16 septembre 2023 – Tri…
Bonjour,
Mon mari menace de me mettre à la porte si je me rends à une fête à laquelle j’ai été invitée. Depuis 2ans que nous sommes mariés et je me sens privée de liberté. Je n’ai pas d’amis en Suisse, seulement mon travail, nos enfants et des voisins que je côtoie… Est-ce une forme de violence ?
Je me sens malheureuse car je ne peux pas m’épanouir dans ces conditions. Le pire est que lui, ne s’est pas arrêté de vivre. Il va et vient quand et comme il veut. La plupart du temps, j’ignore où. Il menace de divorcer quand je lui dit qu’étant donné que je ne peux pas m’absenter sans son accord, ce sera désormais réciproque….Que faire ? A t-il le droit de me priver et me faire du chantage?
Il sait que je ne peux pas sortir au risque de ne pas pouvoir rentrer chez nous et me séparer de mes enfants…
Notre réponse
Bonjour,
Votre mari vous menace de vous mettre à la porte si vous vous rendez à une fête à laquelle vous avez été invitée. Depuis que vous vous êtes mariés, vous vous sentez privée de liberté et d’amitiés en étant circonscrite à votre travail, vos enfants ainsi qu’à quelques voisins alors que votre époux a préservé sa propre liberté. Vous vous demandez si ce que vous vivez est une forme de violence, s’il a effectivement le droit de vous faire des privations ainsi que du chantage. Vous vous sentez malheureuse et n’arrivez pas à vous épanouir dans ces conditions. Vous aimeriez trouver une solution afin de sortir de cette situation.
Comme vous l’avez-vous-même formulé, ce que vous vivez est effectivement une situation de violence et plus précisément de violence psychologique. Subtile et difficile à identifier celle-ci peut se manifester de multiples manières au travers de propos ou d’actes rabaissants, d’humiliations, d’insultes ou encore d’intimidations. Dans le contexte que vous décrivez les menaces, le chantage, l’isolement social et le contrôle de vos relations constituent de la violence et non un quelconque droit que votre mari pourrait avoir sur vous.
La violence dans le couple fonctionne sous la forme d’un cycle, le cycle de la violence, qui a tendance à voir son rythme accélérer et s’intensifier si rien n’est entrepris pour le rompre. Il est important de réagir, comme vous le faites en prenant contact avec nous, car cette violence peut s’aggraver et avoir de graves conséquences sur la santé physique et psychologique ainsi que l’estime de soi de la victime.
Pour votre information, en Suisse, la violence au sein du couple est interdite par la loi. Certains actes sont poursuivis d’office une fois qu’ils sont annoncés à la police, tandis que d’autres ne seront poursuivis que si la victime décide de porter plainte. Nous vous recommandons d’écouter cet épisode de podcast afin d’avoir plus d’informations à ce sujet.
Vous pourriez également prendre contact avec le Service d’aide aux victimes (032 889 66 49 ou savi.ne@ne.ch) du canton de Neuchâtel, celui-ci vient en aide aux personnes victimes de violence domestique en proposant une écoute attentive, l’aide appropriée à la situation, des informations complémentaires ainsi qu’une connaissance étendue de ses droits.
Sans avoir plus d’informations par rapport à votre relation, nous nous demandons s’il existe également un déséquilibre et d’autres enjeux, en termes de statut de séjour par exemple. Dans des relations où l’une des deux personnes est arrivée en Suisse au travers de sa relation de couple, il peut arriver qu’il se crée un rapport de pouvoir où la personne avec le statut de séjour le plus « stable » se permettra d’utiliser ceci afin de contraindre l’autre à agir comme elle le désire.
Si ceci vous concerne, il est possible de se tourner vers le CSP (Centre social protestant) – une institution privée qui offre des services d’aide sociale, juridique ou encore conjugale aux personnes en difficulté. Une aide gratuite ou à petits prix qui vous permettra d’être mieux renseignée sur vos droits en les contactant au 032 886 91 00 ou par mail.
En espérant avoir répondu au mieux à vos questions, nous restons bien entendu à votre disposition si vous avez des questions ou besoin d’informations complémentaires.
11 septembre 2023 – So…
I speak English and I am looking for support. I was effected by physical, psychological, emotional and sexual abuse. I managed to get out of the situation physically and distance myself but it’s affecting me emotionally and psychologically and I need professional help.
Notre réponse
Hello,
You’ve lived through a tremendous amount of abuse and managed to get out of that situation. You’re now struggling with how this is still affecting you both emotionally and psychologically and have turned to us to get some clues as in how to have access to professional help.
We would like to begin by congratulating you, giving yourself the means to get out of such a damaging relationship is an extremely arduous task. It’s an important and meaningful step to take but the one that you’re taking as of now, asking for help with what’s to come, is both brave and smart.
If you haven’t had any contact with them yet, we’d suggest that you get in touch with a counselling service. Those work under the Victim Support Act, LAVI (Loi fédérale sur l’aide aux victimes d’infrations) in french or OHG (Opferhilfegesetz) in german. This law is specific to people who have suffered direct harm to their physical, psychological or sexual integrity. Under the Victim Support Act, victims are entitled to assistance from counselling services from professionals on several matters whether they’d be legal, financial, social or psychological.
