâtes à cuire si j'en fais trop il se plaint... si pas assez il se plaint. Tous les jours il y a qqch. Il refuse de quitter la maison alors qu'il a moins de moyens financiers et ne pourrait pas assumer le loyer seul. Je suis perdue. J'ai de nombreuses angoisses boules au ventre. J'ai le sentiment d'être coincée. Il me menace de manière déguisée.

Réponse
02-05-2024

Bonjour,

Votre mari vous fait subir des violences psychologiques et a également des comportements violents envers vos enfants. Votre instinct maternel protecteur vous a fait prendre conscience que ses agissements mettent en danger le bien-être de vos enfants. Vous aspirez à vivre une vie sereine dans laquelle ni vous ni vos enfants ne sont victimes de violences. Il vous a certainement fallu beaucoup de force pour nous écrire, et nous saluons votre démarche, nous sommes conscient-e-x-s qu’elle demande du courage.

Vous semblez avoir une perception claire de la manière dont votre mari utilise la violence pour exercer son pouvoir sur vous et vos enfants. Vous avez notamment compris que la violence psychologique (insultes, dénigrements, etc.) de votre mari envers vous semble s'aggraver de jour en jour. Ce phénomène est fréquent dans les situations de violence conjugale et est identifié par les spécialistes sous le terme de cycle de la violence conjugale. Il pourrait être intéressant pour vous, si vous le souhaitez, de lire notre rubrique à ce propos et de voir si ce cycle de la violence conjugale semble correspondre à votre réalité.

Vous avez également remarqué que vous n’êtes pas l’unique victime de votre mari. En effet, en étant témoins des violences psychologiques que votre mari vous inflige, vos enfants sont également touchés. Voir l’un de ses parents recourir à de la violence envers l’autre peut avoir des impacts nocifs sur leur santé physique et psychique. De plus, vous nous avez signalé dans votre message que votre mari peut également user de la violence physique pour imposer son autorité à vos enfants. Il nous apparaît important de souligner que la violence physique envers les enfants est interdite par la loi.

La boule d’angoisse permanente que vous ressentez est légitime. Celle-ci vous indique que vous et vos enfants n’êtes plus en sécurité dans votre maison et qu'il serait bénéfique pour votre santé physique et mentale d’agir. Afin de vous faire réfléchir à tout cela, nous souhaiterions, si vous le voulez, vous poser des questions à titre introspectif :

  • Quelles sont vos forces et vos qualités qui vous permettront d’agir pour vous protéger ?
  • Sur quelle personne ressource pourriez-vous vous appuyer pour vous aider ?
  • Quels seraient les risques de continuer à vivre avec votre conjoint et, à contrario, quels seraient les bénéfices de quitter le logement commun ?

Nous allons ci-dessous vous transmettre des adresses qui ont pu être utiles à des personnes qui ont vécu des situations similaires à la vôtre.

Dans le canton de Genève, vous pourriez prendre contact avec l’association AVVEC. Celle-ci vient en aide aux victimes de violence conjugale et peut proposer diverses prestations. Vous avez la possibilité, si vous le souhaitez, de rencontrer un-e-x intervenant-e-x dans leurs locaux ou à distance. Il y a également un hébergement d’urgence qui pourrait vous accueillir si vous en ressentez le besoin pour vous et vos enfants. Toutes les prestations de ce centre sont confidentielles, et à l'exception de l’hébergement d’urgence qui demande une participation financière en fonction de vos revenus, les autres prestations sont gratuites. Vous pouvez les joindre par téléphone au 022 797 10 10.

Vous avez également la possibilité de prendre contact avec un centre LAVI. Celui-ci offre des prestations d’ordre juridique, psychologique ou matériel à toutes les personnes qui ont été victimes d’infraction pénale. Les violences physiques envers vos enfants en étant une, vous avez la possibilité de vous rendre dans ce centre pour demander de l’aide. Les prestations sont également gratuites et confidentielles. Vous pouvez les joindre au 022 320 01 02.

Enfin, nous vous rappelons que vous pouvez à tout moment prendre contact avec la police en appelant le 117 lorsque votre mari montre des comportements violents qui vous mettent, vous et/ou vos enfants, en danger. Les forces de l’ordre peuvent expulser votre mari du domicile pour une durée déterminée.

Nous espérons que notre réponse vous sera utile. Nous restons à votre disposition si vous souhaitez nous donner des nouvelles ou si vous avez une nouvelle question. Nous vous envoyons nos pensées les plus bienveillantes et nous vous souhaitons tout le meilleur.

 

Témoignage: les hommes aussi peuvent être victime de violence conjugale. Mon frère s'est suicidé.

Bonjour, Vous avez été témoin des violences conjugales qu’a subi votre frère. Ces agressions, à la fois multiples et répétées, l'ont malheureusement conduit à mettre fin à ses jours. Vous souhaitez perpétuer sa mémoire en partageant son histoire et sensibiliser...

Question
24 April 2024 - iri

Bonjour

je souhaiterais témoigner afin de faire de la prévention concernant les violences conjugales dont les hommes peuvent être victimes. Mon frère s est suicidé suite à l emprise et la violence de sa conjointe que je considère comme étant une perverse narcissique. Il était manipulé, frappé, rabaissé sans cesse, elle a profité de lui financièrement, mais il lui vouait malgré tout un amour infini. Il a fini par mettre fin à ses jours le 22.09.22.

Je souhaite que sa mort ne reste pas sans suite pour toutes les personnes qui risquent la même chose.

Réponse
25-04-2024

Bonjour,

Vous avez été témoin des violences conjugales qu’a subi votre frère. Ces agressions, à la fois multiples et répétées, l'ont malheureusement conduit à mettre fin à ses jours. Vous souhaitez perpétuer sa mémoire en partageant son histoire et sensibiliser la population à la violence conjugale, dont les hommes peuvent également être victimes. Vous avez le courage de briser le silence autour de ce sujet tabou et de faire entendre une réalité souvent ignorée.

