En cas d’urgence: Police: 117 | Ambulance: 144

ንስኻ ኣብ ስዊዘርላንድ ስደተኛ ኢኻ ሕጋዊ ሕቶ ድማ ኣሎካ

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Questions sur la violence psychologique

Comment soutenir ma fille qui subit des violences psychologiques ?

Bonjour, Vous êtes un parent soucieux du bien-être de votre fille et vous souhaitez qu’elle vive une vie sereine, sans violence conjugale. Vous nous avez écrit pour savoir comment la soutenir, et nous allons essayer de répondre au mieux à...

Question
17 July 2024 - tha

Bonjour,
Comment puis je aider ma fille qui subit des violences psychologiques dans son couple depuis trois ans ?

Réponse
18-07-2024

Bonjour,

Vous êtes un parent soucieux du bien-être de votre fille et vous souhaitez qu’elle vive une vie sereine, sans violence conjugale. Vous nous avez écrit pour savoir comment la soutenir, et nous allons essayer de répondre au mieux à votre demande.

En tant que parent, il ne doit pas être facile d’être témoin de violence psychologique à l’encontre de votre fille. Il est souvent compliqué de savoir comment intervenir. D'un côté, vous pourriez hésiter à vous immiscer dans sa vie privée, tandis que de l'autre, vous êtes conscient que sa relation amoureuse semble néfaste pour son bien-être psychique et physique. L’amour que vous portez à votre fille vous pousse certainement à chercher des moyens de la soutenir. Ci-dessous, nous vous présentons quelques pistes qui pourraient peut-être l’aider.

Notre site, VIOLENCE QUE FAIRE, regroupe une multitude d’informations sur la violence conjugale. Ainsi, si vous le sentez, vous pourriez proposer à votre fille de consulter notre page. Nous proposons, par exemple, des tests qui pourraient l’aider à identifier si elle subit de la violence dans son couple. Nous avons également des pages explicatives sur ce qu’est la violence conjugale, dont une qui aborde en particulier la violence psychologique. Enfin, nous offrons un podcast dédié à la thématique de la violence conjugale, dont un épisode est spécifiquement consacré à la violence psychologique. L’écouter pourrait peut-être l’aider à reconnaître la violence dont elle est victime et à faire écho à sa situation.

Sinon, vous pourriez également lui proposer de prendre rendez-vous avec le Centre d'accueil MalleyPrairie. Ce centre offre un soutien aux victimes de violence conjugale et propose diverses prestations comme des entretiens en ambulatoire, un groupe de parole et même un hébergement d’urgence si besoin. Les prestations de ce centre sont gratuites et confidentielles. Votre fille peut les joindre au 021 620 76 76.

Nous espérons que notre réponse vous sera utile. Nous restons à votre disposition si vous avez de nouvelles questions concernant la violence conjugale. Nous vous envoyons nos meilleures pensées.

Comment se reconstruire après avoir vécu de la violence psychologique pendant 10 ans ?

Bonjour, Vous partagez avec nous une partie de votre histoire marquée par une relation amoureuse qui a duré 10 ans, une période où vous avez dû vous battre. En effet, vous avez pardonné des comportements agressifs, trouvé des excuses à...

Question
25 June 2024 - flo

Bonjour, 

J'ai été en couple puis mariée durant 10 ans avec une personne qui avait des comportements inadéquats envers moi. 
Je les ai repérés rapidement, voyais qu'il y avait des choses anormales mais suis quand même restée.
Cela a commencé après environ une année de relation. Le premier \"Ta gueule!\" accompagné d'un coup de poing sur la table a retenti, car je lui avais exprimé un besoin d'aide en cuisine. J'ai pu poser ma limite, il s'est excusé et a dit que cela ne recommencerait pas.
Puis, il y a eu des \"ferme-là\", \"mais tu fais vraiment exprès\", \"tu as caché ça où\", \"tu sers à rien\", \"tu ne sais pas écouter\", \"mais t'es vraiment stupide\"... Ces petites remarques insidieuses appelaient à un comportement parfait de ma part. Il fallait que je comprenne tout de suite les choses, que je réponde tout de suite au téléphone, que je réagisse instantanément et de manière parfaite. Si cela n'était pas le cas, j'avais droit à une crise de colère soudaine.
En voiture, s'il s'énervait pour une raison ou une autre, souvent parce que j'avais mal indiqué un chemin, il se mettait à me parler mal, à conduire vite et mettait des coups de freins...
Parfois, il mettait des coups contre le frigo, contre la table, claquait les portes de placards...
Il m'interrompait souvent et quand je lui faisais remarquer, me disait que cela ne servait à rien d'écouter, que je radotais, qu'il savait ce que j'allais dire, que ça n'était pas intéressant.
Il m'a fait à quelques reprises des remarques sur mon physique, se mettait toujours en compétition avec moi (il faisait toujours mieux, il était plus performant en sport, se disait plus intelligent que moi), et gâchait des moments chouettes car il perdait son sang froid sans raison légitime, me dénigrait en disant que je n'avais pas d'intérêts, de passions, ne se préoccupait pas quand j'allais mal et que je lui en faisais part et se comportait de manière brusque voir violente avec nos chats par moments...
En parallèle, il n'était pas très empathique et peu capable d'être soutenant. Par exemple, le jour où j'ai perdu ma grand-mère paternelle, je lui ai dit qu'elle était décédée et il n'a su me répondre que \"bah, tu t'y attendais non?\"... Cela m'a laissée sans voix.
Quand je lui disais que ses crises ne me convenaient pas, je n'étais entendue que lorsque je le menaçais de partir à cause de son comportement. Sinon, il me disait que j'étais intolérante à sa colère, que je n'allais pas remettre x années de relation en question juste pour ça, que cela ne s'était pas passé comme cela, que c'était de ma faute car j'étais en dépression, trop sensible, mal dans ma tête, me reprochait d'autres choses pour changer de sujet... Ou alors, il ne répondait pas à mes propos et faisait du silent treatment jusqu'à ce qu'on parle d'autre chose... Ayant été réellement en dépression et étant empathique, à l'écoute, cela marchait la plupart du temps. Je lui redonnais une chance et je pardonnais. Si j'allais plus loin et que j'exprimais le souhait de mettre fin à la relation, le scénario était toujours le même: Monsieur se mettait à pleurer, disait qu'il était trop con, qu'il me faisait souffrir, qu'il était un monstre ou alors parlait de son enfance difficile pour justifier son comportement.
Je lui trouvais à chaque fois des excuses, me sentais dans le devoir de le comprendre et de ne pas l'abandonner. D'ailleurs, il m'avait dit à plusieurs reprises qu'il ne voyait pas de sens à sa vie sans moi, sous entendant qu'il se suiciderait si je partais... Ce qui m'a également retenue de le quitter car j'aurais eu l'impression de signer son arrêt de mort.
Il y avait certes des bons moments, mais teintées d'une peur croissante de ses réactions. Je n'osais pas m'exprimer librement et avais peur de ne pas réagir comme il le souhaitais. Si je devais lui exprimer quelque chose concernant notre relation, je lui demandais de ne pas s'énerver au préalable. Je l'avais par ailleurs prévenu qu'il n'avait pas intérêt à lever la main sur moi, c'est dire si je craignais ses réactions. J'ai fini par lui poser un ultimatum : celui de suivre une psychothérapie. Cependant, les crises n'ont, à mon sens, ni disparu, ni diminué, et il se servait ensuite de cela pour me faire rester en me disant que je ne pouvais pas dire qu'il ne faisait pas d'efforts car il faisait une psychothérapie, que je ne pouvais pas le faire changer, que c'était sa personnalité, que j'étais intolérante à ses colères. Au final, j'ai commencé à accepter que je devais le prendre comme il était, je me suis résignée et ai essayé de me focaliser sur le positif, et ai même été jusqu'à me marier avec lui.
Suite à une crise majeure dans notre couple, il a compris que j'étais à deux doigts de partir, il a été hospitalisé en psychiatrie à l'hôpital car il se faisait du mal. Cela a été mon déclic. Je l'ai quitté une semaine plus tard, lors d'un entretien de famille avec les soignants des HUG.
Il m'a ensuite reproché de l'avoir décrit comme un monstre et a continué à être inadéquat pendant plusieurs mois, jusqu'à notre divorce.
Il se délectait de me répéter ce que les gens disaient sur moi (que j'étais une connasse, une personne dégoutante, que je ne savais pas me remettre en question, que j'étais une manipulatrice), a menacé de frapper ma mère s'il la croisait et m'a menacée moi, par un sous-entendu (\"tu n'as pas intérêt à te trouver à l'appartement quand j'y serai car je suis très en colère\"), m'a dit qu'il me trouvait dégueulasse, qu'il n'aimait pas ce que j'étais devenue, m'a expliqué qu'il était passé à autre chose très rapidement, que seuls nos chats lui manquaient et m'a également menti pour essayer de me faire du mal...
Nous sommes maintenant divorcés et je me suis remise en couple avec un homme en or, profondément gentil, respectueux et calme, que j'aime de tout mon coeur. Nous sommes heureux et malgré tout, le spectre de cette relation plane sur moi. A chaque fois que mon conjoint actuel se comporte d'une manière bienveillante, j'ai des flashbacks de ce que j'ai vécu et je suis en colère. En colère contre moi-même de m'être laissée faire et en colère contre lui car en aucun cas, je ne méritais d'être traitée de la sorte. Malgré ma thérapie, je n'arrive pas à me défaire de cette colère et ne sais quoi en faire. Ceci d'autant plus que je suis psychologue et que j'aurais du agir et pouvoir me défaire de tout cela dès le début.
Parfois, j'en viens à me dire que ce n'étais pas si terrible que cela, que j'exagère et que certaines personnes ont vécu pire...
C'est pourquoi je vous écris aujourd'hui. Avoir une sorte de reconnaissance et me sentir légitime me ferait, je pense, du bien...
Par ailleurs, savez-vous s'il est possible de porter plainte dans le cas de violences verbales et psychologiques?
Je vous remercie pour votre réponse.
Cordialement.

Réponse
27-06-2024

Bonjour,

Vous partagez avec nous une partie de votre histoire marquée par une relation amoureuse qui a duré 10 ans, une période où vous avez dû vous battre. En effet, vous avez pardonné des comportements agressifs, trouvé des excuses à des actes inexcusables, et êtes restée par amour, mais aussi par la peur que votre mari ne se mette en danger. L'hospitalisation de votre ex-mari a été un moment déterminant qui vous a donné la force nécessaire pour prendre la décision de le quitter. Aujourd'hui, malgré votre belle relation amoureuse actuelle, vous ressentez toujours les séquelles de cette expérience passée. Vous êtes en quête de compréhension quant aux raisons pour lesquelles cette histoire continue de vous affecter et avez besoin d'informations juridiques concernant les violences psychologiques.

Nous souhaitons tout d'abord vous remercier pour votre confiance et pour avoir partagé un bout de votre histoire. Notre association a pour but d’informer les utilisateurs et utilisatrices de notre site sur les dynamiques de violence conjugale ainsi que de vous orienter vers des adresses qui pourraient s’avérer pertinentes pour vous soutenir. Nous allons tenter de répondre du mieux que nous le pouvons à votre question.

Les actes de votre ex-mari, consistant à vous insulter, à vous faire des remarques méchantes sur votre physique, à vous dénigrer et à vous dévaloriser, à claquer les portes violemment, à vous menacer de frapper vous ou votre mère, et à sous-entendre qu’il pourrait se suicider si vous le quittiez, sont bel et bien des actes de violence psychologique. Bien que ces violences soient invisibles car elles ne laissent pas de traces visibles sur le corps, leurs répercussions sur la santé mentale et physique des personnes qui les subissent n’en sont pas moins graves. En effet, la répétition des agressions psychologiques détruit l'estime de soi. Jamais anodine, la violence psychologique atteint profondément la santé des personnes qui en sont victimes. Il est tout à fait normal que vous soyez encore en train de vous remettre de cette histoire.

Dans votre récit, vous expliquez que votre ex-mari s’est parfois excusé de son comportement en blâmant son enfance difficile. En tant qu’association qui lutte contre les violences conjugales, il nous semble important de vous signaler que rien ne justifie la violence. Malgré la rage et la colère qui habitaient votre ex-mari, ce dernier avait toujours le choix d’exprimer sa frustration d’une autre manière qu’en usant de la violence psychologique. Votre ex-mari était responsable de ses actes. À VIOLENCE QUE FAIRE, nous tenons à affirmer clairement que la violence n’est pas une perte de contrôle, mais une prise de contrôle sur l'autre.

Il vous a certainement fallu beaucoup de force pour survivre dans cette relation empreinte de violence. Nous imaginons que vous devez sans doute être une personne pleine de ressources. Si vous le souhaitez, nous aimerions vous poser quelques questions introspectives pour que vous puissiez prendre conscience de votre force intérieure :

  • Quelles ont été les qualités et les ressources qui vous ont permis de tenir dans cette relation et qui vous ont donné le courage de la quitter ?
  • Que souhaiteriez-vous conserver de positif des nombreux défis que vous avez rencontrés dans cette relation ?
  • Quelles sont vos limites aujourd’hui dans votre relation amoureuse et comment parvenez-vous à les respecter ?

Enfin, en ce qui concerne votre demande de porter plainte contre votre ex-mari pour les nombreuses violences psychologiques qu’il vous a fait subir, il nous est difficile de répondre précisément car il nous manque des éléments de contexte. Cependant, nous pouvons vous proposer de contacter un centre LAVI de votre région. Ces centres accompagnent les personnes ayant vécu une infraction pénale. Dans certains cas de violence psychologique, comme les menaces de violence, il est possible de porter plainte. Nous vous conseillons de prendre rendez-vous avec la LAVI afin qu’un-e-x intervenant-e-x puisse évaluer votre situation et vous indiquer si vous pouvez porter plainte contre votre ex-mari. Les prestations de ce centre sont gratuites et confidentielles. Vous pouvez les joindre au 022 320 01 02.

Nous espérons que notre réponse vous aura été utile et vous aura permis de légitimer les émotions que vous vivez à la suite de votre rupture avec votre ex-mari. Nous restons à votre disposition et serons heureux de prendre de vos nouvelles si vous souhaitez nous en donner ou de répondre à toute nouvelle question concernant la violence conjugale. Nous vous envoyons beaucoup de courage et nos meilleures pensées.

Je m'inquiète pour une connaissance de mes parents qui semble vivre de la violence conjugale. Que puis-je faire pour l'aider..?

 Bonjour, En raison de votre sensibilité et de votre sens de la justice, vous ne souhaitez pas fermer les yeux sur une situation de violence conjugale dont vous avez connaissance. Il n'est jamais facile de savoir comment réagir dans de...