In the Canton of Valais, there are two counselling services in either Sion, Maison Santé Chablais de Collombey-Muraz (027 607 31 00) or Brig-Glis (027 946 85 32). They all offer the possibility of either consulting over the phone or arrange an appointment depending on what makes you the most comfortable.
Also, since 2021 the costs of psychotherapy are primarily covered by the Swiss compulsory health insurance. We thus suggest that, if you’re open to it, you turn to your physician and ask for a medical prescription. Having a space dedicate to talking about what you’ve lived through and getting some tools to deal with it might be key to your healing process.
We’re hoping that these will put on you on the trail of the help that you’re seeking. We naturally remain at your disposal for further questions, thank you for your trust and wish you the best.
27 août 2023 – Pau…
Bonjour,
j’ai quitté il y a peu une relation toxique dans laquelle j’étais maltraitée psychologiquement. Je suis à la recherche de groupe de soutien ou de partage qui concernent ce sujet dans le canton de Vaud. Cela existe-t-il ?
Notre réponse
Bonjour,
Vous êtes à la recherche d’un groupe de partage dans le canton de Vaud, afin de pouvoir être soutenue après les violences psychologiques que vous avez vécues.
Vous pouvez tout d’abord être fière de vous, car sortir d’une relation remplie de violences psychologiques régulièrement mêlées d’emprise n’est souvent pas chose facile.
Pour répondre à votre question, dans le canton de Vaud, le Centre Malley Prairie organise un groupe de soutien pour les femmes victimes ou ayant été victimes de violences au sein du couple. Ce dernier a lieu toutes les deux semaines et est destiné à favoriser le partage des vécus autour de la problématique de la violence. Pour participer au groupe, un entretien préalable est nécessaire avec l’une des animatrices. Il vous suffit de les appeler au 021 620 76 76 pour prendre rendez-vous.
En espérant que cette démarche vous aidera, nous restons à votre entière disposition si vous aviez d’autres questions et nous vous adressons nos meilleurs messages.
17 août 2023 – Em…
Bonjour,
quels sont les moyens d’action (civils, pénaux) si on est victime de violence psychologique et verbale?
C’est mon cas, avec de la pression économique (pression sur mon taux de travail). Et quelques objets cassés par l’auteur des violences…. Et puis ume gifle qui a fait chuter notre emfant….. Actuellement je vis (encore) avec mon conjoint, auteur des violences mais je ne sais pas encore comment m’en sortir. Pour ce qui est de la garde de l’enfant eu avec l’auteur des violences, quels sont les chances d’obtenir une garde exclusive si je quitte mon conjoint?
Je ne me vois pas quitter mon conjoint et ne pas savoir ce que vit mon jeune enfant s’il est parfois gardé par son père…. Merci de votre aide.
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre message. Vous nous demandez des renseignements autour de vos droits et devoirs s’agissant de votre enfant alors que vous subissez des violences physiques, psychologiques et économiques de la part de son père.
Votre message ne nous dit pas si vous êtes mariée ou si vous vivez en concubinage. Quoiqu’il en soit et étant donné les violences vécues, vous seriez en droit de demander une séparation unilatérale. Elle peut être demandée au Tribunal civil de votre arrondissement lorsque la vie commune n’est plus possible pour des questions de violences, de consommations et/ou de maladie psychique. Cette demande peut être faite via un formulaire en ligne, ce sont les mesures de protections de l’union conjugale. Lors de cette séparation unilatérale provisoire, le / la Juge devra statuer sur qui des conjoints peut rester dans l’appartement commun, qui a la garde de l’enfant et envisager les droits de visite du parent non gardien.
Les moments de séparation pouvant être des moments de regain de violences, nous vous conseillerions vivement de vous mettre en protection auprès de tierces personnes si cela est possible ou en foyer si aucune autre solution n’est envisageable. Dans le canton de Vaud, le Centre Malley Prairie peut accueillir les femmes et les enfants confrontés à des violences domestiques. Vous pouvez les joindre au numéro suivant : (021) 620-76-76. Ce centre propose du reste également des consultations en ambulatoire dans différents lieux du canton de Vaud. Les consultations sont gratuites et confidentielles. Les professionnel-le-s seront à votre écoute et sauront vous donner des conseils avisés.
Nous comprenons votre peur à l’idée de vous séparer du père de votre enfant et de ne pas savoir ce que votre enfant pourrait vivre comme violences de sa part.
