Question? Quitter

11 septembre 2023 – So…

I speak English and I am looking for support. I was effected by physical, psychological, emotional and sexual abuse. I managed to get out of the situation physically and distance myself but it’s affecting me emotionally and psychologically and I need professional help.

Notre réponse 

Hello,

You’ve lived through a tremendous amount of abuse and managed to get out of that situation. You’re now struggling with how this is still affecting you both emotionally and psychologically and have turned to us to get some clues as in how to have access to professional help.

We would like to begin by congratulating you, giving yourself the means to get out of such a damaging relationship is an extremely arduous task. It’s an important and meaningful step to take but the one that you’re taking as of now, asking for help with what’s to come, is both brave and smart.

If you haven’t had any contact with them yet, we’d suggest that you get in touch with a counselling service. Those work under the Victim Support Act, LAVI (Loi fédérale sur l’aide aux victimes d’infrations) in french or OHG (Opferhilfegesetz) in german. This law is specific to people who have suffered direct harm to their physical, psychological or sexual integrity. Under the Victim Support Act, victims are entitled to assistance from counselling services from professionals on several matters whether they’d be legalfinancialsocial or psychological.

In the Canton of Valais, there are two counselling services in either SionMaison Santé Chablais de Collombey-Muraz (027 607 31 00) or Brig-Glis (027 946 85 32). They all offer the possibility of either consulting over the phone or arrange an appointment depending on what makes you the most comfortable.

Also, since 2021 the costs of psychotherapy are primarily covered by the Swiss compulsory health insurance. We thus suggest that, if you’re open to it, you turn to your physician and ask for a medical prescription. Having a space dedicate to talking about what you’ve lived through and getting some tools to deal with it might be key to your healing process.

We’re hoping that these will put on you on the trail of the help that you’re seeking. We naturally remain at your disposal for further questions, thank you for your trust and wish you the best.

20 août 2023 – Jo…

Bonjour,

Je peux me montrer parfois agressif et violent verbalement à l’encontre de ma conjointe et je lui ai même lancer ma casquette dessus hier. Ces accès de colères sont plus fréquents et plus prononcés lors ce que j’ai bu de l’alcool mais peuvent aussi se produire en étant sobre.

Que puis je faire pour que cela s’arrête avant que cela ne devienne plus grave?

Notre réponse

Bonjour,

Tout d’abord, nous tenons à souligner votre démarche de prise de contact au sujet de la violence verbale que vous agissez à l’encontre de votre conjointe. De plus, vous décrivez avoir été jusqu’à lancer votre casquette sur elle ce qui peut être considéré comme une forme de violence physique. Vous prenez ce geste au sérieux et souhaitez mettre un terme à la violence avant que cela ne s’aggrave encore.

Comme vous le remarquez la consommation d’alcool est un facteur de risque du recours à la violence puisqu’elle réduit la capacité de maîtrise de soi et augmente l’impulsivité. Cependant, cette consommation n’est pas la cause de la violence agie puisque celle-ci se produit également lorsque vous êtes sobre. Les comportements de violence que vous agissez en l’absence et sous l’influence de l’alcool sont de votre responsabilité. Nous nous permettons de vous demander quel rôle joue votre consommation d’alcool dans votre vie ? Est-ce un moyen de décharger les tensions du quotidien ou les tensions de votre relation de couple ?

Dans un premier temps, il est important de pouvoir veiller à votre consommation d’alcool comme elle augmente le risque de violence. Ensuite, il est nécessaire de comprendre ce qui se passe en vous avant et pendant vos accès de colères qui mènent à des actes de violence afin de trouver les meilleurs moyens pour ne pas les reproduire. Des aides professionnelles existent. Dans le canton de Fribourg, nous vous conseillons de prendre contact avec l’association EX-pression à info@ex-pression.ch ou au 848 08 08 08. Cette association propose un accompagnement spécialisé visant à trouver des solutions et des alternatives aux comportements violents.

N’hésitez pas à nous recontacter si vous en ressentez le besoin ou si vous avez d’autres questions.

18 août 2023 – Bru…

Bonjour,

j’ai trouver recroqueville et en Larmes un enfant seul dans la Cour. Il m’a partager l’alcoolisme de son Père et qu’elle avait eu très Peur car il avait tapper très fort maman à la tête (qui venait de subir une opération à la tête). Il m’as dit qu’il avait failli la tuer. J’ai Transmis avec l’accord de l’enfant a l’enseignante. Je lui ai dit qu’il Pouvait venir sans autre me parler. Je fais quoi? Est ce que je dois dénoncer? Service de l’enfance? Est ce que je dois dire que je suis là à la maman si besoin? Merci pour votre retour

Notre réponse

Bonjour, 

Vous nous faites part de la situation d’un enfant qui est venu se confier auprès de vous dans une cours de récréation. Elle a pu vous parler des problèmes d’alcoolisme de son père et d’un acte de violence grave que sa mère a subi de ce dernier. Vous vous questionnez sur ce que vous devriez faire pour aider cet enfant : appeler le service de protection de l’enfant, parler avec la maman de cet enfant ou dénoncer la situation. 