Question
12 June 2024 - Cel

Bonjour,
Je m'inquiète pour une connaissance de mes parents qui subit visiblement depuis plusieurs années des violences verbales et physiques de la part de son conjoint.
Dans ce couple, il y a une consommation d'alcool quotidienne (depuis en tout cas 10 ans) et de cannabis (quotidien aussi depuis 30 ans). Ils ont 2 enfants qui ont maintenant atteint la majorité (mais ne sont pas en très bonne situation ; problèmes de drogue et délinquance).
Il y a 10 ans, mes parents et le plus jeune de mes frères étaient partis quelques jours au chalet avec ce couple et leurs enfants. Durant la soirée, la femme victime (M.) était venue se confier à ma mère sur le fait qu'elle avait peur de son mari, qu'elle avait déjà subi des violences physiques de sa part, mais elle n'a pas voulu en parler plus. La même soirée, mes parents ont été témoins d'une grosse dispute du couple (assez fortement alcoolisés) sans pour autant voir ce qu'il se passait (le couple était dehors), mais ils ont entendu des cris violents. Ils sont sortis à ce moment-là et ont retrouvé M. Étendue par terre limite inconsciente, son mari disant que c'était une réaction à l'alcool. Ma mère a paniqué et est allé chercher du réseau pour pouvoir appeler les secours. Quand les secours sont arrivés, elle avait repris conscience, mais à quand même été emmenée à l'hôpital où elle est restée 1 nuit.
À la suite de cet incident, M. en a beaucoup voulu à ma mère d'avoir appelé les secours pour "rien" (selon elle, du vieil alcool qui lui aurait brûlé l'œsophage). 
Le couple a donc coupé le contact avec ma mère durant quelques années.
Dans ce laps de temps, les autorités de la commune dans laquelle le couple réside ont reçu des signalements de la part des voisins et une assistante sociale (ou autre personne conseillère) s'est inquiétée du bien-être des enfants. Je ne connais pas la suite qui a été donnée.
Il y a 3 ans peut-être, avec ma maman nous avons recroisé M. sur son lieu de travail, avec un œil au beurre noir et la lèvre fendue, elle s'est accrochée à ma mère en la saluant, on sentait qu'elle aurait voulu lui dire qqch sans pour autant arriver à parler.

Aujourd'hui son mari a perdu son emploi et j'ai vraiment peur que les violences s'intensifient, je ne sais pas quoi faire étant donné que je n'ai pas de lien direct avec ce couple, mais j'ai peur qu'un drame de plus se passe et qu'on dise encore "tout le monde savait, mais personne n'a rien dit"

Réponse
13-06-2024

 Bonjour,

En raison de votre sensibilité et de votre sens de la justice, vous ne souhaitez pas fermer les yeux sur une situation de violence conjugale dont vous avez connaissance. Il n'est jamais facile de savoir comment réagir dans de telles circonstances. Une partie de vous peut se sentir mal à l'aise et penser qu'il vaut mieux ne pas se "mêler" de la vie des autres, tandis qu'une autre partie refuse de tolérer la violence et souhaite agir pour le bien des victimes. Vous cherchez à comprendre ce que vous pouvez faire en tant que témoin, et c’est pour cela que vous nous avez écrit.

D'après ce que nous comprenons de votre message, votre famille a fait de son mieux pour protéger la victime, notamment en appelant les urgences lors d'une violente dispute. Il semble que la femme du couple entretient un lien de confiance avec votre mère. En effet, elle s’est confiée à elle sur les violences subies durant leur week-end au chalet. Vous mentionnez également que, malgré la rupture entre vos parents et le couple, cette femme est revenue vers votre mère lorsque vous l'avez croisée et semblait vouloir lui parler.

Ce lien de confiance que cette femme entretient avec votre famille, et particulièrement avec votre mère, est précieux. Votre mère pourrait, si elle le souhaite, approfondir le sujet de la violence conjugale avec elle. Une première piste pour aider cette femme serait de voir si votre mère souhaite reprendre contact avec elle, afin de lui offrir un espace où elle peut se confier et lui proposer des ressources utiles.

En effet, il existe de nombreuses structures dans le canton du Valais qui pourraient lui offrir un soutien. Les centres LAVI, par exemple, proposent un soutien psychologique, juridique et matériel à toutes les victimes d’infraction pénale. La fondation FAVA offre également un soutien aux victimes de violence conjugale, avec des prestations telles qu’une écoute téléphonique, des entretiens avec des intervenant-e-x-s spécialisé-e-x-s dans la violence conjugale, ainsi qu’un hébergement d’urgence. Toutes les prestations de la LAVI et de la fondation FAVA sont gratuites et confidentielles.

Par ailleurs, d’après votre récit, nous comprenons qu’il existe déjà un réseau de professionnels du domaine social qui entoure cette famille. Il est probable qu’ils soient déjà au courant des épisodes de violence, mais il pourrait aussi être utile, si vous le souhaitez, de prendre contact avec eux pour leur faire part de vos inquiétudes.

Enfin, vous pouvez toujours contacter la police en composant le 117 si vous pensez que cette femme est en danger. Les forces de l’ordre peuvent intervenir à domicile et expulser l’auteur des violences pour une durée déterminée.

Nous espérons que notre message vous sera utile et vous offrira des pistes d’action pour aider cette famille. Nous restons à votre disposition si vous souhaitez nous donner des nouvelles ou poser une nouvelle question sur la violence conjugale. Nos meilleures pensées vous accompagnent.

Comment puis-je quitter mon conjoint alors que je crains les conséquences d'une telle démarche ?

Bonjour, Par votre message, nous comprenons que vous subissez des violences psychologiques dans le cadre de votre relation conjugale. Votre conjoint vous accuse de le tromper, vous dénigre et adopte des comportements contrôlants à votre égard. Ces violences psychologiques vous...

Question
07 June 2024 - Lil

Mon conjoint m’accuse tous les jours de tromperie, il me sent et s’invente que je sens un autre parfum. Il a des phrases rabaissante comme la bête ne devient jamais la belle. Que je suis personne et que je dois pas oublier de rester à ma place. Je n’arrive pas à partir j’ai trop de peur.

Réponse
12-06-2024

Bonjour,

Par votre message, nous comprenons que vous subissez des violences psychologiques dans le cadre de votre relation conjugale. Votre conjoint vous accuse de le tromper, vous dénigre et adopte des comportements contrôlants à votre égard. Ces violences psychologiques vous affectent et un sentiment de peur grandit en vous. Nous percevons une part de vous qui craint les réactions de votre conjoint, mais également votre souhait de quitter cette relation insatisfaisante. Aujourd'hui, votre besoin est de trouver de l'aide pour y parvenir.

Dans le cadre de la mission de l'Association VIOLENCE QUE FAIRE, il nous paraît important de souligner avant tout les actes de violence que vous décrivez et de vous orienter vers des démarches d'accompagnement qui pourront vous aider à y voir plus clair et à prendre les mesures nécessaires pour votre sécurité et votre bien-être.

Le courage que vous avez eu en nous adressant votre demande nous incite, à notre tour, à vous adresser quelques pistes de réflexions réflexion au sujet de votre question.

  • Quel type d’interactions souhaiteriez-vous vivre au sein d’une relation qui tendrait à votre épanouissement personnel ?
  • De quoi ou auriez-vous besoin afin de surmonter vos craintes ?
  • Qu’est-ce qui vous permettrait d’être un peu plus rassurée face au changement souhaité ?

Si vous nous le permettez, nous vous transmettons ci-dessous certaines informations qui ont pu être utiles à d'autres personnes subissant ou ayant subi des violences psychologiques au sein du couple. Le fait de subir de la violence psychologique n’est pas acceptable et peut générer des conséquences importantes tant sur le plan psychique et que physique. Notamment, comme vous l’évoquez, le fait de craindre les agissements de votre conjoint ainsi que les conséquences si vous décidez de le quitter.

Dans ces cas, nous conseillons aux personnes qui ont un vécu similaire au vôtre de ne pas rester seule dans leur situation. Il peut être utile d’en parler aux professionnel-le-x-s spécialisé-e-x-s dans le domaine afin d’être accompagnée vers les changements souhaités. Ainsi, une option qui s’offre à vous serait de vous adresser à la Consultation ambulatoire du Centre d’accueil MalleyPrairie afin de demander un rendez-vous au 021/620.76.76. Vous pourriez ainsi, dans le cadre d’un entretien gratuit et confidentiel, faire part de votre situation et recevoir le soutien de professionnels spécialisé dans le domaine.

En espérant que notre réponse vous soit utile, nous vous souhaitons de trouver la confiance afin de permettre les changements souhaités pour votre vie personnelle et restons pour répondre au besoin.

 

Mon mari a détruit le constat médical de l'agression qu'il m'a fait subir. Que puis-je faire ?

Bonjour, Vous nous aviez écrit en avril dernier et vous nous réécrivez pour nous faire part de votre situation actuelle.  Vous expliquez que depuis votre dernier message, vous avez entrepris plusieurs démarches comme porter plainte auprès de la police et...

Question
04 June 2024 - Mar

J'ai porté plainte à la police pour violence domestique en Suisse, dans le canton du Valais. Je suis allée à l'hôpital pour prendre des photos des marques qu'il m'a faites. L'hôpital m'a envoyé les preuves nécessaires et je les ai cachées chez nous. J'ai retiré la plainte à la police parce que je l'ai pardonné et nous sommes une famille. Le problème est que mon mari a trouvé les preuves de l'hôpital, le procès-verbal et les photographies, et les a détruits. Je ne lui ai pas dit pourquoi il a fait cela parce que je ne veux plus que nous nous disputions et je souffre beaucoup parce que je me sens trahie parce que j'avais confiance en lui????????????

Réponse
10-06-2024

Bonjour,

Vous nous aviez écrit en avril dernier et vous nous réécrivez pour nous faire part de votre situation actuelle. 

Vous expliquez que depuis votre dernier message, vous avez entrepris plusieurs démarches comme porter plainte auprès de la police et vous rendre à l’unité des médecines des violences pour un constat de coups et blessures. Nous saluons les démarches entreprises, c'est quelque chose qui demande du courage. Par la suite vous avez changé d'avis et retiré votre plainte. Vous expliquez également que vous aviez gardé le constat médical caché à la maison, cependant, monsieur l’a trouvé et l’a détruit. Vous avez perdu confiance en lui et souhaitez savoir que faire pour la suite. Nous comprenons votre sentiment de trahison, il n'a en effet aucun droit de détruire vos affaires personnelles.

Permettez-nous de vous poser des questions à titres réflexives:

  • Comment souhaiteriez-vous vous sentir dans votre relation ?
  •  A quoi ressemble une relation de confiance et de respect selon vous ?
  • Qu’auriez-vous besoin pour vous sentir en confiance ?
  • Quel comportement attendez-vous de votre conjoint ?  
  • Qu'est-ce que cela indique pour vous le fait que votre conjoint ait détruit votre constat médical?

Comme nous vous l'avions écrit dans notre premier message, votre récit nous fait penser que vous êtes dans ce que l'on appelle le cycle de la violence. Après avoir lu ces informations sur notre site à ce sujet, qu'est-ce que cela évoque chez vous?

    Afin que vous puissiez être suivie par des professionnel-e-s sur le terrain, permettez-nous de vous rediriger vers plusieurs services en Valais qui ont été très utiles à des personnes dans des situations similaires à la vôtre. En cas de violence physique, vous pouvez contacter un centre LAVI. Les centres de consultation LAVI offrent un espace confidentiel et gratuit et conseillent les victimes en les aidant à faire valoir leurs droits et les orientent vers les professionnel-le-s spécialisés. Il n'y a aucune obligation de porter plainte pour bénéficier de leurs services si ce n'est pas ce que vous souhaitez. Les spécialiste sont joignables du lundi au vendredi de 8h00 à 17h00 au 027 607 31 00.

En cas de violences psychologiques, vous pouvez contacter la fondation FAVA qui offre également un accueil chaleureux et une écoute bienveillante aux personnes victimes. Vous pouvez contacter leur permanence téléphonique pour un premier entretien au 079 320 98 70 du lundi au vendredi de 8h00 à 17h30. Des professionnel-le-s spécialisés dans les violences domestiques seront disponible pour vous soutenir dans les différentes démarches. La fondation travaille en réseau avec divers professionnel-le-s du domaine et propose des hébergements d’urgence en cas de besoin. Ces prestations sont bien évidemment gratuites et confidentielles.

N’hésitez pas à appeler la police au 117 si la situation s’aggrave ou si vous vous sentez en danger. Vous pouvez également porter plainte ou déposer des mains courantes en cas de situations graves.

Nous espérons que nos informations vous seront utiles et vous permettront d’aller de l’avant dans votre situation. N’hésitez pas à nous réécrire si vous en ressentez le besoin, notre équipe est à votre disposition.

Nous vous envoyons nos meilleures salutations.

 

Comment rassembler les preuves de violences psychologiques ?

Bonjour, C’est avec attention que nous avons pris connaissance de votre question dans laquelle vous nous demandez comment prouver des violences psychologiques. Nous tenterons de vous répondre au mieux sachant que sans élément de contexte, il est plus compliqué pour...

Question
13 May 2024 - Ram

Comment prouver des violences psychologiques ? Merci

Réponse
15-05-2024

Bonjour,

C’est avec attention que nous avons pris connaissance de votre question dans laquelle vous nous demandez comment prouver des violences psychologiques. Nous tenterons de vous répondre au mieux sachant que sans élément de contexte, il est plus compliqué pour nous de cibler notre réponse à votre situation personnelle.

Tout d’abord nous nous permettons de résumer en quelques mots ce qui est considéré comme de la violence psychologique : nier les choix de l’autre partenaire, lui imposer ses goûts, lui renvoyer une image d’incompétence et de nullité, dénigrer, rabaisser, insulter, humilier, ignorer, isoler, surveiller, harceler, menacer, intimider son/sa partenaire. 

La violence psychologique est difficile à identifier et peut se produire en même temps que d’autres formes de violence. Cette forme de violence a tendance à être minimisée du fait qu’elle ne laisse pas de marque visible et pourtant les impacts de la violence psychologique peuvent être profonds et durables. 

Des éléments comme des messages écrits ou des enregistrements audios, des témoignages de proches, des évaluations psychologiques ou encore des rapports médicaux peuvent permettre de démontrer des violences psychologiques.

Si vous aviez besoin d’échanger à ce sujet avec un-e professionnel-le, vous pouvez contacter le Centre Prévention de l’Ale à Lausanne qui peut vous proposer un espace individuel et confidentiel d’échange et de réflexion. Vous pouvez les contacter au 021 321 24 00 (aux heures de bureau) ou par email info@prevention-ale.ch (en tout temps).

N'hésitez pas à nous écrire à nouveau si vous souhaitez nous donner davantage de précisions ou si vous avez une nouvelle question. Nous vous souhaitons le meilleur pour la suite.

Bien cordialement.

 

Que puis-je faire en cas d'harcèlement moral et psychologique ?

Bonjour, Nous saluons votre courage de nous écrire et de chercher de l’aide pour vous et vos enfants afin de vous sentir plus en sécurité. Nous n’avons pas beaucoup d’informations sur votre situation et sur les démarches déjà entreprises, et...