A cet égard, nous n’avons pas compris si votre enfant ou vous qui aviez réceptionné la gifle de votre conjoint, faisant chuter votre enfant. Quoiqu’il en soit, la violence est interdite par la loi et vous seriez en droit d’appeler la police au 117 au prochain épisode de violence subie. Il faut savoir que certains actes comme la violence physique mais aussi les menaces sont poursuivies d’office sur le plan pénal. Cela voudrait dire que si la police devait intervenir dans votre foyer, une procédure pénale serait automatiquement engagée. La police serait également en droit d’expulser votre conjoint de l’appartement, ceci jusqu’à une audience de validation de la mesure d’expulsion par un-e Juge. C’est une mesure de protection pour les personnes qui sont victimes. Lors de cette expulsion, votre conjoint aurait l’interdiction d’entrer en contact avec vous et votre enfant jusqu’à l’audience où vous pourriez prendre la décision de séparation unilatérale.
Pour davantage de renseignements sur les moyens d’actions au pénal, vous pouvez joindre un centre d’aide aux victimes d’infractions, un centre LAVI. Pour le canton de Vaud, il faut composer le (021) 631-03-00.
Le service protection des mineurs (DGEJ) peut aussi répondre à vos questions autour des droits et devoirs du père de votre enfant. Vous pouvez également les appeler de manière anonyme si cela est plus confortable pour vous à ce stade. Lorsqu’un parent craint que les droits de visite ne soient pas conformes au bon développement d’un enfant et que certaines violences sont présentes, un droit de visite dans un lieu médiatisé peut aussi être organisé.
Pour finir, nous vous suggérons également de pouvoir vous confier à la / au pédiatre de votre enfant qui sera sans doute aussi de bons conseils.
Nous espérons avoir pu vous donner quelques pistes de réflexion et restons bien entendu à votre entière disposition.
13 août 2023 – Que…
Bonjour,
Il y a un an et demi mon ex me quittait. Il revient pourtant de façon régulière mais espacé dans le temps dans mon espace en m’envoyant des emails. Je l’ai bloqué sur tous les autres moyens de me joindre et il ne connaît pas mon adresse. Je lui ai clairement signifié que je ne veux plus qu’il me contacte mais il est impossible de bloquer ses emails et j’en reçois donc encore. D’un autre côté, je suis rassurée de voir ses mails pour pouvoir mesurer où il en est et anticiper la suite. Je ne réponds en tout cas plus. Je voudrais savoir s’il y avait une autre démarche à considérer pour m’assurer qu’il me retire de ses préoccupations et me laisse vivre en paix. Auriez-vous des conseils ? J’aimerais que son ombre se retire de ma vie. Je ne trouve pas normal de payer ma psy pour régler mes craintes et angoisses face à un comportement malsain de la part de cette personne, de devoir porter seule la responsabilité de ne plus me faire affecter et ne plus être autant déstabilisée par lui. Merci de considérer ma demande, et me donner des pistes utiles. Cordialement
Vous nous écrivez car votre ex-partenaire vous envoie régulièrement des mails alors que vous lui avez clairement demandé d’arrêter de vous contacter. Vous aimeriez retrouver de l’apaisement dans votre vie.
Vous avez bien fait de nous écrire, la situation de que vous vivez est difficile. Vous n’êtes pas seule.
Nous n’avons que peu d’informations concernant les contenus des e-mails que vous envoie votre ex-partenaire, nous allons toutefois essayer de vous donner des pistes afin que votre situation s’améliore.
Une solution pourrait être de dévier les e-mails provenant de l’adresse mail qu’il utilise dans un dossier annexe. Cela veut dire que vous recevrez toujours les e-mails, mais que vous ne les verriez plus car ils seraient directement transférés dans un dossier. Cela lasserait peut-être votre ex-partenaire de voir que ses e-mails ne reçoivent aucune réponse.
Si cela fait sens pour vous, vous pourriez également réitérer votre souhait de ne plus être contactée par lui et que de toute manière, vous ne lui répondrez plus du tout. Cela vous permettrait une nouvelle fois de fixer vos limites et de lui faire entendre que cet acharnement ne sert à rien.
Comme mentionnée précédemment, nous n’en savons que très peu sur le contenu de ces messages. Vous écrivez que vous avez peur face à un « comportement malsain » de cette personne. Vous semblez en effet être sur le qui-vive, dans l’anticipation de quelque chose qui pourrait vous arriver. Est-ce à cause de la fréquence des messages ? Est-ce lié à leur contenu ? Profère-t-il des menaces contre vous ? Peut-être et si vous le voulez bien, pouvez-vous nous en dire plus sur ce qui vous affecte, sur vos craintes et vos angoisses. Il nous manque malheureusement ces éléments pour vous rediriger au mieux.
Si les messages sont inquiétants de par leur contenu, nous nous permettons de vous proposer quelques adresses utiles auxquelles vous pourriez vous référer.
Vous pourriez en premier lieu contacter la police au 117 ou vous rendre dans un commissariat. La police a la possibilité de prendre des mesures immédiates qui peuvent permettre de mettre fin au stalking.
Vous pourriez également demander conseil dans un centre LAVI (Loi sur l’Aide aux Victimes d’Infractions). Ces centres offrent des consultations gratuites et confidentielles pour toute personne ayant subi des violences physiques, sexuelles ou psychiques (menaces graves). En entretien, vous pourrez obtenir des informations d’ordre juridique, psychologique et social par des spécialistes du domaine. Ces entretiens sont gratuits et confidentiels. Dans le canton de Berne, vous pouvez contacter le Centre LAVI de Berne au 031 370 30 70 ou celui de Bienne au 032 322 56 33.
