La violenza economica mira a restringere l’autonomia finanziaria della persona partner per controllarla meglio. Questa violenza si esercita in modo diverso secondo la situazione della vittima.
Atti di violenza economica:
- forzarla ad elemosinare i soldi al centesimo
- esigere dei conti dettagliati per il minimo acquisto
- non darle i soldi per gestire le spese correnti o darle cifre insufficienti
- rifiutarle tutte le spese personali
- mantenerla in una situazione di ignoranza sulla situazione finanziaria della coppia
- impedirle di lavorare fuori casa
- controllare il budget familiare affinché non conosca le risorse reali
- non contribuire alle spese comuni secondo le proprie risorse
- appropriarsi dei suoi soldi, dei suoi beni, senza il suo consenso
- forzarla a lasciare il suo lavoro
Bonjour, Vous nous écrivez car vous cherchez du soutien dans la situation de divorce violent que vous vivez et qui dure depuis longtemps. En écrivant à l'association VIOLENCE QUE FAIRE vous avez fait un premier pas pour trouver une source d’appui...
Madame, Monsieur
Après avoir fui mon domicile lorsque Monsieur a, dans une èime crise de rage, je continue, 5 ans plus tard, à tenter d’obtenir le divorce. Humiliation, mensonge, dissimulation, harcèlement, dépôt de plainte pénale, volonté de me nuire financièrement… j’ai dû faire face à tant d’actes de violence qu’en juin dernier, lorsqu’un accord global a enfin pu être signé, avec l’aide de mon avocat et devant le juge, je pensais être au bout, de pouvoir respirer à nouveau.
Malheureusement, il n’en est rien et Monsieur a contesté un point. Le juge a voulu vérifier leur allégations et depuis la fin de l’été, je fais à nouveau face aux humiliations, mensonges, mauvaise foi…
Je suis à bout. Je ne trouve plus les forces pour faire face.
Pouvez-vous m’aider? Merci et belle journée
Bonjour,
Vous nous écrivez car vous cherchez du soutien dans la situation de divorce violent que vous vivez et qui dure depuis longtemps. En écrivant à l'association VIOLENCE QUE FAIRE vous avez fait un premier pas pour trouver une source d’appui ce qui montre que vous êtes attentive à vos limites et les respectez. Vous décrivez les comportements que vous avez vécus et qui sont des comportements violents psychologiquement, notamment des actes d’humiliation et du mensonge. Pour vous protéger de ces comportements il vous est arrivé de partir de chez vous, ce qui demande beaucoup de courage. Nous lisons en outre vos espoirs déçus face à un regain de violences depuis l’été dernier ainsi que les efforts intenses que vous avez fournis pour traverser la procédure de divorce avec l’aide de votre avocat.
Ce que vous vivez est fatigant et vous avez, malgré les difficultés, mobilisé votre énergie pour tenir jusque-là. Vers quelles ressources vous êtes-vous tournée jusqu’à maintenant ? Quelles activités ou personnes pourraient vous soutenir dans les prochains temps ?
Parfois une aide professionnelle supplémentaire peut permettre de surpasser des moments particulièrement difficiles. Connaissez-vous les centre d’aide aux victimes d’infractions (centres LAVI) ?
Les intervenant-e-s des centres LAVI, notamment celui de Berne, se tiennent à disposition gratuitement afin d’accompagner de façon confidentielle toute personne victime d'une infraction au sens de la loi, il peut s'agit de violence qu’elle soit psychologique (en cas de menaces graves par ex.), économique ou physique. Les intervenant-e-s sont aussi un soutien lors d'une procédure de divorce ou d'une plainte pénale. Le site aide-aux-victimes.ch permet de trouver le centre d'aide rattaché au canton que vous souhaitez. Le centre de Berne est joignable au 031 370 30 70 ou l'adresse mail suivante : beratungsstelle@opferhilfe-bern.ch.
Une autre forme d’aide peut être trouvée auprès de thérapeutes. Seriez-vous intéressée par un accompagnement centré sur votre parcours, vos besoins ainsi que vos ressources ? Le site de l'association bernoise des psychologues recense quelques adresses si tel était le cas.
Nous espérons avoir répondu à votre demande avec ces quelques pistes. Si vous deviez avoir encore besoin d'appui ou d'informations, nous nous tenons très volontiers à disposition par le biais de ce service de conseil en ligne.
Nous vous transmettons nos meilleures ondes de courage et d'espoir.
Bonjour, Vous faites face à de nombreux comportements violents de la part de votre conjoint. Vous n’êtes d’ailleurs pas la seule victime, car vos enfants ont également été témoins des menaces de votre conjoint envers vous. Votre instinct protecteur de...