Question
11 May 2024 - Azi

Je subis depuis 2015 du harcèlement moral et psychologique de la part de mon ex-mari . Je souhaiterais de l'aide. C'est urgent 2 enfants sont en grave danger car il menace aussi les enfants.

Réponse
14-05-2024

Bonjour,

Nous saluons votre courage de nous écrire et de chercher de l’aide pour vous et vos enfants afin de vous sentir plus en sécurité.

Nous n’avons pas beaucoup d’informations sur votre situation et sur les démarches déjà entreprises, et de ce fait, il nous est difficile de répondre de manière précise. Nous allons cependant, si vous le voulez bien, vous proposer quelques questions pour alimenter votre réflexion :

  • D’après votre message, le harcèlement dure depuis plusieurs années. Sur quelles ressources avez-vous pu compter et pourriez-vous encore compter pour faire face à cette situation ?
  • Qu’est-ce qui pourrait vous permettre d’être rassurée par rapport à votre sécurité et celle de vos enfants ?
  • Quels sont les moments qui vous permettent d’être plus sereine ?

Si vous le permettez, nous vous transmettons ci-dessous quelques pistes et adresses qui ont pu être utiles à d’autres personnes dans des situations similaires à la vôtre.

Connaissez-vous l’association Solidarité femmes ? Cette association est spécialisée dans l’aide aux victimes et peut vous proposer des consultations gratuites et confidentielles. Avec un-e-x intervenant-e-x, vous pourriez réfléchir aux différentes alternatives possibles pour améliorer votre situation. Vous pouvez joindre l'association au 026 322 22 02.

Par rapport à votre inquiétude concernant la sécurité de vos enfants, il serait possible de s’adresser au Service de l’Enfance et de la Jeunesse  afin d'examiner avec eux quelles mesures pourraient être mises en place pour renforcer la sécurité des enfants.

Et en cas de danger, il est toujours possible d’appeler la police au numéro 177.

Si vous souhaitez, vous pouvez nous donner plus d’informations sur votre situation afin que nous puissions vous renseigner plus précisément. Une personne professionnelle du domaine de la violence conjugale vous répondra dans un délais de trois jours.

Nous vous souhaitons beaucoup de courage pour la suite.

Menaces de mort de la part de mon compagnon. Que puis-je faire ?

Bonjour, Vous êtes confrontée à de nombreux comportements violents de la part de votre compagnon. Les actes de ce dernier vous effraient, et votre instinct protecteur ainsi que votre souhait de vivre une vie exempte de violence vous amènent à...

Question
08 May 2024 - Mum

Bonjour,

J'ai 38 ans maman de 2 garçons. Je suis en plein divorce et mon nouveau compagnon depuis 9 mois . Me met des barrière m insulte de petasse salopé fais la tête souvent et si je lui parle encore dans ses moments il me menace de me frapper. IM me dit que si je le quitte il me tue. Il me dit je pars mes tu verras se que je vais faire de toi . Il est sans papier en suisse aucun droit de séjour je sais pas quoi faire après il est français avec document de la France je suis perdue que faire j ai de plus en plus peur

Réponse
13-05-2024

Bonjour,

Vous êtes confrontée à de nombreux comportements violents de la part de votre compagnon. Les actes de ce dernier vous effraient, et votre instinct protecteur ainsi que votre souhait de vivre une vie exempte de violence vous amènent à réagir en nous écrivant pour nous demander de l’aide.

Tout d’abord, nous vous remercions pour votre confiance et pour nous avoir partagé un bout de votre histoire.

Les actes de votre compagnon s’apparentent à de la violence psychologique dont certains sont punissables par la loi. En effet, les menaces de mort sont graves et sont sanctionnées par le code pénal. Votre compagnon n’a aucunement le droit de proférer de telles menaces à votre encontre. Il est légitime que vous ressentiez un sentiment de peur, celui-ci vous pousse à agir et à vous protéger, vous et vos enfants. Il existe des structures dans le canton de Vaud qui peuvent vous venir en aide si vous le souhaitez. Nous allons vous transmettre ci-dessous des adresses qui pourraient vous être utiles :

Tout d’abord, vous pouvez vous rendre à n’importe quel moment à un poste de police afin de l'informer des menaces de votre conjoint à votre égard et de l'impact que celles-ci ont sur vous. Les menaces de mort au sein du couple sont des infractions poursuivies d'office. Cela signifie que vous n'avez pas besoin de porter plainte, elles sont poursuivies dès que la police en a connaissance. Les autorités prendront les mesures nécessaires pour vous protéger. Et dans le cas où votre compagnon commence à se montrer dangereux à votre domicile, vous pouvez aussi faire appel aux forces de l’ordre à tout moment en composant le 117. Ces dernières sont habituées à intervenir dans ce type de crise et elles peuvent expulser l’auteur de votre domicile.

Si vous n’êtes pas encore prête à entamer une démarche auprès de la police, vous avez également la possibilité de vous rendre dans un centre LAVI de votre région. Ce centre est spécialisé dans l’aide aux victimes et peut vous offrir un soutien psychologique, des conseils juridiques ainsi qu’une aide matérielle si besoin. Les prestations sont gratuites et confidentielles. Dans le canton de Vaud, vous pouvez contacter les centres d'Aigle (+41 21 631 03 04), de Lausanne (+41 21 631 03 00), de Nyon (+41 21 631 03 02) ou d'Yverdon-les-Bains (+41 21 631 03 08).

Enfin, vous avez également la possibilité, si vous le souhaitez, de prendre contact avec le centre MalleyPrairie qui offre un soutien aux personnes qui subissent de la violence conjugale. Ce centre propose plusieurs prestations telles que des entretiens en ambulatoire avec une personne spécialiste de la violence conjugale ou même un hébergement d’urgence. Les prestations de ce centre sont également gratuites et confidentielles. Vous pouvez les joindre au +41 21 620 76 76.

Nous espérons que notre réponse vous sera utile et qu’elle vous permettra de franchir le pas de contacter les structures professionnelles. Nous restons à votre disposition si vous souhaitez nous donner des nouvelles ou nous poser une nouvelle question sur la violence conjugale. Nos meilleures pensées vous accompagnent.

Mon partenaire ignore mes émotions et cela m'engendre des angoisses.

Bonjour, Vous êtes une personne empathique qui accorde une grande importance aux émotions et à la place qu’elles peuvent prendre dans votre vie. Ce besoin ne semble pas être partagé par votre partenaire, qui a tendance à manifester un comportement...

Question
05 May 2024 - Val

Je suis avec une personne que quand je lui parle d'une situation inconfortable, dont qui m'affecte émotionnellement, ne vas pas m'écouter et toute suite va se défendre en disant "n'est pas vrai" ou "c'est pas ça", quand je suis en train de parler d'une émotion que je ressens.. bien sur il ne va pas me regarder quand je parle.., et si je continue à vouloir me faire comprendre il commencerá a m'attaquer en disant que ça c'est moi qui le fait, que je suis une hypocrite, etc.. quand on est en train de parler d'une émotion que je ressens, donc je me sens tres perdue.

Généralement après ça je pleure de frustration et je m'enferme dans le toilette, mon bureau, la chambre... mais il va soupirer très fortement, me demander "tu commences deja?" ou " ça commence le drame". Je m'enferme car ça me fait trop mal et des fois je n'arrive pas a arrêter de pleurer..peut être je suis trop sensible.. et tout cas, j'essaie d'éviter la conversation car c'est évident que je ne vais pas me faire comprendre et en plus je vais me faire attaquer, mais à ce moment il viens et ouvre la porte agressivement sans avoir frappé avant pour voir s'il pouvait rentrer.. des fois il ne parle même pas, il me regarde et il part après m'avoir regardé, des fois je lui demande de stp ne pas rentrer et il répond qu'il a des choses a faire, pas comme moi, que je peux changer de pièce si cela me dérange, et que sinon j'ai qu'à partir de la maison (tout ça pendant que je pleure et je suis en plein crise de panique ou anxiété, je ne sais pas ce que j'ai en ce moment, mais chaque fois qu'il s'approche je ressens cette émotion remonter car il s'approche toujours pour dire encore qqch de pire, comme que il ne peut pas avoir une journée tranquille avec moi, qu'il voulait avoir une journée normale, et généralement c'est toujours quand je veux parler de mes émotions).

Il reste avec cette attitude jusqu'à que j'explose et me met a crier "Laissez Moi tranquille" des fois 5 fois de suite et je crie avec toute ça que j'ai, très très fort, a ce moment je sais que j'ai perdu la raison,,, mais c'est là qu'il sourit et il dit "voilà la vrai toi". Des fois je me demande s'il le fait exprès et pour lui ça c'est un jeux, des fois je me dis que je suis en train de perdre la tête car personne peut être si méchant de faire ça exprès et que surement c'est ma faute car je veux parler des choses qu'il n'a pas envie.., mais j'ai réussi des fois a ne pas m'enfermer et ne pas pleurer et rester forte devant ses réponses, et j'a remarqué que la il commence a lever la voix.., a me dire que ça c'est la faux "toi" que je doit arrêter de faire semblant d'être qqun calme, et il continue il continue, jusqu'à que je fais tomber une larme, je vais au toillette et il me dit " tu t'enfuis comme toujours, tu vois? tu me diras quand tu veux avoir une conversation adulte" et commentaires de cette style.. jusqu'a que je explose, je crie, je perd la raison et il sourit...

La conversation finit toujours avec moi en train de crier et pleurer et je me sens si coupable que je ne réfléchis même pas a comment ça a commencé, car après ça j'ai mal a chaque parti de mon corps même s'il ne m'a pas touché, mais la sensation c'est d'avoir été percuté par un camion. Je veux seulement savoir si je suis folle et je dois me faire traiter ou si n'est pas ma faute et j'ai besoin d'aide. Je ne sais pas où je suis. JE suis extrêmement perdue.. Je sens que je ne peux pas partager ça avec personne..

Réponse
08-05-2024

Bonjour,

Vous êtes une personne empathique qui accorde une grande importance aux émotions et à la place qu’elles peuvent prendre dans votre vie. Ce besoin ne semble pas être partagé par votre partenaire, qui a tendance à manifester un comportement froid voire moqueur lorsque vous lui partagez vos tourments intérieurs. Cette dynamique engendre de la souffrance, et vous aspirez à retrouver une vie sereine. Vous êtes à la recherche de soutien, et nous allons, par notre message, tenter de vous aider au mieux.

Le comportement de votre conjoint à votre égard, qui consiste à ne pas vous écouter, à ignorer vos émotions, voire à se moquer de vous, constitue une forme de violence psychologique. Endurer cette violence de manière répétée peut impacter négativement votre santé mentale et physique. Les angoisses que vous ressentez ainsi que la sensation d'être percuté par un camion, ce ne sont pas des réactions exagérées, c'est votre corps et votre esprit qui vous signalent que quelque chose ne va pas et vous avez raison de vous écouter.

Il existe des adresses dans le canton de Vaud qui pourraient vous apporter un soutien dans votre besoin d’exprimer vos émotions vis-à-vis de cette relation. Mais avant de vous les transmettre, nous souhaiterions, si vous le voulez bien, vous poser des questions à titre introspectif :

  • Quelles sont les ressources en vous qui vous ont permis de supporter cette situation ?
  • Comment aimeriez vous vous sentir avec votre partenaire ?
  • De quoi auriez-vous besoin pour surmonter vos angoisses ?
  • Quel type de relation vous permettrait de vous sentir bien ?

Il existe dans le canton de Vaud le centre Malleyprairie qui offre un soutien aux personnes confrontées à des situations de violence conjugale. Vous avez la possibilité, si vous le souhaitez, de participer à un entretien ambulatoire, à un groupe de parole, ou même d’être hébergé dans le cas où vous ne vous sentiriez plus en sécurité avec votre partenaire. Les prestations de ce centre sont gratuites et confidentielles, et elles sont encadrées par des personnes spécialistes du domaine de la violence qui sauront vous offrir une écoute empathique et attentive. Vous pouvez joindre le centre au 021 620 76 76.

Dans le cas où votre souffrance psychologique devient trop pesante, au point où elle engendre des idées noires et vous tire vers le bas, nous vous conseillons vivement de contacter les urgences psychiatriques du CHUV. Cette unité est ouverte tous les jours de l'année, et vous pouvez vous y rendre à toute heure du jour ou de la nuit. Avant de vous y présenter, il est recommandé de téléphoner à la Centrale téléphonique des médecins de garde au 0848 133 133.

Nous espérons de tout cœur que notre réponse vous sera utile et qu’elle vous permettra de faire le pas de prendre contact avec les structures adéquates pour vous soutenir. Nous restons à votre disposition si vous souhaitez nous en dire plus ou nous poser une nouvelle question sur la violence conjugale. Nos meilleures pensées vous accompagnent.

Je me sens coincée dans ma situation. Que puis-je faire ?

Bonjour, Votre mari vous fait subir des violences psychologiques et a également des comportements violents envers vos enfants. Votre instinct maternel protecteur vous a fait prendre conscience que ses agissements mettent en danger le bien-être de vos enfants. Vous aspirez...

Question
29 April 2024 - Lum

Bonjour,

Mon mari a changé depuis ma première grossesse (il m'a trompée au début de celle-ci enfin il n'est pas sûr car il était totalement alcoolisé et ne se souvient de rien sauf que la fille était folle et lui a fait des pressions durant 3 mois jusqu'à ce que je l'apprenne). Depuis il est de plus en plus violent psychologiquement (insultes, dénigrement, me traite de folle de saloperie, retourne la situation).

Il est malin car aux yeux des autres il se fait passer pour qqn de très gentil et empathique. Il exerce également des petites violences sur les enfants (bousculades, tapes, tirage de cheveux... pour mettre fin au truc comme il dit), il les rabaisse aussi, si elles se font mal après avoir chahuté il dit que c'est le karma (elles sont petites encore), crie pour faire peur, fait des gestes rapides ppur faire peur (par exemple se lève brusquement pour attraper l'enfant et la mettre dans sa chambre), veut s'imposer par la peur.

Je suis contre tout ça et opposée je l'ai menacé de le dénoncer (devant les enfants ce qu'il me reproche en me disant que je suis une vraie merde, il applaudit mes principes d éducation qu'il qualifie de merde). Tout est prétexte pour critiquer : ex s'il me demande de mettre des pâtes à cuire si j'en fais trop il se plaint... si pas assez il se plaint. Tous les jours il y a qqch. Il refuse de quitter la maison alors qu'il a moins de moyens financiers et ne pourrait pas assumer le loyer seul. Je suis perdue. J'ai de nombreuses angoisses boules au ventre. J'ai le sentiment d'être coincée. Il me menace de manière déguisée.

Réponse
02-05-2024

Bonjour,

Votre mari vous fait subir des violences psychologiques et a également des comportements violents envers vos enfants. Votre instinct maternel protecteur vous a fait prendre conscience que ses agissements mettent en danger le bien-être de vos enfants. Vous aspirez à vivre une vie sereine dans laquelle ni vous ni vos enfants ne sont victimes de violences. Il vous a certainement fallu beaucoup de force pour nous écrire, et nous saluons votre démarche, nous sommes conscient-e-x-s qu’elle demande du courage.

