È la violenza meno conosciuta. Può essere sottile, subdola e difficile da identificare. Affermazioni che svalorizzano, umiliazioni, divieti, minacce, intimidazioni… Le aggressioni psicologiche non lasciano tracce sul corpo, ma fanno molto male e possono terrorizzare. Non è mai insignificante, questa violenza colpisce profondamente la stima di sé e la salute delle vittime.
Imporre i propri gusti, i punti di vista alla persona partner (alimentazione, tempo libero, persone de frequentare, …) scegliere al suo posto (taglio e colore dei capelli, outfit, vestiti, …), prendere decisioni importanti senza consultare l’altra persona, dare indicazioni su come comportarsi, dare ordini… la persona che agisce violenza prende il controllo e impedisce all’altra di vivere liberamente. Dice di sapere cosa è bene per l’altra persona che deve poi piegarsi alla sua volontà. È già una forma di violenza psicologica.
La violenza psicologica include i commenti svalorizzanti, umilianti, carichi di disprezzo, che la persona violenta esprime talvolta anche di fronte ad altre persone. Tutto può essere sminuito: le capacità intellettuali, le idee, le emozioni, le amicizie, il passato, il ruolo educativo in famiglia, il modo di tenere la casa o di cucinare, …
Per esempio delle frasi come:
- «non ce la farai, non ne hai le capacità»
- «sei un’idiota, dici sciocchezze»
- «stai sempre a piagnucolare»
- «ma guardati, che aspetto hai!»
- «non sai fare nulla»
- «sei incapace»
L’entusiasmo, il buon umore della persona partner, anche le sue manifestazioni di affetto possono essere attaccate. La persona che agisce violenza fa credere alla vittima che non vale nulla e le rimanda un’immagine di incompetenza e di nullità.
La violenza psicologica si esprime anche sotto forma di insulti, ingiurie, offese, commenti offensivi o umiliazioni: alzare gli occhi al cielo, girare la schiena, sghignazzare, sputare, ruttare,…
Può anche esprimersi con comportamenti come interrompere costantemente la persona partner, non ascoltarla e non risponderle, ignorarla, rifiutare di parlarle per giorni senza spiegazioni.
- «se mi ami, non andare a quell’appuntamento»
- «preferisci la tua famiglia piuttosto che stare con me»
- «quell’amicizia ha una cattiva influenza su di te»
- «non mi piace che frequenti colleghe e colleghi di lavoro»
- ecc
La violenza psicologica include tutti gli atti legati alla gelosia, alla volontà di possesso e di controllo sull’altra persona. Per esempio esigere una presenza continua ed esclusiva, impedirle di dormire di notte, impedirle di vedere familiari e persone di fiducia, impedirle di uscire da sola, di andare in certi luoghi, sorvegliare le chiamate e i messaggi sul telefono, la corrispondenza e i social media (Facebook, Instagram, ecc.).
Il controllo esercitato dalla persona che agisce violenza può diventare stalking: interpellare a ripetizione, accusare, arrivare all’improvviso o chiamare ripetutamente per verificare cosa stia facendo nel suo tempo,…
La violenza psicologica comprende le minacce, come per esempio:
- di interrompere gli alimenti
- di prendersela con persone vicine, con figlie e figli
- di rapire figlie e figli
- di picchiare o ammazzare la persona partner
- di suicidarsi
Minacciare è anche dire:
- « la smetti o ti strozzo»
- « se rivedi quella persona va a finire male »
- « se esci, te ne pentirai »
- « fai attenzione perché sono capace di tutto »
- « se parti, non rivedrai mai più tua figlia o tuo figlio »
- « se parti, ammazzo il cane »
- « se parti, ci lasci la pelle »
- « se parti, mi faccio saltare in aria ».
I comportamenti intimidatori fanno parte della violenza psicologica: guardare con rabbia, gridare, urlare, o al contrario abbassare il tono, fingere una voce soave o sussurrare per spaventare la persona partner, distruggere gli effetti personali, sbattere le porte, rompere degli oggetti di casa, guidare a tutta velocità, colpire i muri o le porte, maltrattare un animale domestico, …
La persona violenta dimostra la sua forza e minaccia di spingersi anche più lontano.
Bonjour, Votre question est très précise, cependant, si vous nous le permettez, nous aimerions vous poser quelques question afin de mieux vous accompagner durant ces moments difficiles: Comment vous sentez-vous aujourd\'hui? Est-ce que vous vous sentez en danger? Sur quelles...
Est-ce que je peux poser une main courante car mon ex copain de fait des menaces et du chantage ?
Bonjour,
Votre question est très précise, cependant, si vous nous le permettez, nous aimerions vous poser quelques question afin de mieux vous accompagner durant ces moments difficiles:
Pour répondre à votre demande, en droit suisse, il m\'y a pas de \"main courante\" au sens de la France. La police suisse enregistre les faits dans le journal d\'événements (JEP), qui sert de base pour d\'éventuelles poursuites ultérieures si la victime décide de déposer plainte. Selon l\'art 180 du Code pénal suisse \"Quiconque, par une menace grave, alarme ou effraie une personne est, sur plainte, puni d’une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d’une peine pécuniaire\". Lorsqu\'une personne est victime de menaces elle a donc le droit de déposer plainte dans un délai de trois mois. Vous avez la possibilité de déposer plainte dans un poste de police ou directement en écrivant au Procureur (en l\'espèce au Ministère public du Canton de Genève). Ce qui est important c\'est de conserver les preuves des menaces (captures d\'écran de messages, e-mails ou tmoignages de personnes ayant assisté aux menaces). Par ailleurs, vous parlez de chantage, selon la situation il pourrait s\'agir de \"contrainte\" en droit suisse, en effet, l\'art. 181 du Code pénal prévoit que \"Quiconque, en usant de violence envers une personne ou en la menaçant d’un dommage sérieux, ou en l’entravant de quelque autre manière dans sa liberté d’action, l’oblige à faire, à ne pas faire ou à laisser faire un acte est puni d’une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d’une peine pécuniaire\".
Nous ne connaissons pas les détails de votre relation, mais vous avez apparemment eu le courage d\'y mettre un terme et nous vous félicitons. Vous n\'êtes pas seule et vous pouvez être accompagnée dans vos démarches par des spécialistes. Connaissez-vous à Genève l\'association AVVEC (Association d\'aide aux Victimes de Violence en Couple)? Auprès de cette association vous pourriez trouver une écoute et une aide afin de vous aider à sortir de cette situation. AVVEC offre des consultations gratuites et confidentielles, vous pouvez les contacter au 022 797 10 10 les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 14h00 à 17h00. Une permanence sans rendez-vous est aussi à votre disposition (les mardis entre 16h00 et 18h00). Vous avez aussi la possibilité de contacter le Centre LAVI (Loi sur l\'Aide aux Victimes d\'Infraction) de Genève au 022 320 01 02, ici vous pourrez trouver, nous l\'espérons, une écoute attentive et un accompagnement pour les démarches que vous souhaitez entreprendre.
Nous espérons avoir pu vous renseigner et n\'oubliez ps que notre porte est toujours ouverte si vous avez d\'autres questions à nous poser ou si vous souhaitez nous donner de vos nouvelles. En pensée avec vous.
Bonjour, Nous vous remercions pour la confiance que vous nous témoignez en partageant avec nous un bout de votre situation. Vous nous expliquez que vous avez subi des violences durant votre vie de couple et qu’actuellement, vous êtes angoissée à...
J\'ai vécu une relation toxique avec mon ex. J\'ai subi emprise et violences psychologiques continues (insultes, rabaissement, culpabilisation, menaces physiques directes et indirectes, chantage, pression financière/intimité) pendant 1 an et je lai quitté il y a 2 mois. Il a un profil potentiellement dangereux (incel, complotiste, discours de vengeance, instable, tendance paranoïaque). Une main courante a été déposée et la gendarmerie l\'a déjà contacté.
Malgré cela, il vient de me recontacter sur WhatsApp. Je n\'ai pas répondu. Je suis angoissée. Il risque sûrement de me récrire mais je crains que le bloquer de partout ne provoque une confrontation physique directe de sa part, ce qui serait pire que le harcèlement numérique actuel. Il sait où j\'habite, où je travaille, ainsi que le fitness où je vais. Il connaît également mes horaires (que je peux difficilement changer). Je ne sais pas trop quoi faire actuellement...
Bonjour,
Nous vous remercions pour la confiance que vous nous témoignez en partageant avec nous un bout de votre situation. Vous nous expliquez que vous avez subi des violences durant votre vie de couple et qu’actuellement, vous êtes angoissée à cause de votre ex, que vous décrivez comme dangereux. Vous craignez de nouvelles violences de sa part.
Afin d’obtenir des renseignements et du soutien, nous vous invitons à contacter le Centre de consultation LAVI (Loi fédérale sur l’aide aux victimes d’infractions). Il s’agit d’un service spécialisé pour les victimes d’infractions au sens du Code pénal suisse, qui propose des consultations gratuites et confidentielles. Dans vos explications, vous évoquez notamment des menaces, infraction qui peut vous octroyer le statut de victime au sens de l’art. 1 LAVI. Les intervenant-e-s du Centre LAVI pourront vous écouter, vous conseiller sur les possibilités existantes pour sortir de cette situation qui vous fait souffrir, vous fournir des prestations ou vous orienter auprès d’autres spécialistes.
Dans le Canton de Vaud, il existe 4 centres : Lausanne, Aigle, Yverdon et Nyon. Pour prendre rendez-vous, ou avoir simplement un premier échange par téléphone, vous pouvez les contacter au 021 631 03 00 du lundi au vendredi, de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 16h30.
Dans le cas où vous vous sentiriez en danger, vous êtes également en droit de prendre contact avec la police en composant le 117, 24/24h et 7/7j.
Nous restons à votre entière disposition si vous souhaitez nous donner des nouvelles de la situation et espérons que nous avons pu répondre à votre demande.
Bonjour, Vous nous contactez aujourd\'hui car vous avez atteint une limite : pour votre bien-être physique et mental vous avez eu besoin de dire \"stop\"au déséquilibre dans la gestion du quotidien. Vous avez communiqué cela à votre conjoint, qui en...
Bonjour,
En couple depuis 12 ans. Saturée des tâches ménagères et d\'être réveillée, j\'ai posé mes limites à mon conjoint.
J\'ai pris une chambre séparée et j\'ai laissé la vaisselle trainée, je lui ai dit que je ne rangerais plus ça vaisselle. Il a hurlé, cassé une assiette et à fait mine de me la jeter dessus, il est allé fumé, est revenu, m\'a dit en gros qu\'il ne me supporte plus, qu\'il ne veut plus m\'entendre.
Il a dû sortir pour prendre l\'air, après il est revenu comme si de rien n\'était, après le coucher des enfants je lui ai demandé si il voulait qu\'on parle, il a dit non.
Maintenant je suis cassé de l\'intérieur, et lui il fait comme si de rien n\'était, il a fait à manger. Ce comportement me déstabilise.
Bonjour,
Vous nous contactez aujourd\'hui car vous avez atteint une limite : pour votre bien-être physique et mental vous avez eu besoin de dire \"stop\"au déséquilibre dans la gestion du quotidien. Vous avez communiqué cela à votre conjoint, qui en retour a eu des comportements violents (casser une assiette, menace de la jeter sur vous) qui vous déstabilisent encore, d\'autant plus que ce dernier ne fait comme si de rien n\'était. En contactant notre association qui s\'adresse aux personnes concernées par la violence au sein du couple, nous imaginons que vous souhaiteriez avoir plus de clarté sur votre situation et des pistes de solution.
Si vous nous le permettez, nous aimerions tout d\'abord vous poser quelques questions à titre de réflexion auxquelles vous êtes libre de nous répondre dans un second temps, si vous le souhaitez:
L\'Association VIOLENCE QUE FAIRE a pour mission de souligner les actes de violence et d\'informer sur les violences au sein du couple afin de pouvoir vous orienter vers des démarches d\'accompagnement qui sauront vous aider à y voir plus clair et de prendre des actions qui sont cohérentes avec votre bien-être et dans le respect de votre intégrité physique et psychique auxquelles vous avez droit.
