Questions et réponses

Bonjour Madame,

Vous nous expliquez être en phase de séparation avec le père de vos enfants car votre relation était empreinte de violences psychologiques et physiques. Vous avez su être à l’écoute de vos besoins en allant consulter une psychologue. Le cheminement réalisé avec son soutien vous a permis de prendre conscience que vous étiez victime de violence au sein du couple et peut-être également des sérieuses conséquences que celle-ci peut engendrer.

Aujourd’hui, vous doutez car vous craigniez, vous aussi, être capable de violences verbales envers votre conjoint. Vous nous confiez avoir déjà agi de la violence physique contre lui par le passé. Il se peut que ces actes violents aient été faits en réactions aux violences subies ou alors que dans votre couple, la violence était un moyen de régler les conflits, de part et d’autre. Tout d’abord, nous souhaitons relever le courage dont vous faites preuve en nous écrivant et en vous montrant transparente quant aux agissements violents que vous avez pu exercer. Reconnaître sa responsabilité est un pas nécessaire vers votre souhait de changement.

Vous reconnaissez l’importance d’effectuer un travail sur vous-même en lien avec cette problématique. Si vous le voulez bien, nous pouvons donc vous faire quelques propositions de centres spécialisés dans le domaine pour vous accompagner dans votre démarche. A Lausanne, vous pouvez contacter le Centre Prévention de l’Ale par téléphone au 021 321 24 00 ou par email : info@prevention-ale.ch. Le premier entretien est non payant et permettra de vous orienter dans l’un de leurs programmes : suivi en groupe, individuel ou en couple. Le Centre de consultation les Boréales est destiné aux personnes ayant subi ou commi des violences au sein de la famille. Différents types de prise en charge sont également proposées et vous pouvez les atteindre au 021 314 66 33. Des professionnel·le·s vous offrirons aide et soutien afin de développer des stratégies alternatives à l’exercice de la violence.

D’ici là, voici quelques questions qui peut-être vous aideront dans votre réflexion : Quelles sont les situations dans lesquelles vous vous sentez à risque d’agir de la violence ? Est-ce lié à certaines émotions plus difficiles à vivre ? Comment aimeriez-vous vous sentir dans vos relations ? Ou encore, qu’aimeriez favoriser au sein de celles-ci ?

En espérant que ces quelques pistes vous seront aidantes, nous vous souhaitons le meilleur pour la suite. N’hésitez pas à nous écrire si vous avez d’autres questions ou pour nous donner des nouvelles de votre situation. Prenez bien soin de vous.