29 août – Gig…
Bonjour, mon amie subit depuis plusieurs années des agressions verbales de la part de son ex mari qui ne cesse de la harceler, de la rabaisser, de lui réclamer de l’argent et j’en passe, mon amie a besoin d’aide car elle est a bout.
Que doit-elle faire pour que ça cesse, où peut-elle s’adresser ?
Bonjour Monsieur,
Vous nous écrivez à propos de votre amie, qui subit des agressions de la part de son ex-mari, en nous demandant ce qu’elle peut faire pour que cela cesse.
Après plusieurs années où, selon votre description, votre compagne vit une situation de violences psychologiques et économiques, il est possible pour elle d’entreprendre des changements.
De se mettre en mouvement peut s’avérer difficile pour elle et votre aide peut lui être précieuse. Le premier pas pourrait être la prise de conscience qu’il lui est possible de réagir pour se libérer du harcèlement de son ex-mari et qu’elle a des moyens de se faire aider lorsqu’elle ne trouve pas de solution.
Pour cela, elle peut s’adresser au Centre MalleyPrairie, en prenant rendez-vous au 021 620 76 76 pour une consultation ambulatoire dans sa région. La prestation est non payante et confidentielle. Lors des entretiens, elle pourra évoquer avec précision ce qu’elle vit et elle trouvera des informations relatives aux problématiques amenées.
Nous tenons à vous rappeler qu’il est également important de respecter le rythme de votre amie : sortir d’une situation de violence prend du temps, et chacun-e avance différemment. Ne pas la presser tout en lui montrant votre soutien n’est pas une démarche facile, et nous vous remercions pour l’accompagnement que vous apportez à votre amie.
Nous espérons que votre aide l’amènera à entreprendre des changements, pour qu’ils puissent lui apporter un apaisement. Avec nos meilleures pensées.
17 mai 2022 – Pix…
Bonjour,
Je vis avec mon partenaire dans un bail à loyer solidaire et je subis des violences psychologiques, rarement physiques. C’est du contrôle, des insultes, menaces de mort, humiliation, manipulation principalement. Avec mon partenaire, nous étions d’accord pour résilier le bail à loyer dans les délais légaux. Au dernier moment il pique une énième crise de nerf et ne veut plus résilier le bail et ceci à 2 semaine du délai légal qui est possible qu’une fois par année civique. Il s’est déjà désisté il y a 8 mois car nous étions en résiliation de bail hors délai. Ceci malgré que j’avais trouvé un locataire solvable… Si je donne ma résiliation seule, elle n’est pas valable. Je ne sais que faire pour fuire cette situation qui me détruit chaque jour. Quitter le logement oui mais je suis co-responsable de celui-ci yc du loyer. Je vous remercie par avance pour votre réponse. Cordialement
Bonjour Madame,
Vous nous expliquez subir des violences psychologiques et physiques de la part de votre partenaire avec qui vous habitez. Vous étiez d’accord tous les deux de résilier votre bail dans les délais légaux mais il revient sur sa décision suite à une nouvelle crise, ceci deux semaines seulement avant le délai légal de résiliation de votre bail. Vous ne savez que faire puisque vous êtes co-signataire et donc co-solidaire dudit bail. Cette situation vous détruit et vous aimeriez savoir comment sortir de cette impasse.
Nous vous remercions pour votre question qui semble effectivement toucher un point administratif important dans une situation de violences conjugales.
Avant cela, nous vous suggérons quelques questions à titre auto-réflexif: que pensez-vous que votre partenaire cherche à faire ou à atteindre en refusant de résilier le bail? Dans votre dynamique de couple, que risque-t-il à l’inverse de perdre en signant cette résiliation? Votre message ne le dit pas clairement, mais êtes-vous dans une démarche claire de séparation? Quels seraient selon vous les cas de figures où votre partenaire pourrait à nouveau revenir sur sa décision initiale et ainsi vous libérer de votre bail à loyer?