Je vis avec mon conjoint que j qi rencontré sur ti tok . Il est français et n as aucun document d établissement en suisse . Je suis suisse . Je paie tout ? Il me rabaisse et crier sur les enfants à failli me mettre un coup de ponug devant les enfants ma sequestree et me menace chaque jour de partir et de m en foudre une de tout façon pour lui je suis dingue et une malade mentale il m isolé je voyais ma mère 3 x par semaine maintenant 1x par mois il me dit comment m habiller comment gérer mes finances quand je peux fumer manger ect je ne peux sortir sans lui sans qu il me dit tu verra bien se qui se passe je suis perdue que faire
Bonjour,
Vous faites face à de nombreux comportements violents de la part de votre conjoint. Vous n’êtes d’ailleurs pas la seule victime, car vos enfants ont également été témoins des menaces de votre conjoint envers vous. Votre instinct protecteur de maman et votre désir de vivre une vie sereine vous ont certainement poussée à nous écrire, et vous avez bien fait, car il existe des solutions.
Prendre le temps de nous écrire et de nous livrer un bout de votre histoire vous a certainement demandé beaucoup de courage. Vous recherchez la stabilité dans votre vie et vous avez peut-être réalisé que cette relation ne vous y mène pas. Pour approfondir vos réflexions quant à cette relation, nous souhaiterions, si vous le permettez, vous poser des questions à titre introspectif :
Dénigrer une personne, l’isoler de sa famille ou la menacer de la frapper sont bel et bien des actes de violence conjugale, certains étant notamment interdits par la loi. Il nous semble également important de souligner que vous n’êtes pas la seule victime dans votre relation. En effet, vos enfants le sont tout autant. Ils entendent les menaces proférées par votre conjoint, et même s'ils n'ont jamais été physiquement maltraités ou dénigrés, ils ressentent la violence que votre conjoint vous inflige. Cela peut avoir des repercussions néfastes sur leur santé mentale et physique.
La violence conjugale se manifeste généralement sous forme d'un cycle, débutant souvent par des violences psychologiques telles que le dénigrement. Plus la violence persiste, plus elle peut prendre des formes plus graves, comme la violence physique, et tend à se répéter de manière plus fréquente. Avez-vous eu l'occasion de consulter notre page dédiée au cycle de la violence ? Est-ce que cela évoque votre situation ?
Vous avez fait un pas important pour vous et vos enfants en nous écrivant sur ce site. En effet, vous avez brisé le silence qui entoure les violences conjugales dont vous êtes victime. Vous n’êtes pas seule et il existe des structures qui pourraient vous venir en aide si vous le souhaitez. Ci-dessous, nous allons vous transmettre des adresses qui ont pu être utiles à des personnes qui vivaient des situations similaires à la vôtre.
Dans le canton de Vaud, il existe le centre MalleyPrairie qui offre un accompagnement aux victimes de violence conjugale. Ce centre offre plusieurs prestations gratuites et confidentielles telles qu’une ligne téléphonique joignable toute la journée et la nuit, des entretiens ambulatoires, des groupes de parole, et même un hébergement d’urgence. Le tout est encadré par des personnes spécialistes du domaine des violences conjugales qui pourront vous offrir un cadre sécurisé dans lequel vous pourrez trouver des solutions pour vous protéger. Vous pouvez joindre le centre au 021 620 76 76.
Vous avez également la possibilité de prendre contact avec un centre LAVI de votre région. Ces centres peuvent vous offrir trois types de soutien : psychologique, juridique ou financier. Vous serez également reçu par un-e intervenant-e spécialisé-e dans le domaine des violences qui pourra vous offrir un accueil et une écoute bienveillante. Les prestations de ce centre sont également gratuites et confidentielles. Dans le canton de Vaud, vous pouvez contacter les centres d'Aigle (+41 21 631 03 04), de Lausanne (+41 21 631 03 00), de Nyon (+41 21 631 03 02) ou d'Yverdon-les-Bains (+41 21 631 03 08).
Enfin, nous souhaitons vous informer qu’en cas de crise à votre domicile et dans le cas où votre partenaire deviendrait violent physiquement, vous pouvez à tout moment faire appel à la police en composant le 117. Les forces de l’ordre sont habituées à intervenir dans ce genre de situation, et elles peuvent expulser votre conjoint du domicile pour une durée déterminée.
Nous espérons que notre réponse vous sera utile et vous permettra d’entamer le prochain pas dans vos démarches pour vous protéger ainsi que vos enfants. Nous restons à votre disposition si vous souhaitez nous en dire plus ou nous poser de nouvelles questions sur les violences conjugales. Nos meilleures pensées vous accompagnent.
Bonjour, Vous nous écrivez pour nous faire part de votre situation et savoir que faire. Vous souhaitez savoir si ce que vous vivez est de la violence psychologique et vous avez donc décidé de contacter VIOLENCE QUE FAIRE afin de...