Tout d'abord, nous tenons à vous transmettre que nous sommes profondément touché-e-s de lire votre récit et nous vous adressons nos plus sincères condoléances quant au décès de votre frère. Nous saluons le courage immense qu’il vous a fallu pour vous exprimer et partager votre histoire avec nous. Nous vous remercions pour la confiance que vous accordez à notre association.

En tant que témoin, vous avez été, d’une certaine manière, une victime indirecte des conséquences néfastes de la violence subie par votre frère, car ces dernières ont entraîné des répercussions également sur vous. La position de proche d'une victime de violence conjugale est complexe et soulève de nombreuses interrogations. Sensibles à cette problématique, nous avons élaboré une campagne dédiée aux proches de victimes de violence conjugale.

Notre association a pour but d’informer et d’orienter les personnes qui sont touchées par la violence conjugale. , Nous n’avons pas d’espace à vous proposer pour témoigner si ce n’est pas écrit comme vous le faites maintenant. Nous allons publié votre question afin que votre témoignage puisse toucher les autres internautes qui liraient nos questions publiques et surtout encourager les hommes victimes à solliciter de l'aide. Ici nous allons transmettre les adresses d'organisations du canton de Vaud pouvant soutenir les hommes victimes de violences.

En effet, dans le canton de Vaud, il existe le centre MalleyPrairie qui est spécialisé dans l’accompagnement des victimes de violence conjugale et familiale, qu'elles soient des femmes ou des hommes. Vous pouvez les joindre à l’adresse e-mail suivante : info@malleyprairie.ch ou par téléphone au 021 620 76 76.

Nous souhaitons aussi relever que les hommes victimes de violences peuvent s'adresser à un centre LAVI, il y en a dans chaque canton de Suisse.  Dans le canton de Vaud, le centre LAVI prend en charge les victimes d’infraction pénale et leur proche (conjoint-e, enfants, père, mère). Dans le canton de Vaud, il est possible de contacter contacter les centres d'Aigle (021 631 03 04), de Lausanne (021 631 03 00), de Nyon (021 631 03 02) ou d'Yverdon-les-Bains (021 631 03 08).

Enfin, dans le canton de Genève, il existe l’association Pharos qui vient spécifiquement en aide aux hommes victimes de violence conjugale et qui est joignable au 022 736 13 13.

Pour toute personne qui nous lit et qui aurait des idées suicidaires, le 143 est à votre écoute de jour comme de nuit, c'est gratuit et confidentiel. Vous n'êtes pas seul-e-x!

Aussi, nous aimerions vous informer qu’il existe des associations qui peuvent vous soutenir dans votre processus de deuil et dans votre besoin de faire perdurer la mémoire de votre frère. Si vous le souhaitez, vous pourriez prendre contact avec l’association Asnova qui offre plusieurs prestations pour les personnes endeuillées comme un groupe de parole ou des ateliers créatifs.

Nous espérons que notre réponse vous sera utile et vous permettra de trouver l’espace pour que vous puissiez témoigner de votre perte et des conséquences de la violence conjugale. Notre porte reste ouverte si vous souhaitez nous donner des nouvelles ou nous poser une nouvelle question sur le sujet des violences conjugales. Nous vous envoyons nos pensées les plus bienveillantes et nous vous souhaitons tout le meilleur.

Dénigrement et menace devant mes enfants de la part de mon conjoint, que puis-je faire pour me protéger ?

Bonjour, Vous faites face à de nombreux comportements violents de la part de votre conjoint. Vous n’êtes d’ailleurs pas la seule victime, car vos enfants ont également été témoins des menaces de votre conjoint envers vous. Votre instinct protecteur de...

Question
20 April 2024 - Mur

Je vis avec mon conjoint que j qi rencontré sur ti tok . Il est français et n as aucun document d établissement en suisse . Je suis suisse . Je paie tout ? Il me rabaisse et crier sur les enfants à failli me mettre un coup de ponug devant les enfants ma sequestree et me menace chaque jour de partir et de m en foudre une de tout façon pour lui je suis dingue et une malade mentale il m isolé je voyais ma mère 3 x par semaine maintenant 1x par mois il me dit comment m habiller comment gérer mes finances quand je peux fumer manger ect je ne peux sortir sans lui sans qu il me dit tu verra bien se qui se passe je suis perdue que faire

Réponse
24-04-2024

Bonjour,

Vous faites face à de nombreux comportements violents de la part de votre conjoint. Vous n’êtes d’ailleurs pas la seule victime, car vos enfants ont également été témoins des menaces de votre conjoint envers vous. Votre instinct protecteur de maman et votre désir de vivre une vie sereine vous ont certainement poussée à nous écrire, et vous avez bien fait, car il existe des solutions.

Prendre le temps de nous écrire et de nous livrer un bout de votre histoire vous a certainement demandé beaucoup de courage. Vous recherchez la stabilité dans votre vie et vous avez peut-être réalisé que cette relation ne vous y mène pas. Pour approfondir vos réflexions quant à cette relation, nous souhaiterions, si vous le permettez, vous poser des questions à titre introspectif :

  • Quel type de relation vous permettrait de vous sentir bien ?
  • Quels seraient les risques pour vous et vos enfants si vous restiez dans cette relation, et à contrario, quels seraient les bénéfices de la quitter ?
  • Si vous étiez votre meilleure amie, qu’est-ce que vous lui souhaiteriez ?

Dénigrer une personne, l’isoler de sa famille ou la menacer de la frapper sont bel et bien des actes de violence conjugale, certains étant notamment interdits par la loi. Il nous semble également important de souligner que vous n’êtes pas la seule victime dans votre relation. En effet, vos enfants le sont tout autant. Ils entendent les menaces proférées par votre conjoint, et même s'ils n'ont jamais été physiquement maltraités ou dénigrés, ils ressentent la violence que votre conjoint vous inflige. Cela peut avoir des repercussions néfastes sur leur santé mentale et physique. 