Tout d’abord, nous tenons à saluer votre démarche de nous écrire, cela démontre le souci que vous avez pour cet enfant. Nous comprenons qu’il n’est pas facile de réagir quand on est témoin Il est toujours perturbant d’entendre ce genre de récit et encore plus de la part d’un-e mineur-e qui est également victime de cette violence. On se sent souvent mal à l’aise et démuni-e. On ne veut pas se mêler de la vie des autres et on a peur de ne pas dire ce qu’il faut. Mais la violence est destructrice et la loi l’interdit et les conséquences peuvent être graves. Les enfants qui assistent directement à des scènes de violence sont affectés. Le climat de peur et d’insécurité dans lequel se trouvent leurs parents les traumatise et les fragilise.

Ce que vous nous décrivez est une situation de violence physique et il est en effet important de mettre en place un soutien pour cette famille. Nous vous remercions d’avoir pris le temps d’écouter ce mineur et d’avoir averti l’enseignante. Suite à votre signalement, elle est dans l’obligation d’avertir sa direction et cette dernière doit faire une dénonciation à l’APEA (Autorité de Protection de l’Enfant et de l’Adulte) de votre région. Cette autorité pourra par la suite, si besoin, mandater OPE (l’Office de Protection  de l’Enfant) qui fera une expertise de la situation. Nous vous conseillons donc de reprendre contact avec l’enseignante afin de de lui demander si elle a pu en parler avec sa hiérarchie. Vous pouvez également le faire vous en prenant directement contact avec la direction de l’établissement de  cet enfant. 

Ensuite, après discussion et accord de votre hiérarchie et si vous vous sentez suffisamment à l’aise, vous pourriez prendre contact avec la maman pour lui expliquer ce que son enfant a partagé avec vous. Il est important de lui rappeler la loi. Les infractions au sein du couple telles que les violences physiques sont des infractions pénales. Elle peut donc se rendre à un poste de police pour porter plainte contre son conjoint. Il est important de lui expliquer qu’elle n’est pas dans l’obligation de faire cette démarche si cela est difficile pour elle. De plus, nous pensons qu’il serait vraiment important qu’elle puisse appeler la police au 117 si une telle situation de violence devait à nouveau arriver. Monsieur peut être expulsé immédiatement du domicile pour 7 jours au moins et 14 jours. Madame peut également appeler l’unité de médecine des violences au 027 603 63 70 à Sierre afin de  faire une attestation de coups et blessures qui peut être faite jusqu’à 72heures après les faits. Les professionnel-le-s de la santé présents pourront l’écouter, elle bénéficiera également d’un examen clinique et de la rédaction d’un constat médical pour faire valoir ses droits. Il est important de s’y rendre afin qu’elle puisse par la suite se faire reconnaître juridiquement comme victime. 

Il serait aussi intéressant de la diriger vers un Centre LAVI qui propose une aide aux victimes d’abus (violences physiques, sexuelles et menaces de mort)  En Valais, la LAVI  est atteignable au 027 607 31 00, elle est présente dans trois lieux de consultations, à Brig, Sion et Collombey-Muraz. Leurs consultations sont gratuites et confidentielles. Les intervenant·e·s LAVI pourront l’accompagner et l’adresser vers un·e psychothérapeute ou un·e avocat·e. 

Vous pouvez aussi lui expliquer que si besoin le Centre LAVI pourra lui financer, si elle le désire, un hébergement d’urgence pour elle et son enfant qui peut aller jusqu’à 35 jours renouvelables. Il en existe trois dans le Valais romand. L’Accueil Aurore à Sion, Le Point du Jour dans la région de Martigny et La structure de la Fondation l’EssentiElles pour la région du Chablais. Elle pourra prendre le temps de penser à elle sans avoir peur de subir de la violence. Les professionnel-le-s présents seront à son écoute et l’aideront également pour les démarches administratives. Ces lieux sont des espaces cachés, sécurisés et bienveillants. Si madame a besoin d’un hébergement d’urgence rapidement avec son enfant, vous pouvez lui expliquer qu’il lui est possible d’appeler les structures sans passer au préalable par le Centre LAVI. La personne qui les accueillera fera le lien avec la LAVI par la suite.

Nous espérons avoir pu vous donner des pistes utiles dans vos réflexions et nous souhaitons que la situation s’améliore rapidement pour cet enfant et sa maman. Nous restons à disposition si besoin pour toutes autres questions de votre part ou simplement pour nous donner de leurs nouvelles si vous le souhaitez.

17 août 2023 – Em…

Bonjour,

quels sont les moyens d’action (civils, pénaux) si on est victime de violence psychologique et verbale?