Nous espérons que ces orientations pourront vous donner quelques pistes. Nous restons à disposition si vous aviez d’autres questions ou si vous souhaitiez nous donner plus d’informations sur votre situation. Nous vous adressons nos meilleurs messages.
09 juillet 2023 – Cla…
Bonsoir,
je subis depuis un bon moment des violences conjugales mais étant donné que je suis étrangère et que j’ai une fille j’ai peur d’avertir la police ou autre…
Comment vous pouvez m’aider , pour combien de temps. Si jamais je travaille mais j’ai pas un grand salaire
Bonjour Madame,
Vous nous faites part de violences conjugales et de votre crainte de solliciter un service telle que la police. Vous nous demandez quelle aide est possible au vu de votre situation personnelle.
Vous mentionnez subir des violences conjugales. Nous ne savons pas exactement de quel type(s) de violence il s’agit – psychologique, physique, sexuelle ou économique, mais pouvons vous préciser que certaines de ces violences sont des infractions punies par la loi. Si vous nous le permettez, nous vous transmettons ici quelques informations qui ont pu être utiles à des personnes dans des situations similaires à la vôtre. Les infractions qui sont punies par la loi sont par exemple les injures (poursuivies uniquement sur plainte), la violence sexuelle, les menaces graves ou encore la contrainte, (poursuivies d’office). La violence physique est punie d’office par la loi lorsqu’elle est répétée et se déroule dans le cadre d’une relation de couple ou contre les enfants. Lorsque rien n’est entrepris, la violence au sein du couple s’inscrit souvent dans le cycle de la violence. Vous dites avoir peur et pouvez peut-être aussi ressentir de la culpabilité ou encore de l’isolement; toutes ces réactions sont normales face à une situation qui ne l’est pas. Il est difficile de sortir de cette dynamique, surtout quand la violence est établie depuis longtemps ; il est donc important de ne pas rester seule et de trouver de l’aide.
La police peut être contactée au numéro 117 en tout temps et par tout-e citoyen-ne, qu’il soit d’origine étrangère ou non. Dans votre message, vous n’indiquez cependant pas si vous disposez d’une autorisation de séjour valable ou non.
En cas de danger si la violence est constatée, la police peut décider d’expulser du domicile la personne auteure de violence pour une période déterminée, afin de protéger la ou les personnes victimes. Les agent-e-s de police sont spécifiquement formé-e-s pour ce genre d’intervention.
Pour vous accompagner dans les démarches possibles, il existe dans tous les cantons des centres d’aide aux victimes. Les centres LAVI (Loi sur l’Aide aux Victimes d‘Infractions) offrent des consultations gratuites et confidentielles pour toute personne ayant subi des violences physiques, sexuelles ou psychiques (menaces graves) sur sol suisse ou à l’étranger lorsque la personne était domiciliée en Suisse. Les spécialistes peuvent vous proposer un temps d’écoute et des informations d’ordre juridique, psychologique et social. Dans le canton de Fribourg, vous pouvez contacter le Centre de consultation LAVI pour femmes, Solidarité Femmes, au 026 322 22 02 pour demander ce conseil. A noter que Solidarité Femmes peut aussi fournir un hébergement d’urgence pour vous et votre fille en cas de besoin. Votre fille pourrait aussi ressentir le besoin de s’exprimer sur son vécu ; elle peut aussi prendre rendez-vous pour elle au même endroit si elle est majeure. Si elle est mineure, l’accueil des enfants dans votre canton se fait au Centre de consultation LAVI, Boulevard de Pérolles 18A, 1701 Fribourg. Un premier contact est nécessaire au 026 305 15 80 afin de fixer un rendez-vous.
Les enfants sont en effet souvent affectés par la violence conjugale : ils peuvent se sentir responsables, anxieux ou encore éprouver des difficultés dans leurs besoins quotidiens (sommeil, alimentation, etc.). Si votre fille est mineure, il serait important que vous puissiez partager votre situation avec son-sa pédiatre qui pourra être attentif-ve à son développement, à ses besoins et vous conseiller au mieux.
Concernant votre situation personnelle, nous pouvons encore vous suggérer les adresses suivantes:
Enfin, nous vous proposons ces questions à titre de réflexion :
Vous avez fait un pas important aujourd’hui en nous contactant. Nous vous encourageons à poursuivre ce chemin en sollicitant des personnes de confiance autour de vous et l’aide des services existants, car il est essentiel d’être entourée dans votre situation.
Nous espérons avoir pu vous offrir quelques pistes de réponse et restons à votre disposition si vous souhaitez apporter des compléments ou avez d’autres questions.
08 juillet 2023 – SO…
Bonjour,
Je me suis séparée du père de mes enfants avec qui je suis restée 15 ans. Je suis partie car je ne me sentais pas respectée… il m’a souvent menti et je me suis sentie plusieurs fois manipulée. Depuis, je reçois régulièrement des messages d’insultes sur moi mes amis mes fréquentations mes choix.