La violence conjugale se manifeste généralement sous forme d'un cycle, débutant souvent par des violences psychologiques telles que le dénigrement. Plus la violence persiste, plus elle peut prendre des formes plus graves, comme la violence physique, et tend à se répéter de manière plus fréquente. Avez-vous eu l'occasion de consulter notre page dédiée au cycle de la violence ? Est-ce que cela évoque votre situation ?

Vous avez fait un pas important pour vous et vos enfants en nous écrivant sur ce site. En effet, vous avez brisé le silence qui entoure les violences conjugales dont vous êtes victime. Vous n’êtes pas seule et il existe des structures qui pourraient vous venir en aide si vous le souhaitez. Ci-dessous, nous allons vous transmettre des adresses qui ont pu être utiles à des personnes qui vivaient des situations similaires à la vôtre.

Dans le canton de Vaud, il existe le centre MalleyPrairie qui offre un accompagnement aux victimes de violence conjugale. Ce centre offre plusieurs prestations gratuites et confidentielles telles qu’une ligne téléphonique joignable toute la journée et la nuit, des entretiens ambulatoires, des groupes de parole, et même un hébergement d’urgence. Le tout est encadré par des personnes spécialistes du domaine des violences conjugales qui pourront vous offrir un cadre sécurisé dans lequel vous pourrez trouver des solutions pour vous protéger. Vous pouvez joindre le centre au 021 620 76 76.

Vous avez également la possibilité de prendre contact avec un centre LAVI de votre région. Ces centres peuvent vous offrir trois types de soutien : psychologique, juridique ou financier. Vous serez également reçu par un-e intervenant-e spécialisé-e dans le domaine des violences qui pourra vous offrir un accueil et une écoute bienveillante. Les prestations de ce centre sont également gratuites et confidentielles. Dans le canton de Vaud, vous pouvez contacter les centres d'Aigle (+41 21 631 03 04), de Lausanne (+41 21 631 03 00), de Nyon (+41 21 631 03 02) ou d'Yverdon-les-Bains (+41 21 631 03 08).

Enfin, nous souhaitons vous informer qu’en cas de crise à votre domicile et dans le cas où votre partenaire deviendrait violent physiquement, vous pouvez à tout moment faire appel à la police en composant le 117. Les forces de l’ordre sont habituées à intervenir dans ce genre de situation, et elles peuvent expulser votre conjoint du domicile pour une durée déterminée.

Nous espérons que notre réponse vous sera utile et vous permettra d’entamer le prochain pas dans vos démarches pour vous protéger ainsi que vos enfants. Nous restons à votre disposition si vous souhaitez nous en dire plus ou nous poser de nouvelles questions sur les violences conjugales. Nos meilleures pensées vous accompagnent.

Mes filles sont sous l’emprise de leur père pervers narcissique, que faire?

Bonjour,  Vous nous écrivez car vous vous vous faites du souci pour vos enfants qui sont sous l'emprises de leur père avec lequel vous avez vécu des violences psychologiques. Vous aimeriez savoir si des professionnel-le-s spécialistes du sujet existent en...

Question
17 April 2024 - Pim

Bonjour,

il y a 6 ans j’ai divorcé du père de mes filles car la violence psychologique était un enfer. Je me suis reconstruite maintenant et j’ai appris à le maintenir à sa place cependant je me fais du souci pour mes filles. Elles ont actuellement une dizaine d’années. La plus grande à décidé d’aller vivre chez son père. Elles vont bien mais elles sont sous emprise et j’ai peur qu’elles développent un trouble de la personnalité également.

Existe-t-il en Valais des spécialistes connaissants bien cette pathologie qui pourraient me guider pour élever mes filles au mieux? Merci d’avance et pour ce que vous faites.

Réponse
22-04-2024

Bonjour, 

Vous nous écrivez car vous vous vous faites du souci pour vos enfants qui sont sous l'emprises de leur père avec lequel vous avez vécu des violences psychologiques. Vous aimeriez savoir si des professionnel-le-s spécialistes du sujet existent en Valais pour vous guider à élever vos filles au mieux. 

Tout d'abord, nous saluons votre courage de nous avoir écrit et pour le parcours de reconstruction que vous avez effectué depuis la séparation avec votre ex-conjoint. La violence est destructrice et ne s'arrête malheureusement pas avec la séparation et souvent les victimes ainsi que les enfants, ce qui est le cas dans votre situation, sont encore pris dans le cycle de la violence. Vous vous faites du souci pour vos filles et vous aimeriez les protéger. Les violences ont des conséquences qui peuvent être graves et avoir un impact sur la santé psychique et physique de la personne qui les subis. Certaines d'entre-elles sont d'ailleurs reconnues pénalement par la loi

Nous partageons avec vous quelques informations et adresses qui ont pu être utiles à des personnes dans des situations similaires à la vôtre et qui pourraient vous aider.

Il existe en Valais des structures d'accueil pour femmes et hommes avec ou sans enfant qui sont victimes de violence domestique. Nous vous conseillons de faire appel à la Fondation FAVA qui pourra vous proposer, par le biais de leur structure ambulatoire qui est spécialisée dans les violences psychologiques et économiques, un soutien thérapeutique pour vous aider à soutenir vos filles. Les professionnel-le-s de la Fondation peuvent être atteints durant les heures de bureau au 079 320 90 70. Ils/elles collaborent avec une thérapeute, Valérie Bourdeau qui pourra vous accompagner et conseiller de manière confidentielle. Elle connaît les problématiques des violences psychologiques et de l'emprise et pourra vous aiguiller au mieux dans vos demandes. Cette structure organise également des groupes de parole 8 à 10 fois par année.

De plus, nous pouvons également vous conseiller d'appeler le CDTEA qui est le centre pour le développement et la thérapie de l'enfant et de l'adolescent. Il se tient à disposition des parents, des enfants et des jeunes âgés de 0 à 18/20 ans qui sont confrontés à des questionnements et des difficultés dans les domaines du développement psychologique, social, moteur et/ou langagier, de l’éducation et de la formation. 