C’est mon cas, avec de la pression économique (pression sur mon taux de travail). Et quelques objets cassés par l’auteur des violences…. Et puis ume gifle qui a fait chuter notre emfant….. Actuellement je vis (encore) avec mon conjoint, auteur des violences mais je ne sais pas encore comment m’en sortir. Pour ce qui est de la garde de l’enfant eu avec l’auteur des violences, quels sont les chances d’obtenir une garde exclusive si je quitte mon conjoint?

Je ne me vois pas quitter mon conjoint et ne pas savoir ce que vit mon jeune enfant s’il est parfois gardé par son père…. Merci de votre aide.

Notre réponse

 Bonjour,

Nous vous remercions pour votre message. Vous nous demandez des renseignements autour de vos droits et devoirs s’agissant de votre enfant alors que vous subissez des violences physiques, psychologiques et économiques de la part de son père.

Votre message ne nous dit pas si vous êtes mariée ou si vous vivez en concubinage. Quoiqu’il en soit et étant donné les violences vécues, vous seriez en droit de demander une séparation unilatérale. Elle peut être demandée au Tribunal civil de votre arrondissement lorsque la vie commune n’est plus possible pour des questions de violences, de consommations et/ou de maladie psychique. Cette demande peut être faite via un formulaire en ligne, ce sont les mesures de protections de l’union conjugale. Lors de cette séparation unilatérale provisoire, le / la Juge devra statuer sur qui des conjoints peut rester dans l’appartement commun, qui a la garde de l’enfant et envisager les droits de visite du parent non gardien.

Les moments de séparation pouvant être des moments de regain de violences, nous vous conseillerions vivement de vous mettre en protection auprès de tierces personnes si cela est possible ou en foyer si aucune autre solution n’est envisageable. Dans le canton de Vaud, le Centre Malley Prairie peut accueillir les femmes et les enfants confrontés à des violences domestiques. Vous pouvez les joindre au numéro suivant : (021) 620-76-76. Ce centre propose du reste également des consultations en ambulatoire dans différents lieux du canton de Vaud. Les consultations sont gratuites et confidentielles. Les professionnel-le-s seront à votre écoute et sauront vous donner des conseils avisés.

Nous comprenons votre peur à l’idée de vous séparer du père de votre enfant et de ne pas savoir ce que votre enfant pourrait vivre comme violences de sa part.

A cet égard, nous n’avons pas compris si votre enfant ou vous qui aviez réceptionné la gifle de votre conjoint, faisant chuter votre enfant. Quoiqu’il en soit, la violence est interdite par la loi et vous seriez en droit d’appeler la police au 117 au prochain épisode de violence subie. Il faut savoir que certains actes comme la violence physique mais aussi les menaces sont poursuivies d’office sur le plan pénal. Cela voudrait dire que si la police devait intervenir dans votre foyer, une procédure pénale serait automatiquement engagée. La police serait également en droit d’expulser votre conjoint de l’appartement, ceci jusqu’à une audience de validation de la mesure d’expulsion par un-e Juge. C’est une mesure de protection pour les personnes qui sont victimes. Lors de cette expulsion, votre conjoint aurait l’interdiction d’entrer en contact avec vous et votre enfant jusqu’à l’audience où vous pourriez prendre la décision de séparation unilatérale.

Pour davantage de renseignements sur les moyens d’actions au pénal, vous pouvez joindre un centre d’aide aux victimes d’infractions, un centre LAVI. Pour le canton de Vaud, il faut composer le (021) 631-03-00.

Le service protection des mineurs (DGEJ) peut aussi répondre à vos questions autour des droits et devoirs du père de votre enfant. Vous pouvez également les appeler de manière anonyme si cela est plus confortable pour vous à ce stade. Lorsqu’un parent craint que les droits de visite ne soient pas conformes au bon développement d’un enfant et que certaines violences sont présentes, un droit de visite dans un lieu médiatisé peut aussi être organisé.

Pour finir, nous vous suggérons également de pouvoir vous confier à la / au pédiatre de votre enfant qui sera sans doute aussi de bons conseils.

Nous espérons avoir pu vous donner quelques pistes de réflexion et restons bien entendu à votre entière disposition.

24 juillet 2023 – ali…

Bonjour, Un ami très proche est victime régulièrement de la violence physique et verbale de sa femme. Il n’ose pas le dire car il a donné un coup une seule fois en voulant se défendre lors d’un grand épisode d’humiliation et de violence. En voulant l’aider j’ai fait des recherches sur internet et je n’ai pas trouver de structure pour les hommes. Que faire pour l’aider à sortir de cela?

Notre réponse

Bonjour,

Un ami proche est victime de violences physiques et psychiques de la part de sa femme. Celui-ci craint d’en parler de peur que cela se retourne contre lui. En effet, il a une fois porté un coup à sa femme, en réaction à la violence subie. Pourtant, votre ami a déjà fait le pas de se confier à vous, ceci démontre une grande marque de confiance à votre égard et briser le silence est une étape importante pour sortir du cycle de la violence.