Si cela n’est pas encore fait, nous vous suggérons vivement de prendre des informations auprès de l’association des locataires du côté de Fribourg, à l’ ASLOCA. C’est une association qui s’engage pour la défense des locataires dans le canton de Fribourg. Les points de consultations sur le canton sont à Fribourg, Bulle et Romont. Pour pouvoir bénéficier de leurs prestations, il faut s’abord s’affilier en ligne et devenir membre. Une permanance téléphonique pour les membres répond les lundi, mardi et jeudi au 0848 818 800. Des rendez-vous en présence est aussi possible. Si les désaccords avec les gérances sont généralement un des motifs principaux de consultation, ces professionnel-l-e-s sauront sans doute vous épauler quant à votre question précise et trouver des pistes de solution.
Puisque vous faites mention de violences psychologiques et de violences physiques, vous êtes aussi en droit de vous renseigner auprès de n’importe quel centre d’aide aux victimes d’infractions en Suisse (LAVI). Les centres LAVI acceuillent toute personnes victimes de violences physiques, sexuelles ou psychiques quand on évoque des menaces importantes. Les consutlations sont gratuites et confidentielles. Des conseils juridiques vous seront aussi donnés, voir vous pourriez bénéficier d’une garantie de prise en charge pour consulter au besoin un avocat. Pour le canton de Fribourg, un seul numéro: 026 322 22 02.
Parfois, un courrier formel rédigé par un-e avocat-e peut aussi faire l’effet escompté, celui d’un levier, d’un changement. S’il n’accepte pas de vous libérer du bail, vous pourriez toujours lui rappeler par écrit que les violences physiques et les menaces sont interdites par la loi suisse et que vous vous réservez le droit de déposer une plainte pénale contre lui.
Nous espérons que vous puissiez être rapidement libérée de l’appartement qui vous lie encore à lui. N’hésitez pas à nous écrire si vous souhaitiez d’autres informations ou nous tenir au courant de l’avancée de votre situation.
Les violences psychologiques et économiques
Expert: Emmanuel Escard
18 mars 2022 – La …
Bonjour,
Je m’adresse à vous aujour’hui car j’aimerais aider ma Mère qui va mal. Plusieurs fois durant ces derniers mois elle m’a ppelé en pleurs, elle a besoin d’un exutoire. En effet, elle me dit que mon père s’acharne sur elle, l’insulte, l’humilie, la fait se sentir comme la dernière des m**. Ce sont des personnes qui ont des moyens et qui peuvent être sereins quant à leur avenir, mais ma mère a toujours été éloignée des questions de finance ou de paiement…
Je pense qu’elle a peur de ne pas s’en sortir seule. Mon père a toujours été odieux, nerveux, peu sûr de lui et le fait payer aux personnes autour de lui. J’aimerais que ma Mère puisse être libre comme ma soeur et moi même le sommes aujourd’hui et qu’elle puisse s’aimer et profiter de la vie enfin à 71ans. Mes questions sont donc les suivantes:
Je vous remercie pour le temps accordé à mes requête et vous transmets mes meilleures salutations.
La fille
Bonjour Madame,
Vous vous adressez à nous au sujet de votre mère qui est aux prises avec des violences psychologiques et économiques de la part de votre père, ceci depuis des années semblerait-il. Vous aimeriez savoir comment l’aider à prendre soin d’elle et enfin s’aimer.
Les violences décrites sont effectivement des violences psychologiques. Les insultes, les humiliations, les dénigrements en sont tout autant d’exemples. Ce sont des violences perverses car elles sont souvent invisibles aux yeux des autres mais elles s’attaquent très directement à l’estime et à la confiance en soi.
Vous faites aussi mention de possibles violences économiques car vous avez l’impression que votre mère est éloignée de toutes les questions de finances et de paiements au sein de son couple. Cela semble la déstabiliser dans une potentielle décision à prendre.