Je suis partie en lui laissant tout la maison la voiture car il n’a pas de revenu. Pour qu’il me laisse tranquille, au calme. Et chaque fois il revient avec des insultes. Quoi que je fasse c’est retourné contre moi avec des mots violents. J’ai peur de faire des démarches avec une avocate car je sais qu’il va super mal réagir. J’ai peur pour mes enfants. Pas physiquement… mais psychologiquement. Depuis hier il.imagine que je suis en couple avec un autre homme.. et c’est horrible ce qu’il m’envoie. Alors que c’est véritablement qu’un ami.
Bonjour,
Depuis que vous êtes séparée de votre ex-conjoint, vous recevez régulièrement des messages d’insultes vous concernant ou concernant vos choix de fréquentation. Vous avez peur pour vous et vos enfants des conséquences psychologiques de cette violence. D’un côté, pour vous prémunir des violences de votre conjoint vous souhaiteriez engager des démarches juridiques, mais d’un autre, vous craignez sa réaction.
Nous vous remercions pour votre message. Nous saluons votre démarche courageuse de vouloir retrouver un climat sain, sans violence. En effet, il est important pour vos enfants et vous-même que vous puissiez être à l’abri de futurs actes de violences.
Bien que nous ne pouvons pas nous prononcer à votre place sur ce qu’il convient de faire dans votre situation, nous pouvons vous donner quelques conseils. La violence psychologique, comme les insultes ou le contrôle, est difficile à reconnaître car elle ne laisse pas traces sur le corps, mais elle peut avoir pourtant de lourdes conséquences sur la santé psychique et physique des victimes ; une perte d’estime de soi, un isolement ou encore un état d’alerte permanent. Les enfants sont eux aussi des victimes dans les situations de violence au sein du couple, même quand il est séparé, et il est ainsi important de les protéger et de les sécuriser. Nous percevons dans votre message que vous en faites d’ailleurs une priorité. Dans ces situations, il est essentiel de pouvoir s’entourer et de ne pas rester seule, démarche que vous entreprenez aujourd’hui en nous écrivant.
La violence psychologique est donc grave et certains actes sont punissables par la loi. Les insultes ou l’utilisation abusive d’un moyen de communication sont des actes poursuivis sur plainte, le délai pour déposer celle-ci est de trois mois. Dans votre cas, vous pourriez déposer plainte dans les trois mois après la dernière infraction. Si cette démarche fait sens pour vous, nous vous conseillons de conserver les SMS de votre ex-conjoint ou tout autre élément comme preuves afin d’appuyer votre dossier en cas de jugement. Nous comprenons bien qu’entamer une procédure juridique n’est jamais facile. Qu’est-ce qui pourrait faciliter cette prise de décision (se protéger via un dépot de plainte) ?
Si vous le souhaitez, nous vous transmettons des adresses qui ont pu être utiles à d’autres personnes dans des situations similaires à la vôtre. Avez-vous déjà songé à prendre contact avec le Service d’aide aux victimes (SAVI) dans le canton de Neuchâtel ? Ces professionnel-le-s sont des spécialistes des questions autour des violences conjugales. Pour les joindre, vous pouvez soit les appeler au 032 889 66 49 soit leur écrire un email à savi.ne@ne.ch si cela est plus confortable pour vous. Ils / elles proposent des consultations gratuites et confidentielles. Vous pouvez les contacter même si vous n’avez pas l’intention de portez plainte, afin de recevoir des conseils et un soutien dans votre situation.
Il existe également une ligne d’écoute violence domestique au 032 886 46 36 qui est ouverte tous les jours de 14h00 à 21h00, sauf le samedi de 9h00 à 12h00 et le dimanche de 18h00 à 21h00.
Nous espérons vivement que vous trouverez l’écoute nécessaire et restons bien entendu à votre entière disposition si vous aviez d’autres questions ou si vous souhaitiez nous donner de vos nouvelles dans quelques temps.
04 juillet 2023 – Pla…
Je me suis fâchée par rapport à quelque chose ou je n’étais pas d’accord, et où on s’est mal compris avec mon ami. Ensuite il n’avait pas envie de se fâcher pour bêtises, ce que je comprends et il me l’a dit puis ça la énervé car j’étais fâchée. Ensuite, une heure plus tard, je retourne vers lui pour lui demander si je peux lui parler 5 minutes, et il me dit directement non. Je m’excuse alors et lui dit que je suis désolée de m’être fâchée pour si peu, et que je trouverais bien d’en parler ou qu’il me dise si il ne pourrait en parler que demain, les choses se sont escaladé, et j’ai ressenti beaucoup de colère de sa part, j’aurais du le laisser tranquille.