Inquiète par ce que vit votre ami, vous cherchez à lui venir en aide afin qu’il trouve des solutions pour se libérer de cette situation aux conséquences négatives (notamment la violence réactionnelle). Vous avez bien fait de nous contacter. Il est effectivement difficile de se retrouver face à ce genre de situation et de savoir comment réagir au mieux. Vous vous souciez du bien-être de votre ami et nous aimerions vous remercier de ne pas fermer les yeux sur les violences qu’il subit.

Si vous le voulez bien, nous pouvons vous proposer quelques ressources ayant été utiles à d’autres personnes dans une situation similaire. Vous pouvez lui proposer de contacter des associations venant en aide aux personnes concernées par la violence conjugale. Dans le canton de Vaud, il peut contacter le Centre d’accueil MalleyPrairie à Lausanne qui offre des consultations gratuites et confidentielles aux personnes qui vivent de la violence au sein du couple. Atteignables au 021 620 76 76 (du lundi au vendredi de 08 à 12h puis de 14h à 18h). A Genève, l’association Pharos est spécialisée dans le soutien des hommes victimes de violence conjugale. Il peut les contacter au 022 736 13 13 ou se rendre à leur permanence sans rendez-vous tous les jeudis de 17h à 19 h à l’adresse suivante : 40 rue du Stand, 1204 Genève. Des professionnel·le·s pourront l’écouter et lui donner des informations par rapport aux différentes possibilités qui s’offrent à lui. Finalement, vous pourriez lui parler du site www.violencequefaire.ch afin qu’il aille le consulter par lui-même. Vous pouvez aussi lui proposer de l’accompagner pour faire les démarches qu’il choisit d’entreprendre.

Il est également probable que votre ami vive des émotions comme de la peur, de la honte ou de la culpabilité. Il peut alors être compliqué pour de se livrer ouvertement. Il est nécessaire de respecter son rythme et de se montrer disponible. Ainsi, lorsqu’il se sentira prêt, il saura qu’il peut compter sur votre soutien.

Finalement, nous vous recommandons de consulter la section pour l’entourage de notre site, vous y trouverez de nombreuses informations pouvant vous aider à accompagner votre ami de manière adéquate. Nous espérons que ces quelques pistes vous seront aidantes et que votre ami trouvera la force de surmonter les obstacles afin d’entreprendre les démarches nécessaires. Nous restons à disposition si vous avez d’autres questions ou si vous souhaitez simplement nous donner des nouvelles de la situation. Prenez bien soin de vous.

08 juillet 2023 – Ila…

Ce soir j’ai crié sur mon mari, mes filles et casse un verre. J’ai senti que cela allait me défouler et me faire du bien. Ça a été partiellement le cas. Cela ne m’était jamais arrivé, je suis une personne plutôt calme mais je sens quand mon mari et moi sommes en désaccord que je monte sans pouvoir me freiner ou du moins j’y arrive un moment mais j’éclate plus tard, avec plutôt des disputes entre nous.

Mais ce soir j’ai fait ça et il me dit que je suis violente. J’ai très peur qu’il ait raison et que je sois une personne qui ne sait pas gérer la colère. Qu’est ce que vous en pensez?

Notre réponse

Bonjour,

Vous nous demandez si votre comportement, notamment lorsque vous êtes en colère, sont de comportements violents. Vous souhaitez comprendre si vous êtes une personne qui a des difficultés à gérer la colère.

Nous pensons que tout comportement utilisant intentionnellement la force à l’encontre des autres ou de soi-même, et qui implique une atteinte possible pour l’autre est une violence. Indépendamment de l’intensité, la fréquence et les formes de comportements exercés. Dans ce sens le fait de crier et d’endommager des objets est également une forme de violence à l’encontre de votre mari et de vos filles. Il y a également un impact certain sur eux, ne serait-ce que la peur que votre comportement a pu engendrer et qui reste dans les esprits de chacun-e.

Pour que ces comportements ne se reproduisent plus, une compréhension des causes et des contenus reste néanmoins importante à faire. Lors des montées de colère alors, il est indispensable que vous en compreniez mieux l’origine, non seulement sur les faits que vous constatez, mais surtout sur le « pourquoi » les différents événements peuvent vous percuter et générer dans votre intérieur de telles réactions. Il est alors possible d’aller à l’origine du problème pour trouver des solutions concrètes sans être exclusivement sous l’emprise des émotions. Le fait que vous êtes habituellement plutôt calme peut expliquer une montée irrépréssible de colère si justement elle n’a pas pu être prise en compte. L’apaisement momentanée que vous avez pu ressentir lors de votre éclatement de colère, parle probablement en faveur d’une retenue difficile qui est soulagée par son expression du moment.

Nous constatons que souvent, lorsque nous vivons des sentiments de colère que nous vivons également un sentiment subjectif d’injustice, de quelque chose qui nous apparait comme immérité, voire arbitrairement adressé. Est-ce le cas pour vous ?