Si vous pensez qu'il y a des mises en danger de la part de votre ex-conjoint sur vos filles, vous avez toujours la possibilité d'appeler l'APEA de votre région en Valais qui fera le lien, si besoin, avec un·e intervenant·e de l'OPE.

Enfin, si vous deviez rencontrer des difficultés éducatives avec vos filles et que vous auriez besoin d'un soutien à la parentalité, nous vous proposons de prendre contact avec l'OPE qui proposera une aide d'un éduateur-trice de l'AEMO

Nous espérons avoir pu vous donner des pistes utiles dans vos réflexions et nous souhaitons que la situation s'améliore rapidement pour vous. Nous restons à disposition si besoin pour toutes autres questions de votre part ou simplement pour nous donner de leurs nouvelles si vous le souhaitez.

J'ai des difficultés à gérer mes émotions et ma détresse se transforme rapidement en grosse colère. J'aimerais savoir comment me..?

Bonjour, Tu nous partages, avec beaucoup de sincérité, tes difficultés à gérer tes émotions qui se répercutent sur ton copain et toi-même. Nous relevons aussi tous tes efforts afin de vivre une relation respectueuse de l’intégrité de chacun-e ainsi que...

Question
17 April 2024 - api

Bonjour,

J'ai 23 ans, je suis en couple depuis 2 ans avec mon copain, et quasiment depuis le début de notre relation, j'ai beaucoup de mal à gérer mes émotions lorsque je me sens très blessée. J'ai tendance à penser de manière manichéenne et à avoir vite des interprétations dramatiques des situations qui me rendent tristes. En effet, j'ai vite l'impression qu'il se comporte de manière horrible avec moi, et après coup je me rends toujours compte que l'on peut se comprendre, ce qui de fait est le cas. Mais sur le moment, il m'arrive de m'énerver beaucoup, comme si ma détresse se transformait très rapidement en grosse colère.

 Au début, je me mettais souvent à pleurer et crier, et pouvais avoir des propos insultants lorsque je me sentais trahie. J'avais également tendance à mettre des coups de poings dans le lit en pleurant, à claquer les portes, une ou deux fois à mettre un coup de pieds sur le pied de la table. Jamais de manière menaçante envers lui, mais pour me défouler. Je m'en excusais bien-sûr après coup, et j'ai travaillé dessus depuis. Je précise qu'on communique par ailleurs beaucoup, et on est par défaut très à l'écoute, et très soudés : on s'entraide sur beaucoup de choses, on se témoigne beaucoup d'affection, on cherche à comprendre le point de vue de l'autre après une dispute, etc. Et on est tous les deux très enclins à travailler sur nous (car nos disputes récurrentes sont liées à des choses que l'on peut tous les deux grandement améliorer, même si j'ai bien conscience que cela ne justifie en rien mes réactions violentes).

Comme mentionné, j'ai travaillé sur moi, et on a connu une période de relative accalmie, avec plusieurs mois sans dispute trop "lourde". Je contrôlais bien mieux mes propos et avais arrêté de me défouler physiquement sur des objets. Mais ces derniers temps il est très reprochant, parfois injustement et durement, et de nouveau je m'emporte. Je contrôle mieux mon vocabulaire, mais mes efforts pour contenir mes émotions se sont retournés contre moi : j'ai tendance à me gifler à la place.

Récemment, j'ai réussi à moins faire cela mais c'est revenu d'un coup et plus violemment : il m'est arrivé deux fois de me mordre jusqu'à avoir un gros hématome (une fois la main, l'autre fois le bras), et également de me gifler plein de fois de suite. Mais ce qui m'embête, c'est cela : il m'arrive aussi de le repousser lorsqu'il vient vers moi pour m'aider à me calmer ; ou bien de venir vers lui s'il est allongé, pour lui faire un câlin et me calmer, mais en même temps je me sens assez abattue alors il m'arrive de l'agripper un peu fort, voire de le secouer en lui parlant. Je ne lui ai jamais fait mal (d'après lui - je lui ai demandé), et je ne l'ai jamais repoussé très fort ni secoué très fort.

Je n'ai jamais eu d'attitude menaçante ni d'envie de lui faire mal. Mais je suis très embêtée et préoccupée par ce comportement violent que j'ai : je vais prendre rendez-vous chez un psychiatre pour suivre une TCC, mais d'ici-là, je me demande comme interpréter cette situation et vivre avec. J'ai la conviction profonde que je ne lui ferai jamais de mal (que je ne serais jamais capable de m'emporter jusqu'à passer au "stade supérieur", le frapper etc), et en même temps je vois bien que j'agis de manière brutale, comme quelqu'un qui ne sait pas se contrôler (ce qui manifestement est le cas dans une certaine mesure au moins).

Je vous remercie par avance, ainsi que pour les nombreuses ressources sur ce site.

Réponse
22-04-2024

Bonjour,

Tu nous partages, avec beaucoup de sincérité, tes difficultés à gérer tes émotions qui se répercutent sur ton copain et toi-même. Nous relevons aussi tous tes efforts afin de vivre une relation respectueuse de l’intégrité de chacun-e ainsi que les améliorations que tu as déjà pu observer. Récemment, tu constates que désormais tu as tendance à retourner la violence envers toi-même. Tu es dans l’attente d’une prise en charge chez un psychiatre et tu nous contactes afin d’y voir plus clair.  

Visiblement tes efforts vont dans la direction de trouver un meilleur contrôle interne qui peine à se stabiliser et une volonté de préserver ton compagnon de ton agressivité. Tu prends très au sérieux l’impact que la violence peut avoir sur ta relation, que rien ne la justifie et tu mets tout en œuvre pour trouver des solutions, c’est déjà une ressource extrêmement précieuse !

Nous faisons l’hypothèse qu’il reste à démêler en toi les raisons les plus profondes qui te font encore recourir à la violence (envers ton compagnon et envers toi-même). Une psychothérapie sera certainement très utile pour t’accompagner dans cette démarche et trouver des alternatives à la violence. Nous saluons donc ta proactivité d’avoir pris un rendez-vous chez un psychiatre.