Tout d’abord, il est extrêmement important que votre mère ait pu se confier au sujet de ce qu’elle vit. Il faut savoir que les violences conjugales existent indépendamment de l’âge, de la classe sociale, des origines. Une femme sur 5 en Suisse en est malheureusement victime. Cependant, se confier à l’une de ses filles, vous-même, est une position bien délicate que vous avez endossé malgré vous.
Vous avez bien fait d’accueillir son récit et de chercher de l’aide afin qu’elle puisse maintenant se confier à des professionnel-le-s du domaine des violences conjugales. Elle pourrait par exemple prendre contact avec l’association Solidarité Femmes et les joindre au numéro suivant: (032) 889 66 49 pour le centre à Neuchâtel ou au (032) 889 66 49 pour le centre à la Chaux-de-Fonds. Ils/elles proposent des consultations gratuites et confidentielles. Elle pourrait trouver auprès d’eux des conseils avisés par rapport à sa situation personnelle. Au besoin, les intervenant-e-s ont également une possibilité d’hébergement. Prendre de la distance géographique aide souvent à y voir plus clair et sortir de l’emprise installée depuis tant d’années.
Prendre son téléphone pour convenir d’un rendez-vous est souvent une étape en soi, surtout après des années de violences. Pour l’aider, vous pourriez peut-être lui proposer de l’accompagner physiquement au premier rendez-vous.
Bien entendu, si votre mère devait subir d’autres types de violences comme des violences physiques ou des menaces graves, elle peut appeler la police, le 117 ceci 24h/24.
En tant que proche, vous êtes bien entendu aussi tout à fait en droit d’appeler les mêmes numéros précités afin de pouvoir être accompagnée. N’hésitez pas à reprendre contact avec nous si vous aviez d’autres questions.
06 février 2022 – Jes…
Bonjour,
Une amie proche est en couple depuis plusieurs années avec un homme qui l’a viole et qui lui fait subir de la violence psychologique et financière. Elle en parle très peu mais s’est confiée dernièrement à une autre amie et à moi-même!
Par moment elle veut le quitter et le lendemain elle fait comme si de rien n’était… et nous dit qu’elle est amoureuse…!
Ils ont une fille de 3 ans qui commence à comprendre un peu ce qu’il se passe. Cette situation me mets mal-à-l’aise, je sais qu’elle n’ai pas heureuse dans sa vie mais qu’elle ne va rien entreprendre pour quitter cette situation compliquée par peur…! Que pouvons-nous faire face à ça?
Bonjour Madame,
Une amie proche s’est confiée à vous récemment au sujet des violences sexuelles, psychologique et financières dont elle est victime. Vous ressentez un malaise face à cette situation car vous savez votre amie malheureuse mais ambivalente à l’idée de se séparer de son conjoint. Vous craigniez que ses craintes soient trop importantes pour qu’elle change sa situation.
Accompagner une personne victime de violence n’est pas évident et peut amener l’entourage à ressentir de l’impuissance. Il est alors tout à fait normal que vous vous questionniez sur la meilleure manière de vous y prendre. Le fait que votre amie ait pu se confier montre la confiance qu’elle vous témoigne. Il est très important qu’elle sente que vous être disponible en cas de besoin, elle pourra ainsi se confier à nouveau à vous.
Votre amie semble vivre des violences conjugales graves dans sa relation de couple et être ambivalente quant au fait de prendre la décision de se séparer. Il faut parfois du temps aux personnes victimes pour se positionner ce qui peut se révéler difficile à vivre pour l’entourage. La peur et la honte sont souvent des conséquences de la violence et empêchent les victimes d’agir. En tant qu’amie, si vous voulez la soutenir au mieux, il est important que vous respectiez son rythme et ses décisions au risque notamment qu’elle ne s’isole encore plus et ne se confie plus à vous.