Bien que les éléments de compréhension ne justifient pas les actes de violence, vous pouvez trouver des pistes plus concrètes pour avancer en identifiant mieux l’origine de vos ressentis et en trouvant des outils de gestion de vos émotions. Peut-être que vous pourriez chercher d’autres formes plus constructives qui ne soient pas à l’encontre de votre famille pour laisser émerger vos sentiments. La colère devient ainsi un bon indicateur, reste à pouvoir la maîtriser au profit d’autres comportements plus constructifs.

N’avoir pas su gérer une situation de colère ne fait pas de vous une personne colérique, mais c’est un signal important à ne pas négliger. Nous vous félicitons d’avoir pris au sérieux le questionnement personnel que votre comportement implique, il s’agit à présent de trouver d’autres solutions et ne perdez pas courage.

N’hésitez pas à nous solliciter si vous avez d’autres questions.

04 juillet 2023 – Pla…

Je me suis fâchée par rapport à quelque chose ou je n’étais pas d’accord, et où on s’est mal compris avec mon ami. Ensuite il n’avait pas envie de se fâcher pour bêtises, ce que je comprends et il me l’a dit puis ça la énervé car j’étais fâchée. Ensuite, une heure plus tard, je retourne vers lui pour lui demander si je peux lui parler 5 minutes, et il me dit directement non. Je m’excuse alors et lui dit que je suis désolée de m’être fâchée pour si peu, et que je trouverais bien d’en parler ou qu’il me dise si il ne pourrait en parler que demain, les choses se sont escaladé, et j’ai ressenti beaucoup de colère de sa part, j’aurais du le laisser tranquille.

Ensuite il est venu vers moi en me parlant de haut et en me regardant de façon que je ne sais décrire mais voilà j’avoue ça m’a fait peur… et j’ai commencé à me sentir toute petite car en fait il m’engueulait… peut-être que effectivement je me suis montrée trop insistante et qu’il a du ressentir de l’agressivité de ma part… pour ensuite se défendre de la sorte et s’avancer vers moi comme ça… me sentant coincée je l’ai poussé d’une main sur le torse et je m’en veux… ça la encore bien plus énervé. Il a continué à me regarder de haut et la je lui ai dit encore une fois d’arrêter en repoussant sa tête avec la mienne… encore une fois une attitude qui ne me ressemble pas… il a dit « mais regarde nous on est ridicules ».

Ensuite j’ai fermé la porte de la chambre, et qq minutes plus tard il est sorti de la maison. Je crois que dans cette situation il y a eu violence des deux côtés… Je ne sais juste pas comment gérer. Quand il est revenu on a discuté, je lui ai dit que je voulais apprendre à gérer mon émotion de colère car je ne supportais pas que ça parte comme ça, donc si je devais apprendre à gérer je le ferais. De son côté, il a évoqué différentes choses, dont le fait qu’il ne supportait pas que je puisse penser qu’il était violent envers moi car il ne me ferait jamais de mal. Et qu’il voulait qu’on aille voir quelqu’un car il ne voulait pas que ce soit mal interpréter. Ce que je trouve tout à fait bien… J’avoue être un peu perdue.

Notre réponse

Bonjour,

Tout d’abord, nous tenons à nous excuser, car notre site a reçu de très nombreuses questions ces dernières semaines et il ne nous a pas été possible de respecter le délai de réponse de trois jours ouvrables.

Vous nous écrivez car lors d’une dispute avec votre partenaire, vous n’avez pas réussi à dialoguer calmement. Il vous a regardé d’une façon qui vous a fait peur et vous l’avez poussé à deux reprises. Vous avez l’impression qu’il y a eu de la violence des deux côtés et ne savez pas comment gérer la situation.

Nous saluons votre démarche de prendre contact avec nous. La ligne entre violence conjugale et conflit de couple est parfois fine et votre réflexion démontre que vous en êtes déjà bien consciente. Si vous le permettez, nous vous transmettons quelques informations concernant la violence au sein du couple afin de vous donner certaines clés pour réussir à identifier si votre situation s’apparente plutôt au conflit ou à la violence.

La violence c’est plus qu’une dispute entre deux partenaires. C’est quand il n’y a plus de respect, quand l’un-e des deux dirige tout, fait peur à l’autre ou l’attaque par ses gestes ou ses paroles. L’un-e des partenaires souhaite avoir le pouvoir sur l’autre et tout est prétexte pour l’obtenir. Ici, la relation de couple est inégalitaire, la victime a peur, honte, doute d’elle-même etc… La violence au sein du couple peut prendre diverses formes, comme la violence physique (agression physique, gifle,…), sexuelle, économique ou psychologique. Cette dernière est constituée d’insultes et de dénigrements répétés, de contrôle des faits et gestes de la/du partenaire, ou bien de menaces et d’intimidations. Toutes les violences au sein du couple sont graves et punies par la loi en Suisse. Certaines violences sont poursuivies d’office, et d’autres sur plainte. La violence au sein du couple a également la particularité de fonctionner sous la forme d’un cycle appelé « le cycle de la violence« . Ce mécanisme qui se répète engendre un risque d’augmentation de la violence, qui a pour conséquence d’engendrer de la peur, de la confusion, de la perte de confiance et d’estime de soi. Ces symptômes empêchent ou rendent plus difficile toute prise de décision. En effet, les conséquences de la violence sur la santé physique et mentale de la victime, mais aussi de l’auteur-e, sont importantes et peuvent être très graves. Ces explications font-elles écho à votre situation ?