Je remarque depuis notre 5 ans de relation (marié) que je suis victime de violence psychologique et je voudrais savoir si je me trompe? On a 2 enfants ensemble. Quand on s'est rencontré toute este merveilleus et très amoureux, nous avons parlé en anglais mais nous nous sommes compris, il est suisse et sa langue maternelle est le français. nous voulions ensemble des enfants et oui j'étais suisse tombé enceinte et je voulais bien connaître la langue française. 8 mois après on n’a commencé le les conflits, ils a commencé à me ensuite et moi aussi, ils me traite de stupidité sans lui je ne suis rien, moi je travaille pas lui ils payer le loyer et tout, et je croyais que ce normal de m’a reproché que lui ils travaille et moi non sa lui a donné la raison de me rabaisser et moi je suis bon à rien et acceptée et subir la situation. Je mise au monde notre enfant toute ale bien âpre je lui e montre que je me laisse plus faire par lui et oui je parler bien français. One se disputer beaucoup e lui il me étrangle par le cou me pas couper le souffle, pour me montrer que je dois avoir peur de lui je suis parte parler à sa sœur elle m’a fait comprendre que lui ils est comme ça me ils t’aimes, je pas dite que ils ma étranglé. Le temps pasce bien sur que de dispute entre nous me c’est te 1 a 2 foi par moi, ils avé la tandans de ma tire fort par le bras pour ma mètre a la port, parce c’est chez lui et que il ma dite qui il ne peut pas se gère et contrôle et je me balade dehors 1h et bien sûr Il m'a fait comprendre qu'il ne se passait rien de grave et qu'il fallait arrêter de se battre pour rien, pour lui ce n'était rien, il m'a insulté, pute, salop va te faire foutre, moi je ensulte et âpre sa famille nous dise de arrêter de se comporte comme de enfants. Mama a lui m’a faite comprendre que elle me me soutenir parce que moi je été abandonné dans le hôpital de roumaine et et j'ai vécu à l'orphelinat jusqu'à mes 18 ans. Me je me suis trompé sur elle, elle m’a dite que les hommes ils sont trop fière. Je plus jame fai confiance a sa famille, je me suis ferme en moi et je subise tout. On a eu notre deuxième enfant, on s'insulte devant les enfants tellement de colère moi même je n'ai pas vu que ce n'était pas acceptée devant les enfants. Le 5 avril 2024 ont ne parti à Europa Park avec la promise fille elle a presque 5 ans et la plus petite elle la presque 3 ans elle e reste chez la grand maman. Toute été bien jusqu’à jour de 7 avril 2024 on été à l’hôte je réveille mon mari en faisant des lège bruit avec la machine à café, il m’a trete de gros con tu a reine dans la tête va te faire foutre salop de merde. Je ferme ma bouche et je suis parti à la voiture fume une cigarette, je suis revenu dans une demi-heure c’est te 09.30 je voulais faire la douche et lui il e venu vers moi très an colère il me dit dépêche toi faire la douche si non je parte sans toi. Bien sûr je pas écoute. Je vais à la voiture avec notre fille et lui il e reste sure le parking de hôtel une heure. On se parle pas me moi je lui et dite de partir à la maison chez nous à Sierre. Pour finir je vous dit scoute que on se dispute dans la voiture parce que je lui e dite de se excuser de avoir me ensuite de le matin e que je le pas mérite lui il m’a dite que je dois assumer ça je le réveille. Je voulais faire une sieste sur la banquette arrière je me suis allongé on été sur l’autoroute et il a frêne exprès je me suis tapé la tête contre son siège et lui il rigole de moi, il me disait que je doi assumer et que je pas le droit de dormir dans sa voiture, je me suis allonger et je lui parle plus sa la énervé ils se arête sûre l’air de l’autoroute il m’a sorti avec la fors par les bras moi je remonte et il a continué pans 4 foi, âpre il avé une dame la elle nous a vu elle dise de arête on a une enfant à bord, moi je compri lui pa on ne parti moi je me suis encor allongé pour faire ma sieste et, je pensais que le mari s'était calmé. Ils se arête avant Villeneuve et encore il me sorte avec la fors par le bras je lui disent que je déjà mal et que on a en enfant avec nous tu dois te calme et que on doit rentrer à la maison. Bien sure il comprend pas et moi je lui e montre résistance il m’a pris par le cou il m’a soulève et jeté à terre et là je vu que je peurs de lui, je été à la polis je toute explique et je porte plante contre lui. Je me excuse pour mon écriture me s’il vous plaît dites moi si je fais just ou pas, on a des enfants me moi je lui montre que je suis pas tout seul et que la justice existe. Ils m’a lésé beaucoup de marque de bleu
Bonjour,
Vous nous écrivez pour nous faire part de votre situation et savoir que faire. Vous souhaitez savoir si ce que vous vivez est de la violence psychologique et vous avez donc décidé de contacter VIOLENCE QUE FAIRE afin de trouver des réponses.
Vous expliquez qu’au début, vous étiez très amoureux et que la relation se passait bien. Puis, petit à petit, la situation s’est dégradée. Vous exprimez des situations où monsieur vous rabaisse, vous dévalorise et vous insulte ce qui s’apparentent effectivement à de la violence psychologique. Vous évoquez un événement marquant qui s'est déroulé lors d'une sortie à Europa-park avec votre fille où votre conjoint a utilisé à plusieurs reprises de la violence physique. Le récit de votre histoire nous rappelle fortement le cycle de la violence. Les violences dans le couple débutent souvent par des violences psychologiques telles que le dénigrement ou les insultes. Avec le temps, ces violences ont tendance à s'aggraver et devenir même physiques, mettant ainsi fortement en danger la personne qui les subit.