Vous semblez avoir une perception claire de la manière dont votre mari utilise la violence pour exercer son pouvoir sur vous et vos enfants. Vous avez notamment compris que la violence psychologique (insultes, dénigrements, etc.) de votre mari envers vous semble s'aggraver de jour en jour. Ce phénomène est fréquent dans les situations de violence conjugale et est identifié par les spécialistes sous le terme de cycle de la violence conjugale. Il pourrait être intéressant pour vous, si vous le souhaitez, de lire notre rubrique à ce propos et de voir si ce cycle de la violence conjugale semble correspondre à votre réalité.

Vous avez également remarqué que vous n’êtes pas l’unique victime de votre mari. En effet, en étant témoins des violences psychologiques que votre mari vous inflige, vos enfants sont également touchés. Voir l’un de ses parents recourir à de la violence envers l’autre peut avoir des impacts nocifs sur leur santé physique et psychique. De plus, vous nous avez signalé dans votre message que votre mari peut également user de la violence physique pour imposer son autorité à vos enfants. Il nous apparaît important de souligner que la violence physique envers les enfants est interdite par la loi.

La boule d’angoisse permanente que vous ressentez est légitime. Celle-ci vous indique que vous et vos enfants n’êtes plus en sécurité dans votre maison et qu'il serait bénéfique pour votre santé physique et mentale d’agir. Afin de vous faire réfléchir à tout cela, nous souhaiterions, si vous le voulez, vous poser des questions à titre introspectif :

  • Quelles sont vos forces et vos qualités qui vous permettront d’agir pour vous protéger ?
  • Sur quelle personne ressource pourriez-vous vous appuyer pour vous aider ?
  • Quels seraient les risques de continuer à vivre avec votre conjoint et, à contrario, quels seraient les bénéfices de quitter le logement commun ?

Nous allons ci-dessous vous transmettre des adresses qui ont pu être utiles à des personnes qui ont vécu des situations similaires à la vôtre.

Dans le canton de Genève, vous pourriez prendre contact avec l’association AVVEC. Celle-ci vient en aide aux victimes de violence conjugale et peut proposer diverses prestations. Vous avez la possibilité, si vous le souhaitez, de rencontrer un-e-x intervenant-e-x dans leurs locaux ou à distance. Il y a également un hébergement d’urgence qui pourrait vous accueillir si vous en ressentez le besoin pour vous et vos enfants. Toutes les prestations de ce centre sont confidentielles, et à l'exception de l’hébergement d’urgence qui demande une participation financière en fonction de vos revenus, les autres prestations sont gratuites. Vous pouvez les joindre par téléphone au 022 797 10 10.

Vous avez également la possibilité de prendre contact avec un centre LAVI. Celui-ci offre des prestations d’ordre juridique, psychologique ou matériel à toutes les personnes qui ont été victimes d’infraction pénale. Les violences physiques envers vos enfants en étant une, vous avez la possibilité de vous rendre dans ce centre pour demander de l’aide. Les prestations sont également gratuites et confidentielles. Vous pouvez les joindre au 022 320 01 02.

Enfin, nous vous rappelons que vous pouvez à tout moment prendre contact avec la police en appelant le 117 lorsque votre mari montre des comportements violents qui vous mettent, vous et/ou vos enfants, en danger. Les forces de l’ordre peuvent expulser votre mari du domicile pour une durée déterminée.

Nous espérons que notre réponse vous sera utile. Nous restons à votre disposition si vous souhaitez nous donner des nouvelles ou si vous avez une nouvelle question. Nous vous envoyons nos pensées les plus bienveillantes et nous vous souhaitons tout le meilleur.

 

Témoignage: les hommes aussi peuvent être victime de violence conjugale. Mon frère s'est suicidé.

Bonjour, Vous avez été témoin des violences conjugales qu’a subi votre frère. Ces agressions, à la fois multiples et répétées, l'ont malheureusement conduit à mettre fin à ses jours. Vous souhaitez perpétuer sa mémoire en partageant son histoire et sensibiliser...

Question
24 April 2024 - iri

Bonjour

je souhaiterais témoigner afin de faire de la prévention concernant les violences conjugales dont les hommes peuvent être victimes. Mon frère s est suicidé suite à l emprise et la violence de sa conjointe que je considère comme étant une perverse narcissique. Il était manipulé, frappé, rabaissé sans cesse, elle a profité de lui financièrement, mais il lui vouait malgré tout un amour infini. Il a fini par mettre fin à ses jours le 22.09.22.

Je souhaite que sa mort ne reste pas sans suite pour toutes les personnes qui risquent la même chose.

Réponse
25-04-2024

Bonjour,

Vous avez été témoin des violences conjugales qu’a subi votre frère. Ces agressions, à la fois multiples et répétées, l'ont malheureusement conduit à mettre fin à ses jours. Vous souhaitez perpétuer sa mémoire en partageant son histoire et sensibiliser la population à la violence conjugale, dont les hommes peuvent également être victimes. Vous avez le courage de briser le silence autour de ce sujet tabou et de faire entendre une réalité souvent ignorée.

Tout d'abord, nous tenons à vous transmettre que nous sommes profondément touché-e-s de lire votre récit et nous vous adressons nos plus sincères condoléances quant au décès de votre frère. Nous saluons le courage immense qu’il vous a fallu pour vous exprimer et partager votre histoire avec nous. Nous vous remercions pour la confiance que vous accordez à notre association.

En tant que témoin, vous avez été, d’une certaine manière, une victime indirecte des conséquences néfastes de la violence subie par votre frère, car ces dernières ont entraîné des répercussions également sur vous. La position de proche d'une victime de violence conjugale est complexe et soulève de nombreuses interrogations. Sensibles à cette problématique, nous avons élaboré une campagne dédiée aux proches de victimes de violence conjugale.

Notre association a pour but d’informer et d’orienter les personnes qui sont touchées par la violence conjugale. , Nous n’avons pas d’espace à vous proposer pour témoigner si ce n’est pas écrit comme vous le faites maintenant. Nous allons publié votre question afin que votre témoignage puisse toucher les autres internautes qui liraient nos questions publiques et surtout encourager les hommes victimes à solliciter de l'aide. Ici nous allons transmettre les adresses d'organisations du canton de Vaud pouvant soutenir les hommes victimes de violences.

En effet, dans le canton de Vaud, il existe le centre MalleyPrairie qui est spécialisé dans l’accompagnement des victimes de violence conjugale et familiale, qu'elles soient des femmes ou des hommes. Vous pouvez les joindre à l’adresse e-mail suivante : info@malleyprairie.ch ou par téléphone au 021 620 76 76.

Nous souhaitons aussi relever que les hommes victimes de violences peuvent s'adresser à un centre LAVI, il y en a dans chaque canton de Suisse.  Dans le canton de Vaud, le centre LAVI prend en charge les victimes d’infraction pénale et leur proche (conjoint-e, enfants, père, mère). Dans le canton de Vaud, il est possible de contacter contacter les centres d'Aigle (021 631 03 04), de Lausanne (021 631 03 00), de Nyon (021 631 03 02) ou d'Yverdon-les-Bains (021 631 03 08).

Enfin, dans le canton de Genève, il existe l’association Pharos qui vient spécifiquement en aide aux hommes victimes de violence conjugale et qui est joignable au 022 736 13 13.

Pour toute personne qui nous lit et qui aurait des idées suicidaires, le 143 est à votre écoute de jour comme de nuit, c'est gratuit et confidentiel. Vous n'êtes pas seul-e-x!

Aussi, nous aimerions vous informer qu’il existe des associations qui peuvent vous soutenir dans votre processus de deuil et dans votre besoin de faire perdurer la mémoire de votre frère. Si vous le souhaitez, vous pourriez prendre contact avec l’association Asnova qui offre plusieurs prestations pour les personnes endeuillées comme un groupe de parole ou des ateliers créatifs.

Nous espérons que notre réponse vous sera utile et vous permettra de trouver l’espace pour que vous puissiez témoigner de votre perte et des conséquences de la violence conjugale. Notre porte reste ouverte si vous souhaitez nous donner des nouvelles ou nous poser une nouvelle question sur le sujet des violences conjugales. Nous vous envoyons nos pensées les plus bienveillantes et nous vous souhaitons tout le meilleur.

Dénigrement et menace devant mes enfants de la part de mon conjoint, que puis-je faire pour me protéger ?

Bonjour, Vous faites face à de nombreux comportements violents de la part de votre conjoint. Vous n’êtes d’ailleurs pas la seule victime, car vos enfants ont également été témoins des menaces de votre conjoint envers vous. Votre instinct protecteur de...

Question
20 April 2024 - Mur

Je vis avec mon conjoint que j qi rencontré sur ti tok . Il est français et n as aucun document d établissement en suisse . Je suis suisse . Je paie tout ? Il me rabaisse et crier sur les enfants à failli me mettre un coup de ponug devant les enfants ma sequestree et me menace chaque jour de partir et de m en foudre une de tout façon pour lui je suis dingue et une malade mentale il m isolé je voyais ma mère 3 x par semaine maintenant 1x par mois il me dit comment m habiller comment gérer mes finances quand je peux fumer manger ect je ne peux sortir sans lui sans qu il me dit tu verra bien se qui se passe je suis perdue que faire

Réponse
24-04-2024

Bonjour,

Vous faites face à de nombreux comportements violents de la part de votre conjoint. Vous n’êtes d’ailleurs pas la seule victime, car vos enfants ont également été témoins des menaces de votre conjoint envers vous. Votre instinct protecteur de maman et votre désir de vivre une vie sereine vous ont certainement poussée à nous écrire, et vous avez bien fait, car il existe des solutions.

Prendre le temps de nous écrire et de nous livrer un bout de votre histoire vous a certainement demandé beaucoup de courage. Vous recherchez la stabilité dans votre vie et vous avez peut-être réalisé que cette relation ne vous y mène pas. Pour approfondir vos réflexions quant à cette relation, nous souhaiterions, si vous le permettez, vous poser des questions à titre introspectif :

  • Quel type de relation vous permettrait de vous sentir bien ?
  • Quels seraient les risques pour vous et vos enfants si vous restiez dans cette relation, et à contrario, quels seraient les bénéfices de la quitter ?
  • Si vous étiez votre meilleure amie, qu’est-ce que vous lui souhaiteriez ?

Dénigrer une personne, l’isoler de sa famille ou la menacer de la frapper sont bel et bien des actes de violence conjugale, certains étant notamment interdits par la loi. Il nous semble également important de souligner que vous n’êtes pas la seule victime dans votre relation. En effet, vos enfants le sont tout autant. Ils entendent les menaces proférées par votre conjoint, et même s'ils n'ont jamais été physiquement maltraités ou dénigrés, ils ressentent la violence que votre conjoint vous inflige. Cela peut avoir des repercussions néfastes sur leur santé mentale et physique. 

La violence conjugale se manifeste généralement sous forme d'un cycle, débutant souvent par des violences psychologiques telles que le dénigrement. Plus la violence persiste, plus elle peut prendre des formes plus graves, comme la violence physique, et tend à se répéter de manière plus fréquente. Avez-vous eu l'occasion de consulter notre page dédiée au cycle de la violence ? Est-ce que cela évoque votre situation ?

Vous avez fait un pas important pour vous et vos enfants en nous écrivant sur ce site. En effet, vous avez brisé le silence qui entoure les violences conjugales dont vous êtes victime. Vous n’êtes pas seule et il existe des structures qui pourraient vous venir en aide si vous le souhaitez. Ci-dessous, nous allons vous transmettre des adresses qui ont pu être utiles à des personnes qui vivaient des situations similaires à la vôtre.

Dans le canton de Vaud, il existe le centre MalleyPrairie qui offre un accompagnement aux victimes de violence conjugale. Ce centre offre plusieurs prestations gratuites et confidentielles telles qu’une ligne téléphonique joignable toute la journée et la nuit, des entretiens ambulatoires, des groupes de parole, et même un hébergement d’urgence. Le tout est encadré par des personnes spécialistes du domaine des violences conjugales qui pourront vous offrir un cadre sécurisé dans lequel vous pourrez trouver des solutions pour vous protéger. Vous pouvez joindre le centre au 021 620 76 76.

Vous avez également la possibilité de prendre contact avec un centre LAVI de votre région. Ces centres peuvent vous offrir trois types de soutien : psychologique, juridique ou financier. Vous serez également reçu par un-e intervenant-e spécialisé-e dans le domaine des violences qui pourra vous offrir un accueil et une écoute bienveillante. Les prestations de ce centre sont également gratuites et confidentielles. Dans le canton de Vaud, vous pouvez contacter les centres d'Aigle (+41 21 631 03 04), de Lausanne (+41 21 631 03 00), de Nyon (+41 21 631 03 02) ou d'Yverdon-les-Bains (+41 21 631 03 08).

Enfin, nous souhaitons vous informer qu’en cas de crise à votre domicile et dans le cas où votre partenaire deviendrait violent physiquement, vous pouvez à tout moment faire appel à la police en composant le 117. Les forces de l’ordre sont habituées à intervenir dans ce genre de situation, et elles peuvent expulser votre conjoint du domicile pour une durée déterminée.

Nous espérons que notre réponse vous sera utile et vous permettra d’entamer le prochain pas dans vos démarches pour vous protéger ainsi que vos enfants. Nous restons à votre disposition si vous souhaitez nous en dire plus ou nous poser de nouvelles questions sur les violences conjugales. Nos meilleures pensées vous accompagnent.

Mes filles sont sous l’emprise de leur père pervers narcissique, que faire?

Bonjour,  Vous nous écrivez car vous vous vous faites du souci pour vos enfants qui sont sous l'emprises de leur père avec lequel vous avez vécu des violences psychologiques. Vous aimeriez savoir si des professionnel-le-s spécialistes du sujet existent en...

Question
17 April 2024 - Pim

Bonjour,

il y a 6 ans j’ai divorcé du père de mes filles car la violence psychologique était un enfer. Je me suis reconstruite maintenant et j’ai appris à le maintenir à sa place cependant je me fais du souci pour mes filles. Elles ont actuellement une dizaine d’années. La plus grande à décidé d’aller vivre chez son père. Elles vont bien mais elles sont sous emprise et j’ai peur qu’elles développent un trouble de la personnalité également.

Existe-t-il en Valais des spécialistes connaissants bien cette pathologie qui pourraient me guider pour élever mes filles au mieux? Merci d’avance et pour ce que vous faites.

Réponse
22-04-2024

Bonjour, 

Vous nous écrivez car vous vous vous faites du souci pour vos enfants qui sont sous l'emprises de leur père avec lequel vous avez vécu des violences psychologiques. Vous aimeriez savoir si des professionnel-le-s spécialistes du sujet existent en Valais pour vous guider à élever vos filles au mieux. 

