Question? Quitter

24 février 2023 – Hed…

Bonjour, J’ai l’une de mes amies qui est victime de violences psychologiques de la part de son conjoint. Ils sont ensemble depuis quelques années et tout au long de leur histoire, il lui a infligé des violences psychologiques, parfois extrêmes. C’est Madame Punching Ball ! Chantages, exclusions, rabaissements, insultes, demandes douteuses, … il joue sur ses « faiblesses » pour l’atteindre et lui faire mal. Il sait très bien comment faire d’ailleurs et comment tout obtenir d’elle. On l’appelle Docteur Jekyle et Mister Hyde car il peut être tout à fait charmant et quelques heures/jours après, la traiter comme une moins que rien, sans raison. Le problème, c’est qu’elle est consciente de tout ça et du fait qu’elle devrait partir mais elle en est incapable. Elle le voit comme une âme brisée avec une histoire personnelle affreuse, jonchée de trahisons, d’abandons, … Elle est persuadée qu’elle peut le sauver et lui prouver que l’amour peut tout guérir… Lui, bien que suivi par un psychiatre, ne se prend pas en charge, ni ses problèmes. Il ne fait rien pour aller mieux et se complait dans son mal-être qui devient identitaire pour lui. Il ne fait que de se « tasser » avec des médicaments type somnifères dont il a des réserves phénoménales. Elle a même peur qu’il « flic » tout ce qui se passe sur son téléphone. Du coup, on doit faire attention à ce qu’on se dit, où on l’écrit et bien choisir nos messageries pour se parler (voire effacer certains messages). Il a isolé mon amie qui ne se laisse plus vivre pour autre chose que pour lui. Elle a perdu des amis, des êtres qu’elle aimait profondément et ne s’autorise plus rien, sous peine d’avoir des problèmes avec lui. Fini les sorties, fini les restaurants entre amis. Elle n’a pas le droit d’exister sans lui. Elle marche sur des œufs en permanence et s’efface complètement pour éviter tout problème avec lui mais il trouve toujours un prétexte, « vrai » ou non. Nous sommes un petit groupe d’amies proches qui arrivons à rester autour d’elle pour la soutenir mais nous avons peur de la perdre, dans tous les sens du terme, et ne savons plus quoi faire… Nous avons peur pour elle. On se rend bien compte que les histoires reviennent toujours mais elle ne retient que le fait que lors des périodes « joyeuses/heureuses », tout va bien et qu’il est « parfait pour elle ». Elle va se « souvenir » que tout allait bien il y a quelques jours mais pas qu’il y a un mois, il lui faisait encore des problèmes/histoires/menaces/… Je suis perdue et je ne sais plus comment faire pour l’aider à sortir de cette relation toxique. J’ai peur de la perdre. Pouvez-vous m’aider ou m’aiguiller ? Merci d’avance pour votre aide.

Notre réponse

Bonjour,

L’une de vos amies subit de la violence psychologique de la part de son conjoint, avec qui elle est depuis plusieurs années. Depuis le début de leur histoire, votre amie est victime de chantages, d’exclusions, de rabaissements, d’insultes, etc. Il peut se montrer très charmant et changer rapidement, devenant alors violent et manipulant votre amie pour lui faire du mal. Votre amie se rend compte des violences mais est incapable de partir, elle pense pouvoir sauver son conjoint de ses blessures personnelles. Son conjoint est par ailleurs suivi par un psychiatre mais cela n’améliore pas la situation. Votre amie est isolée socialement et contrôlée par son conjoint (messages, appels téléphoniques). Vous et un groupe d’amies êtes restées autour d’elles mais vous ne savez plus quoi faire et avez peur de la perdre.