Vous pouvez cependant lui transmettre des adresses utiles et lui suggérer de recevoir de l’aide de professionnel-le-s pour l’écouter et l’accompagner dans sa situation de vie. Elle peut par exemple, faire appel à la Fondation MalleyPrairie qui s’occupe des personnes victimes de violence et qui pourra lui proposer un entretien gratuit et confidentiel. Pour cela, elle doit prendre rendez-vous elle-même au 021/620.76.76. Les professionnel-le-s du Centre LAVI Vaud peuvent également la renseigner sur ses droits en tant que victime et répondent au 021/631.03.00. Concernant spécifiquement les violences sexuelles, il serait extrêmement important qu’elle puisse faire un constat médico-légal auprès de l’Unité de médecine des violences du CHUV. Ce document est confidentiel et n’est remis qu’à elle. Il pourrait être très précieux le jour où elle décide d’entreprendre des démarches. Pour tout renseignement et prise de rendez-vous:
Du lundi au vendredi de 08h00 à 12h00 et de 14h00 à 16h00, les week-ends et jours fériés de 08h00 à 12h00.
Concernant la fille du couple, il est important de savoir que les enfants sont considérés comme des victimes direct des violences dont ils sont témoins. Il est de la responsabilité des parents de les en protéger. Parfois le fait de rendre attentive la personne victime de l’impact négatif sur l’enfant exposé à la violence au sein du couple parental, est un levier qui permet à la personne de faire quelque chose pour changer sa situation. L’épisode 4 de notre podcast Poussière traite spéciquement des enfants exposés à la violence au sein du couple parental, vous pourriez suggérer à votre amie de l’écouter.
En espérant avoir répondu à vos questions, nous restons à disposition pour d’éventuelles précisions et recevons volontiers des nouvelles de la situation.
Nous vous transmettons nos meilleures messages.
02 janvier 2022 – 100…
Salut,
je suis dans une relation depuis 6 années, avec un fils de 4ans. Mon ex-compagnon (le papá) était toujours agressif et instable. Tout les années je le demandé 2 ou 3x pour sortir de notre maison et nous laisser vivre bien. Toujours il y à retourner après 1 mois avec des belles mots.
Il était déjà hospitalisé avec un diagnostique bipolaire. J’ai était toujours dans sont côté pour l’aider et je suis faible, je crois toujours à lui. Mais maintenant notre fils à grandi et commence déjà à démontrer des effets de cette ambiance lourd et instable. Dans les dernières mois il m’a commencé à dire pour moi dégager de notre maison mais seul. Il fait 2 mois que j’ai sorti mais toujours par que je peux voir mon fils il est présent aussi et les agressions verbaux, casser les affaires, taper les murs… continue. Il m’a obliger de payer la moitié dû loyer + supermarché.. etc etc. Je travail mais il est à chômage.
Est-ce que je peux rester à la maison avec mon fils et il pas? Comment je peux retourner chez moi, demander à lui de sortir mais être protéger qu’il ne peut pas rentrer quand il veut? J’ai jamais présenté une plainte de violence domestique mais la police à déjà contacté la protection d’enfants comme une maison de risque. Qu’est-ce que je peux/doit faire ?
Merci
Bonjour Madame,
Vous vivez des violences depuis 6 ans, et depuis 2 mois, vous êtes parties de votre domicile. Cependant, votre fils vit toujours avec son papa et vous ne pouvez pas être seule avec votre enfant. Bien que vous ayez quitté le domicile, votre ex-compagnon continue à avoir des comportements de violence économique en vous obligeant même à payer le loyer et d’autres frais d’entretiens. Vous vous demandez comment retourner chez vous pour y vivre seule avec votre fils et vous protéger.
Nous vous félicitons d’avoir fait le pas de nous partager votre situation et demander de l’aide pour vous et votre enfant. La violence a des effets néfastes pour vous et lui. Elle est interdite par la loi et vous avez le droit de recevoir de l’aide et devez protéger votre fils.
Vous nous dites que la protection de l’enfant est au courant de la situation de danger pour votre fils. Vous pouvez les contacter à tout moment si vous avez des questions ou pour leur demander des informations sur ce qui se passe.