Il semble que vous ayez réussi à briser le cycle de la violence en prenant des mesures décisives après l'agression physique, notamment en vous rendant à la police pour porter plainte. C'est un très bon réflexe, car les violences physiques sont interdites et punissables par la loi. Vous avez besoin de clarifier la situation que vous vivez et aimeriez connaître vos droits. Vous souhaitez également protéger et préserver vos enfants de ce climat de violence. Nous saluons votre démarche de nous écrire, car cela demande du courage. Nous souhaitons vous dire que vos réactions sont normales et vos questionnements sont tout à fait légitimes.
Le courage que vous avez eu de nous écrire nous pousse, à notre tour, à vous poser des questions à titre d’introspection :
Suite à votre récit, permettez-nous de vous orienter vers un service en Valais qui vient en aide aux personnes dans votre situation qui vivent de la violences domestique. Il s’agit de la LAVI. Les centres de consultation LAVI offrent un espace confidentiel et gratuit pour vous accueillir et vous écouter. Ils peuvent vous conseiller et vous orienter vers des personnels spécialisés dans le domaine. Ils sont joignables du lundi au vendredi de 8h00 à 17h00 au 027 607 31 00.
De plus, vous pouvez faire un constat de coups et blessures à l’unité de médecine des violences. Cette consultation spécialisée aux victimes de violences est gratuite et confidentielle. Elle offre un espace d’écoute et un examen clinique comme preuve de votre situation. Cette unité se trouve à Sierre et est joignable du lundi au vendredi de 08h15 à 11h00 et de 14h00 à 16h00 au 027 603 63 70.
N’hésitez pas à appeler la police, comme vous l’avez déjà fait au 117 si la situation dérape ou que vous vous sentez en danger.
Nous espérons que nos informations vous seront utiles et vous permettrons de ne pas rester seule face à cette situation. N’hésitez pas à nous réécrire si vous en ressentez le besoin, notre équipe est à votre disposition.
Nous vous envoyons nos meilleures salutations.
Bonjour, Vous avez enduré quotidiennement plusieurs formes de violence, qu'elles soient psychologiques, économiques ou physiques. Sans demander l'aide de quiconque, vous avez eu le courage de demander le divorce pour mettre un terme à ces violences. Cependant, la réaction de...
Bonsoir,
Comment "prouver" cette violence psychologique. Denigrement au quotidien, isolation, charges entières de la maison (enfants, hypotheques, menage...). Abus psychologique, economique et meme physique... Je ne suis pas allée voir de psy ou la police. Et quand j ai dis stop (notemment au fait de rester mariés pour qu il obtienne ses papiers...) et j ai demandé le divorce, il a porté plainte contre moi pour violence domestique ! Les procédures sont en cours, mais la justice ne semble pas voir quel personnage il est. Pourquoi la justice n entend elle pas mon témoignage? Comment faire comprendre aux autres ce que j ai subi ?
Bonjour,
Vous avez enduré quotidiennement plusieurs formes de violence, qu'elles soient psychologiques, économiques ou physiques. Sans demander l'aide de quiconque, vous avez eu le courage de demander le divorce pour mettre un terme à ces violences. Cependant, la réaction de votre partenaire a été de porter plainte à son tour contre vous pour violence domestique. Vous êtes activement à la recherche de soutien dans cette procédure afin que la justice puisse entendre votre version des faits.
Tout d'abord, il nous semble important de préciser que la justice a pour mission de rechercher la vérité lors d'une plainte, et cela peut se traduire par une attitude froide et impersonnelle lors des auditions. C'est un aspect inhérent à son rôle de garder une neutralité. Ainsi, il est normal que vous puissiez ressentir le sentiment de ne pas être entendue par la justice. Cependant, cela ne signifie pas que vous avez tort ou que la justice ne vous croit pas. C'est simplement une étape standard dans le processus de dépôt de plainte.
Nous imaginons qu’il doit être difficile de recevoir une plainte de violence domestique contre vous alors que vous avez vous-même été victime de cette violence. Vous avez la possibilité, si vous le souhaitez, de ne pas traverser cette épreuve seule. Nous allons, ci-dessous, vous transmettre une adresse que vous pourriez contacter si vous souhaitez être entourée et conseillée pour cette procédure.
Dans le canton de Fribourg, vous pourriez prendre contact avec Solidarité Femmes, centre LAVI au 026 322 22 02. Cette association pourra vous offrir un accompagnement où vous serez reçu par une personnes spécialisées dans l'aide aux victimes. Cette dernière pourra vous fournir un soutien psychologique, juridique et matériel. Les professionnel-le-x-s du centre sont habitué-e-x-s à accompagner les victimes dans les procédures pénales et pourront vous soutenir tout au long de cette épreuve. Les prestations de ce centre sont gratuites et confidentielles.
Nous espérons que notre réponse vous fournira des pistes pour vous permettre de vous sentir accompagnée et soutenue dans cette épreuve. Nous restons à votre disposition si vous souhaitez nous donner des nouvelles ou poser une nouvelle question sur la violence conjugale. Nos meilleures pensées vous accompagnent et nous vous souhaitons beaucoup de courage.
Bonjour, Vous avez fait énormément d’efforts pour le bien-être de votre famille toutes ces dernières années et ce malgré les contraintes qui se sont imposées à vous. Vous avez désormais atteint vos limites et vous constatez que vous êtes en train...