Ensuite il est venu vers moi en me parlant de haut et en me regardant de façon que je ne sais décrire mais voilà j’avoue ça m’a fait peur… et j’ai commencé à me sentir toute petite car en fait il m’engueulait… peut-être que effectivement je me suis montrée trop insistante et qu’il a du ressentir de l’agressivité de ma part… pour ensuite se défendre de la sorte et s’avancer vers moi comme ça… me sentant coincée je l’ai poussé d’une main sur le torse et je m’en veux… ça la encore bien plus énervé. Il a continué à me regarder de haut et la je lui ai dit encore une fois d’arrêter en repoussant sa tête avec la mienne… encore une fois une attitude qui ne me ressemble pas… il a dit « mais regarde nous on est ridicules ».
Ensuite j’ai fermé la porte de la chambre, et qq minutes plus tard il est sorti de la maison. Je crois que dans cette situation il y a eu violence des deux côtés… Je ne sais juste pas comment gérer. Quand il est revenu on a discuté, je lui ai dit que je voulais apprendre à gérer mon émotion de colère car je ne supportais pas que ça parte comme ça, donc si je devais apprendre à gérer je le ferais. De son côté, il a évoqué différentes choses, dont le fait qu’il ne supportait pas que je puisse penser qu’il était violent envers moi car il ne me ferait jamais de mal. Et qu’il voulait qu’on aille voir quelqu’un car il ne voulait pas que ce soit mal interpréter. Ce que je trouve tout à fait bien… J’avoue être un peu perdue.
Bonjour,
Tout d’abord, nous tenons à nous excuser, car notre site a reçu de très nombreuses questions ces dernières semaines et il ne nous a pas été possible de respecter le délai de réponse de trois jours ouvrables.
Vous nous écrivez car lors d’une dispute avec votre partenaire, vous n’avez pas réussi à dialoguer calmement. Il vous a regardé d’une façon qui vous a fait peur et vous l’avez poussé à deux reprises. Vous avez l’impression qu’il y a eu de la violence des deux côtés et ne savez pas comment gérer la situation.
Nous saluons votre démarche de prendre contact avec nous. La ligne entre violence conjugale et conflit de couple est parfois fine et votre réflexion démontre que vous en êtes déjà bien consciente. Si vous le permettez, nous vous transmettons quelques informations concernant la violence au sein du couple afin de vous donner certaines clés pour réussir à identifier si votre situation s’apparente plutôt au conflit ou à la violence.
La violence c’est plus qu’une dispute entre deux partenaires. C’est quand il n’y a plus de respect, quand l’un-e des deux dirige tout, fait peur à l’autre ou l’attaque par ses gestes ou ses paroles. L’un-e des partenaires souhaite avoir le pouvoir sur l’autre et tout est prétexte pour l’obtenir. Ici, la relation de couple est inégalitaire, la victime a peur, honte, doute d’elle-même etc… La violence au sein du couple peut prendre diverses formes, comme la violence physique (agression physique, gifle,…), sexuelle, économique ou psychologique. Cette dernière est constituée d’insultes et de dénigrements répétés, de contrôle des faits et gestes de la/du partenaire, ou bien de menaces et d’intimidations. Toutes les violences au sein du couple sont graves et punies par la loi en Suisse. Certaines violences sont poursuivies d’office, et d’autres sur plainte. La violence au sein du couple a également la particularité de fonctionner sous la forme d’un cycle appelé « le cycle de la violence« . Ce mécanisme qui se répète engendre un risque d’augmentation de la violence, qui a pour conséquence d’engendrer de la peur, de la confusion, de la perte de confiance et d’estime de soi. Ces symptômes empêchent ou rendent plus difficile toute prise de décision. En effet, les conséquences de la violence sur la santé physique et mentale de la victime, mais aussi de l’auteur-e, sont importantes et peuvent être très graves. Ces explications font-elles écho à votre situation ?
Dans une situation de conflit au sein du couple, qui peut elle aussi parfois dégénérer en actes de violences de part et d’autre, il ne s’agit pas de prendre le pouvoir sur l’autre mais d’avoir raison sur le sujet du conflit. Ici, il n’y a pas l’installation d’une dynamique tel que le cycle de la violence et seuls certains sujets précis sont sources de conflits. Les partenaires se sentent par contre libre d’exprimer leurs opinions respectives.
Ce qui différencie donc un conflit de couple d’une situation de violence au sein du couple, c’est l’intention de la personne qui recourt à la violence. Dans les deux cas, la violence est destructrice et interdite par la loi. Cependant, les moyens d’y mettre un terme sont différents si l’on se trouve dans l’une ou l’autre de ces situations.
Comme vous le décrivez bien, démêler qui subit quoi dans des interactions où des violences sont agies par chaque partenaire peut être complexe et entraîner parfois le sentiment d’être démuni-e ou confus-e. Être soutenue pour mener cette réflexion est important.
Dans votre message vous faites référence à un suivi thérapeutique personnel, ainsi qu’à un suivi de couple, que vous pourriez solliciter et investir afin d’en arriver à questionner votre propre marge d’action dans les situations de violence, dans votre gestion de vos émotions. Si vous souhaitez aller plus loin dans cette réflexion et trouver des moyens pour instaurer un changement qui vous convienne, les professionnel-le-s de l’Association EX-pression peuvent vous proposer un espace individuel et confidentiel de discussion. Vous pouvez les contacter au 0848 08 08 08 ou par email à info@ex-pression.ch pour un premier rendez-vous lors duquel vous pourrez présenter la situation que vous vivez puis décider si vous souhaitez ou non poursuivre une démarche.