Vous avez bien fait de nous écrire, la situation de votre amie est en effet préoccupante. Les actes que vous nous relatez s’inscrivent bien dans de la violence psychologique: cette dernière est sournoise et s’installe peu à peu dans le couple par le biais du « cycle de la violence« , que vous décrivez très bien dans votre message. Il s’agit de 4 phases de la violence, avec une période « lune de miel », vous la mentionnez lorsque vous décrivez des périodes où le conjoint de votre amie est « parfait pour elle », des « périodes joyeuses/heureuses ». Pourtant, sans aide extérieure pour briser ce cycle, les violences se répètent de plus en plus fréquemment et, en se répétant, engendrent un risque d’augmentation de la violence et c’est ainsi que l’auteur peut amplifier son emprise tout en annihilant l’identité de la victime. Nous retrouvons bien ces éléments dans votre question lorsque vous écrivez qu’elle s’efface, qu’elle n’existe plus sans lui, mais également qu’il exerce un contrôle sur elle, notamment de ses fréquentations par le biais des moyens de communication.

Les conséquences de cette emprise ou contrôle engendrent de la peur, de la confusion, de la perte de confiance et d’estime de soi. Ces symptômes empêchent ou rendent plus difficiles toute prise de décision, d’autant plus que la victime est souvent isolée par son/sa conjoint/e, comme vous le décrivez aussi dans votre question. Cet isolement est souvent l’une des manières pour l’auteur-e de contrôler son emprise sur la victime et rend les démarches d’aide plus difficiles. Dans ce cas de figure, votre présence et votre constante préoccupation pour votre amie sont des ressources précieuses.

Pourtant, il est toujours très difficile pour l’entourage de savoir comment agir. Il se sent souvent démuni, impuissant. Vous dites ne plus savoir quoi faire pour l’aider à sortir de cette relation, et nous vous comprenons tout à fait. Une section de notre site internet est entièrement dédiée à ce rôle de « témoin », nous vous encourageons à y jeter un oeil car cela pourrait vous être utile et faire écho à votre situation.

Nous tenons particulièrement à saluer votre démarche de nous contacter, ceci témoigne de vos inquiétudes et de votre envie de soutenir votre amie. Il est très important que votre amie ne reste pas seule dans cette situation. Le fait qu’elle vous en parle et qu’elle a pris conscience de sa situation est déjà un premier pas très important de sa part. Le deuxième pas serait celui de demander de l’aide et d’entreprendre des démarches afin de se protéger des violences. Cependant, elle seule peut décider de les entreprendre et ce choix ne peut pas être pris à sa place.

Afin de l’encourager à demander de l’aide, peut-être pourriez-vous lui donner le lien de notre site? Au moment que vous jugerez opportun, vous pourriez à nouveau lui faire part de vos inquiétudes pour sa sécurité psychique et physique, en mentionnant qu’elle a la possibilité de chercher de l’aide auprès de services spécialisés. Si cela peut la rassurer, vous pouvez également lui dire que consulter ces services d’aide ne l’obligent ni à porter plainte contre son conjoint, ni à une séparation.

Dans le canton de Genève, elle pourrait prendre contact avec l’association d’Aide aux Victimes de Violences en Couple (AVVEC) qui apporte un soutien psycho-social aux victimes ainsi que des informations pratiques, juridiques et sociales utiles. Elle propose une permanence téléphonique les lundis, mardis jeudis et vendredis de 14h à 17h au numéro (022) 797- 10-10 ainsi qu’une permanence dans leurs locaux (Rue de Montchoisy 46) tous les mardis entre 16h et 18h. Elle s’engage aussi à organiser une séance d’information collective tous les jeudis à 9h dans leurs locaux. Pour finir, elle propose également des séances individuelles avec un-e professionnel-le du domaine des violences domestiques qui pourra écouter votre amie et la conseiller selon ses besoins et à son rythme tout en lui proposant des solutions adaptées. Toutes ces prestations sont confidentielles et gratuites. Nous espérons que l’une des modalités proposées ci-dessus pourrait convenir à votre amie pour une première approche, en sachant que vous pourriez lui proposer de l’accompagner si cela peut la rassurer.