Dans une situation de conflit au sein du couple, qui peut elle aussi parfois dégénérer en actes de violences de part et d’autre, il ne s’agit pas de prendre le pouvoir sur l’autre mais d’avoir raison sur le sujet du conflit. Ici, il n’y a pas l’installation d’une dynamique tel que le cycle de la violence et seuls certains sujets précis sont sources de conflits. Les partenaires se sentent par contre libre d’exprimer leurs opinions respectives.

Ce qui différencie donc un conflit de couple d’une situation de violence au sein du couple, c’est l’intention de la personne qui recourt à la violence. Dans les deux cas, la violence est destructrice et interdite par la loi. Cependant, les moyens d’y mettre un terme sont différents si l’on se trouve dans l’une ou l’autre de ces situations.

Comme vous le décrivez bien, démêler qui subit quoi dans des interactions où des violences sont agies par chaque partenaire peut être complexe et entraîner parfois le sentiment d’être démuni-e ou confus-e. Être soutenue pour mener cette réflexion est important.

Dans votre message vous faites référence à un suivi thérapeutique personnel, ainsi qu’à un suivi de couple, que vous pourriez solliciter et investir afin d’en arriver à questionner votre propre marge d’action dans les situations de violence, dans votre gestion de vos émotions. Si vous souhaitez aller plus loin dans cette réflexion et trouver des moyens pour instaurer un changement qui vous convienne, les professionnel-le-s de l’Association EX-pression peuvent vous proposer un espace individuel et confidentiel de discussion. Vous pouvez les contacter au 0848 08 08 08 ou par email à info@ex-pression.ch pour un premier rendez-vous lors duquel vous pourrez présenter la situation que vous vivez puis décider si vous souhaitez ou non poursuivre une démarche.

Si cela fait sens pour vous, vous pouvez également contacter l’Office familial de Fribourg qui propose des consultations conjugales accessibles à toute personne qui se questionne sur sa dynamique relationnelle et est à la recherche d’un équilibre plus satisfaisant. Vous pouvez les atteindre au 026 322 10 14.

Nous espérons que ces orientations pourront vous donner quelques pistes. Nous restons bien entendu à votre entière disposition si vous aviez d’autres questions ou si vous souhaitiez nous donner de vos nouvelles dans quelques temps. Nous vous adressons nos cordiales salutations.

26 juin 2023 – Bl…

Bonjour,

je vous écris car je sais plus quoi faire je suis papa d’une fille bientôt 2 et je suis victime de violence psychologique et depuis aujourd’hui physique.

Ça commence par des insultes et me dire que je sais rien faire et que je suis un gros con une merde et un bon à rien et que j’ai qu’à aller me me mettre sous un train et qu’elle veut me tuer, et aujourd’hui en voiture elle m’a agresser en me griffant et me pincé jusqu’au sang je sais plus quoi faire ?

Notre réponse

Bonjour,

Vous êtes papa d’une fille de 2 ans et votre compagne vous insulte et vous menace, elle a récemment utilisé de la violence physique à votre encontre. Vous ne savez plus quoi faire.

La situation que vous décrivez est bien de la violence psychologique ainsi que physique (pincements, griffures). Les insultes répétées, les dénigrements, rabaissements et menaces sont des actes de violence psychologique qui font très mal, même si elles ne laissent pas de marques sur le corps. Elles plongent les victimes dans la peur, la honte, l’isolement (de la famille, des ami-es), et ont des conséquences néfastes sur la santé des personnes concernées – que ce soit pour la victimel’auteur-e ou les enfants. Ces derniers sont affectés par un tel climat de violence et d’insécurité, ils sont fragilisés par de tels actes de violence et doivent être protégés.

Nous saluons votre démarche de nous écrire car il s’agit là d’un premier pas important afin de sortir du silence et de la violence.

Si vous nous le permettez, nous vous transmettons ici quelques informations sur la violence conjugale qui sont souvent utiles à des personnes dans des situations similaires à la vôtre.

La violence au sein du couple fonctionne sous la forme d’un cycle (« le cycle de la violence »), avec des épisodes de tensions et violence, qui redescendent ensuite avec culpabilisation de la victime, puis une période de « lune de miel », et un nouveau recommencement des violences. Sans soutien extérieur, il est difficile de briser ce cycle. Est-ce que ces éléments font écho à votre situation? En Suisse, la violence au sein du couple est interdite par la loi, elle est grave et la plupart des actes de violence sont sanctionnés par le droit pénal : certaines violences sont poursuivies sur plainte (les injures, les violences physiques ne laissant pas de traces, par exemple) et d’autres sont poursuivies d’office (les menaces de mort, les violences physiques laissant des traces, par exemple).