Vous décrivez des actes de violences psychologiques (insultes, dénigrement, faire peur en cassant une assiette, faire comme si de rien n\'était ensuite et éviter le conflit) et physiques (menace de vous jeter une assiette) : nous nous demandons si ces actes ont déjà eu lieu par le passé ou s\'il s\'agit de la première fois que votre conjoint use de comportements violents? La violence au sein du couple s\'accompagne souvent d\'une volonté de contrôle de la part de l\'auteur-e des violences, qui vont fonctionner sous la forme d\'un cycle : est-ce que cela fait écho à votre situation? Aussi, si vous n\'êtes pas sûre d\'être concernée par la violence au sein du couple, vous pouvez faire un test sur notre site internet si vous le souhaitez.
Concernant la situation que vous décrivez dans laquelle vos limites n\'ont pas été respectées, est-ce possible de communiquer avec votre conjoint dans un second temps, par exemple le lendemain, ou est-il toujours fermé à toute discussion? Vous pourriez lui faire part de vos inquiétudes par rapport à son comportement violent, et que vous souhaiteriez pouvoir communiquer calmement. Dans le cas où la relation n\'est pas équilibrée (l\'un a le pouvoir sur l\'autre dans les discussions), il est parfois difficile d\'entamer ces conversations qui finissent souvent par être culpabilisantes et n\'apportent donc pas de solution constructive : c\'est d\'ailleurs ce qui caractérise le conflit de la violence psychologique, une vidéo de notre coordinatrice l\'explique ici si vous souhaitez approfondir à ce sujet.
Si vous sentez que vous avez besoin d\'être entourée par des professionnel-les spécialisé-es dans les violences au sein du couple afin d\'être écoutée et pouvoir déposer vos émotions dans un lieu bienveillant et sécurisant, une option qui s\'offre à vous est de contacter le Centre Malley Prairie à Lausanne. Il propose des entretiens ambulatoires gratuits et confidentiels dans plusieurs lieux du canton, vous pouvez les joindre au 021 620 76 76 pour toute question ou prise de rendez-vous.
Nous espérons avoir pu vous partager des informations utiles qui vous aideront à y voir plus clair. Notre porte reste toujours ouverte si vous avez une nouvelle question ou si vous souhaitez nous donner de vos nouvelles dans quelque temps. Avec nos meilleures pensées.
Bonjour, Tout d’abord, nous tenons à souligner votre démarche de prise de contact au sujet des réactions impulsives et agressives que vous pouvez avoir envers votre entourage ainsi que votre souhait d’apprendre à gérer vos réactions autrement. Nous écrire est...
Bonjour,
j\'ai des réactions impulsives et agressives avec mon entourage. Je souhaite apprendre à me contrôler et gérer mes réactions. Vers qui puis-je me tourner?
Bonjour,
Tout d’abord, nous tenons à souligner votre démarche de prise de contact au sujet des réactions impulsives et agressives que vous pouvez avoir envers votre entourage ainsi que votre souhait d’apprendre à gérer vos réactions autrement.
Nous écrire est un pas essentiel vers un processus de changement et le courage dont vous faites preuve en nous adressant ce message vous sera utile dans le cas d’un éventuel suivi.
Ce que vous exprimez montre que vous avez conscience des conséquences de vos gestes ou paroles, et que vous souhaitez trouver des alternatives à l\'usage de la violence. Vous avez envie de vous améliorer, de protéger vos relations, et probablement aussi de vous sentir mieux dans vos réactions.
Votre inquiétude est justifiée, en effet, les réactions que vous nous partagez peuvent s’apparenter à différentes formes de violence. Notre expérience nous montre qu’avec le temps, il y a un risque d’intensification de ces comportements si rien n\'est entrepris.
Si vous le permettez, votre témoignage nous amène à vous poser deux questions : depuis combien de temps et comment vos réactions affectent-elles les personnes qui vous entourent ? De quelles manières elles se manifestent et comment celles-ci influencent-elles vos relations ?
Vous n’êtes pas seul. Il existe des professionnel-le-x-s qui peuvent vous aider à mieux comprendre ce qui provoque votre impulsivité, à reconnaître les signaux d’alerte, et à retrouver du calme et de la maîtrise pour avoir des relations apaisées et respectueuses de l\'intégrité de vos proches.
Sur le canton de Genève, il existe l’association Vires (Association et Centre de psychothérapie pour personnes, hommes et femmes, auteur.e.s de violences intrafamiliales et conjugales) qui accompagne des personnes ayant recours à des comportements des actes d’agressions et/ou de violence dans le couple ou encore la famille. Dans ce centre, vous pourriez y trouver une aide concrète dans la gestion de vos émotions, par exemple. Les professionnel-le-x-s que vous pourriez y rencontrer seront à même de vous écouter et d’évaluer avec vous votre besoin dans la situation que vous vivez.
L’unité interdisciplinaire de médecine et prévention de la violence (UIMPV) Violence - Unité interdisciplinaire - Médecine et prévention de la violence à Genève aux HUG - HUG pourrait également être un lieu ressource vers qui vous tourner afin d’obtenir une aide concrète en lien avec la gestion et l’expression de vos émotions.
En restant volontiers à disposition pour toute autre information dont vous auriez besoin. Nous vous souhaitons beaucoup de courage pour la suite de vos démarches.
Bien cordialement.
Bonjour, Vous êtes des voisin-e-x-s soucieux du bien-être des autres et avez tenté de créer un lien de voisinage de confiance avec votre voisine qui vit des violences au sein de sa famille. En ce moment vous vous sentez coincés...
Bonjour,
Nous (mes colocs et moi) vivons au dessus d'un couple avec deux jeunes enfants (5 et ~ 1 an). Il arrive plus ou moins fréquemment que le ton monte. Nous avons déjà été frappé chez notre voisine lorsque des cris se faisaient entendre, nous l'avons accueilli et nous avons pu discuter un petit peu et présenter quelques pistes pour l'orienter. Nous avons dû appeler la police une fois, car la situation prenait trop d'envergure. Notre voisine nous a demandé de ne plus jamais le faire.
Nous sommes complètement démuni·e·x·s face à la situation et peinant à frapper à la porte lorsque nous entendant qu'une "dispute" éclate. Est-ce qu'il y a des pistes que vous conseillez pour pouvoir entrer en contact avec nos voisins lorsqu'une situation de violence éclate ? Est-ce qu'il y a des techniques pour venir en aide ?
Bonjour,
Vous êtes des voisin-e-x-s soucieux du bien-être des autres et avez tenté de créer un lien de voisinage de confiance avec votre voisine qui vit des violences au sein de sa famille. En ce moment vous vous sentez coincés car cette dernière vous a demandé de ne plus appeler la police et en même temps vous ne voulez pas avoir le rôle de témoin silencieux.
Nous vous remercions pour la confiance que vous témoignez à notre service de conseil en ligne pour trouver la posture qui soit la plus alignée possible avec vos valeurs et votre désir de sécurité pour votre voisine et ses enfants.
Si vous nous le permettez, nous aimerions vous poser quelques questions à titre de réflexion:
Si vous souhaitez des informations sur la dynamique de la violence au sein du couple et l'impact de cette dernière sur les victimes dont les enfants font partis, nous vous invitons à consulter cette page au sujet dU cycle de la violence ainsi que cette page sur les conséquences sur les victimes.
Dans la mission portée par VIOLENCE QUE FAIRE, il est important pour nous de souligner l'impact délétère de la violence conjugale sur les enfants et que chaque personne peut signaler auprès d'un office régional de protection des mineurs (pour le canton de Vaud). Nous comprenons que vous avez les mains liées par votre voisine quant au recours à la police, cependant nous nous demandons si vous pourriez attirer son attention sur le fait que vous ne puissiez rester silencieux dans la mesure où des enfants sont concernés.
Par ailleurs, si elle le désire (et idéalement), des spécialistes sont à sa disposition, dans le canton de Vaud, pour l'écouter et l'accompagner dans des démarches qui sont cohérentes avec son bien-être et celui de ses enfants. Elle peut contacter elle-même l'office mentionné ci-dessus ou alors le Centre d'accueil MalleyPrairie qui proposent des entretiens ambulatoires gratuits et confidentiels. Pour prendre rendez-vous par téléphone: 021 620 76 76 ou par Email: info@malleyprairie.ch.
En espérant que nous avons répondu à votre démande et que cette réponse vous permette d'avancer dans vos réflexions, notre porte reste "ouverte", si vous souhaitez nous réécrire pour nous donner des nouvelles de la situation ou pour toute autre question.
Bonjour, Vous nous écrivez car vous cherchez du soutien dans la situation de violence économique que vous vivez au sein de votre couple: en nous écrivant vous avez fait un premier pas pour entamer des démarches pour votre bien-être et...
Bonjour,
je me permets de vous écrire car je suis victime de violence économique, mon mari utilise ça pour me ridiculiser et me rabaisser, je lui ai demandé plusieurs fois les relevés de comptes pour avoir une idée de nos finances et il refuse de les fournir, il refuse de me donner de l’argent pour les frais supplémentaires comme réparation de ma voiture et les habits pour les enfants, je ne peux même pas envisager aller chez le dentiste.
Que puis je faire pour faire valoir mes droits, j’ai besoin dentiste savoir quelle est la démarche à suivre dans ce cas.
Merci infiniment.
Zakia Marchand
Bonjour,
Vous nous écrivez car vous cherchez du soutien dans la situation de violence économique que vous vivez au sein de votre couple: en nous écrivant vous avez fait un premier pas pour entamer des démarches pour votre bien-être et celui de vos enfants et cela montre que vous êtes attentive à vos limites et les respectez. Vous souhaiteriez savoir quels sont vos droits par rapport à une situation où votre mari ne vous donne pas d'argent pour vos soins et ceux de vos enfants et ne vous permet pas d'être au courant des dépenses du ménage.
L'Association VIOLENCE QUE FAIRE a pour mission d'informer et d'orienter les personnes concernées par la violence au sein du couple : pour répondre à votre question, si vous le souhaitez nous pourrions vous donner des informations sur la violence ainsi que vous donner des adresses de professionnel-les proches de chez vous.
Le fait de vous refuser l'accès aux dépenses du ménage, vous priver d'argent pour vos dépenses et celles de vos enfants ressemblent en effet bien à de la violence économique. De plus, le fait de devoir vous justifier pour avoir accès au compte commun nous fait penser que vous pourriez peut-être subir des formes de contrôle dans une relation de couple qui ne nous paraît pas comme égalitaire sur ce plan: les contrôles, les interdictions, les demandes de justifications mais aussi les rabaissements et comportements qui ridiculisent, comme vous le décrivez dans votre message, sont des exemples de violences psychologiques. Une page de notre site y est entièrement dédiée, est-ce que certains éléments font écho à votre situation? Si vous n'êtes pas sûre et si vous le souhaitez, vous pourriez aussi effectuer un test sur notre site.
Si vous nous le permettez, nous aimerions vous poser quelques questions à titre introspectif :
Nous vous encourageons à vous entourer de professionnel-les qui pourront vous conseiller en fonction de votre situation et vos besoins : dans le canton de Vaud, vous pourriez prendre contact avec le Centre Malley Prairie, qui s'adresse aux femmes concernées par les violences domestiques. Il propose des consultations ambulatoires dans plusieurs lieux du canton : elles sont gratuites et confidentielles. Vous pourriez y recevoir des informations précises sur vos droits, une aide spécialisée et un soutien tout au long de vos démarches. Pour toute question ou prise de rendez-vous, vous pouvez les contacter au 021 620 76 76.
Nous espérons avoir pu vous aider, nous restons à disposition si vous avez d'autres questions ou si vous souhaitez nous donner de vos nouvelles dans quelque temps. Avec nos meilleures pensées.
Bonjour, Tu nous écris car tu es en couple avec un garçon et depuis quelque temps les disputes deviennent de plus en plus violente. Tu ne veux pas le quitter mais tu aimerais qu'il comprenne tes limites. Nous te félicitions...
Que dois-je faire??
Je veux pas le quitter mais j’aimerais qu’il comprenne mes limites et je veux pouvoir récupérer tout ce que j’ai perdu
Bonjour,
Tu nous écris car tu es en couple avec un garçon et depuis quelque temps les disputes deviennent de plus en plus violente. Tu ne veux pas le quitter mais tu aimerais qu'il comprenne tes limites.