Si cela fait sens pour vous, vous pouvez également contacter l’Office familial de Fribourg qui propose des consultations conjugales accessibles à toute personne qui se questionne sur sa dynamique relationnelle et est à la recherche d’un équilibre plus satisfaisant. Vous pouvez les atteindre au 026 322 10 14.
Nous espérons que ces orientations pourront vous donner quelques pistes. Nous restons bien entendu à votre entière disposition si vous aviez d’autres questions ou si vous souhaitiez nous donner de vos nouvelles dans quelques temps. Nous vous adressons nos cordiales salutations.
29 juin 2023 – Fre…
Bonjour,
Je vous avez écrit le 18 janvier 2023 concernant ma relation de couple. Je subissais des formes de violences psychologiques qui a force m’ont rendues malheureuse. J’ai quitté cette relation mais mon partenaire n’accepte pas cette décision. Je suis retournée avec lui, mais j’étais trop blessée par les violences du passé pour lui pardonner et j’avais trop peur que cela recommence. Je l’ai quitté une nouvelle fois. Cela n’a pas été facile car il n’accepte vraiment pas cette décision. Il s’est mis dans tous ses états : pleurs, cris, a insisté pour que je change d’avis etc. Heureusement que mes parents étaient présents et ont pu prendre le relais. Bref, je voulais sincèrement vous remercier.
Votre réponse m’a aidé à me positionner et à écouté cette petite voix en moi qui m’a poussée à sortir de cette relation toxique.
Il continue de m’harceler en m’appelant en appel masqué et m’a déjà suivi une fois en voiture.
Je sais que je peux contacter la police, mais quelles sont les réelles possibilités ?
Aussi, je me sens beaucoup mieux, mais parfois je culpabilise encore. Comment se remettre d’une relation d’emprise ? Merci d’avance !
Bonjour,
Vous nous avez déjà écrit en janvier concernant votre relation où vous subissiez des violences psychologiques. Vous avez désormais quitté votre ex-compagnon et celui-ci n’accepte pas votre décision, il continue à vous harceler via appels masqués et il vous a suivi en voiture. Vous souhaiteriez savoir quelles sont les possibilités en cas d’appel à la police. Vous nous demandez également comment il est possible de se remettre d’une relation d’emprise.
Nous vous remercions pour votre retour qui nous touche beaucoup, nous sommes heureux-euses de savoir que vous avez écouté votre « petite voix » qui vous a poussé à sortir de la violence, nous savons à quel point cela demande de l’énergie et un bonne dose de courage. Nous imaginons bien que cela n’a pas été facile, la violence ne se terminant pas toujours après la séparation. Le soutien des proches est, comme vous l’écrivez, très important afin de ne pas s’isoler et de pouvoir être soutenu-e dans les démarches.
Le « stalking » est une forme de harcèlement lorsqu’une personne porte une attention obsessionnelle envers une autre et peut inclure le fait de suivre ou de surveiller la victime, suscitant la peur et portant atteinte à son intégrité physique ou psychique. Il ne constitue pas une infraction pénale, mais des actes individuels de harcèlement peuvent être considérés comme des infractions et être dénoncés, comme par exemple l’utilisation abusive d’une installation de télécommunication (art. 179 du Code pénal suisse). C’est pourquoi nous vous invitons à garder et rassembler à un endroit toutes les preuves de ce harcèlement. Vous pourriez par la suite déposer une plainte pénale contre lui afin de vous protéger, ou bien demander au juge des interdictions de vous approcher, de votre lieu de travail ou de votre domicile.
Afin de vous informer sur ces démarches, nous vous conseillons de contacter un Centre LAVI : il existe dans chaque canton un ou plusieurs centres LAVI, qui sont les centres d’aide aux victimes d’infractions. Les consultations sont gratuites et confidentielles pour toute personne ayant été confrontée à des violences physiques, sexuelles ou psychiques (menaces graves). Le harcèlement que vous mentionnez vous donne également le droit à de telles prestations. Dans le canton de Vaud, vous pouvez les contacter au numéro 021 631 03 00 afin de convenir d’un rendez-vous à Lausanne, Yverdon-les-Bains ou Aigle. Vous pourriez ainsi être informée de vous droits et des procédures juridiques possibles, recevoir du soutien psychologique, juridique, social. Vous pouvez tout à fait venir accompagnée d’une personne de confiance si vous le souhaitez.
Nous tenons à vous rappeler que si votre compagnon vous harcèle à nouveau et si vous avez peur, vous pouvez en tout temps appeler la police au 117.