Le bail à loyer (ou la propriété) est-t-il à votre nom ou celui de votre ex-compagnon ? S’il est à votre nom uniquement, vous avez le droit de demander à votre ex-compagnon de partir. Vous pouvez soit demander de vous restituer toutes les clefs ou éventuellement faire changer votre serrure si vous avez peur qu’il revienne. N’hésitez pas à appeler la police s’il ne part pas.
S’il vous agresse, vous avez le droit d’appeler la police au 117 qui interviendra. La police peut l’expulser du domicile momentanément si elle le juge nécessaire.
Dans le cas où le bail à loyer ou la propriété est à vos deux noms ou seulement le sien, il n’est pas dans l’obligation de partir. Où vivez-vous en ce moment ? Envisageriez-vous de trouver un nouveau lieu de vie pour vous et votre enfant ?
Nous vous encourageons à contacter le Point du Jour (078 883 38 07) qui est un lieu d’accueil et d’accompagnement pour femmes victimes de violences domestiques. Vous serez ainsi conseillée et soutenue afin de vous protéger et sortir de cette situation de violence, discuter de vos droits de garde de votre enfant et retrouver la sécurité et la stabilité pour vous et lui.
Aussi, nous vous encourageons à contacter le Centre LAVI du canton du Valais afin d’avoir un conseil juridique et éventuellement financière:
Centre de consultation LAVI Valais Romand
Tél. 027 607 31 00
Rue des Vergers 1 – 1950 Sion
Entretien sur rendez-vous à Sion et à la Maison Santé Chablais de Collombey-Muraz
N’hésitez pas à nous écrire si vous avez de nouvelles questions ou que vous souhaitez nous donner des nouvelles et/ou répondre à nos questions. Nous espérons que vous poursuivrez vos démarches et vous envoyons nos meilleures pensées pour la suite.
14 décembre 2021 – Bel…
Bonjour,
Je suis mariée depuis plus de 10 ans et j’ai deux enfants pré-adolescents. J’aimerais savoir si je subis de la violence psychologique de la part de mon mari ?
Voici les faits :
Merci pour votre aide et retour. Meilleures salutations.
Bonjour Madame,
Mariée depuis une dizaine d’année vous vous demandez si vous êtes confrontée à des violences psychologiques en nous partageant ce que vous vivez au quotidien.
Tout d’abord nous saluons votre démarche et vous encourageons à les poursuivre car oui, ce que vous vivez est bien de la violence.
Vous empêcher de sortir seule, vous harceler, vous surveiller, vous dénigrer, vous menacer de toute sorte sont des comportements de violence psychologique. Le fait que vous n’ayez pas accès à votre propre salaire est une violence économique car il s’approprie votre argent.
Ces deux types de comportements servent à vous contrôler. Le fait qu’il ne supporte pas votre succès professionnel montre aussi une sorte de compétition. Il veut certainement garder le plus haut statut, le pouvoir dans votre couple à chaque niveau pour toujours avoir le contrôle de la situation.
Cette situation nous inquiète. Les violences psychologiques et économiques ont des conséquences néfastes sur l’estime de soi et la santé mentale. De plus, vous êtes privée de liberté.
Les enfants doivent aussi voir ou entendre ces comportements et peut-être se sentir apeuré ou même banaliser les actes de violence en les intégrant comme une normalité pour leurs relations présentes et futures. Il est donc aussi important de les en protéger.
Vous nous parlez de séparation. S’éloigner est une solution pour sortir d’une situation de violence et prendre du recul. Cependant, nous vous rendons attentive au fait que la violence à tendance à s’intensifier au moment de la séparation et qu’il est nécessaire de prendre des précautions.