Tout d'abord, nous saluons votre courage de nous avoir écrit et pour le parcours de reconstruction que vous avez effectué depuis la séparation avec votre ex-conjoint. La violence est destructrice et ne s'arrête malheureusement pas avec la séparation et souvent les victimes ainsi que les enfants, ce qui est le cas dans votre situation, sont encore pris dans le cycle de la violence. Vous vous faites du souci pour vos filles et vous aimeriez les protéger. Les violences ont des conséquences qui peuvent être graves et avoir un impact sur la santé psychique et physique de la personne qui les subis. Certaines d'entre-elles sont d'ailleurs reconnues pénalement par la loi

Nous partageons avec vous quelques informations et adresses qui ont pu être utiles à des personnes dans des situations similaires à la vôtre et qui pourraient vous aider.

Il existe en Valais des structures d'accueil pour femmes et hommes avec ou sans enfant qui sont victimes de violence domestique. Nous vous conseillons de faire appel à la Fondation FAVA qui pourra vous proposer, par le biais de leur structure ambulatoire qui est spécialisée dans les violences psychologiques et économiques, un soutien thérapeutique pour vous aider à soutenir vos filles. Les professionnel-le-s de la Fondation peuvent être atteints durant les heures de bureau au 079 320 90 70. Ils/elles collaborent avec une thérapeute, Valérie Bourdeau qui pourra vous accompagner et conseiller de manière confidentielle. Elle connaît les problématiques des violences psychologiques et de l'emprise et pourra vous aiguiller au mieux dans vos demandes. Cette structure organise également des groupes de parole 8 à 10 fois par année.

De plus, nous pouvons également vous conseiller d'appeler le CDTEA qui est le centre pour le développement et la thérapie de l'enfant et de l'adolescent. Il se tient à disposition des parents, des enfants et des jeunes âgés de 0 à 18/20 ans qui sont confrontés à des questionnements et des difficultés dans les domaines du développement psychologique, social, moteur et/ou langagier, de l’éducation et de la formation. 

Si vous pensez qu'il y a des mises en danger de la part de votre ex-conjoint sur vos filles, vous avez toujours la possibilité d'appeler l'APEA de votre région en Valais qui fera le lien, si besoin, avec un·e intervenant·e de l'OPE.

Enfin, si vous deviez rencontrer des difficultés éducatives avec vos filles et que vous auriez besoin d'un soutien à la parentalité, nous vous proposons de prendre contact avec l'OPE qui proposera une aide d'un éduateur-trice de l'AEMO

Nous espérons avoir pu vous donner des pistes utiles dans vos réflexions et nous souhaitons que la situation s'améliore rapidement pour vous. Nous restons à disposition si besoin pour toutes autres questions de votre part ou simplement pour nous donner de leurs nouvelles si vous le souhaitez.

J'ai des difficultés à gérer mes émotions et ma détresse se transforme rapidement en grosse colère. J'aimerais savoir comment me..?

Bonjour, Tu nous partages, avec beaucoup de sincérité, tes difficultés à gérer tes émotions qui se répercutent sur ton copain et toi-même. Nous relevons aussi tous tes efforts afin de vivre une relation respectueuse de l’intégrité de chacun-e ainsi que...

Question
17 April 2024 - api

Bonjour,

J'ai 23 ans, je suis en couple depuis 2 ans avec mon copain, et quasiment depuis le début de notre relation, j'ai beaucoup de mal à gérer mes émotions lorsque je me sens très blessée. J'ai tendance à penser de manière manichéenne et à avoir vite des interprétations dramatiques des situations qui me rendent tristes. En effet, j'ai vite l'impression qu'il se comporte de manière horrible avec moi, et après coup je me rends toujours compte que l'on peut se comprendre, ce qui de fait est le cas. Mais sur le moment, il m'arrive de m'énerver beaucoup, comme si ma détresse se transformait très rapidement en grosse colère.

 Au début, je me mettais souvent à pleurer et crier, et pouvais avoir des propos insultants lorsque je me sentais trahie. J'avais également tendance à mettre des coups de poings dans le lit en pleurant, à claquer les portes, une ou deux fois à mettre un coup de pieds sur le pied de la table. Jamais de manière menaçante envers lui, mais pour me défouler. Je m'en excusais bien-sûr après coup, et j'ai travaillé dessus depuis. Je précise qu'on communique par ailleurs beaucoup, et on est par défaut très à l'écoute, et très soudés : on s'entraide sur beaucoup de choses, on se témoigne beaucoup d'affection, on cherche à comprendre le point de vue de l'autre après une dispute, etc. Et on est tous les deux très enclins à travailler sur nous (car nos disputes récurrentes sont liées à des choses que l'on peut tous les deux grandement améliorer, même si j'ai bien conscience que cela ne justifie en rien mes réactions violentes).

Comme mentionné, j'ai travaillé sur moi, et on a connu une période de relative accalmie, avec plusieurs mois sans dispute trop "lourde". Je contrôlais bien mieux mes propos et avais arrêté de me défouler physiquement sur des objets. Mais ces derniers temps il est très reprochant, parfois injustement et durement, et de nouveau je m'emporte. Je contrôle mieux mon vocabulaire, mais mes efforts pour contenir mes émotions se sont retournés contre moi : j'ai tendance à me gifler à la place.

Récemment, j'ai réussi à moins faire cela mais c'est revenu d'un coup et plus violemment : il m'est arrivé deux fois de me mordre jusqu'à avoir un gros hématome (une fois la main, l'autre fois le bras), et également de me gifler plein de fois de suite. Mais ce qui m'embête, c'est cela : il m'arrive aussi de le repousser lorsqu'il vient vers moi pour m'aider à me calmer ; ou bien de venir vers lui s'il est allongé, pour lui faire un câlin et me calmer, mais en même temps je me sens assez abattue alors il m'arrive de l'agripper un peu fort, voire de le secouer en lui parlant. Je ne lui ai jamais fait mal (d'après lui - je lui ai demandé), et je ne l'ai jamais repoussé très fort ni secoué très fort.

Je n'ai jamais eu d'attitude menaçante ni d'envie de lui faire mal. Mais je suis très embêtée et préoccupée par ce comportement violent que j'ai : je vais prendre rendez-vous chez un psychiatre pour suivre une TCC, mais d'ici-là, je me demande comme interpréter cette situation et vivre avec. J'ai la conviction profonde que je ne lui ferai jamais de mal (que je ne serais jamais capable de m'emporter jusqu'à passer au "stade supérieur", le frapper etc), et en même temps je vois bien que j'agis de manière brutale, comme quelqu'un qui ne sait pas se contrôler (ce qui manifestement est le cas dans une certaine mesure au moins).

Je vous remercie par avance, ainsi que pour les nombreuses ressources sur ce site.

Réponse
22-04-2024

Bonjour,

Tu nous partages, avec beaucoup de sincérité, tes difficultés à gérer tes émotions qui se répercutent sur ton copain et toi-même. Nous relevons aussi tous tes efforts afin de vivre une relation respectueuse de l’intégrité de chacun-e ainsi que les améliorations que tu as déjà pu observer. Récemment, tu constates que désormais tu as tendance à retourner la violence envers toi-même. Tu es dans l’attente d’une prise en charge chez un psychiatre et tu nous contactes afin d’y voir plus clair.  

Visiblement tes efforts vont dans la direction de trouver un meilleur contrôle interne qui peine à se stabiliser et une volonté de préserver ton compagnon de ton agressivité. Tu prends très au sérieux l’impact que la violence peut avoir sur ta relation, que rien ne la justifie et tu mets tout en œuvre pour trouver des solutions, c’est déjà une ressource extrêmement précieuse !

Nous faisons l’hypothèse qu’il reste à démêler en toi les raisons les plus profondes qui te font encore recourir à la violence (envers ton compagnon et envers toi-même). Une psychothérapie sera certainement très utile pour t’accompagner dans cette démarche et trouver des alternatives à la violence. Nous saluons donc ta proactivité d’avoir pris un rendez-vous chez un psychiatre.

Nous nous permettons de te poser quelques questions à titre introspectif :

-          Lors d’un désaccord avec ton copain, quelles sont les émotions qui se réveillent en toi ?

-          Quels sont les signaux, chez toi, qui te permettent d’identifier que la tension commence à monter ?

-          Lorsque tu commences à ressentir la tension monter en toi, quelle stratégie à court terme pourrais-tu mettre en place afin de désamorcer une escalade de la violence ?

-          Quelles sont les activités que tu aimes faire et qui te permettent de te détendre ?

 

Nous nous permettons de te transmettre quelques pistes qui ont pu être utiles à des personnes qui traversent les mêmes difficultés que toi. À court terme, lorsque tu sens la tension montée, tu as le choix par exemple de sortir immédiatement de chez toi et de partir marcher (ou courrir!) 20-30 min afin de décharger les tensions. Il est inutile dans ces moments-là d’essayer de résoudre un désaccord ou un conflit que tu aurais avec ton copain. Tu pourras reprendre ce qui a pu te blesser avec ton copain ultérieurement, "à froid", une fois la tempête passée.

En attendant le rendez-vous avec le psychiatre, tu pourrais également tenir un journal dans lequel tu écris jour après jour comment tu te sens. Pour mieux apprendre à identifier les signaux d’alarme, tu peux exposer en détail le déroulement des épisodes violents en mentionnant les faits et les sentiments qui se sont enchaînés dans l’escalade. 

À toutes fins utiles, il existe également à Genève Vires, un centre spécialisé dans cette thématique où tu y trouveras une aide concrète dans la gestion des situations que tu vis. Chercher une aide qui puisse te permettre de ne plus utiliser la violence mais des alternatives pour des solutions avec ton partenaire est également la meilleure façon d’éviter de retourner la violence contre toi-même.

Nous espérons que ces quelques pistes te seront utiles, nous restons à ta disposition pour tout complément. Nous recevons aussi volontiers des nouvelles de la suite!

Ai-je eu raison de porter plainte ?

Bonjour, Vous nous écrivez pour nous faire part de votre situation et savoir que faire. Vous souhaitez savoir si ce que vous vivez est de la violence psychologique et vous avez donc décidé de contacter VIOLENCE QUE FAIRE afin de...

Question
10 April 2024 - Mar

Je remarque depuis notre 5 ans de relation (marié) que je suis victime de violence psychologique et je voudrais savoir si je me trompe? On a 2 enfants ensemble. Quand on s'est rencontré toute este merveilleus et très amoureux, nous avons parlé en anglais mais nous nous sommes compris, il est suisse et sa langue maternelle est le français. nous voulions ensemble des enfants et oui j'étais suisse tombé enceinte et je voulais bien connaître la langue française. 8 mois après on n’a commencé le les conflits, ils a commencé à me ensuite et moi aussi, ils me traite de stupidité sans lui je ne suis rien, moi je travaille pas lui ils payer le loyer et tout, et je croyais que ce normal de m’a reproché que lui ils travaille et moi non sa lui a donné la raison de me rabaisser et moi je suis bon à rien et acceptée et subir la situation. Je mise au monde notre enfant toute ale bien âpre je lui e montre que je me laisse plus faire par lui et oui je parler bien français. One se disputer beaucoup e lui il me étrangle par le cou me pas couper le souffle, pour me montrer que je dois avoir peur de lui je suis parte parler à sa sœur elle m’a fait comprendre que lui ils est comme ça me ils t’aimes, je pas dite que ils ma étranglé. Le temps pasce bien sur que de dispute entre nous me c’est te 1 a 2 foi par moi, ils avé la tandans de ma tire fort par le bras pour ma mètre a la port, parce c’est chez lui et que il ma dite qui il ne peut pas se gère et contrôle et je me balade dehors 1h et bien sûr Il m'a fait comprendre qu'il ne se passait rien de grave et qu'il fallait arrêter de se battre pour rien, pour lui ce n'était rien, il m'a insulté, pute, salop va te faire foutre, moi je ensulte et âpre sa famille nous dise de arrêter de se comporte comme de enfants. Mama a lui m’a faite comprendre que elle me me soutenir parce que moi je été abandonné dans le hôpital de roumaine et et j'ai vécu à l'orphelinat jusqu'à mes 18 ans. Me je me suis trompé sur elle, elle m’a dite que les hommes ils sont trop fière. Je plus jame fai confiance a sa famille, je me suis ferme en moi et je subise tout. On a eu notre deuxième enfant, on s'insulte devant les enfants tellement de colère moi même je n'ai pas vu que ce n'était pas acceptée devant les enfants. Le 5 avril 2024 ont ne parti à Europa Park avec la promise fille elle a presque 5 ans et la plus petite elle la presque 3 ans elle e reste chez la grand maman. Toute été bien jusqu’à jour de 7 avril 2024 on été à l’hôte je réveille mon mari en faisant des lège bruit avec la machine à café, il m’a trete de gros con tu a reine dans la tête va te faire foutre salop de merde. Je ferme ma bouche et je suis parti à la voiture fume une cigarette, je suis revenu dans une demi-heure c’est te 09.30 je voulais faire la douche et lui il e venu vers moi très an colère il me dit dépêche toi faire la douche si non je parte sans toi. Bien sûr je pas écoute. Je vais à la voiture avec notre fille et lui il e reste sure le parking de hôtel une heure. On se parle pas me moi je lui et dite de partir à la maison chez nous à Sierre. Pour finir je vous dit scoute que on se dispute dans la voiture parce que je lui e dite de se excuser de avoir me ensuite de le matin e que je le pas mérite lui il m’a dite que je dois assumer ça je le réveille. Je voulais faire une sieste sur la banquette arrière je me suis allongé on été sur l’autoroute et il a frêne exprès je me suis tapé la tête contre son siège et lui il rigole de moi, il me disait que je doi assumer et que je pas le droit de dormir dans sa voiture, je me suis allonger et je lui parle plus sa la énervé ils se arête sûre l’air de l’autoroute il m’a sorti avec la fors par les bras moi je remonte et il a continué pans 4 foi, âpre il avé une dame la elle nous a vu elle dise de arête on a une enfant à bord, moi je compri lui pa on ne parti moi je me suis encor allongé pour faire ma sieste et, je pensais que le mari s'était calmé. Ils se arête avant Villeneuve et encore il me sorte avec la fors par le bras je lui disent que je déjà mal et que on a en enfant avec nous tu dois te calme et que on doit rentrer à la maison. Bien sure il comprend pas et moi je lui e montre résistance il m’a pris par le cou il m’a soulève et jeté à terre et là je vu que je peurs de lui, je été à la polis je toute explique et je porte plante contre lui. Je me excuse pour mon écriture me s’il vous plaît dites moi si je fais just ou pas, on a des enfants me moi je lui montre que je suis pas tout seul et que la justice existe. Ils m’a lésé beaucoup de marque de bleu

Réponse
12-04-2024

Bonjour,

Vous nous écrivez pour nous faire part de votre situation et savoir que faire. Vous souhaitez savoir si ce que vous vivez est de la violence psychologique et vous avez donc décidé de contacter VIOLENCE QUE FAIRE afin de trouver des réponses.