Bonjour,
Je vis en couple depuis plusieurs années et nous avons 2 enfants en bas âge. Mon conjoint m’a dit d’arrêter mon emploi à la naissance de notre premier enfant car j’habitais loin et que si nous devions vivre ensemble, il fallait qu’on se rapproche de son travail et que comme il avait un salaire plus élevé, c’était à moi de démissionner.
Malheureusement, après 2 ans, il a décidé d’arrêt son emploi car il était malheureux et, depuis 1 an, il est en reconversion professionnelle avec des idées de carrière complètement farfelues et irréalisables. Donc depuis 1 an, il est avec moi à la maison, ne s’occupe de rien dans le foyer (menage, enfants, entretien d’une maison avec jardin, rendez-vous, etc). Il ne se préoccupe que de lui, de ses rêves irréalistes et cerise sur le gâteau, me sollicite du matin au soir.
Il me fatigue plus que nos 2 enfants. Alors que j’avais commencé un emploi de maman de jour car, même s’il paie, le loyer, la nourriture et la voiture, il ne me donne rien, j’ai commencé à ressentir une fatigue extrême. Autant physique que psychologique. Alors un jour, un de ses copains (qui squattent la maison presque 4 jours par semaine) me propose de la cocaine. J’étais tellement épuisée que j’ai accepté (pourtant je n’ai jamais été intéressée par les drogues).
Et à partir de ce moment, j’ai sombré. J’arrivais à m’occuper de tout, la maison, les enfants et mon conjoint, sans problème. Mais le pire, c’est que j’ai appris, au moment où j’ai commencé à en prendre, que mon conjoint en prend depuis des années (ce que j’ignorais) et j’ai donc pu continuer à en prendre car il en ramenait souvent à la maison.
Donc voilà la situation, maintenant je suis accro, j’ai du faire une cure de désintoxication et je suis en train de tout perdre. Déjà que j’avais perdu un travail pour le sien, qu’il a finalement abandonné. J’ai perdu la confiance que j’avais en mon conjoint et je me dis que c’est lui qui m’a poussée à bout et qui de plus, m’a fait tombée dans cette drogue. Ma décision aujourd’hui est de me séparer de mon conjoint mais il ne veut pas partir de la maison. Que puis-faire ?
Bonjour,
Vous avez fait énormément d’efforts pour le bien-être de votre famille toutes ces dernières années et ce malgré les contraintes qui se sont imposées à vous. Vous avez désormais atteint vos limites et vous constatez que vous êtes en train de tout perdre ; vous avez envie de reprendre votre vie en main. C’est ce que vous avez fait en faisant une cure de désintoxication et que vous continuez de faire en recherchant de l’aide auprès de l’Association VIOLENCE QUE FAIRE (VQF). Vous avez envie de vous en sortir.
La force que vous avez eu en nous écrivant nous pousse à notre tour à vous poser quelques questions à titre introspectif :
Vous avez pris la décision de vous séparer de votre conjoint et vous souhaitez désormais vous réapproprier votre logement. Pour vous accompagner dans cette voie, une option qui s’offre à vous est de vous adresser à un service juridique qui pourra vous renseigner sur vos droits. VQF n’est pas compétente pour donner des conseils juridiques et nous allons vous proposer une adresse qui, nous l’espérons, vous permettra de trouver la réponse à vos questions.
Dans le canton de Genève, vous pourriez vous adresser au Centre Social Protestant du canton de Genève: il s'adresse à toute personne étrangère ou suisse qui a des questions concernant la migration, le permis de séjour, la séparation ou le divorce. Leurs équipes organisent une permanence juridique chaque lundi et jeudi à 8h30 par téléphone (022 807 07 07), des permanences collectives ainsi que des rendez-vous individuels dans plusieurs lieux du canton, vous pourriez choisir un lieu proche de chez vous. Pour des informations ou prise de rendez-vous, vous pouvez les appeler au 022 807 07 00 du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30 (mardi dès 10h et vendredi de 13h à 17h).
De par votre démarche d’écrire spécifiquement sur le site violencequefaire.ch spécialisé dans la violence au sein du couple, nous imaginons que vous souhaiteriez clarifier si ce que vous avez vécu est de la violence. Vous pourriez par exemple faire un test sur notre site, ou alors jeter un oeil aux pages dédiées aux violences économiques ou psychologiques qui regroupent de nombreuses informations. Parmi celles-ci, lesquelles feraient écho à votre situation?
Pour discuter des enjeux de violence au sein de votre couple, une option qui s’offre à vous est de solliciter l'Association Aide aux Victimes de Violences en Couple (AVVEC), même si vous n'êtes pas sûre d'être victime de violence au sein du couple. Elle propose une permanence téléphonique les lundis, mercredis, jeudis et vendredis de 12h à 14h au numéro (022) 797- 10-10. Elle s'engage aussi à organiser une séance d'information collective tous les jeudis à 9h dans leurs locaux à la rue Montchoisy 46. La séance est gratuite et dure une heure. Pour finir, elle offre également une permanence sans rendez-vous les lundis, mercredis, jeudis et vendredis entre 12h et 14h en présentiel ou par téléphone. Ces professionnel-les pourront vous accueillir et aider avec bienveillance tout au long de vos démarches, à votre rythme et selon vos besoins.
