Actualités

Actualités

Violences psychologiques, comment s’en défaire?

28 mars 2022 – ism…

Bonjour je ne sais même pas où je vais commencer par poser ma question. Voilà depuis des années je subis des violences psychologie (insultes, menaces, manipulation) par le père de mes enfants avec qui je suis séparée depuis des années et je ne sais plus quoi faire. Comment prendre des mesures dans un cas pareille?

Notre réponse

Bonjour Madame,

Vous vous confiez au sujet de maltraitances psychologiques subies par le père de vos enfants, ceci depuis des années et malgré votre séparation. Vous ne savez plus comment faire.

Les exemples que vous relevez sont effectivement des violences sournoises qui atteignent la personne qui en est victime. Les violences psychologiques sont des violences qui ne laissent pas de traces physiques certes mais qui en laissent au plus profond de soi. Vous avez pu vous séparer de cet homme avec qui vous restez sans doute en lien par rapport à vos enfants. Votre message ne le dit pas, mais ces violences se passent-elles lors des passations des enfants pour le droit de visite et/ou par un autre moyen, par messages?

Il est important de vous transmettre que les insultes et les menaces peuvent être, selon leur gravité,  des infractions punissables par la loi suisse. Elles se retrouvent sous les infractions 177 et 180 du code pénal suisse. Vous seriez donc en droit de déposer une plainte pénale pour ces faits dans un délai de trois mois. Le centre LAVI de Berne pourrait vous répondre avec plus de précisions à ce sujet. Vous pourriez les contacter au numéro  (031) 370 30 70 pour convenir d’une consultation gratuite et confidentielle.

La voie pénale peut parfois mettre un stop aux violences subies mais il y a d’autres moyens également:

Des mesures civiles peuvent aussi être demandées pour mettre fin à ces violences. Les mesures de protections de la personnalité sont des mesures d’interdictions à entrer en contact avec vous autrement que pour les questions relatives à vos enfants. Au besoin, il existe également des points de rencontre où les passages des enfants pourraient se passer via des professionnels pour éviter que vous soyez en contact avec leur père. Ce sont des espaces tiers et protégés permettant toutefois l’exercice du droit de visite du parent non gardien.

Enfin, la voie thérapeutique peut bien sûr être de très bons conseils pour vous aider à prendre de la distance avec ces violences psychologiques. La Fondation Astrame en collaboration avec le Centre Social Protestant (CSP) propose des consultations pour les parents mais aussi des groupes de paroles pour les enfants dont les parents sont séparés.

Nous espérons vous avoir donné quelques pistes utiles et restons bien sûr à votre disposition.

Quitter le site (touche esc) Poser une question
Retour au sommet