Vous expliquez qu’au début, vous étiez très amoureux et que la relation se passait bien. Puis, petit à petit, la situation s’est dégradée. Vous exprimez des situations où monsieur vous rabaisse, vous dévalorise et vous insulte ce qui s’apparentent effectivement à de la violence psychologique. Vous évoquez un événement marquant qui s'est déroulé lors d'une sortie à Europa-park avec votre fille où votre conjoint a utilisé à plusieurs reprises de la violence physique. Le récit de votre histoire nous rappelle fortement le cycle de la violence. Les violences dans le couple débutent souvent par des violences psychologiques telles que le dénigrement ou les insultes. Avec le temps, ces violences ont tendance à s'aggraver et devenir même physiques, mettant ainsi fortement en danger la personne qui les subit.

Il semble que vous ayez réussi à briser le cycle de la violence en prenant des mesures décisives après l'agression physique, notamment en vous rendant à la police pour porter plainte. C'est un très bon réflexe, car les violences physiques sont interdites et punissables par la loi. Vous avez besoin de clarifier la situation que vous vivez et aimeriez connaître vos droits. Vous souhaitez également protéger et préserver vos enfants de ce climat de violence. Nous saluons votre démarche de nous écrire, car cela demande du courage. Nous souhaitons vous dire que vos réactions sont normales et vos questionnements sont tout à fait légitimes

Le courage que vous avez eu de nous écrire nous pousse, à notre tour, à vous poser des questions à titre d’introspection :

  • Comment souhaiteriez-vous vous sentir dans une relation de couple ?
  • Comment aimeriez-vous être traitée dans une relation de couple ?
  • Dans quel environnement souhaitez-vous voir grandir vos enfants ?

Suite à votre récit, permettez-nous de vous orienter vers un service en Valais qui vient en aide aux personnes dans votre situation qui vivent de la violences domestique. Il s’agit de la LAVI. Les centres de consultation LAVI offrent un espace confidentiel et gratuit pour vous accueillir et vous écouter. Ils peuvent vous conseiller et vous orienter vers des personnels spécialisés dans le domaine. Ils sont joignables du lundi au vendredi de 8h00 à 17h00 au 027 607 31 00

De plus, vous pouvez faire un constat de  coups et blessures à l’unité de médecine des violences. Cette consultation spécialisée aux victimes de violences est gratuite et confidentielle. Elle offre un espace d’écoute et un examen clinique comme preuve de votre situation. Cette unité se trouve à Sierre et est joignable du lundi au vendredi de 08h15 à 11h00 et de 14h00 à 16h00 au 027 603 63 70.

N’hésitez pas à appeler la police, comme vous l’avez déjà fait au 117 si la situation dérape ou que vous vous sentez en danger.

Nous espérons que nos informations vous seront utiles et vous permettrons de ne pas rester seule face à cette situation. N’hésitez pas à nous réécrire si vous en ressentez le besoin, notre équipe est à votre disposition.

Nous vous envoyons nos meilleures salutations. 

Je sais que cette relation était toxique, mais je suis encore attachée à lui.

Bonjour, Vous partagez avec nous une situation d’ambivalence que vous traversez. D’un côté, une partie de vous reste attachée à votre ex-conjoint et se sent dépendante de lui, tandis qu’une autre partie reconnaît que la relation avec cette personne était...

Question
09 April 2024 - Sky

Bonjour,

je sors d'une relation où j'étais sous l'emprise, cette personne m'a dégagé de sa vie pour une autre (très jeune) mes proches m'ont forcé à bloquer cette personne, j'ai une sorte de déni, je réalise la manipulation qui a duré 3 ans mais malgré tout je ressens une tristesse et sans l'aide de mes proches j'ai l'impression que je pourrai être accrochée. Mon mental comprends la situation mais je me sens comme une toxico... la suite c'est entre moi et moi, j'aimerai deconstruire ce schéma toxique, quels sont vis conseils ? J'ai 41 ans et lui 47 ans,

Réponse
11-04-2024

Bonjour,

Vous partagez avec nous une situation d’ambivalence que vous traversez. D’un côté, une partie de vous reste attachée à votre ex-conjoint et se sent dépendante de lui, tandis qu’une autre partie reconnaît que la relation avec cette personne était néfaste pour votre bien-être psychique. Nous imaginons que la séparation avec cette personne a probablement été un mélange d’émotions qui a oscillé entre un soulagement et une grande tristesse. Vous aspirez à vivre une vie sereine, une vie dans laquelle les relations amoureuses sont fluides et sont un soutien.

Votre message démontre que vous avez une bonne capacité d’auto-analyse en ce qui concerne vos désirs dans votre vie de couple. En effet, même si vous vous sentez encore attachée à votre ex-partenaire, une partie protectrice en vous reconnaît que cette relation était toxique pour votre bien-être. Vous parlez d’emprise, nous imaginons que vous avez peut-être été victime de violence psychologique, voire même d'autres formes de violence. Vous savez demander de l’aide et vos proches semblent d’ailleurs être de bons alliés. Vous savez sur qui vous pouvez compter.

Il est compliqué pour nous, par notre réponse, de vous prodiguer des conseils précis, en revanche, nous pouvons vous proposer des questions à titre introspective qui pourraient peut-être vous faire avancer dans votre cheminement.

  • Quel type de relation vous permettrait de vous sentir bien ?
  • Quelles seraient les conditions favorables pour vous épanouir dans votre relation en tant que femme ?
  • Si votre meilleure amie avait vécu la même situation amoureuse que vous, que lui souhaiteriez-vous ?

Si vous êtes intéressée à creuser davantage la thématique de la violence conjugale, notre site peut vous proposer plusieurs ressources. Vous pouvez par exemple essayer un de nos tests et voir s'ils vous confirment que vous vous trouviez bien dans une relation de violence. Nous avons également créé un podcast dédié à ce sujet, composé de 8 épisodes, où nous recueillons les témoignages de victimes ainsi que les avis d'expert-e-x-s. Les écouter pourrait peut-être vous permettre de trouver des similitudes à votre histoire et vous faire réaliser que vous n’êtes pas seule et que des solutions existent pour construire une vie dans laquelle la violence n’a pas sa place.

Aussi, nous vous invitons, si vous le souhaitez et que cela vous semble pertinent, à prendre le temps d’explorer l’ambivalence que vous ressentez en vous adressant à des professionnel-le-x-s du domaine. À cet égard, vous pourriez prendre contact avec le centre MalleyPrairie qui propose diverses prestations gratuites et confidentielles pour les personnes qui sont, ou qui ont été, victimes de violence conjugale. Il existe également la possibilité de parler des tourments que vous vivez avec un-e psychologue. Sur cette page, vous trouverez une liste de psychologues disponibles dans le canton de Vaud.

Nous espérons que notre réponse vous aura été utile à vous faire avancer dans vos réflexions. Nous restons bien entendu à disposition si vous souhaitez nous en dire plus, nous donner des nouvelles ou nous poser une nouvelle question concernant la violence conjugale. Nous vous souhaitons tout le meilleur et nous vous envoyons nos pensées les plus bienveillantes.

Ma fille héberge son ex copain violent. Que faire ?

Bonjour,  Votre instinct protecteur de parent s’est activé, car vous vous inquiétez pour votre fille. En effet, cette dernière héberge son ex copain dont les comportements violents représentent une menace pour son bien-être et la sécurité de son logement. Vous...

Question
09 April 2024 - Yva

Ma fille a rompu avec son excopain. Elle a repris un appartement avec un bail à son nom. Son excopain a reçu son congé de sa régie car il ne payait pas sa location et il est actuellement au chômage. Il a de la peine à régler ses factures malgré un revenu correct du chômage. Aucune agence n'est disposée à lui louer un appartement en plus il a 2 gros chiens (berger suisse)

Malheureusement ma fille a accepté de le loger chez elle le temps de se retourner. Cela dure déjà depuis 5 mois, il est violent et il c'est mis à dos tous les locataires de l'immeuble en raison de son comportement et à cause des chiens qui ne sont pas toujours tenus en laisse. La régie donnera congé à ma fille si il n'y a pas d'amélioration. Malgré ses nombreuses demandes il ne veut pas partir et souvent violent

Réponse
11-04-2024

Bonjour, 

Votre instinct protecteur de parent s’est activé, car vous vous inquiétez pour votre fille. En effet, cette dernière héberge son ex copain dont les comportements violents représentent une menace pour son bien-être et la sécurité de son logement. Vous souhaitez que votre fille puisse mener une vie sereine, et vous êtes à la recherche de solutions pour lui venir en aide dans cette situation. 

Nous ne connaissons pas précisément le type de violence dont votre fille est victime, mais ce que nous pouvons vous assurer, c’est que la violence conjugale est interdite par la loi. Votre fille n’a aucunement l’obligation d’héberger son ex conjoint ; elle a le droit de vivre dans un lieu de vie dans lequel la violence n’a pas sa place. 

En ce sens, nous pouvons vous proposer d’encourager votre fille à faire appel aux forces de l’ordre en composant le 117, afin de solliciter leur intervention dans le but d’expulser son ex copain du domicile. Tout d’abord, il convient de souligner que ce dernier n'apparaît pas sur le bail, comme vous l'avez mentionné dans votre message. Par conséquent, il n'a pas le droit de demeurer dans l'appartement de votre fille sans son consentement. En outre, même si son nom figurait sur le bail, votre fille aurait toujours le droit de demander à la police d'expulser son copain du domicile. En effet, en cas de violence conjugale, la victime a le droit de contacter les autorités et de demander l'expulsion de l'agresseur du domicile pour une période déterminée.

Dans le cas où votre fille recherche de l’aide supplémentaire vis-à-vis de cette situation de violence conjugale, elle peut également s’adresser à un centre LAVI du canton de Vaud (pour les situations de violences physiques ou sexuelles ou violences psychologiques graves telle que menaces de mort). Ces centres sont spécialisés dans l’aide aux victimes et ils pourront apporter un soutien juridique, psychologique ou matériel à votre fille si elle le désire. Il existe quatre antennes dans le canton de Vaud, le centre LAVI d'Aigle (+41 21 631 03 04), de Lausanne (+41 21 631 03 00), de Nyon (+41 21 631 03 02) ou d'Yverdon-les-Bains (+41 21 631 03 08). Les prestations des centre LAVI sont gratuites et confidentielles.

Nous espérons que notre réponse vous sera utile et vous permettra de soutenir votre fille. Nous restons à votre disposition si vous souhaitez nous en dire plus, nous donner des nouvelles ou nous poser une nouvelle question. Nos meilleures pensées vous accompagnent vous et votre fille. 

Après 20 ans de relation, je réalise enfin être victime de violence psychologique

Bonjour, Vous avez fait énormément d'efforts pour le bien-être de votre conjoint et celui de sa famille toutes ces années et ce malgré les contraintes qui se sont imposées à vous. Dans un couple, il est légitime de s'attendre à...

Question
08 April 2024 - Mir

En lisant un article sur le psychiatre Racamier, ma vie a basculé. J'ai enfin compris que je subissais du dénigrement depuis 20 ans, mais cela était passé à la phase de destruction il y a environ 5 ans. C'est à la suite d'une crise d'angoisse de mon fils que je suis sorti du déni.

Aujourd'hui, il utilise subtilement mes failles et reste calme pour que je me retourne contre lui. En ouvrant les yeux, j'ai compris que j'avais travaillé et consacré mon temps et mon énergie à lui et à sa famille. Il a manipulé plusieurs personnes qui aujourd'hui se retournent contre moi, car j'ai compris que son frère est également un manipulateur. Je suis désemparé.

J'ai une maladie psychique qui s'est aggravée suite au burnout causé par le harcèlement répété tout au long des années. Aujourd'hui, je me sens extrêmement seule et incomprise par mes proches. Ils le voient comme quelqu'un de bien et empathique, prêt à aider tout le monde, le parfait homme qui donne tout à sa femme en apparence. Mes enfants sont manipulés pour me faire passer pour folle. Je suis suivie par un thérapeute pour retrouver ma confiance, mais je ne sais pas par où commencer pour partir. Je n'ai plus de force.

Je ressens une profonde colère et injustice qui me rongent chaque jour, d'avoir donné ma confiance et d’avoir été naïve sans aucune suspicion. Je n'ai aucune preuve de sa subtilité. C'est un homme bien entouré, chef d'entreprise qui gère tout, etc. Il utilise les injonctions paradoxales. Aujourd'hui, j'ai travaillé pour son entreprise, mais cela ne m'a rien apporté en termes de formation. Il n'arrêtait pas de me dire que je devais arrêter de me plaindre, que c'était bien payé et que j'avais de la chance. À 42 ans, je vais devoir partir et laisser derrière moi tout ce à quoi j'étais passionné. Mon énergie est au plus bas à cause de cette grave dépression.

Pour ma santé, je dois partir, mais j'aimerais savoir par où commencer administrativement, sachant qu'il maîtrise tout, qu'il est impossible à contrer et qu'il a toujours raison. Il ne parle pas de mes émotions ou de mon problème de santé, mais uniquement de l'argent qu'il va perdre, et il me fait culpabiliser. Pourriez-vous m'expliquer les étapes importantes pour commencer à me libérer ?

Réponse
10-04-2024

Bonjour,

Vous avez fait énormément d'efforts pour le bien-être de votre conjoint et celui de sa famille toutes ces années et ce malgré les contraintes qui se sont imposées à vous. Dans un couple, il est légitime de s'attendre à réaliser des projets communs, à s'encourager l'un l'autre pour évoluer individuellement, à partager les bons moments ou se soutenir dans les difficultés tels que des soucis de santé. Qui ne souhaite pas une relation au sein de laquelle on s'épanouit et qui permet de "s'élever" mutuellement?

Vous écrivez avoir "enfin" compris être victime de comportements abusifs de votre conjoint après 20 ans de vie commune. Vous avez désormais atteint vos limites et vous constatez que vous êtes en train de tout perdre; vous avez envie de reprendre votre vie en main. C'est ce que vous faites en consultant un thérapeute et en nous écrivant sur violencequefaire.ch.

La prise de conscience est une étape charnière, toutefois, ouvrir les yeux peut s'avérer douloureux et bouleverser son être. Malgré tout ce que vous avez vécu et subissez encore aujourd'hui, vous démontrez votre courage en nous partageant votre histoire et en sollicitant de l'aide afin de retrouver votre pouvoir d'agir et votre liberté.

La force que vous avez eu en nous écrivant nous pousse à notre tour à vous poser quelques questions à titre introspectif:

  • Quelles ressources pourriez vous mobiliser pour vous permettre de vous sentir soutenue et entourée?
  • Qu'est-ce qui pourrait vous aider à trouver de l'apaisement dans votre vie ?

Les exemples que vous donnez pointent effectivement vers de la violence de type psychologique. Dans les situations de violences au sein du couple, celles-ci prennent souvent  la forme de cercle vicieux, un processus est mis en oeuvre pour prendre le contrôle de l'autre et pouvoir le manipuler à son avantage. Ces mécanismes répétés forment un voile qui peu à peu emprisonnent la personne telle une toile d'araignée. Est-ce que cela fait écho à ce votre vécu ?