Par ailleurs, cette association permet aussi aux proches des victimes d’avoir un espace où se confier et demander de l’aide, vous pouvez les contacter sans hésiter en cas de besoin.

La violence sous toutes ses formes étant interdite par la loi, votre amie a toute légitimité de vouloir s’en protéger et vous pourriez également prendre la décision de signaler la situation de votre amie à la police si vous sentez qu’elle est en danger. En effet, quiconque a connaissance de violences conjugales au sein d’un couple peut dénoncer la situation à une autorité pénale, à savoir à la police (via le numéro du 117) ou directement au Ministère Public qui dépend de leur arrondissement par écrit. A noter que si une scène de violence éclate, vous êtes / elle est vivement encouragée à appeler la police au 117 ceci 24h/24 afin qu’elle puisse intervenir et protéger les victimes.

Nous tenons à souligner à nouveau l’importance d’écouter vos ressentis et de prendre soin de vous. Nous espérons que notre réponse vous aura aidée et que la situation pourra s’améliorer. N’hésitez pas à nous écrire à nouveau si vous avez d’autres questions ou si vous souhaitez nous donner des nouvelles de la situation. Avec nos meilleures salutations.

 

01 décembre 2022 – Dja…

Existe-t-il des foyers d’urgence qui acceptent que la /les victimes puissent emmener leur.s animal domestique ?

Notre réponse

Bonjour Madame,

Nous vous remercions pour votre question. Vous cherchez visiblement à vous mettre à l’abri de violences subies, ceci avec possiblement d’autres membres de la famille mais également votre animal de compagnie. Vous faites bien de recherchez de l’aide et de nous écrire pour savoir où vous pourriez trouver refuge.

Pour répondre à votre question très précise, il existe du côté de Genève plusieurs foyers qui accueillent des personnes victimes de violences conjugales ainsi que leur-s enfant-s. A savoir, le Foyer au Coeur des Grottes (022 338-24-80) situé derrière la gare Cornavin, le Foyer Arabelle du côté du Grand-Lancy (022 792-70-84), mais aussi le Foyer le Pertuisfoyer d’accueil d’urgence, 24h/24 situé du côté de Onex (022 309-57-28).

A notre connaissance, les foyers Arabelle et au Coeur des Grottes ne peuvent pas accueillir d’animaux car ce sont des foyers d’une taille moyenne voire importante, accueillant beaucoup d’enfants et devant répondre à certains critères de sécurité et d’hygiène . Cependant et toujours à notre connaissance, le Foyer le Pertuis, soumis également aux mêmes restrictions bien sûr, peut par contre se montrer ouvert à la discussion car c’est un foyer de petite taille (une 10aine de personnes maximum avec les enfants) et qui a, à sa disposition, un jardin. L’équipe éducative peut faire remonter à sa Direction une demande exceptionnelle qui sera soumise, dans le cas positif,  à certaines conditions. Afin d’éclaircir tout doute, nous vous conseillerions vivement de les appeler et de venir directement aux informations.

Bien entendu et même si cela peut être très douloureux pour vous et pour d’autres membres de la famille, il y a toujours d’autres solutions temporaires comme celles de demander à son entourage de pouvoir garder son animal de compagnie ou de demander une pension à la SGPA ou à SOS Chats.

Dans le cas de violences physiques et/ou de menaces graves, il y a bien sûr toujours la possibilité d’appeler la police au 117, ceci 24h/24. Elle peut intervenir sur site et prendre la décision d’expulser immédiatement du domicile conjugal l’auteur-e des violences domestiques, ceci pendant quelques jours et jusqu’à une audience de validation de la mesure d’expulsion. Dans l’intervalle, la personne expulsée a l’interdiction de revenir au domicile et/ou de prendre contact avec les autres membres de la famille. C’est une mesure civile de protection pour les personnes qui ont été victimes de violences. Lors de l’audience au tribunal civil, une séparation peut être demandée et le/la Juge peut décider qui reste au domicile, qui a la garde des enfants versus se prononce sur les droits de visite de l’autre parent non-gardien et qui doit une éventuelle pension à l’autre conjoint-e. Le couple peut aussi décider de se remettre ensemble sous certaines conditions afin de stopper le cycle de la violence.