Nous te félicitions de nous avoir écrit. Il n'est pas simple de demander de l'aide lorsque nous sommes dans une situation difficile. Nous espérons pouvoir répondre au mieux à ta demande. Dans ton message tu nous parles de violences psychologiques et verbales mais tu ne nous dis pas si tu subis également des violences physiques, et/ou sexuelles. Il est important de demander de l'aide car tu ne peux pas rester seule. En effet les violences sont pour une grande partie punissables par la loi et ont des conséquences sur la santé, elles touchent au physique et au psychique de la personne. Ton petit-ami n'a aucun droit de te traiter de la sorte et c'est tout à fait légitime que tu ne souhaites pas que cela continue. Il est en effet très important que ce jeune homme puisse comprendre tes limites.
Afin de mieux comprendre ta situation, nous nous permettons de te poser quelques questions auxquelles tu peux y répondre si tu le souhaites :
Nous partageons avec toi quelques informations et adresses qui pourront peut-être t'aider et qui ont pu être utiles à d'autres jeunes qui se sont retrouvé·e·s également dans une situation telle que la tienne. Il est important que tu ne restes pas seule avec ta souffrance.
Tout d'abord, tu peux appeler le 147, tu trouveras toutes les informations concernant les aides qu'ils offrent sur leur site. Tu peux discuter de tes questions et problèmes directement avec un·e professionnel-le par téléphone, WhatsApp, Chat ou par mail à n'importe quelle heure du jour et de la nuit.
Ensuite, dans le cas où tu es encore à l'école, tu peux également demander du soutien à ton·ta médiateur·trice de ton établissement scolaire. N'hésite pas à te confiance sur ce qui est difficile à gérer pour toi avec elle ou lui car les médatieurs·trices sont disponibles pour aider les jeunes qui en ont le besoin. Tu peux également parler avec ton ou ta directeur·trice ou un·e enseignant·e en qui tu as confiance.
Si tu devais subir des violences physiques, sexuelles ou des menaces de mort de la part de ce garçon, tu peux appeler la LAVI. En Valais, le Centre LAVI est atteignable au 027 607 31 00, il est présent dans trois lieux de consultations, à Brig, Sion et Collombey-Muraz. Leurs consultations sont gratuites et confidentielles. Les intervenant·e·s LAVI pourront t'adresser vers un·e psychothérapeute ou un·e avocat·e. Tu peux t'y rendre avec une personne de confiance de ton choix.
il y a également la Fondation FAVA. Tu peux êtres soutenue par l'ambulatoire qui est spécialisée dans les violences psychologiques, économiques et sociales. Elle t'accompagnera et te conseillera de manière confidentielle et gratuite. Les professionnel·le·s peuvent être atteints durant les heures de bureau sur leur numéro direct au 027 563 03 03/1. Tu peux leur parler de ta situation par téléphone ou en présentiel avec un·e intervenant·e qui saura t'écouter et t'aiguiller. Comme pour le Centre LAVI, tu peux t'y rendre avec une personne de confiance adulte de ton entourage.
Nous espérons avoir pu te donner des pistes utiles et nous souhaitons que la situation s'améliore rapidement. N'hésite pas à nous écrire à nouveau afin que nous puissions te soutenir au mieux dans ta situation si tu en as le besoin.
Bonjour, Vous nous écrivez car vous entendez des bruits tard le soir (entre 23h et 1h du matin) en provenance du logement de vos voisins. Il s'agit d'une famille avec un ou deux enfants. Les bruits que vous entendez correspondent...
J’entends régulièrement des bruits le soir, aux environs de 23h/00h/1h, provenant de chez mes voisins. Les murs sont épais et couvrent pas mal le bruit et donc je ne suis pas certaine de ce qui se passe réellement chez eux.
Au-delà de la gêne que cela m’occasionne pour dormir, j’ai peur qu’il y ait de la violence et que quelqu’un soit en danger.
Je ne connais pas mes voisins. J’ai seulement rencontrer une fois le père, mais je ne croise jamais personne d’autre de la famille dans les couloirs, nous ne devons pas avoir les mêmes horaires… Je sais qu’il y a en tout cas une petite fille assez jeune et il me semble un autre enfant un peu plus âgé.
De ce que j’arrive plus ou moins à identifier, j’entend surtout des bruits de meubles que l’on déplace. Mais j’entends également parfois des portes qui claquent et comme des coups contre les murs. Lorsque j’écoute plus attentivement, je peux entendre la voix d’un homme et d’une femme, qui parlent fort, mais il n’y a pas de cris, ni de pleurs et je n’entend pas non plus d’enfants. Je ne parviens pas à distinguer de mots car les murs atténuent considérablement le son et il me semble qu’ils ne parlent pas en français. Je n’arrive pas à identifier s’il y a de l’agressivité, de la peur, ou tout autre émotion dans l’intonation de chacun.
Je n’ose pas aller sonner chez eux et leur faire part de ce que j’entend. J’ai pensé faire part de tout cela à la régie, mais je préférerais rester anonyme dans cette situation car si mes craintes sont fondées, j’ai peur qu’il puisse y avoir des représailles à mon encontre. J’ai pensé appeler la police, mais j’ai peur de les faire intervenir pour rien si au contraire je me trompe.
Voilà, j’aimerais savoir comment procéder dans ce genre de situation car cela m’inquiète, génère de la peur chez moi et impacte également mon sommeil.
Merci pour votre réponse.
Bonjour,
Vous nous écrivez car vous entendez des bruits tard le soir (entre 23h et 1h du matin) en provenance du logement de vos voisins. Il s'agit d'une famille avec un ou deux enfants. Les bruits que vous entendez correspondent à des meubles déplacés, des portes qui claquent, des coups contre les murs, des voix d'homme et de femme, mais vous êtes dans l'impossibilité de clairement identifier si c'est une situation violente ou pas. Vous aimeriez signaler cette situation, mais vous avez peur d'éventuelles represailles. Nous comprenons que le fait d'être exposée au son sans l'image, surtout sans connaître personnellement les voisins, puisse susciter de nombreuses émotions et créer un climat anxiogène pour vous. Si vous avez pris la peine de nous écrire, c'est probablement parce que vous vous interrogez sur la possibilité de violences conjugales chez vos voisins, et c'est dans ce contexte que nous allons répondre à votre demande.
Il n'est jamais facile de réagir en tant que témoin de violence conjugale, d'autant plus lorsque l'on ne connaît pas bien les personnes que l'on soupçonne de vivre dans la violence. On se sent souvent mal à l’aise et démuni-e, surtout qu'on ne veut pas se "mêler de la vie des autres" et on a peur de ne pas dire ou faire ce qu'il faut. Mais la violence est destructrice et la loi l’interdit, vous avez bien faire de nous écrire afin de trouver des solutions qui permettraient d'aider et de mettre en sécurité la ou les personne-s victime-s. Il est tout à fait normal que vous vous posiez des questions et que vous réfléchissiez à l'implication que vous pourriez ou devriez avoir dans cette situation. Ce qui semble certain, c'est que vous avez été attentive et que vous ne souhaitez pas rester silencieuse face à la violence conjugale si cela est le cas à côté de chez vous.
L’un des premiers réflexes que nous recommandons à toute personne suspectant des violences chez ses voisin-e-s, qu’il s’agisse de violence conjugale ou de maltraitance envers des enfants, est de contacter la police au 117. Les forces de l’ordre sont formées pour intervenir dans ce type de situation. Elles pourront se rendre sur place, constater les faits, et agir rapidement pour protéger les victimes si nécessaire. Vous indiquez avoir peur d'éventuelles represailles, mais lors de votre appel à la police, vous pouvez expliquer que vous entendez des bruits provenant d'un logement voisin, que vous savez que des enfants y vivent et que vous êtes inquiète. Vous pouvez préciser votre crainte de represailles afin que les forces de l'odre interviennent en tenant compte de cet élément.
En cas de crise la police peut, dans le cadre de son intervention, expulser l'auteur-e des violences du domicile conjugal, ceci comme mesure d'éloignement. L'autre conjoint pourra ensuite rencontrer un·e intervenant·e LAVI afin de recevoir des conseils et assistances. Les centres de consultation LAVI offrent un espace confidentiel et gratuit. Les intervenant-e-s de ces centres conseillent les victimes et leurs proches, les aident à faire valoir leurs droits et les orientent vers les professionnels spécialisés (avocats, psychologues, médecins, etc.).
Nous attirons aussi votre attention sur le fait qu'il sera peut-être nécessaire de continuer d'appeler la police si de nouvelles crises surviennent, en précisant qu'il s'agit de violences répétées.
Nous nous demandons aussi dans quelle mesure vous pourriez échanger avec vos autres voisin-e-s que vous connaissez mieux sur ce que vous entendez régulièrement et ainsi avoir plus d'informations sur ce que vit ce couple, respectivement cette famille. Il sera alors peut-être plus facile pour vous de prendre la décision de contacter la police en ayant un peu plus d'informations. Même en cas de doutes sur ce qu'il se passe réellement chez vos voisins, nous pensons qu'il est préférable d'appeler la police au 117 plutôt que de ne pas l'appeler et que des personnes soient effectivement en danger. La police pourra constater sur place ce qu'il se passe effectivement au sein de cette famille.
Nous espérons que notre réponse a pu vous fournir des pistes sur la manière dont vous pourriez intervenir la prochaine fois que vous entendrez des bruits inquiétants au domicile de vos voisins. Nous meilleures pensées vous accompagnent.
Bonjour, Vous nous écrivez car vous êtes inquiète par ce qui se passe chez vos voisins. En effet, à plusieurs reprises, vous avez assisté à des disputes violentes: monsieur tire madame par les cheveux, l'enferme dans le jardin pour une...
Bonjour,
je vois souvent mes voisins se disputer fortement. C’est déjà la 4 eme fois en 1 mois. Je le vois lui la maltraiter ne lui tirant les cheveux violemment, il la film en rigolant quand ils se disputent. Une fois elle a été enfermée dehors pendant des heures et elle lançais des cailloux sur la vitre. Je l’ai vu une fois, elle, partir en taxi avec des sac de vêtements mais est quand même revenu. Je le vois également crier fort et tapper contre les murs à côté d’elle.
Que dois je faire dans une situation pareil ? Puis je l’aider ?
Bonjour,
Vous nous écrivez car vous êtes inquiète par ce qui se passe chez vos voisins. En effet, à plusieurs reprises, vous avez assisté à des disputes violentes: monsieur tire madame par les cheveux, l'enferme dans le jardin pour une période prolongée, il crie et tape fort contre les murs autour d'elle. Vous demandez que pouvez-vous faire pour l'aider.
VIOLENCE QUE FAIRE est une association qui a pour but de venir en aide aux personnes touchées par la violence au sein du couple. Nous agissons par le biais de la prévention, l'information et l'orientation dans le réseau.
Assister à des scènes violentes, entendre des cris, percevoir la dangerosité d'une situation n'est pas quelque chose d'anodin et le fait de vouloir agir pour y mettre un terme avant que la situation ne dégenère d'avantage est tout à votre honneur. Les personnes qui vivent dans une relation où la violence est présente sont parfois pris dans un cycle dont ils n'ont pas conscience et il peut être difficile d'en sortir seul-e.
Les situations que vous décrivez et qui sont répétitives nous permettent de vous inviter à contacter la police en composant le 117 lorsque vous assisterez à la prochaine dispute violente. Vous pourrez à ce moment expliquer aux policiers que ces situations sont fréquentes et cela vous permettra de signaler le cas et laisser intervenir les spécialistes. Parfois ce genre de démarche permet aussi à la victime de prendre conscience que la situation qu'il/elle vit n'est pas "normale" et cela permet de débuter une réflexion sur sa vie et sur le désir de vivre une existence loin de la violence.
Nous espérons avoir répondu à votre question et nous vous félicitons pour votre courage dans cette démarche qui témoigne de votre inquiétude pour votre prochain. Nous sommes toujours disponibles en cas de questions supplémentaires.
Bonjour, Vous avez vécu une relation de 3 ans avec une personne souffrant de bipolarité, vous vous sentez désormais \"au fond du trou\" mais en nous écrivant vous entamez une démarche afin d\'aller mieux et prendre soin de vous. Vous...