Les personnes victimes de violence au sein du couple ont souvent des conséquences sur leur santé . La dépression, la perte de confiance en soi, d'estime de soi sont quelques unes des conséquences observées chez les victimes de maltraitances domestiques. Toute la sphère familiale est impactée: les enfants exposés à la violence conjugale sont eux aussi des victimes.

Aujourd'hui, vous souhaitez être éclairée sur les étapes importantes pour reprendre le contrôle de votre vie et nous allons vous aiguiller ici vers les spécialistes qui pourront vous accompagner dans votre démarche de changement.

Pour être soutenue et accompagnée en lien avec les violences que vous avez subies, des professionnel-l-e-s sont à disposition dans le canton de Vaud.  Si vous le permettez, nous vous encourageons à prendre contact avec le Centre d'accueil MalleyPrairie au 021.620.76.76. Leurs prestations sont gratuites et confidentielles. Sortir du silence et de l'isolement est LE premier pas.

Ensuite, pour répondre à vos questions d'ordre juridique dans le domaine du droit de la famille, le Centre social protestant disposent de juristes. Pour prendre rendez-vous: 021 560 60 60.

En espérant avoir pu vous partager des informations utiles, nous vous souhaitons vivements de trouver les ressources nécessaires qui vous emméneront vers la liberté attendue. Nous accueillons volontiers d'autres questions ou alors de vos nouvelles.

Cordiales salutations,

Que puis-je faire pour ne plus être confrontée à mon ex-mari qui continue de se montrer violent psychologiquement ?

Bonjour, Vous nous transmettez une situation dans laquelle vous vous nous expliquez que vous avez vécu des violences psychologiques pendant près de 10 ans qui continuent à ce jour malgré le fait que vous soyez séparés. En effet, Monsieur se...

Question
04 April 2024 - Nya

Bonjour,

je me suis séparée depuis quelques temps après avoir avoir subi des violences psychologiques pendant près de 10 ans. Nous avons la garde partagée de nos deux enfants et chaque rencontre-échange est un énorme stress pour moi.

Impossible de discuter d'un quelconque sujet de peur qu'il se mette en colère. Les prises de décisions par message sont déjà violentes quand nous ne sommes pas d'accord alors il m'est impensable de revivre des conflits en face à face et surtout devant les enfants. Je pensais ne plus être obligée d'être confrontée à lui plusieurs fois par semaine quand les enfants seraient scolarisés étant donné que l'échange de garde se serait faite par le biais de l'école. Malheureusement dans la convention de divorce, il refuse d'aller chercher les enfants à la sortie de l'école pretextant que c'est une occasion de pouvoir se transmettre des informations importantes concernant les enfants. Je dois donc m'occuper des enfants pour seulement 30 minutes en fin d'après-midi ce qui m'empêche d'augmenter mon taux de travail et m'oblige à être à nouveau confronté à lui. Je vis cette situation comme une nouvelle prise de contrôle abusive sur ma vie dans laquelle on me dicte quand je peux travailler ou non, quand je peux parler ou non etc... Est-il vraiment raisonnable de m'obliger à le voir en face à face après toutes les années de violences psychologiques que j'ai subit ? Je ne souhaite qu'une chose, c'est pouvoir m'extirper de cette emprise et reprendre enfin une vie plus libre.

Réponse
09-04-2024

Bonjour,

Vous nous transmettez une situation dans laquelle vous vous nous expliquez que vous avez vécu des violences psychologiques pendant près de 10 ans qui continuent à ce jour malgré le fait que vous soyez séparés. En effet, Monsieur se met toujours en colère et vous sentez encore qu'il désire prendre un contrôle abusif sur vous en vous dictant ce que vous devez faire ou non. Il vous est impensable de revivre ses violences face à face et surtout devant vos enfants. Ces rencontres vous mettent dans un profond stress et vous vous questionnez si vous êtes obligée de le rencontrer après tout ce que vous avez vécu. Vous avez besoin d'aide pour vous sortir de cette emprise afin de retrouver votre liberté.

Nous vous remercions et saluons votre démarche de nous écrire et de demander de l'aide, c'est quelque chose qui demande du courage. Il est primordial de ne pas rester seule dans votre situation et de demander du soutien, action que vous entreprenez aujourd'hui en nous contactant. A la suite de votre question, nous pouvons donc vous confirmez ce que vous ressentez encore aujourd’hui, il s'agit bien de violences psychologiques. En effet, il n'est pas normal de craindre son ex-mari. La violence est destructrice, ne s'arrête malheureusement souvent pas avec la séparation et souvent les victimes ne savent pas comment en sortir car ils sont pris dans ce que l'on appelle le cycle de la violence.

Ces violences ont des conséquences qui peuvent être graves et avoir un impact sur la santé psychique et physique de la personne qui les subit. Certaines d'entre-elles sont d'ailleurs reconnues pénalement par la loi

Le courage que vous avez eu de nous écrire nous pousse à notre tour à vous poser quelques questions à titre introspectif :

  • Qu'auriez-vous besoin pour modifier la convention afin que vous puissiez avoir le moins possible de contacts avec Monsieur ? 
  • Quelles ressources pourriez vous mobiliser afin de vous aider à vous sortir de cette emprise et gagner en sérénité ?

Nous partageons avec vous quelques informations et adresses qui ont pu être utiles à des personnes dans des situations similaires à la vôtre et qui pourraient vous aider. Il est important de ne pas rester seule dans ces situations. Il existe en Valais une structure d'accueil pour femmes et hommes avec ou sans enfant qui sont victimes de violence domestique avec un actuel ou un ancien conjoint. Si vous vous sentez prête à entamer des démarches d'aide, vous pouvez faire appel à la Fondation FAVA. Vous pourrez êtes soutenue par l'ambulatoire l'EssentiElles qui est spécialisée dans les violences psychologiques et économiques. Elle vous accompagnera et conseillera de manière confidentielle et gratuite. Les professionnel-le-s peuvent être atteints durant les heures de bureau au 079 320 90 70. Vous pouvez parler de votre situation par téléphone ou en présentiel avec un-e intervenant-e qui saura vous écouter et vous aiguiller. Cette structure organise également des groupes de parole 8 à 10 fois par année et propose des soutiens avec des thérapeutes. Elle collabore avec une juriste/avocate conseil et de nombreux-ses avocat-e-s. 

Nous espérons avoir pu vous donner des pistes utiles dans vos réflexions et nous souhaitons que la situation s'améliore rapidement pour vous. Nous restons à disposition si besoin pour toutes autres questions de votre part ou simplement pour nous donner de leurs nouvelles si vous le souhaitez.

Mon copain me fait peur, je m'inquiète pour ma sécurité. Que puis-je faire ?

Bonjour,  Depuis 2 ans, vous êtes victime de violence psychologique de la part de votre conjoint lorsque celui-ci boit de l'alcool, vous avez fait preuve de grande résilience en développant des stratégies comme celle de vous enfermer dans une pièce...

Question
29 March 2024 - Mad

Depuis 2 ans, je suis victime de violence verbale de la part de mon copain lorsqu’il a trop bu d’alcool. À la moindre contrariété, il rentre dans une colère extrême. Il m’insulte, insulte mes proches, me rabaisse, mais surtout il me fait peur. Ces épisodes peuvent durer jusqu’à 4 heures de temps. Pour me protéger, j’ai développé des stratégies, telles que m’enfermer dans la salle de pendant un certain temps, dans l’espoir que l’alcool redescende, mais en vain. J’essaye de partir de la maison mais mes comportements de fuite intensifient la dispute. Je ne sais plus quoi faire. À chaque fois il promet que c’est la dernière fois, mais ça fini toujours pas recommencer. Que dois-je faire pour assurer ma sécurité ? Qui est-ce que je peux appeler pour me sortir de cette situation ? Qui est-ce ce que mon copain devrait consulter ? Je suis perdue mais surtout épuisée de ces violences. Merci pour votre réponse.

Réponse
03-04-2024

Bonjour, 

Depuis 2 ans, vous êtes victime de violence psychologique de la part de votre conjoint lorsque celui-ci boit de l'alcool, vous avez fait preuve de grande résilience en développant des stratégies comme celle de vous enfermer dans une pièce le temps qu'il se calme. Les violences continuent et vous souhaiteriez vous protéger. 

La violence au sein du couple fonctionne sous la forme d'un cycle, qui s'intensifie au fur et à mesure du temps. Nous écrire est un premier pas afin de briser ce cycle et de retrouver de la sérénité. Nous comprenons dans votre message que vous aimeriez dans un premier temps savoir quoi faire si une nouvelle crise devait se reproduire : vous pouvez sans hésiter appeler la police au 117, elle se rendra à votre domicile et pourra vous protéger. Si besoin, un hébergement pour la nuit peut être organisé, notamment auprès du foyer de Solidarité Femmes. En fonction de la situation, la police peut également expulser l'auteur-e du domicile et des mesures d'éloignement peuvent être instaurées. 

Afin de vous protéger de futures crises, nous vous invitons à contacter des professionnel-les proches de chez vous: dans le canton de Neuchâtel, vous pourriez par exemple trouver du soutien auprès de l'association Solidarité Femmes et le Centre d'Aide aux Victimes (SAVI). Ils proposent des entretiens gratuits et confidentiels pour toute personne étant confrontée à des violences domestiques. Nous vous encourageons vivement à contacter ces professionnel-le-x-s qui pourront vous écouter et vous aider en fonction de vos besoins. Ils disposent également d'un foyer pour femmes et enfants si vous ne vous sentez plus en sécurité dans votre maison et si vous avez peur. Vous pouvez les joindre au numéro: (032) 889-66-49 ou par email à : savi.ne@ne.ch. Ils disposent également d'une ligne téléphonique de la violence domestique au (032) 886-46-36  qui est ouverte tous les jours de 14h00 à 21h00, sauf le samedi de 9h00 à 12h00 et le dimanche de 18h00 à 21h00. 

Vous souhaiteriez également savoir quel-les professionnel-le-x-s votre conjoint pourrait consulter: dans le canton de Neuchâtel, il existe le service pour auteur-e-s de violence conjugale (SAVC) au 032 886 80 08 ou par mail à savc@cnp.ch. 

Pour finir, et si vous nous le permettez, nous aimerions vous poser quelques questions à titre introspectif :

  • Comment voyez-vous votre relation dans le futur?
  • Qu'est-ce que vous souhaiteriez pour vous-même?
  • Serait-il envisageable de vous confier à un-e ami-e ou une personne proche?

Nous espérons de tout coeur avoir pu vous aider, notre porte reste toujours ouverte si vous avez une nouvelle question ou si vous souhaitez nous donner de vos nouvelles dans quelque temps. Avec nos meilleures pensées. 

Mon mari se montre violent et prend des décisions concernant mes enfants sans mon accord, que faire ?

Bonjour, Vous subissez depuis plusieurs années des actes de violence psychologique et physique de la part de votre mari. Votre désir de mener une vie sereine vous a poussé à porter plainte contre lui pour vous protéger. La raison qui...

Question
26 March 2024 - vio

Bonjour,

je suis une mère de famille avec 2 enfants qui habite à Genève et ça fait quelque années que j'ai des problems violences conjugales avec les beaux familles de mon mari. il ne s’arrête pas de chercher les histoires pour me faire dans les mauvaises situations. L’année passée je suis allé dans la poste de police à cornavin pour demander divorcer avec le mari violences. mais depuis là il y a rien qui sont avancé. et il n’arrête pas de faire des geste violences comme violence verbale psychologique et violence physic avec moi et mes enfants. il n'est jamais calmé depuis que je porté une plante avec la police. et là, hier il viens de me dire qu'il a inscrit un de mes enfants qui a 11 ans dans un camps de vacances !!! sans me prévenir sans savoir pourquoi mon fils doit aller là-bas ??? j'etais étonné quand il m'a dit qu’il a déjà discuter et se mettre d’accord avec les parents de l'autre enfants dans la classe un camarade de l’école qui est fréquenté avec le père (mais jamais discuté avec moi qui est la mère). et le père a dire qu'il a déja fait payar l’inscriptions 400chf pour le camps déjà tout organiser sans que je le sache ????? des que j’entendu cette histoire alors, je ne peux plus rester tranquille avec mes enfants. je lui a dire que je vais appeler police pour enlèvement enfants si il a emmené là-bas sans mes d’accord. il a dire ça fait du bien pour enfants mais je ne pense pas et je ne veut pas qu’il ait dans ce camps. Pendent les vacances je préfère que mes enfants reste avec moi. et je peux remmener moi meme en vacances pas besoin aller dans un camps avec les autres. à votre devis dans le domaine policier qu’est-ce vous en pensez ??? qu'est que je dois faire dans cette situation ??? violencequefaire.ch ??? J’attends de votre réponse et si c’est possible pour et divorcer et séparé de cette situation avec mes meilleurs salutations, 

Réponse
28-03-2024

Bonjour,

Vous subissez depuis plusieurs années des actes de violence psychologique et physique de la part de votre mari. Votre désir de mener une vie sereine vous a poussé à porter plainte contre lui pour vous protéger. La raison qui vous a amené à vous adresser à nous aujourd'hui est que votre mari a pris une décision concernant les vacances de vos enfants sans votre consentement, ce qui a activé votre instinct protecteur de mère. Vous souhaitez comprendre ce que vous pouvez faire pour reprendre le contrôle de cette situation.

Tout d'abord, nous tenons à saluer le courage dont vous avez fait preuve en partageant une partie de votre histoire avec notre association. Il n'est jamais normal de subir des violences conjugales, et celles-ci sont d'ailleurs interdites par la loi. Vous avez le droit de mener une vie digne, sans violence conjugale, et vous avez également le droit de demander de l'aide et d'être protégée.

À partir de votre question, nous comprenons que vous avez deux préoccupations principales. La première concerne la manière d'empêcher vos enfants de partir en camp sans votre accord. La seconde porte sur les démarches à entreprendre pour entamer une procédure de divorce et obtenir de l'aide pour vous séparer. Ci-dessous, nous allons tenter de vous orienter et de répondre au mieux à vos demandes.  

Tout d’abord, par rapport au fait que vous ne souhaitez pas que vos enfants partent en camp sans votre accord, nous vous conseillons de contacter les autorités compétentes du domaine de la protection de l’enfance. En ce sens, vous pourriez solliciter le service de protection des mineurs du canton de Genève. Les professionnel-le-x-s de la protection de l'enfance pourront vous éclairer sur vos droits et répondre de manière plus précise à vos questions.

En ce qui concerne la procédure de divorce, le canton de Genève propose une page dédiée à ce sujet, expliquant les étapes à suivre pour entamer cette démarche. Vous pouvez la consulter en cliquant ici.