Bien entendu et dans le cas où vous souhaiteriez nous en dire plus sur votre situation actuelle, nous restons à votre entière disposition. Nous espérons que vous serez très rapidement tous et toutes en sécurité. Nous vous  adressons nos cordiales salutations.

23 septembre 2022 – Nat…

Bonjour, Je vous écris car depuis plusieurs années mon père est agressif/violent envers ma mère (insultes lors de disputes, bousculades, coups, etc). Il est très impulsif depuis toujours mais dernièrement ma mère m’a confirmé que lorsqu’il était énervé et notamment sous l’emprise de l’alcool, il était violent avec elle. Lorsque les situations agressives se présentent en ma présence je calme mon père et ça passe mais je ne sais pas ce qui se passe lorsque je ne suis pas là et je ne sais pas quoi faire pour aider ma mère car elle l’aime et elle me dit que c’est uniquement lorsqu’il boit. Je sais que mon père n’est pas une mauvaise personne et que lorsqu’il est agressif il n’est pas lui même donc je me sens impuissante face à une telle situation. Merci d’avance pour votre aide.

Notre réponse

Bonjour Madame,

Vous nous dites que depuis plusieurs années votre père agi des violences envers votre mère, de la violence psychologique mais aussi de la violence physique, ceci d’autant plus quand il est sous l’emprise de l’alcool. Quand vous êtes présente, vous arrivez à faire baisser la tension et à le calmer. Vous aimereriez savoir comment assurer la protection de votre mère quand elle se retrouve seule avec lui. Elle dit toujours l’aimer et que la violence explose surtout lorsqu’il consomme. Vous vous sentez démunie, prisonnière de ces aveux et recherchez des outils pour les aider.

Nous vous remercions pour votre message. Il est toujours difficile pour une personne de l’entourage de faire face à une situation de violence, de surplus lorsqu’on parle de ses propres parents. On se retrouve impuissant-e, démuni-e et l’on ressent des émotions très partagées. Mais il faut savoir que la violence est destructice et interdite par la loi suisse. Vous faites bien de rechercher de l’aide et de l’information pour vous entourer.

Vous faites mention « d’injures » qui représentent des violences psychologiques mais aussi de « bousculades » et de « coups« . Puis votre mère vous a transmis qu’il se montrait aussi « violent  » avec elle. Il faut savoir que les bousculades représentent déjà une forme de violence physique. Ce sont des voies de fait au niveau juridique (art. 126 du code pénal suisse). Votre mère serait en droit de faire appel à la police au numéro du 117 lors de ces actes de violences physiques ou de menaces graves agies par votre père. La police peut intervenir sur site et au besoin, expulser du domicile conjugal votre père, ceci pour quelques jours jusqu’à une audience de validation de la mesure d’expulsion au tribunal civil de leur arrondissement. C’est une mesure immédiate de protection pour les personnes qui sont victimes. Cela permet aussi de créer un « electrochoc » auprès de la personne auteure et espérer induire une certaine prise de conscience auprès d’elle.  Lors de l’audience de validation de la mesure d’expulsion, qui a lieu quelques jours plus tard, votre mère pourrait décider si elle souhaite que votre père revienne au domicile ou si elle souhaite se diriger vers une demande de séparation. Nous avons compris que votre mère a toujours des sentiments amoureux envers votre père. Si elle souhaite reprendre la vie conjugale commune, elle pourrait demander à votre père certaines conditions, comme par exemple d’entamer un suivi par rapport à son addiction et/ou de rechercher de l’aide psychothérapeutique externe par exemple. Il est important de créer un changement dans la dynamique de couple autrement le cycle de la violence conjugale risque de reprendre de plus belle.