Je traverse un moment de dépression sévère, après 3 ans de relation toxique avec un bipolaire, je suis au fond du trou mais personne me comprends
Bonjour,
Vous avez vécu une relation de 3 ans avec une personne souffrant de bipolarité, vous vous sentez désormais \"au fond du trou\" mais en nous écrivant vous entamez une démarche afin d\'aller mieux et prendre soin de vous. Vous aimeriez vous sentir entourée.
Notre association s\'adresse à toute personne concernée par la violence au sein du couple et vise à l\'informer sur les dynamiques des violences et l\'orienter vers des professionnel-les spécialisé-es.
Dans un premier temps, si vous nous le permettez, nous aimerions vous poser quelques questions à titre introspectif :
Vous décrivez avoir vécu une relation toxique avec une personne souffrant de bipolarité, peut-être avez-vous vécu des violences psychologiques comme de la manipulation, du contrôle, des insultes et rabaissements quotidiens?
Si c\'est le cas et si vous nous le permettez, nous aimerions tout d\'abord vous partager des informations sur les violences au sein du couple qui ont pu être utiles à des personnes vivant une situation similaire à la vôtre.
Ces comportements peuvent en effet avoir des conséquences importantes sur le bien-être physique et mental des personnes victimes, comme par exemple des symptômes de dépression, que vous mentionnez dans votre message. Il s\'agit là d\'une conséquence normale à la violence qui elle ne l\'est pas. Dans des situations de violence psychologique la personne auteure peut parfois avoir une \"double face\" : à l\'extérieur du foyer, et à l\'intérieur, ce qui peut accentuer chez la victime la sensation de ne pas être comprise par les proches et les personnes qui l\'entourent. Est-ce que c\'est votre cas lorsque vous écrivez de ne pas vous sentir comprise?
Afin de pouvoir avoir un espace sécurisant où déposer votre vécu et être entourée de professionnel-les pouvant vous aider selon vos besoins, nous vous encourageons à contacter des professionnel-les proches de chez vous.
Si vous souhaitez une aide spécialisée concernant les violences au sein du couple, vous pourriez prendre contact avec le Centre Malley Prairie qui s\'adresse aux femmes et enfants touchés par la violence domestique. Il propose des consultations en ambulatoire qui sont gratuites et confidentielles. Ces consultations itinérantes peuvent avoir lieu dans différents lieux du canton. Pour toute question ou prise de rendez-vous, vous pouvez les joindre au 021 620-76-76.
Si vous sentez que vous êtes envahie par des idées noires, nous vous encourageons à ne pas rester seule et solliciter l\'aide et le soutien des urgences psychiatriques du canton de Vaud.
Nous espérons avoir pu vous apporter des informations utiles. Notre porte reste toujours ouverte si vous souhaitez nous poser une nouvelle question sur la violence au sein du couple ou nous donner de vos nouvelles dans quelque temps. Avec nos meilleures pensées.
Bonjour, Vous avez véçu une relation avec votre ex-compagnon empreinte de violences psychologiques (mots blessants, humiliants et méchants) qui vous ont fait beaucoup de mal et vous l'avez quitté depuis une année afin de vous protéger. D'un côté cette relation...
Bonjour,
Mon ex-compagnon a eu beaucoup de mots blessants, humiliants et méchants envers moi. Il ne me respectait pas. Cela fait plus d'une année que je l'ai quitté. J'en ai énormément souffert. J'essaie de tenir et de ne pas craquer et retourner vers lui. Lorsque je le vois, je ressens de la peur. Je suis consciente que cette personne est néfaste pour moi. Pourtant, il m'apportait une certaine sécurité...
Je vous écris car j'ai besoin d'aide dans ma détresse... Cette homme a fait crier mon cerveau
Bonjour,
Vous avez véçu une relation avec votre ex-compagnon empreinte de violences psychologiques (mots blessants, humiliants et méchants) qui vous ont fait beaucoup de mal et vous l'avez quitté depuis une année afin de vous protéger. D'un côté cette relation vous apportait une "certaine sécurité" mais d'un autre il vous a fait beaucoup souffrir et vous êtes consciente "qu'il n'est pas bon pour vous". Vous craignez de retourner vers lui.
VIOLENCE QUE FAIRE est une association qui a pour but de venir en aide aux personnes touchées par la violence dans le couple, peu importe que cette violence soit actuelle ou passée.
Afin de pouvoir avancer dans la réflexion avec vous, nous aimerions vous poser quelques questions si vous le permettez:
Les violences psychologiques au sein du couple ont un effet dévastateur. Elles sont parfois difficiles à identifier car elles ne laissent pas de traces visibles sur le corps, mais elles font très mal et attaquent la santé de la victime et sa confiance en soi. Parfois, sur la durée, elles peuvent faire subir un état de stress si intense que la victime est touchée dans tous les aspects de la vie: famille, travail et vie sociale. L'anxiété, la dépression, les insomnies, la fatigue chronique... voici quelques exemples des conséquences pour les victimes.
Votre description de la situation que vous avez véçue et votre ressenti actuel nous suggèrent que vous avez peut-être été victime d'une relation d'emprise et que cette emprise est encore d'actualité. En effet, alors que vous savez avec certitude que cette personne ne vous fait pas du bien et qu'elle "a fait crier votre cerveau", vous craignez de retourner auprès d'elle. L'emprise est un schéma relationnel basé sur la domination et la manipulation. Dans une dynamique de violence conjugale, les comportements violents sont utilisés dans le but de créer une relation de contrôle, d’emprise et de domination sur l’autre. Le partenaire violent impose sa volonté, ses opinions, sa façon de faire et sa façon de penser, en utilisant des comportements violents pour y arriver. Il prive ainsi la victime de sa liberté et de son droit de décider pour elle même, dans le confort et le respect. Et c'est justement cet aspect qui peut provoquer de la confusion chez la victime qui risque de prendre cela pour de la protection et de la sécurité (comme vous le dites: "Pourtant, il m'apportait une certaine sécurité...").
Connaissez-vous le livre BD de Sophie Lambda "Tant pis pour l'amour?"cet ouvrage illustre l’histoire d’une femme qui tombe éperdument amoureuse, mais, au fil du temps, elle découvre que le jeune homme se révèle n’être pas aussi parfait qu’elle le pensait. L'autrice partage son expérience privée qui l'a obligée à apprendre à se reconstruire après le passage d’une personne toxique. Dans ce livre elle offre un guide pratique et solidaire pour reconnaître ce genre de profil, donnant aux lecteurs des clés pour mieux comprendre le profil psychologique et les agissements d’un manipulateur, et donc parvenir à se sortir d’une relation semblable à la sienne.
Avez-vous déjà entendu parler de la FAVA (Fondation Accompagnement Victimes Accueil) en Valais 027 563 03 03 ? Les consultations de cette association offrent écoute et sécurité aux victimes de violences domestiques. Une prise en charge psychologique, des conseils, des groupes de paroles...voici quelques exemples des prestations et de l'aide que vous pourriez trouver à cet endroit.
Rappelez-vous que vous n'êtes pas seule face à cette situation. Vous avez déjà débuté ce chemin qui vous mène au changement vers une vie plus sereine, loin de la violence. Vous avez été capable de reconnaître que les agissements de votre ex-partenaire n'étaient pas bons pour vous et vous avez été capable d'y mettre un terme. Aujourd'hui des solutions existent, n'hésitez pas à mobiliser les ressources autour de vous, vous documenter par la lecture ou des pod-cast et faire appel à des spécialistes qui sauront vous aider pour vous renforcer et trouver une issue vers une vie plus sereine.
Notre porte est toujours ouverte, vous pouvez nous écrire à tout moment pour nous poser d'autres questions ou si vous souhaitez nous donner de vos nouvelles. Nos meilleures pensées vous accompagnent pour garder le "cap" vers les changements que vous vous souhaitez qui soient alignés avec vos valeurs, votre sécurité et votre bien-être.
Para sua informação, a sua pergunta foi traduzida com a ajuda do DeepL Translate Boa tarde, Você nos escreveu porque está preocupada com o seu amigo. Ele é angolano e casado com uma mulher angolana, com quem tem dois filhos....
Neste caso meu é Angolano casou-se em Angola com uma jovem Angolana residente na Suíça, ele teve que imigrar para Suíça para seguir a família, posto lá passou a ser vítima da mulher com quem tem dois filhos e nem si quer pode registar os fi com o seu nome porque ele si recusou a dar o nome do pai aos filhos, a jovem já possui documentação juntamente com os filhos o marido como depende dela até para renovar os seu documentos tem sofrido maus tratos, a esposa não dá comida ela, não respeita o marido, agride ele verbalmente todos os dias, porque ele não conseguiou trabalho ainda, obriga ele a fazer os trabalhos domésticos, instalou jps no telemóvel do marido para controlar os seus passos, ele não consegue si por a está situação por que si sente preso a ela economicamente e não tem aonde ficar abrigado caso si separe, porque não tem familiares na Suíça neste caso ou que poderia ele fazer aonde procurar ajuda porque está a entrar em depressão?
Para sua informação, a sua pergunta foi traduzida com a ajuda do DeepL Translate
Boa tarde,
Você nos escreveu porque está preocupada com o seu amigo. Ele é angolano e casado com uma mulher angolana, com quem tem dois filhos. A família mudou-se para a Suíça e, desde então, a situação do seu amigo piorou bastante: ele é vítima de violência psicológica (agressões verbais, vigilância e controlo dos seus movimentos), física (privação de comida) e económica (não tem emprego e depende da esposa para renovar os seus documentos). Hoje, gostaria de ajudá-lo, pois está preocupado com a sua saúde e segurança.
VIOLENCE QUE FAIRE é uma associação que tem como objetivo ajudar pessoas afetadas pela violência doméstica, informando, apoiando e orientando as pessoas que nos escrevem.
O seu amigo pode contactar o SAVI em Neuchâtel, o Serviço de Apoio às Vítimas, através do número 032 889 66 49, ou escrevendo para savi.ne@ne.ch. Este serviço poderá avaliar a sua situação e acompanhá-lo nos trâmites legais, oferecer apoio psicológico e avaliar as suas necessidades. As entrevistas são confidenciais e gratuitas.
Esperamos ter respondido à sua pergunta e desejamos muita coragem ao seu amigo para o futuro.
Bonjour, Vous avez vécu une relation qui a duré 15 mois avec votre ex-compagnon dont vous êtes séparée depuis 4 mois. Lorsque vous étiez en couple vous avez été victime de violences psychologiques et physiques, il vous a limitée progressivement...
J\'ai quitté mon compagnon il y a environ 4 mois. Nous étions en relation depuis 15 mois et vivions ensemble depuis 11 mois. Nous nous discutions presque tous les jours pour des histoires de jalousies.
Ça a commencé progressivement, au départ il ne voulait plus que je fasse la danse, alors j\'ai arrêté. Il me disait \"je ne t\'interdit pas, tu peux aller danser mais tu ne remets plus les pieds ici\". C\'est ensuite mes amis qui le dérangeait. Il ne voulait pas que je vois mes amis, il me disait \"pourquoi tu as besoin d\'amis? Tu n\'es pas célibataire \" alors je voyais de moins en moins mes amis. Et si je voyais quand même c\'était des disputes qui duraient des heures où il me traitait de célibataire, de traînée. Il me traitait également de traînée parce que je voulais aller à la piscine et à la bibliothèque seule. Il voulait que j\'arrête mes études. Il ne supportait pas que j\'invite mes parents quand il n\'était pas là: Il me disait \"pourquoi tu vois tes parents sans moi?\".
Il ne supportait pas que je prenne un bain ou fasse une sieste lors de mon jour de congé alors que lui était au travail: il me disait \"tu prends du bon temps alors que moi je travail \". Il me réveillait pendant la nuit pour me demander si je l\'aimais et si j\'allais l\'aimer toute ma vie. Il me réveillait également inquiet parce qu\'on avait pas fait l\'amour et il avait besoin d\'être rassurer et de faire l\'amour avec moi.