Nous nous permettons de te poser quelques questions à titre introspectif :

-          Lors d’un désaccord avec ton copain, quelles sont les émotions qui se réveillent en toi ?

-          Quels sont les signaux, chez toi, qui te permettent d’identifier que la tension commence à monter ?

-          Lorsque tu commences à ressentir la tension monter en toi, quelle stratégie à court terme pourrais-tu mettre en place afin de désamorcer une escalade de la violence ?

-          Quelles sont les activités que tu aimes faire et qui te permettent de te détendre ?

 

Nous nous permettons de te transmettre quelques pistes qui ont pu être utiles à des personnes qui traversent les mêmes difficultés que toi. À court terme, lorsque tu sens la tension montée, tu as le choix par exemple de sortir immédiatement de chez toi et de partir marcher (ou courrir!) 20-30 min afin de décharger les tensions. Il est inutile dans ces moments-là d’essayer de résoudre un désaccord ou un conflit que tu aurais avec ton copain. Tu pourras reprendre ce qui a pu te blesser avec ton copain ultérieurement, "à froid", une fois la tempête passée.

En attendant le rendez-vous avec le psychiatre, tu pourrais également tenir un journal dans lequel tu écris jour après jour comment tu te sens. Pour mieux apprendre à identifier les signaux d’alarme, tu peux exposer en détail le déroulement des épisodes violents en mentionnant les faits et les sentiments qui se sont enchaînés dans l’escalade. 

À toutes fins utiles, il existe également à Genève Vires, un centre spécialisé dans cette thématique où tu y trouveras une aide concrète dans la gestion des situations que tu vis. Chercher une aide qui puisse te permettre de ne plus utiliser la violence mais des alternatives pour des solutions avec ton partenaire est également la meilleure façon d’éviter de retourner la violence contre toi-même.

Nous espérons que ces quelques pistes te seront utiles, nous restons à ta disposition pour tout complément. Nous recevons aussi volontiers des nouvelles de la suite!

Ai-je eu raison de porter plainte ?

Bonjour, Vous nous écrivez pour nous faire part de votre situation et savoir que faire. Vous souhaitez savoir si ce que vous vivez est de la violence psychologique et vous avez donc décidé de contacter VIOLENCE QUE FAIRE afin de...

Question
10 April 2024 - Mar

Je remarque depuis notre 5 ans de relation (marié) que je suis victime de violence psychologique et je voudrais savoir si je me trompe? On a 2 enfants ensemble. Quand on s'est rencontré toute este merveilleus et très amoureux, nous avons parlé en anglais mais nous nous sommes compris, il est suisse et sa langue maternelle est le français. nous voulions ensemble des enfants et oui j'étais suisse tombé enceinte et je voulais bien connaître la langue française. 8 mois après on n’a commencé le les conflits, ils a commencé à me ensuite et moi aussi, ils me traite de stupidité sans lui je ne suis rien, moi je travaille pas lui ils payer le loyer et tout, et je croyais que ce normal de m’a reproché que lui ils travaille et moi non sa lui a donné la raison de me rabaisser et moi je suis bon à rien et acceptée et subir la situation. Je mise au monde notre enfant toute ale bien âpre je lui e montre que je me laisse plus faire par lui et oui je parler bien français. One se disputer beaucoup e lui il me étrangle par le cou me pas couper le souffle, pour me montrer que je dois avoir peur de lui je suis parte parler à sa sœur elle m’a fait comprendre que lui ils est comme ça me ils t’aimes, je pas dite que ils ma étranglé. Le temps pasce bien sur que de dispute entre nous me c’est te 1 a 2 foi par moi, ils avé la tandans de ma tire fort par le bras pour ma mètre a la port, parce c’est chez lui et que il ma dite qui il ne peut pas se gère et contrôle et je me balade dehors 1h et bien sûr Il m'a fait comprendre qu'il ne se passait rien de grave et qu'il fallait arrêter de se battre pour rien, pour lui ce n'était rien, il m'a insulté, pute, salop va te faire foutre, moi je ensulte et âpre sa famille nous dise de arrêter de se comporte comme de enfants. Mama a lui m’a faite comprendre que elle me me soutenir parce que moi je été abandonné dans le hôpital de roumaine et et j'ai vécu à l'orphelinat jusqu'à mes 18 ans. Me je me suis trompé sur elle, elle m’a dite que les hommes ils sont trop fière. Je plus jame fai confiance a sa famille, je me suis ferme en moi et je subise tout. On a eu notre deuxième enfant, on s'insulte devant les enfants tellement de colère moi même je n'ai pas vu que ce n'était pas acceptée devant les enfants. Le 5 avril 2024 ont ne parti à Europa Park avec la promise fille elle a presque 5 ans et la plus petite elle la presque 3 ans elle e reste chez la grand maman. Toute été bien jusqu’à jour de 7 avril 2024 on été à l’hôte je réveille mon mari en faisant des lège bruit avec la machine à café, il m’a trete de gros con tu a reine dans la tête va te faire foutre salop de merde. Je ferme ma bouche et je suis parti à la voiture fume une cigarette, je suis revenu dans une demi-heure c’est te 09.30 je voulais faire la douche et lui il e venu vers moi très an colère il me dit dépêche toi faire la douche si non je parte sans toi. Bien sûr je pas écoute. Je vais à la voiture avec notre fille et lui il e reste sure le parking de hôtel une heure. On se parle pas me moi je lui et dite de partir à la maison chez nous à Sierre. Pour finir je vous dit scoute que on se dispute dans la voiture parce que je lui e dite de se excuser de avoir me ensuite de le matin e que je le pas mérite lui il m’a dite que je dois assumer ça je le réveille. Je voulais faire une sieste sur la banquette arrière je me suis allongé on été sur l’autoroute et il a frêne exprès je me suis tapé la tête contre son siège et lui il rigole de moi, il me disait que je doi assumer et que je pas le droit de dormir dans sa voiture, je me suis allonger et je lui parle plus sa la énervé ils se arête sûre l’air de l’autoroute il m’a sorti avec la fors par les bras moi je remonte et il a continué pans 4 foi, âpre il avé une dame la elle nous a vu elle dise de arête on a une enfant à bord, moi je compri lui pa on ne parti moi je me suis encor allongé pour faire ma sieste et, je pensais que le mari s'était calmé. Ils se arête avant Villeneuve et encore il me sorte avec la fors par le bras je lui disent que je déjà mal et que on a en enfant avec nous tu dois te calme et que on doit rentrer à la maison. Bien sure il comprend pas et moi je lui e montre résistance il m’a pris par le cou il m’a soulève et jeté à terre et là je vu que je peurs de lui, je été à la polis je toute explique et je porte plante contre lui. Je me excuse pour mon écriture me s’il vous plaît dites moi si je fais just ou pas, on a des enfants me moi je lui montre que je suis pas tout seul et que la justice existe. Ils m’a lésé beaucoup de marque de bleu