Pour vous aider à faire le point de votre situation et trouver des moyens pour vous protéger, nous vous suggérons de contacter le Centre d’accueil MalleyPrairie. Les professionnel-le-s pourront vous soutenir quelles que soient vos décisions pour l’avenir et vous accompagner dans vos réflexions. Vous pourrez aussi être conseillée pour la sécurité de vos enfants. Vous pouvez les appeler au 021 620 76 76. Les entretiens sont gratuits et condifentiels. Vous pouvez aussi leur demander conseil par téléphone.
Sachez que vous n’êtes pas seule, il existe beaucoup d’aides pour les personnes victimes de violence. Nous restons à disposition si vous avez d’autres questions ou que vous souhaitez nous donner des nouvelles. Nos meilleurs messages.
25 novembre 2021 – HKS…
Mon mari m’ignore, se désinvestit de la famille, me laisse toutes les responsabilités, dort toute la journée, me cache ses revenus, ne participe pas toujours financièrement
Bonjour Madame,
Vous nous dites que votre mari vous ignore, se désinvestit de la famille et qu’il vous cache des choses concernant sa situation financière. Vous vous retrouvez à devoir gérer toutes les responsabilités familiales.
Vous avez bien fait de nous écrire. Devoir gérer toutes les tâches dans un couple et dans un foyer est pesant.
L’ignorance est un acte de violence psychologique. Ne pas vous écouter et ne pas vous répondre constamment ou refuser de vous parler pendant plusieurs jours sans donner d’explications par exemple en font partie.
Vous nous dites qu’il ne participe pas toujours financièrement et qu’il cache ses revenus. Ces comportements pourraient être de la violence économique. Vous sentez-vous obligée de prendre en charge fiancièrement toutes les dépenses alors qu’il travaille ou que ce ne soit pas réparti équitablement?
Nous nous demandions depuis combien de temps cela dure. Pour mieux vous conseiller, serait-il possible de nous donner plus d’informartions sur la situation que vous vivez avec votre mari ?
En espérant avoir de nouvelles bientôt, nous vous envoyons nos meilleures pensées.
13 octobre 2021 – Sdz…
Bonjour,
Je crée une relation d’amitié avec une femme victime de violence économique et physique. Je ne sais pas comment lui venir en aide autrement que par la mise à disposition de mes réseau professionnel et personnel. Pourriez-vous m’aiguiller? Merci et belle journée, Sarah Sandoz
Bonjour Madame,
Votre amie vit des violences économiques et physiques et vous aimeriez l’aider autrement que par des orientations dans votre réseau personnel et professionnel.
Nous comprenons que vous souhaitiez la soutenir dans cette situation difficile, vous avez bien fait de nous écrire. Orienter une personne est déjà une grande aide car la personne peut commencer à faire des démarches pour sortir de cette situation et ne pas rester seule, nous vous en félicitons.
Cela n’est parfois pas suffisant car la personne a besoin d’écoute et de soutien d’une personne de confiance de son entourage pour avoir le courage de demander une aide extérieure. Une oreille ouverte à entendre ce qu’elle vit est donc très précieux. Elle pourra ainsi vous en dire plus sur sa situation si elle souhaite se confier et vous demander du soutien si nécessaire. N’hésitez pas à la questionner directement sur ce dont elle aurait besoin. Selon vos moyens, vous pourrez ainsi l’accompagner dans ses démarches pour sortir de la situation.
Se sent-elle en sécurité ? Tant qu’elle se sentira en danger, il ne lui sera pas possible de concentrer son attention sur les solutions possibles. Vous pouvez lui transmettre le plan d’urgence disponible sur ce site, appeler la police si elle est en danger ou lui proposer ou l’aider à trouver un lieu d’hébergement en sécurité. L’ Association AVVEC ( 022 797 10 10 ), qui aide les victimes au sein du couple, en propose.
En cas de coups ou blessures, il est important qu’elle aille vérifier son état de santé et faire un constat médical au près de son médecint traitant ou à l’UIMPV (unité de médecine et prévention de la violence).
Vous pouvez aussi lui donner le lien de notre site si elle souhaite s’informer d’elle-même sur la violence. Elle pourra ainsi s’informer sur ses droits, mieux identifier ce qu’elle vit et ses besoins en fonction. Elle peut également nous poser une question directement.