Il y a eu une fois, on était en vacances en Espagne, on se disputait dans la chambre d\'hôtel et il m\'a attrapé par la mâchoire pour me faire taire, il me serrait fort,j\'essaie de me débattre, j\'ai pu me libérer et je l\'ai tapé sur le torse et je suis partie m\'enfermer dans la salle de bain. Il m\'a alors accusé de l\'avoir tapé. J\'ai calmé les choses car j\'étais seule en Espagne et nous étions venus en voiture. Il a alors été adorable dans son comportement plusieurs semaines et s\'est excusé
Quand j\'ai finalement eu la force de partir, j\'ai pris le maximum de mes affaires mais il restait encore beaucoup d\'affaires à moi (dans l\'appartement c\'est surtout moi qui avait payé les objets, meubles etc car il a plein de dettes) quand je suis venue récupérer le reste de mes affaires il m\'a dit \"je te les donne si tu reviens avec moi\" j\'ai dit non, je veux juste récupérer mes affaires. Il ne voulait pas alors j\'ai dit tant pis, je pars, fais ce que tu veux de mes affaires. Il a alors dit \"tu as tout perdu en me quittant, je vais tout jeter\"
Il m\'a harcelé pendant 1 semaine, entre injure et déclaration d\'amour. Et ensuite je n\'ai heureusement plus eu de nouvelle.
J\'ai peur de le recroiser. Et j\'y pense à chaque fois que je vais prendre mon bus pour aller travailler car il n habite pas loin. Je ne sais pas ce que je devrais faire maintenant, si c\'est nécessaire de porter plainte ou si j\'ai juste besoin de vider mon sac pour aller de l\'avant.
Merci pour votre aide
Bonjour,
Vous avez vécu une relation qui a duré 15 mois avec votre ex-compagnon dont vous êtes séparée depuis 4 mois. Lorsque vous étiez en couple vous avez été victime de violences psychologiques et physiques, il vous a limitée progressivement dans vos activités de prédilection telles que la danse, aller à la bibliothèque, aller à la piscine, voir vos amis et même inviter vos parents à la maison lorsqu\'il n\'était pas présent. Il vous culpabilisait de vous détendre en prenant un bain ou de faire une siste lorsqu\'il travaillait. Il voulait que vous arrêtiez vos études et parfois il vous révéillait la nuit pour être rassuré sur vos sentiments et pour faire l\'amour car il était inquiet que vous ne l\'aviez pas fait depuis un moment. Cette situation a connu une escalade jusqu\'à ce qu\'il s\'en prenne physiquement à vous en vous saisissant fortement par la mâchoire. Suite à votre séparation il vous a fait du chantage pour vous obliger à vous remettre en couple avec lui. Face à votre refus il vous a harcelée et injuriée. Aujourd\'hui vous avez peur de le recroiser lorsque vous êtes sur le chemin du travail car il n\'habite pas loin de chez vous. Vous hésitez à déposer plainte ou vous vous demandez si un soutien psychologique serait suffisant.
VIOLENCE QUE FAIRE est une association qui a pour but de venir en aide aux personnes touchées par la violence dans le couple. Pour ce faire, elle oeuvre dans la prévention, l\'écoute, le soutien et l\'orientation dans le réseau.
Les comportements que vous nous avez décrits nous évoquent une relation empreinte de violence : l\'auteur de la violence agit dans le but d\'isoler la victime et la rendre de plus en plus dépendente de lui. En la coupant de son entourage il \"assied\" progressivement son pouvoir jusqu\'à devenir indispensable à la victime qui vit dans un état de confusion permanent et qui perd de plus en plus confiance en elle-même et en ses capacités. Les conséquences des violences psychologiques ne sont pas anodines et peuvent affecter plusieurs aspects de la vie (familiale, professionnelle, sociale) ainsi que la santé de la victime. Vous avez eu le courage de mettre un terme à cette dinamyque et nous vous en félicitons.
Les personnes qui s’adressent à nous et qui vivent des situations similaires à la vôtre, peuvent parfois trouver du soutien auprès du Centre MalleyPrairie qui offre des consultations ambulatoires et qui pourrait aussi vous orienter dans vos démarches juridiques. Avez-vous déjà entendu parler des Centres LAVI (Centres d\'Aide aux Victimes d\'Infractions)? Ces centres pourraient aussi vous venir en aide en vous apportant une écoute et un accompagnement pour la prise de décision sur la suite à donner à votre situation d\'un point de vue juridique. En effet, il serait peut-être important que des spécialistes évaluent avec vous le degré de dangerosité de votre ex-partenaire afin de décider ensemble des mesures à entreprendre.
En espérant que ces quelques lignes alimentent votre réflexion, notre porte reste ouverte, si vous souhaitez nous répondre ou nous donner des nouvelles de votre situation dans quelques temps.
Bonjour, Lorsque tu avais 16 ans, tu as véçu une relation de 18 mois avec un ex partenaire qui avait un an de plus que toi. Cette personne était auteur de violences psychologiques, physiques et sexuelles à ton égard. Tu...
Bonjour,
J'ai vingt ans et vécu dans une relation toxique avec violences psychologiques, physiques et sexuelles durant 18 mois lorsque j'avais de 16 à 17 ans et demi, lui a une année de plus que moi.
Je viens d'apprendre que cette personne a réitéré ces comportements avec une autre partenaire qui vient de le quitter. Je crains qu'il s'en prenne à d'autre futures victimes et devienne multirécidiviste. Je ne me sens pas d'entamer une procédure en justice mais souhaite pouvoir informer les autorités des agissements de cette personne pour que, si besoin dans le futur, il existe une trace de ces faits et puisse aider/fournir un soutien, une femme ayant le courage et l'énergie de porter plainte.
J'ai déjà contacté la LAVI mais ces derniers ne m'ont proposé qu'un soutien psychologique, ce qui n'est pas ma demande.
Quels sont les outils à ma disposition ? Que puis-je faire ?
Merci d'avance pour votre retour
Bien à vous
Bonjour,
Lorsque tu avais 16 ans, tu as véçu une relation de 18 mois avec un ex partenaire qui avait un an de plus que toi. Cette personne était auteur de violences psychologiques, physiques et sexuelles à ton égard. Tu as appris qu'il a réitéré ses agissements avec sa dernière compagne et que cette dernière l'a quitté récemment. Aujourd'hui tu t'inquiètes pour des éventuelles futures victimes et tu souhaiterais pouvoir informer les autorités des agissements de cette personne, sans pour autant déposer plainte car tu ne te sens pas prête pour entamer cette démarche. Tes sentiments sont ambivalents: d'un côté tu ne te sens pas prête pour faire face à une procédure judiciaire mais d'un autre tu souhaites contribuer à la protection des femmes qui pourraient croiser son chemin.
VIOLENCE QUE FAIRE est une association qui a pour but de venir en aide aux personnes touchées par la violence conjugale en apportant une écoute à l'écrit, du soutien et une orientation dans le réseau.
Si tu nous le permets, nous aimerions te demander comment tu te sens ? En effet, le fait d'avoir appris que ton ex partenaire avait infligé les mêmes violences à une autre femme a peut-être évéillé en toi des souvenirs difficiles et cela peut influer directement sur ton sommeil et sur ta santé en général. Pour certaines victimes de violences cela peut déclancher des rêves intrusifs et les replonger dans un état de stress et d'hypervigilance comme à l'époque des violences subies. N'hésite pas à prendre contact avec ton médecin généraliste si c'est le cas afin qu'il/elle puisse t'accompagner au mieux durant cette période.
Tu nous as fait part du fait que tu étais entrée en contact avec un centre LAVI qui t'avait proposé un soutien psychologique, ce qui ne répond pas à tes besoins actuels. Afin de t'aider à trouver une solution, nous aimerions avec ta permission te poser quelques questions:
Il existe la possibilité de s'adresser à la Police vaudoise pour signaler ton ex-compagnon sans pour autant porter plainte. En effet, certaines polices se sont dotées d'une Unité spéciale pour la prise en charge des victimes que tu peux contacter en écrivant un mail à aide.violences@lausanne.ch ou les appeler au 021 315 15 15 pour convenir d'un rendez-vous et explorer avec eux quelles sont les possibilités.
Nous espérons avoir pu répondre à tes interrogations et nous tenons à te féliciter dans ta démarche. Notre porte est toujors ouverte et tu peux nous écrire à nouveau à tout moment pour nous poser des questions ou simplement pour nous donner de tes nouvelles.
Bonjour, Tu nous écris car tu entends tous les jours et même tard le soir les cris et hurlements de ton voisin sur ses enfants et sur sa femme. Tu en as déjà discuté avec d'autres voisins et voisines et même...
Voilà plusieurs mois que mes voisins ont emménagés et chaque jour c’est la même histoire: le père crie, même hurle sur ses enfants et sa femme et ce du lundi au dimanche, souvent même à des heures très tardives (minuit et plus). Dans cette famille il y a deux petites filles qui sont encore en âge d’aller à l’école primaire et je crains que cet environnement ne leur soit pas du tout favorable. J’ai vu la mère s’en aller plusieurs fois en claquant la porte mais elle est toujours revenue. Je ne sais pas si ces enfants subissent une quelconque violence physique mais il est clair qu’il y a de la violence psychologique puisque les insultes hurlées sont continuelles.
Je n’ose pas confronter mon voisin directement… et les autres voisins (nous en avons discuté) non plus. La gérance est au courant du problème mais nous a dit ne rien pouvoir faire dans le domaine privé.
Ma question est donc la suivante, qui dois-je appeler ? La police ? La protection de l’enfance? Dois-je laisser cette famille gérer ses propres problèmes ? Devrais-je en parler directement avec eux ?
Enfin voilà, beaucoup de questions mais au final je cherche à trouver la meilleure approche… parce que je ne supporte plus d’entendre ces cris et ces insultes, ni d’entendre des enfants pleurer à 23h30 un soir d’école.
Merci pour votre réponse.
Bonjour,
Tu nous écris car tu entends tous les jours et même tard le soir les cris et hurlements de ton voisin sur ses enfants et sur sa femme. Tu en as déjà discuté avec d'autres voisins et voisines et même la gérance ne semble pouvoir rien faire. Tu te fais du souci pour cette famille et tu ne sais que faire. Est-ce que tu dois appeler la police, regarder directement avec la protection de l'enfance ou laisser cette famille gérer leurs propres problèmes. Tu te questionnes s'il y a de la violence physique mais ce qui est sûr c'est qu'il y a de la violence psychique et verbale. Tu as besoin de réponses car tu ne peux plus supporter cette situation et d'entendre ces cris et les enfants pleurer.
Tout d'abord, nous tenons à saluer ta démarche de nous écrire, cela démontre l'inquiétude que tu as pour cette femme et ses enfants. Nous comprenons qu'il n'est pas facile de réagir quand on est témoin, Il est toujours perturbant d'entendre des hurlements, des cris et des actes de violences. Avoir en quelque sorte "le son sans les images" laisse place à un champ de fantasmes déstabilisants. On se sent souvent mal à l’aise et démuni·e. On ne veut pas se mêler de la vie des autres et on craint de ne pas dire ce qu'il faut. Mais la violence est destructrice et la loi l’interdit.
Il faut savoir que les situations de violences conjugales ne sont aujourd'hui, plus une affaire "privée". Depuis plusieurs années, elles sont pour la plupart des cas poursuivies d'office, c'est-à-dire qu'elle donne lieu à l'ouverture d'une procédure pénale dès que les autorités (police ou ministère public) ont connaissance de ces infractions même si la victime ne porte pas plainte. Nous encourageons donc à les dénoncer pour le bien des enfants et de leur maman.
Une des pistes, serait d'appeler la police au 117 (24/24) à la prochaine crise. Une fois sur place, la police pourra prendre connaissance de ce qui se passe au domicile de vos voisins et avisera APEA (autorité de protection de l'enfant et de l'adulte) afin qu'elle puisse rentrer dans la situation et faire une évaluation de la famille et s'assurer du bon développement des enfants. l'APEA pourra si besoin mandater l'office de protection de l'enfant (OPE) pour mener une enquête sociale. Il est également possible d'envoyer en cas de suspicion de maltraitance par le bais d'un signalement à l'APEA.