Nous espérons de tout cœur avoir pu vous aider. Notre porte reste toujours ouverte si vous avez une nouvelle question ou si vous souhaitez nous donner de vos nouvelles dans quelques temps. Avec nos meilleures salutations.
Bonjour, Une de vos bénéficiaires est sous l'emprise de son ex-mari. Elle s'est confiée à vous et vous sentez qu'elle a besoin d'aide. Vous avez bien fait de nous contacter. Etre témoin de violence est toujours difficile, d’autant plus si la...
Bonjour,
Je suis Job coach dans une mesure d'insertion professionnelle. L'une de mes bénéficiaire a été victime de violences physiques par son mari il y a plusieurs années et a été le dénoncer à la police. Ayant un enfant en commun, ils sont toujours en contact et Madame est dépendante de lui financièrement car elle n'a jamais travaillé en Suisse, elle ne parle pas français et a du mal a retrouver un emploi depuis le divorce.
Elle est encore totalement sous son emprise et subit désormais des violences économiques et psychiques puisque son ex-mari souhaite qu'elle travaille pour lui et que tous ses choix de vie sont dictés par lui et l'argent qu'il lui verse. Suite à la dénonciation de violence, Madame a été suivie par un psychiatre avec qui cela n'a pas fonctionné. Madame lui a dit qu'elle n'allait pas bien, le psychiatre a eu peur pour l'enfant et a appelé la police. Elle a donc peur de tous les thérapistes et peur qu'on lui enlève la garde de son enfant bien qu'elle ait, à mon avis, besoin d'aide. Je lui ai parlé de votre site mais elle ne souhaite pas vous écrire car elle a peur qu'on lui oblige un suivi.
Je l'accompagne sur un plan professionnel mais je souhaiterai savoir s'il existe autre chose que je puisse lui proposer qui reste anonyme ou des groupes de soutien dans la région de Montreux/Clarens pour les personnes victimes de telles violences? En vous remerciant par avance, je vous souhaite une excellente journée.
Bonjour,
Une de vos bénéficiaires est sous l'emprise de son ex-mari. Elle s'est confiée à vous et vous sentez qu'elle a besoin d'aide.
Vous avez bien fait de nous contacter. Etre témoin de violence est toujours difficile, d’autant plus si la victime n’est pas prête à faire des démarches. Le rôle de l’entourage est cependant précieux pour les victimes et nous saluons votre implication dans cette situation.
Le fait que cette personne vous confie ce qu’elle vit montre qu'un lien de confiance s'est tissé entre elle et vous, c'est déjà une ressource très précieuse. Votre écoute et disponibilité sont donc primordiales. Il est important de croire la victime et il est aussi important de ne pas mettre trop de pression, ni de la blâmer mais de lui laisser le temps de prendre ses décisions tout en respectant son rythme, ses possibilités de se mettre ou non en mouvement pour le moment.
Pour répondre à votre demande d'orientation, vous pourriez tout d'abord lui conseiller de s’adresser au centre d’aide aux victimes (centre LAVI). Dans le canton de Vaud, il existe trois antennes joignables par téléphone : centre LAVI Aigle 021 631 03 04, centre LAVI Lausanne 021 631 03 00, centre LAVI Yverdon 021 631 03 08. Les consultations sont gratuites. Des professionnel-le-s pourront l’écouter, l’informer sur ses droits et sur les différentes possibilités d’aide. Il est important de lui transmettre que les entretiens sont 100% confidentiels et qu'elle ne sera aucunement forcée à reprendre un quelconque suivi.
Elle peut également contacter le Centre Malley Prairie. Il s'agit d'un centre d'accueil pour les personnes qui sont confrontées à des violences domestiques dans le canton de Vaud. Ce centre propose des consultations en ambulatoires pouvant avoir lieu dans différents lieux du canton. Il s'agit de consultations gratuites et confidentielles avec un-e professionnel-le qui pourra lui apporter une écoute, un soutien et des conseils. Ce centre propose également des groupes de parole. Si cette démarche fait sens pour elle, elle peut les joindre par téléphone au (021) 620 76 76 du lundi au vendredi de 08h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 pour se renseigner ou pour prendre rendez-vous.
Aussi, auriez-vous l’occasion de parcourir notre site ensemble ? Lire les questions d'autres internautes ou encore écouter le podcast Poussière qui contient des témoignages anonymes de personnes victimes pourraient l'aider à se reconnaitre dans les récits et de constater qu'il est possible de s'en sortir. Elle peut également tout à fait nous poser une question. Cette démarche est anonyme et gratuite et notre réponse ne contiendra aucune obligation de suivi, ce choix lui appartenant à elle seule.
Nous espérons que notre réponse vous sera aidante et nous vous souhaitons bon courage dans le soutien de votre bénéficiaire. N’hésitez pas à nous réécrire si vous avez d’autres questions ou pour nous donner des nouvelles de la situation. Nous vous adressons nos meilleures salutations.