Réponse
12-04-2024

Bonjour,

Vous nous écrivez pour nous faire part de votre situation et savoir que faire. Vous souhaitez savoir si ce que vous vivez est de la violence psychologique et vous avez donc décidé de contacter VIOLENCE QUE FAIRE afin de trouver des réponses.

Vous expliquez qu’au début, vous étiez très amoureux et que la relation se passait bien. Puis, petit à petit, la situation s’est dégradée. Vous exprimez des situations où monsieur vous rabaisse, vous dévalorise et vous insulte ce qui s’apparentent effectivement à de la violence psychologique. Vous évoquez un événement marquant qui s'est déroulé lors d'une sortie à Europa-park avec votre fille où votre conjoint a utilisé à plusieurs reprises de la violence physique. Le récit de votre histoire nous rappelle fortement le cycle de la violence. Les violences dans le couple débutent souvent par des violences psychologiques telles que le dénigrement ou les insultes. Avec le temps, ces violences ont tendance à s'aggraver et devenir même physiques, mettant ainsi fortement en danger la personne qui les subit.

Il semble que vous ayez réussi à briser le cycle de la violence en prenant des mesures décisives après l'agression physique, notamment en vous rendant à la police pour porter plainte. C'est un très bon réflexe, car les violences physiques sont interdites et punissables par la loi. Vous avez besoin de clarifier la situation que vous vivez et aimeriez connaître vos droits. Vous souhaitez également protéger et préserver vos enfants de ce climat de violence. Nous saluons votre démarche de nous écrire, car cela demande du courage. Nous souhaitons vous dire que vos réactions sont normales et vos questionnements sont tout à fait légitimes

Le courage que vous avez eu de nous écrire nous pousse, à notre tour, à vous poser des questions à titre d’introspection :

  • Comment souhaiteriez-vous vous sentir dans une relation de couple ?
  • Comment aimeriez-vous être traitée dans une relation de couple ?
  • Dans quel environnement souhaitez-vous voir grandir vos enfants ?

Suite à votre récit, permettez-nous de vous orienter vers un service en Valais qui vient en aide aux personnes dans votre situation qui vivent de la violences domestique. Il s’agit de la LAVI. Les centres de consultation LAVI offrent un espace confidentiel et gratuit pour vous accueillir et vous écouter. Ils peuvent vous conseiller et vous orienter vers des personnels spécialisés dans le domaine. Ils sont joignables du lundi au vendredi de 8h00 à 17h00 au 027 607 31 00

De plus, vous pouvez faire un constat de  coups et blessures à l’unité de médecine des violences. Cette consultation spécialisée aux victimes de violences est gratuite et confidentielle. Elle offre un espace d’écoute et un examen clinique comme preuve de votre situation. Cette unité se trouve à Sierre et est joignable du lundi au vendredi de 08h15 à 11h00 et de 14h00 à 16h00 au 027 603 63 70.

N’hésitez pas à appeler la police, comme vous l’avez déjà fait au 117 si la situation dérape ou que vous vous sentez en danger.

Nous espérons que nos informations vous seront utiles et vous permettrons de ne pas rester seule face à cette situation. N’hésitez pas à nous réécrire si vous en ressentez le besoin, notre équipe est à votre disposition.

Nous vous envoyons nos meilleures salutations. 

Je sais que cette relation était toxique, mais je suis encore attachée à lui.

Bonjour, Vous partagez avec nous une situation d’ambivalence que vous traversez. D’un côté, une partie de vous reste attachée à votre ex-conjoint et se sent dépendante de lui, tandis qu’une autre partie reconnaît que la relation avec cette personne était...

Question
09 April 2024 - Sky

Bonjour,

je sors d'une relation où j'étais sous l'emprise, cette personne m'a dégagé de sa vie pour une autre (très jeune) mes proches m'ont forcé à bloquer cette personne, j'ai une sorte de déni, je réalise la manipulation qui a duré 3 ans mais malgré tout je ressens une tristesse et sans l'aide de mes proches j'ai l'impression que je pourrai être accrochée. Mon mental comprends la situation mais je me sens comme une toxico... la suite c'est entre moi et moi, j'aimerai deconstruire ce schéma toxique, quels sont vis conseils ? J'ai 41 ans et lui 47 ans,

Réponse
11-04-2024

Bonjour,

Vous partagez avec nous une situation d’ambivalence que vous traversez. D’un côté, une partie de vous reste attachée à votre ex-conjoint et se sent dépendante de lui, tandis qu’une autre partie reconnaît que la relation avec cette personne était néfaste pour votre bien-être psychique. Nous imaginons que la séparation avec cette personne a probablement été un mélange d’émotions qui a oscillé entre un soulagement et une grande tristesse. Vous aspirez à vivre une vie sereine, une vie dans laquelle les relations amoureuses sont fluides et sont un soutien.

Votre message démontre que vous avez une bonne capacité d’auto-analyse en ce qui concerne vos désirs dans votre vie de couple. En effet, même si vous vous sentez encore attachée à votre ex-partenaire, une partie protectrice en vous reconnaît que cette relation était toxique pour votre bien-être. Vous parlez d’emprise, nous imaginons que vous avez peut-être été victime de violence psychologique, voire même d'autres formes de violence. Vous savez demander de l’aide et vos proches semblent d’ailleurs être de bons alliés. Vous savez sur qui vous pouvez compter.