En tant que personne proche, vous pouvez consulter sur notre page d’autres conseils pour la soutenir au mieux.
Nous espérons que ces pistes aideront votre amie dans sa situation. Nous restons à disposition si vous avez d’autres questions et vous envoyons nos meilleures pensées.
15 avril 2021 – Ste…
Bonjour,
J’ai rompu avec mon ex conjoint il y a plus d’une année. Il est d’un caractère pervers narcissique et anti social. Nous avons deux enfants ensembles et il ne veut pas les lâcher, il veut m’enlever la garde et les placer en foyer. Il est prêt à tout pour se venger de moi.
Nous habitons toujours ensembles, j’avais arrêté de travailler pour m’occuper des enfants, ce qui fait que c’est lui qui a le seul revenu. Ça fait environ 1 an qu’il m’a entièrement coupé les vivres, j’ai juste de quoi manger. Il me menace également de me mettre dehors, car c’est lui qui paient le loyer. Aujourd’hui ses menaces deviennent sérieuses, il a contacté ma famille en leur disant que j’étais en dépression que je m’occupe pas des enfants, espérant me mettre sous tutelle, donc que c’est lui qui sera responsable de moi.
Aujourd’hui, sans argent je ne peux mm pas payer une consultation juridique, les enfants qui sont menacés d’être envoyé et foyer, c’est la cata Je suis preneuse de tout les conseils que vous pouvez me donner
Bonjour Madame,
Vous avez rompu avec votre ex-conjoint et habitez toujours ensemble. Cela fait une année qu’il vous a coupé les vivres, vous avez seulement de quoi manger, il vous menace de vous mettre dehors et de placer les enfants en foyer. Il aimerait également vous mettre sous tutelle et l’a communiqué à votre famille.
Sans moyens financiers, vous aimeriez trouver de l’aide juridique et souhaitez recevoir des conseils dans cette situation difficile.Vous avez bien fait de nous contacter et de ne pas rester seule plus longtemps. Vous vivez des violences économiques et psychologiques inquiétantes.
Tout d’abord nous vous rassurons sur deux points importants qui sont des sources de peur. Si vous êtes capable de discernement, de vous organiser, de travailler et de vous occuper des enfants, il n’y a pas de raisons valables pour que vous soyez sous tutelle, ni qu’on vous enlève vos enfants.
Dans votre situation, ce qui semble prioritaire est une séparation dans un premier temps pour que vous ne dépendiez plus de votre ex-conjoint. Pour vous aider à trouver les ressources nécessaires à cette séparation, nous vous conseillons de contacter le Centre LAVI au 022 320 01 02 ainsi que l’Association d’aide aux victimes de violence en couple au 022 797 10 10. Vous serez ainsi accompagnée pour les différentes démarches et soutenue par des professionnel-le-s gratuitement et en toute confidentialité.
Il est aussi possible de demander une aide juridique au près du Centre social protestant, en précisant qu’il s’agit d’une situation de violence conjugale. Vous pouvez les contacter du lundi au jeudi au 022 807 07 07.
Tant que vous êtes mariée, votre mari a l’obligation d’entretien et ne peut pas continuer à user des violences. Vous pouvez demander les mesures protectrices de l’union conjugale et des aménagements au tribunal civil à cet effet. Les intervenant-e-s des deux institutions citées au-dessus pourront vous aider à faire cette démarche.
La violence a des conséquences néfastes sur la santé psychique, ainsi que pour vos enfants. Il est important de prendre soin de vous et eux. Si vous sentez votre moral au plus bas, vous pouvez en parler à votre médecin qui pourra vous suggérer un traitement.
Nous espérons que ces pistes vous aideront à sortir de cette situation. Nous restons à disposition pour toute autre question ou si vous souhaitez nous donner des nouvelles. Nos meilleures pensées vous accompagnent.