En cas de crise la police peut, dans le cadre de son intervention, expulser Monsieur du domicile conjugal ceci comme mesure d'éloignement. Madame pourra ensuite rencontrer un·e intervenant·e LAVI (aide aux victimes d'infraction) au cas où elle subirait des violences physiques, sexuelles ou menaces de mort afin de recevoir des conseils et assistances. Les centres de consultation LAVI offrent un espace confidentiel et gratuit. Les professionnel-le-s conseillent les victimes et leurs proches, les aident à faire valoir leurs droits et les orientent vers les professionnels spécialisés (avocats, psychologues, médecins, etc.). Si Madame devait subir des violences psychologique, économiques ou sociales, elle pourrait être redirigée vers la Fondation FAVA. Si besoin, un hébergement d'urgence dans les régions de Sion, Martigny ou le Chablais lui sera proposé pour elle et ses filles.
La deuxième piste pourrait être de contacter par courrier directement le ministère public du canton du Valais et de dénoncer ce que tu entends en expliquant que tu es inquiets pour cette famille et ces enfants. Si vous êtes plusieurs voisins et voisines à avoir entendu des cris et des bruits inquiétants, n'hésitez pas à signer la lettre à plusieurs. Le courrier au ministère public reste confidentiel. Il ne sera pas divulgué à la famille.
Si tu rencontres à nouveau ta voisine et si tu le sens de le faire, tu peux également lui expliquer qu'il existe des hébergement d'urgence en Valais comme expliqué plus haut pour elle et ses enfants. Ils pourront être en sécurité et être aidés par des professionnel-le-s. De plus, tu peux également lui proposer d'appeler la Fondation FAVA qui accompagne également les victimes de violence psychologique, économique et sociale en ambulatoire au sein du couple dans tout le Valais Romand.
Nous espérons avoir pu tedonner des pistes utiles à tes réflexions et nous souhaitons que la situation s'améliore rapidement. Nous restons à disposition si besoin pour toutes autre question de ta part.
Bonjour, Vous êtes victime de violences psychologiques de la part de votre compagnon qui est chez vous, pour votre sécurité et votre bien-être vous aimeriez qu'il parte mais celui-ci refuse de partir. VIOLENCE QUE FAIRE est une association qui a...
Je suis victime de violence psychologique de mon compagnon. Il est chez moi et refuse de partir.
Bonjour,
Vous êtes victime de violences psychologiques de la part de votre compagnon qui est chez vous, pour votre sécurité et votre bien-être vous aimeriez qu'il parte mais celui-ci refuse de partir.
VIOLENCE QUE FAIRE est une association qui a pour mission de venir en aide aux personnes touchées par la violence conjugale en les informant, soutenant et orientant tout en garantissant leur anonymat.
A la lecture de votre question, nous aimerions vous en poser d'autres si vous le permettez:
Les violences psychologiques sont les plus difficiles à identifier car elles ne laissent pas de traces, mais la violence est bien réelle. Les propos dénigrants, les cris, les humiliations, le contrôle, le silence punitif...ce sont tous des comportements qui ne sont pas anodins et qui finissent par avoir de graves repercussions sur la santé des victimes.
Afin de pouvoir avoir des informations précises sur un départ du domicile, nous vous encourageons à contacter des professionnel-les proches de chez vous qui pourront vous renseigner et vous accompagner dans toutes vos démarches. Dans le canton de Genève, vous pourriez contacter l'association d'aide aux victimes dans le Couple AVVEC afin d'être conseillée et orientée au mieux sur les possibilités qui s'offrent à vous. A cette adresse ces professionnel-les pourront par exemple vous conseiller sur votre situation et vous accompagner dans des démarches afin que votre compagnon quitte votre domicile, en fonction de qui est propriétaire/locataire de l'appartement. Cette association propose une permanence téléphonique les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 14h à 17h au numéro (022) 797- 10-10. Elle s'engage aussi à organiser une séance d'information collective tous les jeudis à 9h dans leurs locaux à la rue Montchoisy 46. La séance, gratuite, dure 1 heure. Pour finir, elle offre également une permanence sans rendez-vous tous les mardis entre 16h et 18h dans leurs locaux.
Notre porte est toujours ouverte, sentez-vous libre de nous écrire si vous souhaitez poser d'autres questions ou si vous avez envie de nous donner de vos nouvelles. Avec nos meilleures pensées.
Bonjour, Vous avez été victime de violences conjugales avec votre ex-mari de qui vous êtes aujourd'hui séparée. Vous avez un enfant en commun et, lors de l'exercice du droit de visite, votre ex-mari dans un geste de colère a brisé...
Bonjour,
mon mari de qui je suis séparée suite à des violences conjuguales a brisé un vieux téléphone que ma fille utilisait comme jouet en le fracassant par terre devant ma fille lors de son droit de visite chez lui. J'avais mis ce téléphone dans un sac avec des habits à lui pour le lui rendre.
Il est en suspension de plainte.
D'après vous est-ce un acte que je dois dénoncer au procureur ou à la police ?
Bonjour,
Vous avez été victime de violences conjugales avec votre ex-mari de qui vous êtes aujourd'hui séparée. Vous avez un enfant en commun et, lors de l'exercice du droit de visite, votre ex-mari dans un geste de colère a brisé volontairement un vieux téléphone en le lançant au sol devant votre enfant. Vous vous demandez si vous devez faire part de cet épisode à la Police ou au Procureur, en sachant qu'il y a une procédure pénale actuellement suspendue au Ministère Public.
VIOLENCE QUE FAIRE est une association qui a pour mission d'informer, conseiller et prévenir la violence au sein du couple et offrir un soutien à toute personne concernée.
Afin de vous accompagner dans votre réflexion et mieux comprendre le cadre général, nous nous permettons de vous poser quelques questions :
S'agissant de votre question principale, à savoir l'opportunité de prendre contact avec la Police ou le Procureur, à la lumière des informations que vous nous avez transmises, nous ne pouvons que vous encourager à le faire. En effet, il est important que la justice soit au courant de ces faits, car c'est elle la plus apte à juger de leur gravité dans le contexte général dont elle a connaissance. En agissant de la sorte, vous serez sûre de ne par avoir omis de fournir une information importante pour garantir votre bien-être et celui de votre enfant.
Nous espérons que notre réponse a pu vous apporter quelques pistes. Notre porte reste toujours ouverte si vous aviez d'autre questions.
Bonjour, Vous nous partagez votre vécu par rapport à vos réactions répétées de violence et tout récemment quand vous avez empoigné votre compagne. Vous souhaitez vous sentir aligné et trouver des alternatives afin d'avoir une relation respectueuse de l'intégrité physique...
J’ai eu depuis quelques temps des comportements violents vis à vis de ma compagne, la dernière dispute, j’ai peté un câble et j’en suis venu au main, je ne l’ai pas frappé mais je l’ai empoigné très violemment. Je ne me reconnais pas dans cette situation et j’aimerais savoir comment on pourrait m’aider et à qui m’adresser.
je vous remercie pour vos conseils
Bonjour,
Vous nous partagez votre vécu par rapport à vos réactions répétées de violence et tout récemment quand vous avez empoigné votre compagne. Vous souhaitez vous sentir aligné et trouver des alternatives afin d'avoir une relation respectueuse de l'intégrité physique et psychique de votre compagme. Nous saluons votre démarche de demander de l'aide et de partager un bout de votre vécu, c'est quelque chose qui demande de l'humilité et du courage.
Nous nous permettons de vous poser quelques questions à titre de réflexion:
Les situations de violence, ont tendance à se répéter, voire s’aggraver au fil du temps et prennent souvent la forme d'un cycle. Votre réaction en cherchant de l’aide est constructive car cela est non seulement le signe de votre conscience que vos comportements ne sont pas acceptables, mais également de votre intention de trouver des solutions pour un bien-être dans votre couple et dans respect de l’intégrité physique et psychique de votre compagne.
Des alternatives à des comportements de violence existent et parfois elles demandent un travail personnel d’une certaine ampleur. Lorsqu’une dynamique de reproduction de la violence s’installe, qu’elle soit verbale ou psychologique, nous conseillons vivement un soutien professionnel et un encadrement propice à la résolution avec des bénéfices à long terme.
Dans le canton de Fribourg, vous pouvez trouver des professionnel-le-s compétent-e-s à EX-pression (0848 08 08 08 et par SMS au 079 703 36 57). Ces spécialistes du domaine proposent un accompagnement spécifiquement sur la thématique de l’utilisation des formes de violence dans le couple.
Nous sommes persuadé-e-s que des solutions sont possibles et que vous pourrez découvrir des alternatives et retrouver les sentiments de respect dans la relation avec votre compagne. Nous vous encourageons à poursuivre dans vos efforts en prenant contact avec les professionnel-le-s et nous écrire si vous en sentez encore le besoin. Nous recevons également volontiers des nouvelles de votre situation.
Bonjour, Vous avez décidé d’écrire à VIOLENCE QUE FAIRE car vous êtes en relation depuis 8 mois et expliquez vivre des disputes avec votre compagnon. Vous expliquez le déroulement de certaines d’entre elles et rechercher à comprendre ce qu’il se passe...
Bonjour,
Je suis une femme de 34 ans et je suis en couple avec mon partenaire qui a 45 ans depuis maintenant 8 mois. Nous sommes tombés très amoureux l'un de l'autre dès le début.
A son retour de vacances on a eu une première dispute ou ca a ete pour moi très violent car je n'étais pas chez moi, je ne me suis pas sentie en sécurité malgre le faite qu'il ne m'ai jamais frapper. J'ai voulu partir pour stopper la dispute qui survenait après de la fatigue des deux côtés et moi qui voulait pour finir rester chez moi car les plans du soirs avaient changés et il a insisté pour que je vienne quand même et bref on c'est disputé car mal compris. Quand j'ai voulu partir il l'a dit que si je partais il me quitterais et je suis restée, ca a duré toute la nuit. J'ai essayé plein de fois de stoppé la dispute pour qu'on puisse dormir. J'ai pu arrêter la dispute en me mettant dans la cuisine pendant une heure mais plus yard ca a repris et tout cela était dans la nuit.
Apres cette première dispute on a bcp parlé et il avoue avoir des problèmes. Il a subit lui mele des violences dans son enfance et du coup c'est compliqué maintenant. Il a sûrement un trouble borderline.
Il est suivi maintenant. Car après de multiples disputes j'ai demandé une pause dans la relation pour pouvoir prendre le temps de savoir se que je voulais.
Lorsque l'on se dispute j'ai remarqué qu'il va souvent se faire du mal.(mutilation). Régulièrement j'ai eu des crises et des cris ou encore dit que j'allais me suicider car avec ca les disputes se calme. Si je decide de partir il me retiens en s'excusant.
Parfois du ciup maintenant quand j'ai des stress et qu'il ne m'écoute plus, ou pas, je m'énerve et je peux crier fort. Je n'ai pas envie d'être comme ça.
J'aimerais dire qu'il faut beaucoup d'efforts pour changer et qu'on passe aussi de tres beaux moments.
Il ne nie pas ses problèmes et moi non plus. J'aimerais trouver le moyen pour arranger les choses. je sais que lui aussi. On ne veux plus de ses violences. Il a d'ailleurs deux enfants et je ne veux pas qu'ils soient temoin de violence entre nous. On fait beaucoup d'efforts mais il en reviens souvent qu'on se dispute et que parfois il ne me parle plus pendant des heures ou des jours ou qu'il ne veuille pas me dire se qu il se passe. Parfois j'ai trop plein d'émotions alors je ne repond pas pendant quelque heures.
J'aimerais des conseils. On est vraiment amoureux et je ne veux pas que la relation se dégrade.
Bonjour,
Vous avez décidé d’écrire à VIOLENCE QUE FAIRE car vous êtes en relation depuis 8 mois et expliquez vivre des disputes avec votre compagnon. Vous expliquez le déroulement de certaines d’entre elles et rechercher à comprendre ce qu’il se passe et comment faire pour arranger la situation. De plus, il a des enfants et souhaitez qu’ils puissent évoluer dans un environnement bienveillant en montrant un bon exemple. Après plusieurs discussions et une pause dans votre relation, monsieur a entamé un suivi.
Nous saluons tout d’abord votre démarche de nous écrire. Vous faites le premier pas pour retrouver plus de sérénité et d’harmonie dans votre vie. Dans votre message, vous venez chercher des conseils car une part de vous souhaite que la relation ne se dégrade pas car vous êtes très amoureuse et une autre part de vous constate qu'il y a un enjeu de violences dans votre relation. L’objectif de notre association est avant tout de vous informer sur les dynamiques de la violences conjugales et de vous orienter vers des ressources qui vous soutiendront et vous aideront à agir pour votre bien-être et dans le respect de votre intégrité dont vous avez droit.