Il est compliqué pour nous, par notre réponse, de vous prodiguer des conseils précis, en revanche, nous pouvons vous proposer des questions à titre introspective qui pourraient peut-être vous faire avancer dans votre cheminement.

  • Quel type de relation vous permettrait de vous sentir bien ?
  • Quelles seraient les conditions favorables pour vous épanouir dans votre relation en tant que femme ?
  • Si votre meilleure amie avait vécu la même situation amoureuse que vous, que lui souhaiteriez-vous ?

Si vous êtes intéressée à creuser davantage la thématique de la violence conjugale, notre site peut vous proposer plusieurs ressources. Vous pouvez par exemple essayer un de nos tests et voir s'ils vous confirment que vous vous trouviez bien dans une relation de violence. Nous avons également créé un podcast dédié à ce sujet, composé de 8 épisodes, où nous recueillons les témoignages de victimes ainsi que les avis d'expert-e-x-s. Les écouter pourrait peut-être vous permettre de trouver des similitudes à votre histoire et vous faire réaliser que vous n’êtes pas seule et que des solutions existent pour construire une vie dans laquelle la violence n’a pas sa place.

Aussi, nous vous invitons, si vous le souhaitez et que cela vous semble pertinent, à prendre le temps d’explorer l’ambivalence que vous ressentez en vous adressant à des professionnel-le-x-s du domaine. À cet égard, vous pourriez prendre contact avec le centre MalleyPrairie qui propose diverses prestations gratuites et confidentielles pour les personnes qui sont, ou qui ont été, victimes de violence conjugale. Il existe également la possibilité de parler des tourments que vous vivez avec un-e psychologue. Sur cette page, vous trouverez une liste de psychologues disponibles dans le canton de Vaud.

Nous espérons que notre réponse vous aura été utile à vous faire avancer dans vos réflexions. Nous restons bien entendu à disposition si vous souhaitez nous en dire plus, nous donner des nouvelles ou nous poser une nouvelle question concernant la violence conjugale. Nous vous souhaitons tout le meilleur et nous vous envoyons nos pensées les plus bienveillantes.

Ma fille héberge son ex copain violent. Que faire ?

Bonjour,  Votre instinct protecteur de parent s’est activé, car vous vous inquiétez pour votre fille. En effet, cette dernière héberge son ex copain dont les comportements violents représentent une menace pour son bien-être et la sécurité de son logement. Vous...

Question
09 April 2024 - Yva

Ma fille a rompu avec son excopain. Elle a repris un appartement avec un bail à son nom. Son excopain a reçu son congé de sa régie car il ne payait pas sa location et il est actuellement au chômage. Il a de la peine à régler ses factures malgré un revenu correct du chômage. Aucune agence n'est disposée à lui louer un appartement en plus il a 2 gros chiens (berger suisse)

Malheureusement ma fille a accepté de le loger chez elle le temps de se retourner. Cela dure déjà depuis 5 mois, il est violent et il c'est mis à dos tous les locataires de l'immeuble en raison de son comportement et à cause des chiens qui ne sont pas toujours tenus en laisse. La régie donnera congé à ma fille si il n'y a pas d'amélioration. Malgré ses nombreuses demandes il ne veut pas partir et souvent violent

Réponse
11-04-2024

Bonjour, 

Votre instinct protecteur de parent s’est activé, car vous vous inquiétez pour votre fille. En effet, cette dernière héberge son ex copain dont les comportements violents représentent une menace pour son bien-être et la sécurité de son logement. Vous souhaitez que votre fille puisse mener une vie sereine, et vous êtes à la recherche de solutions pour lui venir en aide dans cette situation. 

Nous ne connaissons pas précisément le type de violence dont votre fille est victime, mais ce que nous pouvons vous assurer, c’est que la violence conjugale est interdite par la loi. Votre fille n’a aucunement l’obligation d’héberger son ex conjoint ; elle a le droit de vivre dans un lieu de vie dans lequel la violence n’a pas sa place. 

En ce sens, nous pouvons vous proposer d’encourager votre fille à faire appel aux forces de l’ordre en composant le 117, afin de solliciter leur intervention dans le but d’expulser son ex copain du domicile. Tout d’abord, il convient de souligner que ce dernier n'apparaît pas sur le bail, comme vous l'avez mentionné dans votre message. Par conséquent, il n'a pas le droit de demeurer dans l'appartement de votre fille sans son consentement. En outre, même si son nom figurait sur le bail, votre fille aurait toujours le droit de demander à la police d'expulser son copain du domicile. En effet, en cas de violence conjugale, la victime a le droit de contacter les autorités et de demander l'expulsion de l'agresseur du domicile pour une période déterminée.

Dans le cas où votre fille recherche de l’aide supplémentaire vis-à-vis de cette situation de violence conjugale, elle peut également s’adresser à un centre LAVI du canton de Vaud (pour les situations de violences physiques ou sexuelles ou violences psychologiques graves telle que menaces de mort). Ces centres sont spécialisés dans l’aide aux victimes et ils pourront apporter un soutien juridique, psychologique ou matériel à votre fille si elle le désire. Il existe quatre antennes dans le canton de Vaud, le centre LAVI d'Aigle (+41 21 631 03 04), de Lausanne (+41 21 631 03 00), de Nyon (+41 21 631 03 02) ou d'Yverdon-les-Bains (+41 21 631 03 08). Les prestations des centre LAVI sont gratuites et confidentielles.

Nous espérons que notre réponse vous sera utile et vous permettra de soutenir votre fille. Nous restons à votre disposition si vous souhaitez nous en dire plus, nous donner des nouvelles ou nous poser une nouvelle question. Nos meilleures pensées vous accompagnent vous et votre fille. 