Sur le plan de la justice pénale, les actes décrits comme les voies de faits à de réitérées reprises sont des actes poursuivis d’office dans le cadre des violences conjugales, c’est-à-dire sans que votre mère n’ait à déposer plainte. Cela signifique que votre mère ou toute personne qui a connaissance des violences dans leur couple pourrait dénoncer la situation au niveau pénal, auprès de la police ou du Ministère Public de leur arrondissement. Pour une première dénonciation ou plainte pénale, et selon les actes commis, cela abouti généralement à une suspension de la plainte. Cela veut dire que la justice a un regard sur le couple de vos parents pendant 6 mois. En l’absence de nouveaux actes de violences sur cette période, la plainte est ensuite classée.

Faire appel à la police est une démarche très difficile et qui nécessite beaucoup de courage. Votre mère pourrait aussi trouver du soutien auprès du Centre LAVI, le centre d’Aide aux Victimes d’Infractions. Les professionnel-le-s proposent des consultations gratuites et confidentielles pour toutes personnes victimes de violences physiques, sexuelles ou psychiques. Dans le canton du Jura, le Centre LAVI est situé à Delémont et est joignable au numéro (032) 420-81-00 ou par email à lavi@ssrju.ch. Votre mère pourrait aussi consulter le centre LAVI de son choix dans n’importe quel canton. Vous-mêmes en tant que proche de victime LAVI avez les mêmes droits que votre mère et pourriez aussi les consulter indépendement d’elle. Les professionnel-le-s peuvent proposer autant du soutien sur les plans juridiques, psychologiques que social. Selon les situations, les professionnel-le-s du Centre LAVI peuvent aussi orienter la victime auprès de thérapeutes ou d’avocat-e à l’extérieur du centre. Ces frais peuvent être pris en charge par leur service. Nous vous invitons à les joindre pour plus d’informations sur les modalités de leurs prestations.

Nous espérons avoir pu vous donner de l’information utile à la protection de votre mère. Nous restons bien entendu disponible si vous aviez d’autres questions ou si vous souhaitiez nous donner des nouvelles dans quelques temps.

 

29 août – Gig…

Bonjour, mon amie subit depuis plusieurs années des agressions verbales de la part de son ex mari qui ne cesse de la harceler, de la rabaisser, de lui réclamer de l’argent et j’en passe, mon amie a besoin d’aide car elle est a bout.

Que doit-elle faire pour que ça cesse, où peut-elle s’adresser ?

Notre réponse

Bonjour Monsieur,

Vous nous écrivez à propos de votre amie, qui subit des agressions de la part de son ex-mari, en nous demandant ce qu’elle peut faire pour que cela cesse.

Après plusieurs années où, selon votre description, votre compagne vit une situation de violences psychologiques et économiques, il est possible pour elle d’entreprendre des changements.

De se mettre en mouvement peut s’avérer difficile pour elle et votre aide peut lui être précieuse. Le premier pas pourrait être la prise de conscience qu’il lui est possible de réagir pour se libérer du harcèlement de son ex-mari et qu’elle a des moyens de se faire aider lorsqu’elle ne trouve pas de solution.

Pour cela, elle peut s’adresser au Centre MalleyPrairie, en prenant rendez-vous au 021 620 76 76 pour une consultation ambulatoire dans sa région. La prestation est non payante et confidentielle. Lors des entretiens, elle pourra évoquer avec précision ce qu’elle vit et elle trouvera des informations relatives aux problématiques amenées.

Nous tenons à vous rappeler qu’il est également important de respecter le rythme de votre amie : sortir d’une situation de violence prend du temps, et chacun-e avance différemment. Ne pas la presser tout en lui montrant votre soutien n’est pas une démarche facile, et nous vous remercions pour l’accompagnement que vous apportez à votre amie.

Nous espérons que votre aide l’amènera à entreprendre des changements, pour qu’ils puissent lui apporter un apaisement. Avec nos meilleures pensées.

info@csp-ge.ch

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1014 Lausanne
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