Tout d’abord, nous tenons à relever que vous avez le droit d’être dans un environnement qui vous permet d’être une version de vous-même qui vous plaît et avec laquelle vous êtes alignée. Dans votre récit, vous évoquez la différence entre les conflits et les violences conjugales. Il est tout à fait normal dans un couple de rencontrer des conflits et d’être en désaccord sur un sujet. Cependant la relation reste symétrique et un sentiment de confiance y règne, chacun-e des partenaires peut exprimer son point de vue sans avoir peur des réactions de l'autre. La violence conjugale quant à elle, implique un rapport de force où l’un-e des partenaires exerce un contrôle par la peur, l’intimidation ou l’agression. Il y a une envie de nuire et de contrôler l’autre basée sur une relation asymétrique.
Les violences conjugales ne sont pas uniquement physiques mais également psychologique. Dès que le la partenaire dénigre, rabaisse, humilie, menace, insulte et que ces actes sont répétitifs et réguliers, cela entre dans la catégorie des violences domestiques. Vous trouverez d’avantage d’information sur notre site internet.
Vous relevez que lors de situation, il vous retient en s’excusant. Cela nous laisse penser au cycle de la violence. Cela se traduit par 4 phases qui rythment la relation autour d’échanges asymétrique. Vous trouverez une explication de schémas relationnel sur notre site internet.
Afin d’étayer votre réflexion, permettez-nous de vous poser des questions en guise de réflexion :
Afin de vous aidez à poursuivre votre réflexion, permettez-nous de de vous proposer de contacter, dans le Valais, la Fondation FAVA. Cette fondation a pour mission de venir en aide aux personnes victimes de violences domestiques en offrant diverses prestations gratuites et confidentielles : des entretiens, des groupes de paroles et un réseau d’aide dans le domaine. Vous pouvez contacter leur permanence téléphonique, pour un premier entretien, du lundi au vendredi de 8h00 à 17h00 au 027 563 03 03 sous la rubrique « ambulatoire ». Des professionnel-le-s spécialisé-e-s dans les violences domestiques seront disponibles pour vous écouter et vous aider dans vos questionnements.
Si votre partenaire souhaite également faire un travail sur lui concernant ces violences, vous pouvez lui parler d’Alternative Violence. Ce service de Caritas Valais vient en aide aux personnes qui usent de violences au sein de leur couple qu’elle soit physique, verbal, psychologique, économique ou sexuel. Ils sont joignable par téléphone au 027 322 99 86 ou par mail à alternative-violence@caritas-valais.ch
Nous espérons que ces informations vous seront utiles et vous aideront à poursuivre votre cheminement. N’hésitez pas à nous réécrire si vous en ressentez le besoin. Notre équipe se tient à votre disposition.
Nous vous envoyons nos meilleures salutations.
Bonjour, Vous êtes une amie dévouée qui refuse de rester silencieuse face aux confidences reçues. L’une de vos amies est victime de violences psychologiques et sexuelles de la part de son compagnon, que vous connaissez également. Vous souhaitez intervenir et...
Bonjour,
Une amie avec laquelle je vis dans une communauté s est confiée sur des violences qu elle subit de la part de son compagnon. Dénigrement, isolation de sa famille et amis, et surtout relations sexuelles non consenties basées sur la soumission. Cette personne est dans une situation de précarité: peu d amis, psychologiquement fragile, elle est financièrement dépendante de son compagnon. Celui ci est une connaissance avec qui je peux avoir une discussion, mais j ai besoin de conseils.
Que puis-je faire? Comment l aider? Avez des conseils et des adresses à lui transmettre?
Merci de votre aide.
Bonjour,
Vous êtes une amie dévouée qui refuse de rester silencieuse face aux confidences reçues. L’une de vos amies est victime de violences psychologiques et sexuelles de la part de son compagnon, que vous connaissez également. Vous souhaitez intervenir et la soutenir sans la brusquer, et c’est pour cette raison que vous nous avez écrit.
Nous vous remercions de nous avoir fait part de vos inquiétudes. Notre association est là pour vous accompagner. Nous pouvons vous fournir des informations sur les violences conjugales, vous donner des conseils et vous orienter vers des ressources et des adresses qui pourraient être utiles à votre amie.
Être témoin de violences conjugales est une situation délicate qui peut susciter de nombreuses émotions. Une part de vous peut penser qu’il vaut mieux ne pas s’immiscer dans la vie des autres, tandis qu’une autre vous pousse à intervenir pour soutenir votre amie. Ce qui rend ces situations encore plus complexes, c’est que la victime peut parfois être dans le déni et minimiser les actes qu’elle subit. Cela est souvent lié au cycle de la violence conjugale, dans lequel de nombreuses victimes se retrouvent enfermées.
Il n’existe pas de solution miracle pour soutenir une victime de violences ou pour responsabiliser un auteur. Cependant, nous avons une rubrique dédiée aux témoins de violences conjugales sur notre site, où nous proposons des conseils pour aborder ce sujet avec une victime ou un auteur. Lorsqu’il s’agit de soutenir une victime, il est essentiel de trouver un équilibre entre être présente de manière inconditionnelle et bienveillante, ouvrir la discussion, semer des graines de réflexion, tout en évitant de juger ou de brusquer votre amie avec votre point de vue. Vous pourriez également lui rappeler que certains actes de violences conjugales, comme la violence sexuelle, sont punis par la loi en Suisse et qu’elle a le droit de dire non et de se protéger.
Concernant les ressources disponibles dans le canton de Berne, vous pouvez informer votre amie qu’elle a la possibilité, si elle le souhaite, de se rendre à l’association Solidarité Femmes de Bienne, où elle pourra bénéficier gratuitement et en toute confidentialité d’un soutien juridique, psychologique et matériel. Elle peut joindre l’association au 032 322 03 44.
Elle peut également s’informer sur sa situation en consultant notre site. Nous proposons des tests permettant d’évaluer si sa relation présente des signes de violence. Si elle préfère les formats audio, nous avons également créé un podcast de 8 épisodes sur le thème des violences conjugales. Enfin, tout comme vous, elle a la possibilité de nous poser une question sur sa situation. Un·e professionnel·le spécialisé·e en violences conjugales lui répondra dans un délai de trois jours.
Nous espérons que notre réponse vous sera utile. Nous restons à votre disposition et nous vous répondrons avec plaisir si vous avez d’autres questions ou si vous souhaitez nous donner des nouvelles.
Meilleures salutations
Bonjour, Après 10 ans au sein d'une relation où vous avez vécu des violences psychologiques et économiques, vous êtes désormais séparée et avez trouvé les ressources afin de vivre dans un environnement respectueux de votre intégrité psychique. Vous êtes désormais...
J’ai vécu une relations pendant 10 ans, où mon conjoint s’accaparait tous les revenus, m’interdisait les contacts téléphoniques, me rabaissait, utilisait mon nom pour des commandes qu’il ne payait pas et me mettait aux poursuites. J’en suis arrivé un point où je ne me sentais plus capable de faire quoique ce soit par moi même et me sentait coupable pendant que je méritait ce que je subissais. 3 ans après notre séparation. Des créanciers tentent de me poursuivres pour des créances à son nom à lui qu’il n’a pas payé, selon leur mot me considérant comme solidairement et conjointement responsable avec ce dernier. Or, je n’ai pas eu accès à de l’argent pendant 10 ans.
J’ai fait recours et compte bien me battre pour me défendre. J’ai très peur de ne pas être écouter et qu’on profite de ma vulnérabilité pour rembourser les dettes de mon ex sachant que lui n’est pas saisissable et ne payera jamais. Je n’ai jamais porté plainte contre ce dernier et souhaite des conseils sur ce que je pourrais fais. J’ai un suivi psychiatrique depuis 2016, ayant passé une période de 6 ans en arrêt de travail, ayant l’incapacité de prendre soin de moi même, de me nourrir correctement et ai bénéficié d’une aide au ménage car je n’étais même plus capable de faire le minimum.
Avez vous des conseils ou des contacts à me transmettre ? Je me sens mieux depuis ma séparation, j’ai pu recommencer à travailler et je suis en train de sortir la tête de l’eau, mais à chaque fois les agissements passés de mon ex viennent me tourmenter et je me sens demunise
Bonjour,
Après 10 ans au sein d'une relation où vous avez vécu des violences psychologiques et économiques, vous êtes désormais séparée et avez trouvé les ressources afin de vivre dans un environnement respectueux de votre intégrité psychique. Vous êtes désormais prête à vous défendre afin de faire valoir vos droits face à des dettes contractées par votre ex. Vous souhaitez être entourée par des spécialistes pour vous accompagner dans vos démarches.
Nous saluons votre démarche de demander de l'aide, c'est quelque chose qui demande du courage. Nous lisons aussi dans vos lignes que vous vous êtes entourée d'un réseau de professionnel-le-x-s (suivi psychiatrique, aide au ménage) afin de pouvoir prendre soin de vous. Nous vous félicitons pour tout le chemin que vous avez parcouru jusqu'à maintenant.
Nous allons vous transmettre ici plusieurs adresses qui ont pu être utiles à des personnes dans des situations similaires à la vôtres.
Avez-vous déjà entendu parlé des centres LAVI ?
Il s'agit de centres spécialisés dans l'aide aux victimes d'infractions qui ont subi une atteinte à leur intégrité psychique, physique ou sexuelle. Les spécialistes de ces centres fournissent une aide gratuite et confidentielle aux victimes qu'elles aient porté plainte ou non. Cette aide peut être juridique, psychologique et parfois financière en fonction de la situation des personnes. Il existe un tel centre dans chaque canton en Suisse et vous pouvez vous adresser à celui de votre choix. Dans le canton de Vaud, vous pouvez vous adresser à celui de Lausanne (021 631 03 00) , Nyon (021 631 03 02) , Aigle (021 631 03 04) ou Yverdon-les-Bains (021 631 03 08). Les consultations sont sur rendez-vous et sont possible du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 14h à 17h. Dans le cadre d'un premier rendez-vous, les intervenant-e-s LAVI pourront faire le point avec vous sur votre situation, vous informer sur vos droits, discuter avec vous de vos options quant à un éventuel dépôt de plainte et vous orienter vers un-e avocat-e.
Une autre option qui s'offre à vous est de vous adresser directement à un service juridique ou à un-e avocat-e. Dans le canton de Vaud, vous pouvez vous adresser au service juridique du CSP (021 560 60 60) ou trouver un-e avocat-e spécialisée en matière de violences domestiques au sein de l'association des avocats ressources en matière de violences domestiques.(021 317 50 81).
Nous espérons que ces pistes vous permettront d'avancer sur le chemin de votre protection que vous avez entamé. Nous restons bien sûr à votre disposition si vous avez d'autres questions et recevons volontiers de vos nouvelles. Nous vous souhaitons un avenir apaisé et respectueux de votre bien-être.
Bonjour, Vous êtes à la recherche d'un-e avocat-e sensibilisé-e à la question des violences domestiques afin de pouvoir vous représenter et défendre vos intérêts dans le cadre du divorce avec le père de vos enfants. Nous comprenons dans votre message...
Bonjour,
Je cherche après 13 ans de séparation à divorcer du père de mes enfants. Jusqu'à présent, nous avons été déjà 7 fois au tribunal car il a tenté de me retirer mes enfants avec des fausses accusations. Il a réussi a retourné notre fille contre moi après l'avoir mise sous son emprise et je n'ai rien pu faire.
Il est très doué dans la séduction et la manipulation, à tel point qu'au tribunal, je n'ai eu aucune chance auprès de la juge qui l'a pris pour un père modèle.J'ai déjà changé 2 fois d'avocats et les deux fois, ils ont abandonné car les conflits sont trop importants. Je cherche un avocat dans le canton de Vaud qui a l'habitude des affaires d'aliénation parentale et qui connaît la psychologie des pervers narcissiques pour enfin parvenir à divorcer.
Merci pour votre aide.
Bonjour,
Vous êtes à la recherche d'un-e avocat-e sensibilisé-e à la question des violences domestiques afin de pouvoir vous représenter et défendre vos intérêts dans le cadre du divorce avec le père de vos enfants.