Après 20 ans de relation, je réalise enfin être victime de violence psychologique

Bonjour, Vous avez fait énormément d'efforts pour le bien-être de votre conjoint et celui de sa famille toutes ces années et ce malgré les contraintes qui se sont imposées à vous. Dans un couple, il est légitime de s'attendre à...

Question
08 April 2024 - Mir

En lisant un article sur le psychiatre Racamier, ma vie a basculé. J'ai enfin compris que je subissais du dénigrement depuis 20 ans, mais cela était passé à la phase de destruction il y a environ 5 ans. C'est à la suite d'une crise d'angoisse de mon fils que je suis sorti du déni.

Aujourd'hui, il utilise subtilement mes failles et reste calme pour que je me retourne contre lui. En ouvrant les yeux, j'ai compris que j'avais travaillé et consacré mon temps et mon énergie à lui et à sa famille. Il a manipulé plusieurs personnes qui aujourd'hui se retournent contre moi, car j'ai compris que son frère est également un manipulateur. Je suis désemparé.

J'ai une maladie psychique qui s'est aggravée suite au burnout causé par le harcèlement répété tout au long des années. Aujourd'hui, je me sens extrêmement seule et incomprise par mes proches. Ils le voient comme quelqu'un de bien et empathique, prêt à aider tout le monde, le parfait homme qui donne tout à sa femme en apparence. Mes enfants sont manipulés pour me faire passer pour folle. Je suis suivie par un thérapeute pour retrouver ma confiance, mais je ne sais pas par où commencer pour partir. Je n'ai plus de force.

Je ressens une profonde colère et injustice qui me rongent chaque jour, d'avoir donné ma confiance et d’avoir été naïve sans aucune suspicion. Je n'ai aucune preuve de sa subtilité. C'est un homme bien entouré, chef d'entreprise qui gère tout, etc. Il utilise les injonctions paradoxales. Aujourd'hui, j'ai travaillé pour son entreprise, mais cela ne m'a rien apporté en termes de formation. Il n'arrêtait pas de me dire que je devais arrêter de me plaindre, que c'était bien payé et que j'avais de la chance. À 42 ans, je vais devoir partir et laisser derrière moi tout ce à quoi j'étais passionné. Mon énergie est au plus bas à cause de cette grave dépression.

Pour ma santé, je dois partir, mais j'aimerais savoir par où commencer administrativement, sachant qu'il maîtrise tout, qu'il est impossible à contrer et qu'il a toujours raison. Il ne parle pas de mes émotions ou de mon problème de santé, mais uniquement de l'argent qu'il va perdre, et il me fait culpabiliser. Pourriez-vous m'expliquer les étapes importantes pour commencer à me libérer ?

Réponse
10-04-2024

Bonjour,

Vous avez fait énormément d'efforts pour le bien-être de votre conjoint et celui de sa famille toutes ces années et ce malgré les contraintes qui se sont imposées à vous. Dans un couple, il est légitime de s'attendre à réaliser des projets communs, à s'encourager l'un l'autre pour évoluer individuellement, à partager les bons moments ou se soutenir dans les difficultés tels que des soucis de santé. Qui ne souhaite pas une relation au sein de laquelle on s'épanouit et qui permet de "s'élever" mutuellement?

Vous écrivez avoir "enfin" compris être victime de comportements abusifs de votre conjoint après 20 ans de vie commune. Vous avez désormais atteint vos limites et vous constatez que vous êtes en train de tout perdre; vous avez envie de reprendre votre vie en main. C'est ce que vous faites en consultant un thérapeute et en nous écrivant sur violencequefaire.ch.

La prise de conscience est une étape charnière, toutefois, ouvrir les yeux peut s'avérer douloureux et bouleverser son être. Malgré tout ce que vous avez vécu et subissez encore aujourd'hui, vous démontrez votre courage en nous partageant votre histoire et en sollicitant de l'aide afin de retrouver votre pouvoir d'agir et votre liberté.

La force que vous avez eu en nous écrivant nous pousse à notre tour à vous poser quelques questions à titre introspectif:

  • Quelles ressources pourriez vous mobiliser pour vous permettre de vous sentir soutenue et entourée?
  • Qu'est-ce qui pourrait vous aider à trouver de l'apaisement dans votre vie ?

Les exemples que vous donnez pointent effectivement vers de la violence de type psychologique. Dans les situations de violences au sein du couple, celles-ci prennent souvent  la forme de cercle vicieux, un processus est mis en oeuvre pour prendre le contrôle de l'autre et pouvoir le manipuler à son avantage. Ces mécanismes répétés forment un voile qui peu à peu emprisonnent la personne telle une toile d'araignée. Est-ce que cela fait écho à ce votre vécu ?

Les personnes victimes de violence au sein du couple ont souvent des conséquences sur leur santé . La dépression, la perte de confiance en soi, d'estime de soi sont quelques unes des conséquences observées chez les victimes de maltraitances domestiques. Toute la sphère familiale est impactée: les enfants exposés à la violence conjugale sont eux aussi des victimes.

Aujourd'hui, vous souhaitez être éclairée sur les étapes importantes pour reprendre le contrôle de votre vie et nous allons vous aiguiller ici vers les spécialistes qui pourront vous accompagner dans votre démarche de changement.

Pour être soutenue et accompagnée en lien avec les violences que vous avez subies, des professionnel-l-e-s sont à disposition dans le canton de Vaud.  Si vous le permettez, nous vous encourageons à prendre contact avec le Centre d'accueil MalleyPrairie au 021.620.76.76. Leurs prestations sont gratuites et confidentielles. Sortir du silence et de l'isolement est LE premier pas.

Ensuite, pour répondre à vos questions d'ordre juridique dans le domaine du droit de la famille, le Centre social protestant disposent de juristes. Pour prendre rendez-vous: 021 560 60 60.

En espérant avoir pu vous partager des informations utiles, nous vous souhaitons vivements de trouver les ressources nécessaires qui vous emméneront vers la liberté attendue. Nous accueillons volontiers d'autres questions ou alors de vos nouvelles.

Cordiales salutations,

Quitter le site (touche esc) Poser une question
Retour au sommet