Bonjour Madame, Nous vous remercions pour votre message. Vous nous demandez des renseignements autour de vos droits et devoirs s’agissant de votre enfant alors que vous subissez des violences physiques, psychologiques et économiques de la part de son père. Votre...
Bonjour,
quels sont les moyens d'action (civils, pénaux) si on est victime de violence psychologique et verbale?
C'est mon cas, avec de la pression économique (pression sur mon taux de travail). Et quelques objets cassés par l'auteur des violences.... Et puis ume gifle qui a fait chuter notre emfant..... Actuellement je vis (encore) avec mon conjoint, auteur des violences mais je ne sais pas encore comment m'en sortir. Pour ce qui est de la garde de l'enfant eu avec l'auteur des violences, quels sont les chances d'obtenir une garde exclusive si je quitte mon conjoint?
Je ne me vois pas quitter mon conjoint et ne pas savoir ce que vit mon jeune enfant s'il est parfois gardé par son père.... Merci de votre aide.
Bonjour Madame,
Nous vous remercions pour votre message. Vous nous demandez des renseignements autour de vos droits et devoirs s’agissant de votre enfant alors que vous subissez des violences physiques, psychologiques et économiques de la part de son père.
Votre message ne nous dit pas si vous êtes mariée ou si vous vivez en concubinage. Quoiqu’il en soit et étant donné les violences vécues, vous seriez en droit de demander une séparation unilatérale. Elle peut être demandée au Tribunal civil de votre arrondissement lorsque la vie commune n’est plus possible pour des questions de violences, de consommations et/ou de maladie psychique. Cette demande peut être faite via un formulaire en ligne, ce sont les mesures de protections de l’union conjugale. Lors de cette séparation unilatérale provisoire, le / la Juge devra statuer sur qui des conjoints peut rester dans l’appartement commun, qui a la garde de l’enfant et envisager les droits de visite du parent non gardien.
Les moments de séparation pouvant être des moments de regain de violences, nous vous conseillerions vivement de vous mettre en protection auprès de tierces personnes si cela est possible ou en foyer si aucune autre solution n’est envisageable. Dans le canton de Vaud, le Centre Malley Prairie peut accueillir les femmes et les enfants confrontés à des violences domestiques. Vous pouvez les joindre au numéro suivant : (021) 620-76-76. Ce centre propose du reste également des consultations en ambulatoire dans différents lieux du canton de Vaud. Les consultations sont gratuites et confidentielles. Les professionnel-le-s seront à votre écoute et sauront vous donner des conseils avisés.
Nous comprenons votre peur à l’idée de vous séparer du père de votre enfant et de ne pas savoir ce que votre enfant pourrait vivre comme violences de sa part.
A cet égard, nous n’avons pas compris si votre enfant ou vous qui aviez réceptionné la gifle de votre conjoint, faisant chuter votre enfant. Quoiqu’il en soit, la violence est interdite par la loi et vous seriez en droit d’appeler la police au 117 au prochain épisode de violence subie. Il faut savoir que certains actes comme la violence physique mais aussi les menaces sont poursuivies d’office sur le plan pénal. Cela voudrait dire que si la police devait intervenir dans votre foyer, une procédure pénale serait automatiquement engagée. La police serait également en droit d’expulser votre conjoint de l’appartement, ceci jusqu’à une audience de validation de la mesure d’expulsion par un-e Juge. C’est une mesure de protection pour les personnes qui sont victimes. Lors de cette expulsion, votre conjoint aurait l’interdiction d’entrer en contact avec vous et votre enfant jusqu’à l’audience où vous pourriez prendre la décision de séparation unilatérale.
Pour davantage de renseignements sur les moyens d’actions au pénal, vous pouvez joindre un centre d’aide aux victimes d’infractions, un centre LAVI. Pour le canton de Vaud, il faut composer le (021) 631-03-00.
Le service protection des mineurs (DGEJ) peut aussi répondre à vos questions autour des droits et devoirs du père de votre enfant. Vous pouvez également les appeler de manière anonyme si cela est plus confortable pour vous à ce stade. Lorsqu'un parent craint que les droits de visite ne soient pas conformes au bon développement d'un enfant et que certaines violences sont présentes, un droit de visite dans un lieu médiatisé peut aussi être organisé.
Pour finir, nous vous suggérons également de pouvoir vous confier à la / au pédiatre de votre enfant qui sera sans doute aussi de bons conseils.
Nous espérons avoir pu vous donner quelques pistes de réflexion et restons bien entendu à votre entière disposition.
Bonjour, Votre femme a fait connaissance d'une compatriote russe (Yana) qui est mariée et dont le mari refuse l'accès à des soins et à son argent. Elle refuse toute aide de votre femme, vous émettez l'hypothèse d'une possible crainte de...