Vous vivez une situation difficile et nous aimerions vous transmettre qu’il est important, pour votre santé et celle de votre fille, que vous ne restiez pas seul et que vous puissiez être accompagné par des professionnel-les. Vous pourriez également, si vous vous sentez à l’aise, essayer d’en parler à une personne de confiance (un-e ami-e, collègue, membre de la famille) afin de sortir de l’isolement qui entoure souvent les personnes victimes de violence au sein du couple.

La violence au sein du couple touche principalement les femmes mais aussi parfois les hommes et vous n’êtes pas le seul homme à être victime de faits similaires. Il est parfois très difficile pour les hommes victimes de violence de se livrer, de peur d’être jugés, moqués, ou pas crus. Des professionnel-les spécialisé-es dans la violence au sein du couple sont là pour vous soutenir et vous écouter avec bienveillance. Vous pourriez, dans un espace confidentiel, poser vos questions et être épaulé dans des démarches qui visent à briser le cycle de la violence et permettre, nous l’espérons, de retrouver de la sérénité au sein de votre foyer.

Si vous êtes enclin à une telle démarche, dans le canton de Vaud, nous vous encourageons à prendre contact avec le Centre Malley Prairie qui s’adresse à toute personne (homme ou femme) victime de violence au sein du couple ou dans la famille. Il propose des consultations en ambulatoire gratuites et confidentielles avec des professionnel-les spécialisé-es qui pourront vous écouter et vous aider avec bienveillance et ce dans le but d’essayer de trouver des alternatives ou des informations pour tenter de remédier à la violence. Cette consultation ne vous engage en aucun cas à des démarches juridiques. Ces consultations peuvent avoir lieu dans différents lieux du canton. Afin d’avoir des renseignements et/ou pour prendre rendez-vous, leurs équipes sont joignables au 021 620 76 76.

Nous espérons avoir pu vous renseigner, notre porte reste toujours ouverte si vous souhaitez nous écrire à nouveau en cas de nouvelle question ou pour nous donner de vos nouvelles dans quelques temps. Avec nos meilleures salutations.

19 juin 2023 – Lo…

Bonjour,

J ai une connaissance qui vit un vrai calvaires depuis un bon bout de temps. Son ex compagnon, qui vit encore avec elle avec ses filles, la maltraite à longueur de journée et elle n ose rien faire par peur des représailles car il peut devenir violent physiquement. Que puis je faire?

Notre réponse

Bonjour,

Vous nous écrivez car l’une de vos connaissances vit un « vrai calvaire ». Son ex-compagnon la maltraite à longueur de journée et elle ne peut rien faire au risque de représailles de violence physique. Vous nous demandez ce que vous pouvez faire.

Vous parlez de maltraitance, mais nous avons peu d’éléments sur le type de violence que cette personne subie ni le lien que vous avez avec elle.

Comme vous avez pu le constater, il peut être compliqué d’agir dans ce genre de situation qui plus est s’il y a un risque de passage à l’acte violent. Si cette personne se trouve dans un cycle de violence conjugale, il est difficile d’en sortir seule, même après la séparation, d’autant plus lorsque le compagnon reste sous le même toit. Pour ces personnes victimes, il est important de pouvoir compter sur des personnes extérieures à la relation pour s’en sortir. C’est pourquoi avoir une position d’écoute et de soutien est primordiale. Le maintien du lien avec vous est nécessaire, le risque étant que cette personne s’isole ou soit isolée par son ex-partenaire. Le but étant de conserver le lien que vous avez avec cette personne tout en tentant de la mettre en « mouvement », afin qu’elle puisse se protéger elle et ses enfants. En effet, vivre dans un contexte de violence conjugale peut impacter le développement des enfants.

Nous nous permettons de vous transmettre des adresses du canton Vaud qui ont pu être utiles à d’autres personnes subissant ou ayant subi des violences au sein du couple. Vous pourrez ainsi orienter votre connaissance pour qu’elle puisse chercher de l’aide et s’entourer de spécialistes.

Sur le Canton de Vaud, le Centre d’accueil Malley Prairie joignable au 021 620 76 76 est spécialisé dans l’accompagnement de personnes victimes de violence conjugale ainsi que leur enfant. Les intervenant·e·s peuvent se déplacer à domicile et un hébergement est possible sur Lausanne.

Le Centre LAVI peut être atteint au 021 631 03 00 et soutient également les personnes victimes sur les plans psychologique, juridique ou de protection. Les entretiens sont gratuits et confidentiels. Leurs bureaux se trouvent à Aigle, Lausanne, Nyon et Yverdon-les-bains.