Vous écrivez que vous ressentez parfois de la culpabilité : il s’agit d’une réaction tout à fait normale face à une situation de violence qui ne l’est pas. Se remettre d’une relation d’emprise peut prendre du temps, et nous vous encourageons à avoir une espace de parole bienveillant où vous pourriez parler de votre vécu et entamer une reconstruction : la thérapie peut permettre un tel cheminement, par exemple avec un-e psychothérapeute de votre choix ou alors en contactant le Centre Malley Prairie qui propose des consultations en ambulatoire.
Nous espérons de tout coeur que vous puissiez retrouver votre sérénité et nous saluons à nouveau le courage dont vous avez fait preuve en sortant de cette relation violente. Notre porte reste toujours ouverte si vous avez une nouvelle question ou si vous souhaitez nous donner de vos nouvelles dans quelques temps. Nous vous adressons nos meilleures salutations.
26 juin 2023 – Bl…
Bonjour,
je vous écris car je sais plus quoi faire je suis papa d’une fille bientôt 2 et je suis victime de violence psychologique et depuis aujourd’hui physique.
Ça commence par des insultes et me dire que je sais rien faire et que je suis un gros con une merde et un bon à rien et que j’ai qu’à aller me me mettre sous un train et qu’elle veut me tuer, et aujourd’hui en voiture elle m’a agresser en me griffant et me pincé jusqu’au sang je sais plus quoi faire ?
Bonjour,
Vous êtes papa d’une fille de 2 ans et votre compagne vous insulte et vous menace, elle a récemment utilisé de la violence physique à votre encontre. Vous ne savez plus quoi faire.
La situation que vous décrivez est bien de la violence psychologique ainsi que physique (pincements, griffures). Les insultes répétées, les dénigrements, rabaissements et menaces sont des actes de violence psychologique qui font très mal, même si elles ne laissent pas de marques sur le corps. Elles plongent les victimes dans la peur, la honte, l’isolement (de la famille, des ami-es), et ont des conséquences néfastes sur la santé des personnes concernées – que ce soit pour la victime, l’auteur-e ou les enfants. Ces derniers sont affectés par un tel climat de violence et d’insécurité, ils sont fragilisés par de tels actes de violence et doivent être protégés.
Nous saluons votre démarche de nous écrire car il s’agit là d’un premier pas important afin de sortir du silence et de la violence.
Si vous nous le permettez, nous vous transmettons ici quelques informations sur la violence conjugale qui sont souvent utiles à des personnes dans des situations similaires à la vôtre.
La violence au sein du couple fonctionne sous la forme d’un cycle (« le cycle de la violence »), avec des épisodes de tensions et violence, qui redescendent ensuite avec culpabilisation de la victime, puis une période de « lune de miel », et un nouveau recommencement des violences. Sans soutien extérieur, il est difficile de briser ce cycle. Est-ce que ces éléments font écho à votre situation? En Suisse, la violence au sein du couple est interdite par la loi, elle est grave et la plupart des actes de violence sont sanctionnés par le droit pénal : certaines violences sont poursuivies sur plainte (les injures, les violences physiques ne laissant pas de traces, par exemple) et d’autres sont poursuivies d’office (les menaces de mort, les violences physiques laissant des traces, par exemple).
Vous vivez une situation difficile et nous aimerions vous transmettre qu’il est important, pour votre santé et celle de votre fille, que vous ne restiez pas seul et que vous puissiez être accompagné par des professionnel-les. Vous pourriez également, si vous vous sentez à l’aise, essayer d’en parler à une personne de confiance (un-e ami-e, collègue, membre de la famille) afin de sortir de l’isolement qui entoure souvent les personnes victimes de violence au sein du couple.
La violence au sein du couple touche principalement les femmes mais aussi parfois les hommes et vous n’êtes pas le seul homme à être victime de faits similaires. Il est parfois très difficile pour les hommes victimes de violence de se livrer, de peur d’être jugés, moqués, ou pas crus. Des professionnel-les spécialisé-es dans la violence au sein du couple sont là pour vous soutenir et vous écouter avec bienveillance. Vous pourriez, dans un espace confidentiel, poser vos questions et être épaulé dans des démarches qui visent à briser le cycle de la violence et permettre, nous l’espérons, de retrouver de la sérénité au sein de votre foyer.
Si vous êtes enclin à une telle démarche, dans le canton de Vaud, nous vous encourageons à prendre contact avec le Centre Malley Prairie qui s’adresse à toute personne (homme ou femme) victime de violence au sein du couple ou dans la famille. Il propose des consultations en ambulatoire gratuites et confidentielles avec des professionnel-les spécialisé-es qui pourront vous écouter et vous aider avec bienveillance et ce dans le but d’essayer de trouver des alternatives ou des informations pour tenter de remédier à la violence. Cette consultation ne vous engage en aucun cas à des démarches juridiques. Ces consultations peuvent avoir lieu dans différents lieux du canton. Afin d’avoir des renseignements et/ou pour prendre rendez-vous, leurs équipes sont joignables au 021 620 76 76.
Nous espérons avoir pu vous renseigner, notre porte reste toujours ouverte si vous souhaitez nous écrire à nouveau en cas de nouvelle question ou pour nous donner de vos nouvelles dans quelques temps. Avec nos meilleures salutations.