Bonjour,
Ma femme, d'origine russe, a fait connaissance d'une compatriote (que je nommerai Yana, la quarantaine) qu'elle rencontre désormais régulièrement. Yana est mariée et habite à Lausanne. Elle n'a pas accès à des fonds. Elle n'a pas accès à des soins, que son mari lui refuse. Actuellement, Yana est malade. Ma femme lui fait remarquer que sa situation s'apparente à celle d'une prison. Or, Yana refuse toute aide, probablement honteuse de sa situation précaire mais aussi en insécurité vis-à-vis de son mari, et de sa situation personnelle dont j'ignore si elle est régulière (niveau visa, établissement). Elle a aussi peut-être peur de la réaction de son mari en cas de dénonciation. J'ignore s'il est violent physiquement. Mais je crois comprendre qu'il est violent psychologiquement. Yana a en outre sollicité ma femme pour lui acheter des vitamines, vu qu'elle ne peut pas. Cette situation nous révolte et nous inquiète, mais nous ne savons pas comment nous y prendre pour lui faire prendre conscience de la situation de soumission dans laquelle elle se trouve, qui met désormais de facto sa santé en danger. Mais elle n'accepte pas l'aide de ma femme.
Pourriez-vous éclairer notre lanterne ? A noter qu'il n'y a pas d'urgence vitale en jeu à l'heure actuelle. Meilleures salutations
Bonjour,
Votre femme a fait connaissance d'une compatriote russe (Yana) qui est mariée et dont le mari refuse l'accès à des soins et à son argent. Elle refuse toute aide de votre femme, vous émettez l'hypothèse d'une possible crainte de sa part concernant sa situation (visa, établissement) ou alors par crainte de son mari. Vous ne savez pas s'il est violent physiquement mais vous savez qu'il est violent psychologiquement. Vous et votre femme êtes très inquiet-es pour elle et ne savez pas comment l'aider ni comment lui faire prendre conscience de la gravité de la situation.
La situation que vous décrivez est en effet préoccupante et il semblerait que Yana soit victime de violence économique et psychologique. La violence au sein du couple fonctionne sous la forme d'un cycle de la violence, qui a tendance à augmenter en intensité et en fréquence s'il n'est pas brisé. Pour ce faire, un soutien externe de professionnel-le-s est important.
Être témoin de violence au sein du couple est une position délicate, notamment lorsque la victime ne se rend elle-même pas compte du danger, ou alors lorsqu'elle n'est pas prête ou ne souhaite pas entamer des démarches pour se protéger, ou encore lorsqu'elle retourne vers le conjoint auteur de violence. Il s'agit là des conséquences de l'engrenage de la violence, ou cycle de la violence. Il est également difficile d'être témoin car il n'est pas possible d'agir à la place de la victime, elle seule peut décider de se protéger et comment. En se confiant à votre femme et en lui demandant de l'aide, Yana a démontré avoir une grande confiance en elle ; votre femme peut lui apporter un soutien précieux en l'écoutant et en la soutenant dans ses besoins. En effet, il est important qu'elle puisse être entourée pour trouver du soutien et la force nécessaire.
Afin de lui faire prendre conscience de la gravité des violences, votre femme pourrait lui rappeler qu'en Suisse la violence au sein du couple est grave et interdite par la loi et que des professionnel-le-s sont là pour l'écouter, gratuitement et en toute confidentialité, et qu'il est important qu'elle puisse demander de l'aide - quel que soit sa situation financière et son visa. Pour aller plus loin, nous vous encourageons à lui faire part de notre site internet ainsi que des adresses utiles suivantes, votre femme peut tout à fait l'accompagner aux rendez-vous si Yana le souhaite.
Dans le canton de Vaud, Yana pourrait prendre contact avec la Fraternité du Centre Social Protestant: il s'adresse à toute personne étrangère ou suisse (quel que soit la religion) qui a des questions concernant la migration, le permis de séjour, la séparation ou le divorce. Elle pourrait y recevoir une aide et un soutien concernant sa situation médicale, financière, mais surtout concernant les violences qu'elle subit quotidiennement. Les professionnel-le-s sont joignables au numéro: 021 560 60 60 pour une consultation gratuite et confidentielle. Nous l'invitons à préciser dès le premier contact qu'elle est victime de violence au sein du couple. De plus, le Centre Social Protestant s'adresse également à des personnes sans papier et il n'y a aucun risque de dénonciation à la police, que ce soit pour ses papiers ou pour les violences.
Dans le canton de Vaud, elle pourrait également trouver du soutien auprès d'un Centre LAVI. Les intervenant-e-s proposent des entretiens gratuits et confidentiels pour toutes personnes étant confrontées à des violences domestiques. Dans le canton de Vaud, les professionnel-le-s sont joignables au numéro: 021 631 03 00 afin de convenir d'un rendez-vous à Lausanne, Yverdon-les-Bains ou Aigle.
Au besoin, le Centre Malley Prairie à Lausanne dispose d'un foyer d'accueil d'urgence pour femmes et enfants confrontés à la violence domestique si elle ne se sent plus en sécurité dans sa maison. Leurs équipes proposent un lieu sécure mais aussi un suivi psychosocial adapté aux besoins des victimes. Il est également possible de demander une consultation ambulatoire avec un-e professionnel-le qui pourra l'écouter et la soutenir dans ses démarches.
Nous espérons avoir pu vous aider à y voir plus clair et espérons de tout coeur que la situation de Yana s'arrangera et qu'elle pourra retrouver de la sérénité. Nous restons à votre entière disposition si vous avez une nouvelle question ou si vous souhaitez nous donner des nouvelles de Yana dans quelques temps.