Nous comprenons dans votre message que vous vivez différentes formes de violences psychologiques au sein du couple lorsque vous parlez d'aliénation parentale ou encore de pervers narcissique. Dans notre mission à l'Association VIOLENCE QUE FAIRE, nous informons sur les différentes formes de violences au sein du couple ainsi que sur son mécanismes.
Bien que communément utilisé, le syndrome d'aliénation parentale n'est pas reconnu scientifiquement. Cela ne veut pas dire que la manipulation d'un parent sur un enfant n'existe pas mais plutôt que ce terme n'est pas un diagnostique validé.
La notion de perversion narcissique est également très populaire. Cependant, elle n'est pas non plus reconnue par la communauté scientifique et ne figure pas dans le Manuel diagnostique et statistiques des troubles mentaux. Cela ne signifie pas non plus que les actes de manipulation que vous pouvez subir n'existent pas, nous tenons cependant à souligner que les termes d'aliénation parentale et de perversion narcissique ne sont pas des diagnostiques validés qui pourraient être utilisés en justice par exemple.
Pour répondre désormais précisément à votre demande de recherche d'avocat-e spécialisé-e, dans le canton de Vaud, vous pouvez vous adresser à l'association ressource en matière de violences domestiques (ARVD). Pour prendre contact par téléphone: 021 317 50 81 ou par courriel: info@arvd.ch.
En espérant que cette adresse vous permette de trouver l'accompagnement qui réponde à vos attentes, notre porte reste ouverte pour toute question.
Bonjour, Nous vous remercions d’avoir pris contact avec nous, afin d’aider cette femme. Voici quelques informations que vous pouvez communiquer à Madame. Dans le cas où le mari de Madame n’accepte pas qu’elle se retire du bail à loyer, elle...
La femme de 70 ans est mariée depuis 30 ans à son agresseur. En 2016, elle a porté plainte contre lui pour l'avoir battu et insulté, l'avoir humilié. Ils l'ont arrêté, puis le juge l'a forcé à suivre un cours sur la violence sexiste. La situation se poursuit avec des vexations, des insultes répétées, des menaces... maintenant il ne veut pas signer les papiers pour qu'elle puisse quitter l'appartement. Que pouvons-nous faire ? Parce que la police dit que s'il n'y a pas de violence physique, elle ne peut pas intervenir
Bonjour,
Nous vous remercions d’avoir pris contact avec nous, afin d’aider cette femme. Voici quelques informations que vous pouvez communiquer à Madame.
Dans le cas où le mari de Madame n’accepte pas qu’elle se retire du bail à loyer, elle ne va probablement pas avoir d’autre choix que de s’adresser au Tribunal civil, afin de demander au Juge de se prononcer sur l’attribution du logement. Si Madame souhaite demander une séparation, une requête de mesures protectrices de l’union conjugales (MPUC) en urgence pourrait être rédigée, en demandant l’attribution du logement à une seule de partie (Madame ou Monsieur). Pour cela, il serait important que Madame puisse consulter un-e avocat-e.
Dans vos explications, vous évoquez des menaces. S’il s’agit de menaces contre l’intégrité de Madame (par exemple, des menaces d’agression physique ou de mort), Madame peut s’adresser au Centre LAVI (Loi fédérale sur l’aide aux victimes d’infractions), qui propose des consultations gratuites et confidentielles. Si la situation que Madame vit entre dans le champ d’intervention de la LAVI, les frais d’avocat pour les mesures d’urgence pourraient être pris en charge. Dans le Canton de Vaud, il existe 4 centres : Lausanne, Aigle, Yverdon et Nyon. Si elle souhaite prendre un rendez-vous, ou avoir simplement un premier échange par téléphone, elle peut les contacter au 021 631 03 00 du lundi au vendredi, de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 16h30.
Aussi, si Madame n’a pas encore pu quitter le domicile à cause des problèmes liés au bail à loyer, Madame peut demander de l’aide au Centre MalleyPrairie, service spécialisé dans la prise en charge des femmes et enfants victimes de violences domestiques. Ce service reconnaît les différentes formes de violences, comme par exemple les violences verbales et psychologiques. Le Centre MalleyPrairie dispose d’hébergements d’urgence, qui permettent à la victime de quitter le domicile, en attendant de trouver une autre solution de logement. Le Centre MalleyPrairie est joignable au 021 620 76 76 du lundi au vendredi, de 8h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00. En cas d’urgence, le centre répond 24/24h et 7/7h.
Nous restons à votre entière disposition si vous souhaitez nous donner des nouvelles de la situation et espérons que nous avons pu répondre à votre demande.
Bonjour, Vous nous expliquez que votre meilleure amie subit des comportements de harcèlement de la part de son ex-compagnon, qui la contacte sans cesse par le biais des réseaux sociaux, des mails, etc. Hier il est venu devant son immeuble...
Bonjour,
Je me permets de vous écrire pour ma meilleure amie qui ne sait pas quoi faire par rapport à son ex. Ils ont vécu une relation tumultueuse et toxic durant environ un an, il ne l'a jamais frappé mais il la manipulait et se victimisait pour la faire culpabilisée. Elle n'est plus avec depuis + d'un et malgré des messages de sa part et de la mienne pour lui dire de cesser le contact il continue, d'abord sur les réseaux par instagram, snapchat, elle l'a bloqué, puis sur whatsapp et maintenant par mail ou par téléphone.
Hier (13.02.2025) il s'est présentée en bas de son immeuble et lui a envoyé un mail pour lui demander le code de l'immeuble qu'il avait connu auparavant. Par peur, elle ne lui la pas donné mais est descendue lui ouvrir par peur qu'il ne parte pas. Elle était tétanisée et ne savait pas quoi faire. Est-ce qu'il serait légitime de poser une main courant ou porter plainte contre lui ? Quelles serait les conséquences ? Merci d'avance pour votre réponse que je lui transmettrai
Bonjour,
Vous nous expliquez que votre meilleure amie subit des comportements de harcèlement de la part de son ex-compagnon, qui la contacte sans cesse par le biais des réseaux sociaux, des mails, etc. Hier il est venu devant son immeuble et votre amie a très peur.
Vous avez décidé d’écrire à VIOLENCE QUE FAIRE dans le but de savoir quelles démarches vous pouvez entreprendre pour garantir la sécurité de votre amie afin qu'elle se sente protégée. Nous saluons votre démarche de nous écrire pour votre amie, votre soutien est une ressource précieuse.
Vous décrivez des comportements inquiétants de la part de l'ex de votre amie. Il est tout à fait possible qu'elle puisse être protégée, le harcèlement n'est pas toléré et des pistes de solution existent. Dans le canton de Vaud, des mesures de protection peuvent être mises en place comme par exemple une interdiction de s'approcher de la victime, de fréquenter certains lieux, de prendre contact avec la victime, etc. Pour cela, nous vous encourageons de bien garder toutes les preuves de menaces et de harcèlement et de vous faire accompagner d'un-e avocat-e pour que cette demande au Juge soit la plus complète possible. Vous pouvez aussi déposer "une main courante" auprès de la police, en vous y rendant et en signalant les faits. Cette démarche permet de signaler une situation, sans pour autant porter plainte, et de garder une traçabilité des événements. En cas d'une récidive, par exemple la prochaine fois que son ex vient en bas de son immeuble, votre amie peut appeler la police au 117 en leur expliquant clairement que Monsieur l'intimide et la harcèle.
Nous conseillons vivement à votre amie d'être accompagnée pour cela de professionnel-le-s, qui pourront l'aider dans toutes ses démarches de manière confidentielle et au sein d'une espace bienveillant et sécurisant.
S'il y a eu des menaces de la part de son ex, vous pourriez vous bénéficier de l'aide d'un Centre LAVI. C'est un centre d'aide aux victimes d'infractions qui apporte aide et soutien (jurdique, psychologique, administratif) aux victimes d'infractions. Il existe des centres LAVI dans tous les cantons de Suisse romande et vous êtes libre de vous adresser à celui de votre choix. Dans le canton de Vaud, votre amie pourrait les contacter au numéro 021 631 03 00 afin de convenir d'un rendez-vous à Lausanne, Yverdon-les-Bains ou Aigle. Elle pourrait y recevoir du soutien psychologique, juridique, social. Elle peut également venir accompagnée d'une personne de confiance si elle le souhaite.
Une autre option pour votre amie est celle de contacter le Centre Malley Prairie. Il propose des consultations en ambulatoire qui sont gratuites et confidentielles et qui peuvent avoir lieu dans différents lieux du canton. Votre amie pourrait donc y recevoir une aide spécialisée afin qu'elle puisse être soutenue et aidée en fonction de ses besoins dans toutes ses démarches. Pour toute question ou prise de rendez-vous leur équipe répond au numéro: 021 620 76 76.
Nous pensons qu'il est important qu'elle puisse contacter ces professionnel-les, qui ont l'habitude et sont spécialisé-es dans les violences au sein du couple, y compris les situations de harcèlement. Leur aide est gratuite et confidentielle. Cela permettra à votre amie d'avoir des informations précises sur sa situation et d'être accompagnée dans des démarches juridiques si c'est ce qu'elle souhaite pour la suite.
Nous espérons avoir pu vous aider, nous vous souhaitons beaucoup de courage à vous et votre amie. Notre porte reste toujours ouverte si vous avez une nouvelle question ou si vous souhaitez nous donner de vos nouvelles dans quelques temps. Avec nos meilleures pensées.
Bonjour, Votre message est très succinct et la réponse à votre question pourrait être plus précise avec des éléments concernant la situation spécifique que vous vivez. Nous sommes à votre disposition si vous souhaitez nous donner plus d'informations sur les...
Comment de défendre de harcèlement insidieux ?
Bonjour,
Votre message est très succinct et la réponse à votre question pourrait être plus précise avec des éléments concernant la situation spécifique que vous vivez. Nous sommes à votre disposition si vous souhaitez nous donner plus d'informations sur les actes d'harcèlement que vous subissez et l'impact que cela engendre sur vous au quotidien.
Comme nous sommes spécialisés dans les questions de violences au sein du couple, nous allons vous répondre en ce sens.
Le harcèlement au sein du couple ou suivant une séparation peut prendre différentes formes. Il peut s'agit d'actes de communication non souhaitée via le téléphone (nombreux appels, messages) et d'autres moyens de télécommunication, d'actes de surveillances des déplacements, de l'espionnage des activités en ligne, de contrôle des réseaux sociaux, des violations de domicile, etc.
Pour s'en défendre, il s'agit dans un premier temps de fixer des limites claires à la personne harcelante en lui demandant une fois et explicitement, idéalement par écrit ou devant des témoins de ne plus vous contacter. Vous pouvez aussi la bloquer partout où cela est possible (bloquer les appels, bloquer les contacts sur les réseaux sociaux).
Ensuite, il est important d'informer de la situation votre entourage afin d'éviter les mal-entendues si la personne cherche à vous nuir ou à obtenir des informations à votre sujet via des personnes tierces.
Nous recommandons aussi de documenter tous les faits de harcèlement (date, heure, endroits, captures d'écran, mails, preuves) dans un journal intime ou via un coffre-fort en ligne tel que proposé sur le site with-you.ch.
Si le harcèlement persiste malgré que vous ayez explicitement demandé à la personne d'arrêter de vous contacter et mis en place ces mesures afin qu'elles ne puissent plus vous contacter, nous vous encourageons alors à vous entourer de professionnel-le-x-s.
Les spécialistes des centres LAVI (Loi d'Aide aux Victimes d'Infractions) pourraient vous accompagner tant sur le plan du soutien psychologique que juridique. Les prestations des centres LAVI sont gratuites et confidentielles. À Genève, le centre LAVI est joignable au 022 320 01 02 tous les jours de 14h00 à 17h00 ainsi que les lundis, mercredis et vendredis de 10h30 à 12h30. Les consultations sont uniquement sur rendez-vous. Ils/elles pourront évaluer votre situation personnelle dans le cadre d'un premier rendez-vous et vous accompagner par exemple dans vos démarches si vous souhaitez déposer plainte.
En espérant que ces quelques pistes vous permettent d'y voir plus clair, nous restons à votre disposition pour tout complément.