L‘Unité de médecine des violences du CHUV est également une adresse importante en cas de violences physiques et/ou sexuelles. Cette unité pourrait effectuer, en toute gratuité et confidentialité, un constat médical de coups et blessures. Ce document est précieux si un jour elle décidait de porter plainte. Il est possible de prendre rendez-vous rapidement après les violences subies, aux numéros suivants :

Comme cette personne a des enfants et que nous ne savons pas si la séparation a été officialisée sur le plan légal, elle peut contacter le service juridique du  Centre social protestant au 021 560 60 70 pour être renseignée. Des personnes formées y travaillent et peuvent accompagner dans les démarches à effectuer en ce sens.

Concernant les filles, si elles sont mineures, il serait judicieux que votre connaissance puisse parler de sa situation avec le-la pédiatre. Le-la médecin pourra être attentif-ve aux développements des enfants et solliciter au besoin l’équipe du CAN team qui est spécialisée dans la prévention, la détection et l’accompagnement des enfants vivant de la violence ou dans un contexte de violence.

Pour en revenir à votre rôle, si vous êtes témoin d’une scène de violence, vous pouvez appeler la police au 117. En effet, la violence conjugale, même avec un ex-compagnon, est composée d’infractions punies par la loi. Une partie de celles-ci sont poursuivies d’office. Suite à un appel à la police, différentes procédures peuvent s’ouvrir: expulsion du domicile pour la personne auteure, dépôt de plainte et possibilité séparation. Des mesures de protection peuvent être mises en place pour protéger la personne victime et ses enfants. Cette personne peut également les appeler lors du moment de crise par elle-même ou se rendre dans n’importe quel poste de police pour déposer plainte pour la violence vécue.

Nous espérons que vous avez trouvé dans ces orientations des éléments d’aide pour votre connaissance. Nous restons bien entendu à votre disposition si vous avez besoin de compléments d’information.

20 mai 2023 – Cha…

Bonjour,

J’ai besoin de votre aide. J’ai été violent avec les gens que j’aime le plus (ma mère, mon frère quand j’étais ado, et récemment ma femme). J’essaie de comprendre les causes de cela. L’explication la plus plausible est que j’ai une très faible estime de moi à cause de mon père, qui n’a fait que me rabaisser pendant toute mon enfance. J’ai parfois l’impression que ma femme se moque de moi ou ne me comprend pas, ce qui me blesse beaucoup et me rend parfois hors de moi. J’ai beau être conscient de mon problème, écouter des podcasts sur le narcissisme ou lire sur le sujet, je n’ai pas l’impression que je puisse soigner cette blessure profonde simplement en comprenant les causes et en ayant la volonté de changer.

Quelles pourraient être les actions concrètes à mettre en place pour guérir ?

Un grand merci d’avance

Notre réponse

Bonjour Monsieur,

Premièrement, nous tenons à souligner la démarche entreprise en nous écrivant. Reconnaître le fait d’avoir besoin d’une aide extérieure est un premier pas vers le changement.

Vous nous expliquez recourire à la violence auprès des personnes que vous aimez le plus notamment votre femme. Ces actes de violence se produisent depuis longtemps.

Vous êtes déjà parvenu à identifier certaines origines à la violence que vous pouvez exercer comme une faible estime de vous-même que vous mettez en lien avec le fait d’avoir été rabaissé par votre père durant l’enfance. En effet, vivre dans un climat de violence dans l’enfance augmente le risque de le reproduire à l’âge adulte.

D’autre part, vous remarquez que cela vous arrive également de vous sentir blessé et mal compris par votre femme ce qui vous met en colère et fait agir de la violence.

Vous avez raison de penser que comprendre les racines de la violence et avoir la volonté de changer ne suffisent pas. Les étapes du changement sont multiples et complexes. La reconnaissance du fait que la violence est un problème fait partie du début du processus.

Ensuite, viennent plusieurs étapes importantes, à savoir :  la reconnaissance des actes de violence exercés, la compréhension de l’impact de cette violence sur les personnes qui l’ont subie, la reconnaissance de sa pleine responsabilité de ses actes et finalement le développement de stratégies alternatives à ces comportements de violence. Le but étant, sur le long terme, de diminuer le risque de récidive.

Ce processus ne peut se faire seul. C’est pour cette raison que nous vous encourageons vivement à prendre contact avec un service spécialisé. Pour le canton de Vaud, le Centre Prévention de l’Ale (CPAle) au 021/321.24.00 ou par courriel à info@prevention-ale.ch est l’organisme spécialisé pour soutenir les personnes dans votre situation. Des professionnel-le-s pourront vous proposer une première rencontre non payante qui vous permettra de présenter votre situation en détail. Par la suite, ils vous accompagneront dans le développement de nouvelles stratégies permettant la gestion de ces situations dans le respect de votre femme et de vous-même.

Nous espérons que notre réponse vous apporte une partie de l’aide que vous recherchez. N’hésitez pas à nous réécrire si vous avez d’autres questions ou si vous souhaitez nous donner des nouvelles.