Nous tenons également à vous informer que, en tant que victime de violence conjugale, vous avez des droits, notamment celui d'être protégée et soutenue. Dans cette optique, vous pourriez prendre contact avec le centre LAVI de Genève au 022 320 01 02. Vous y trouverez des spécialistes des violences conjugales qui vous apporteront un soutien psychologique, juridique ou matériel si nécessaire. Les services du centre LAVI sont gratuits et confidentiels.

Par ailleurs, vous avez la possibilité de vous adresser à l'association AVVEC, qui offre également un soutien aux personnes confrontées à la violence conjugale. Cette association propose différentes prestations telles que des entretiens individuels, des séances à distance, des groupes de parole et même un hébergement d'urgence. La plupart des prestations de cette association sont gratuites, à l'exception de l'hébergement d'urgence, pour lequel des frais de participation peuvent être demandés en fonction de vos revenus. La confidentialité est bien entendu garantie. Vous pouvez joindre l'association au 022 797 10 10.

Nous espérons que notre réponse vous sera utile. N'hésitez pas à nous écrire à nouveau si vous souhaitez nous donner plus de détails, si vous voulez partager des nouvelles ou si vous avez d'autres questions sur la violence conjugale. Nous vous adressons nos meilleures pensées.

Comment me séparer en assurant ma sécurité et celle de mes enfants ?

Bonjour, Vous souhaitez vous séparer de votre conjoint mais celui-ci s’y oppose et se montre violent en proférant des menaces de mort si vous récupérez l’appartement conjugal. De telles menaces constituent des violences psychologiques graves et sont interdites par la...

Question
26 March 2024 - Pat

Bonjour,

je souhaite me séparer, avec mon conjoint on ne s'entend plus, il me menace, il refuse la séparation, si je veux une séparation il faut que je parte de notre appartement, si je lui prends l'appartement il me dit qu'il fera un crime qu'il a pas peur de prendre 20 ans... Ma situation est très dur, avec mes 4 enfants je suis seule à Genève, trouver un appartement c'est très difficile, j'ai un petit contrat et mon prochain emploi sera encore un poste d'auxiliaire rien de fixé, que puis-je faire pour protéger mes enfants et moi-même ? Une association, un foyer ? Vers quoi dois-je me diriger ?

Réponse
28-03-2024

Bonjour,

Vous souhaitez vous séparer de votre conjoint mais celui-ci s’y oppose et se montre violent en proférant des menaces de mort si vous récupérez l’appartement conjugal. De telles menaces constituent des violences psychologiques graves et sont interdites par la loi.

Vous vous sentez isolée et démunie face aux obstacles (situation de travail, recherche de logement à Genève) pour vous sortir de cette situation compliquée. Déterminée, vous avez malgré cela eu le courage de nous contacter à la recherche de soutien pour vous séparer de votre conjoint en toute sécurité. Votre rôle de mère vous tient à cœur et vous avez le désir de protéger vos quatre enfants ainsi que vous-même.

Si vous le voulez bien, nous aimerions vous proposer quelques ressources ayant pu aider d’autres personnes victimes de violence au sein du couple.

Dans un premier temps, nous vous conseillons de contacter le centre d’aide aux victimes (LAVI) de Genève.  Des spécialistes vous écouteront et vous conseilleront selon vos besoins. Les consultations sont gratuites et confidentielles. Vous pouvez les joindre au 022 320 01 02, tous les jours de 14h à 17h ainsi que les lundis et mercredis matin de 10h30 à 12h30. Ces professionnel·le·s pourront également vous orienter vers des hébergements d’urgence.

Si vous préférez appeler directement vous-mêmes des foyers accueillant des personnes vivant des violences domestiques, vous pouvez joindre le foyer « Le Pertuis » au 022 309 57 28 ou « Au cœur des grottes » au 022 338 24 80 (lundi au vendredi 8h30-12h) ou encore l'association AVVEC au 022 797 10 10 (Lundis, mardis, jeudis et vendredis 14h – 17h).

Nous espérons que notre réponse et ces quelques pistes vous donneront la confiance en vos capacités à poursuivre les démarches. Nous restons à disposition si vous avez d’autres questions ou si vous souhaitez simplement nous donner des nouvelles de la situation. Prenez bien soin de vous. 

J'entends des cris provenant de chez mes voisins, et l'un des partenaires semble être relativement âgé. Que puis-je faire ?

Bonjour, Tout d'abord, nous tenons à saluer votre sensibilité et votre courage face à la situation que vous avez observée chez vos voisins. Vous avez fait preuve de préoccupation pour autrui en ne restant pas indifférente aux cris que vous...

Question
19 March 2024 - ste

Je vis dans un immeuble très mal isolé et j'entends depuis qu'ils ont emménagés mon voisin, un vieux monsieur de plus 80 ans se faire constamment hurler dessus et insulter par sa femme (plus jeune que lui). J'entends très peu Monsieur et les rares fois où il parle, c'est toujours calmement ou en essayant d'apaiser la situation. J'ai averti la gérance, qui m'ont suggéré d'appeler la police la prochaine fois que cela arriverait. Or, il s'agit d'agressions verbales quasi quotidiennes. Je n'ai pas encore appelé la police et ne sais pas quoi faire.

Réponse
21-03-2024

Bonjour,

Tout d'abord, nous tenons à saluer votre sensibilité et votre courage face à la situation que vous avez observée chez vos voisins. Vous avez fait preuve de préoccupation pour autrui en ne restant pas indifférente aux cris que vous avez entendus, et vous avez entrepris des démarches en alertant votre gérance, qui vous a orientée vers les autorités. Vous cherchez à agir et à comprendre votre capacité d'intervention dans cette situation, c'est pourquoi vous nous avez contactés.

Nous imaginons que cela puisse être difficile pour vous d'entendre des cris violents émanant de vos voisin-e-s sans en voir l'origine. Le malaise que vous ressentez est tout à fait légitime, et il vous pousse à agir, ce que vous avez fait en alertant d'abord la gérance. Cette dernière a bien réagi en vous orientant vers la police, et à VIOLENCE QUE FAIRE, nous encourageons également les voisin-e-x-s à faire appel aux forces de l'ordre en cas de soupçons de violences conjugales, même si elles semblent être uniquement verbales, comme vous le décrivez.

En tant que citoyenne, vous avez le droit d'informer la police si vous soupçonnez des violences domestiques. La Police cantonale vaudoise, par exemple, peut vous renseigner sur la prévention des violences conjugales au 021 644 44 44. En cas d'urgence, lorsque vous entendez à nouveau des cris, nous vous suggérons de composer le 117. En cas de violence conjugale, il est préférable de faire intervenir la police. Les forces de l'ordre sont habituées à gérer ce type de situations et peuvent expulser l'auteur-e-x de violence du domicile pour une période déterminée.

En outre, vous avez la possibilité, si vous le souhaitez, de contacter Vieillesse sans Violence, un centre de compétence nationale spécialisé dans la thématique de la violence conjugale au sein des couples de seniors. Vous pouvez les joindre du lundi au vendredi au 0848 00 13 13. En les contactant et en leur exposant votre situation, les professionnel-le-x-s de ce centre pourraient vous offrir des conseils plus spécifiques concernant la violence dans les couples de personnes âgées et les moyens d'intervention possibles.

Nous espérons que notre réponse vous sera utile et qu'elle vous fournira des pistes d'action pour venir en aide à votre voisin. Nous sommes disponibles si vous souhaitez nous tenir informés ou poser de nouvelles questions sur la violence conjugale. Nous vous souhaitons tout le meilleur, à vous et à votre voisin.

Malgré la séparation, les violences psychologiques continuent. J'ai peur et je ne sais pas quoi faire.

Bonjour, Tout d’abord, nous tenons à nous excuser pour notre délai de réponse quelque peu rallongé. Nous souhaitons relever le chemin que vous avez parcouru depuis septembre 2023,les actions entreprises qui sont cohérentes avec votre bien-être et dans le respect...

Question
15 March 2024 - Mik

Bonjour, 
Je vous réécrit après quelques mois d'absence. Après mes questions du mois de septembre et suite à vos conseils j'ai dû quitter le domicile conjugal car je ne supportais plus les reproches et insultes de mon mari. 
Des amis nous ont accueilli ma fille et moi jusqu'au mois de décembre. 
Depuis le 2 Décembre j'ai mon propre appartement. Nous avons réussi à vendre notre bien immobilier mais mon ex-mari ne veut pas me donner la moitié du bénéfice. Que puis je faire? 
De plus ayant chacun notre appartement mon ex-mari essaies encore de savoir ce que je fais, où, quand, et surtout avec qui? Au début il essayait de passer par les enfants pour savoir et maintenant il passe par des amis commun pour savoir si j'ai un homme dans ma vie et si c'est le cas qu'il viendra lui casser la gueule. 
Comme il menace de casser la gueule à mon confident car il m'a aider pendant ces moments dur. 
Que puis je faire, par rapport à ces menaces et le faite qu'il continue de me surveiller, pour me protéger et protéger mon confident. 
Et surtout par rapport à tous ça il me fait toujours peur. Je dois me cacher pour voir certaine personnes. 
Par ailleurs j'ai entamer la procédure de séparation et nous sommes convoqué à comparaître le 2 Avril. 
Et le dernier souci c'est qu'il ne veut pas divorcer.

Réponse
21-03-2024

Bonjour,

Tout d’abord, nous tenons à nous excuser pour notre délai de réponse quelque peu rallongé.

Nous souhaitons relever le chemin que vous avez parcouru depuis septembre 2023,les actions entreprises qui sont cohérentes avec votre bien-être et dans le respect de votre intégrité physique et psychiques à laquelle vous avez droit.

Nous sommes touchées de recevoir de vos nouvelles et de constater que vous continuez à maintenir le contact avec notre association pour nous informer de l'évolution de votre situation. Nous saluons le courage dont vous avez fait preuve en quittant votre domicile pour vous protéger, vous et votre enfant. Cette séparation soulève de nouvelles questions quant à votre situation, et vous avez de nouveau fait appel à nos services. Nous ferons de notre mieux pour répondre à vos nombreuses demandes.

Les comportements que vous décrivez, tels que l'utilisation de votre enfant pour obtenir des informations sur vous, le recours à des amis pour surveiller votre situation, et les menaces de violence proférées à l'encontre de ceux qui vous ont aidé, constituent sans aucun doute une forme de violence psychologique. Vous semblez également avoir bien compris et identifié cette violence conjugale. Votre corps vous signale d’ailleurs que cette situation est anormale par la peur que vous ressentez. Cette peur est légitime, et vous avez raison de l’écouter et de chercher des solutions pour vous protéger.

D'après vos questions, nous comprenons que vous en avez deux principales. La première concerne vos droits, notamment financiers, dans cette situation de séparation. La seconde porte sur les moyens de vous protéger contre cette violence psychologique.

En ce qui concerne vos droits, nous ne sommes pas un service juridique, donc nous ne pouvons pas vous fournir de réponse précise. Nous pouvons néanmoins vous recommander de vous rendre à la permanence juridique de Genève, où vous serez reçue par un-e avocat-e-x compétent-e-x pour vous conseiller juridiquement face à votre ex-mari. Vous pouvez également contacter le Centre LAVI, qui dans certains cas de violence psychologique, offre un soutien juridique.

Quant aux stratégies pour vous protéger, nous vous conseillons de contacter l'association AVVEC, qui vient en aide aux victimes de violence conjugale et qui pourra dans le cadre d'un entretien évaluer avec vous quelles sont les meilleures stratégies à adopter face à votre situation spécifique. Les services de ce centre sont gratuits et confidentiels. Vous pouvez les joindre au 022 797 10 10.

Nous espérons que notre réponse vous apportera du soutien et des pistes d'action pour vous protéger. N'hésitez pas à nous donner des nouvelles ou à poser de nouvelles questions sur le sujet des violences conjugales. Nous vous souhaitons tout le meilleur.

Mon mari porte plainte contre moi pour violence domestique alors que j’ai moi-même été victime de sa part. Que puis-je..?

Bonjour, Vous avez enduré quotidiennement plusieurs formes de violence, qu'elles soient psychologiques, économiques ou physiques. Sans demander l'aide de quiconque, vous avez eu le courage de demander le divorce pour mettre un terme à ces violences. Cependant, la réaction de...

Question
13 March 2024 - Fri

Bonsoir,

Comment "prouver" cette violence psychologique. Denigrement au quotidien, isolation, charges entières de la maison (enfants, hypotheques, menage...). Abus psychologique, economique et meme physique... Je ne suis pas allée voir de psy ou la police. Et quand j ai dis stop (notemment au fait de rester mariés pour qu il obtienne ses papiers...) et j ai demandé le divorce, il a porté plainte contre moi pour violence domestique ! Les procédures sont en cours, mais la justice ne semble pas voir quel personnage il est. Pourquoi la justice n entend elle pas mon témoignage? Comment faire comprendre aux autres ce que j ai subi ?

Réponse
15-03-2024

Bonjour,

Vous avez enduré quotidiennement plusieurs formes de violence, qu'elles soient psychologiques, économiques ou physiques. Sans demander l'aide de quiconque, vous avez eu le courage de demander le divorce pour mettre un terme à ces violences. Cependant, la réaction de votre partenaire a été de porter plainte à son tour contre vous pour violence domestique. Vous êtes activement à la recherche de soutien dans cette procédure afin que la justice puisse entendre votre version des faits.

Tout d'abord, il nous semble important de préciser que la justice a pour mission de rechercher la vérité lors d'une plainte, et cela peut se traduire par une attitude froide et impersonnelle lors des auditions. C'est un aspect inhérent à son rôle de garder une neutralité. Ainsi, il est normal que vous puissiez ressentir le sentiment de ne pas être entendue par la justice. Cependant, cela ne signifie pas que vous avez tort ou que la justice ne vous croit pas. C'est simplement une étape standard dans le processus de dépôt de plainte.

Nous imaginons qu’il doit être difficile de recevoir une plainte de violence domestique contre vous alors que vous avez vous-même été victime de cette violence. Vous avez la possibilité, si vous le souhaitez, de ne pas traverser cette épreuve seule. Nous allons, ci-dessous, vous transmettre une adresse que vous pourriez contacter si vous souhaitez être entourée et conseillée pour cette procédure.

Dans le canton de Fribourg, vous pourriez prendre contact avec Solidarité Femmes, centre LAVI au 026 322 22 02. Cette association pourra vous offrir un accompagnement où vous serez reçu par une personnes spécialisées dans l'aide aux victimes. Cette dernière pourra vous fournir un soutien psychologique, juridique et matériel. Les professionnel-le-x-s du centre sont habitué-e-x-s à accompagner les victimes dans les procédures pénales et pourront vous soutenir tout au long de cette épreuve. Les prestations de ce centre sont gratuites et confidentielles.

Nous espérons que notre réponse vous fournira des pistes pour vous permettre de vous sentir accompagnée et soutenue dans cette épreuve. Nous restons à votre disposition si vous souhaitez nous donner des nouvelles ou poser une nouvelle question sur la violence conjugale. Nos meilleures pensées vous accompagnent et nous vous souhaitons beaucoup de courage.

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