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Violence et séparation

05 avril 2022 – cup…

Bonjour,

Ma compagne me fait subir des violences psychologiques depuis des années. Elle me parle toujours mal, insulte à répétition, 50 sms dès qu elle est colère, toujours pour des raisons futiles. Impossible de discuter sereinement, elle se met à hurler et la discussion doit s’arrêter car je ne veux pas m’énerver à mon tour. Mais malgrè cela la tempête continue. Nous avons un enfant et elle fait toujours des histoires quand il faut voir ma famille, insulte tous les membres de ma famille (en leur absence). Elle deforme la réalité sans cesse et il est impossible de lui faire changer d’avis ou tout simplement d’obtenir des excuses une fois la crise passée. J’en suis à faire attention à ce que je dis pour eviter la tempête et je vois de moins en moins mes amis et famille. Elle me dénigre devant mon enfant. Elle n’a pas de patience avec l’enfant, elle crie beaucoup et perd souvent son sang froid. Maintenant elle menace de me quitter et de partir avec l enfant.

Le fait d’être victime de ce comportement peut-il m’aider à obtenir la garde de mon enfant?

Notre réponse

Bonjour Monsieur,

Vous nous confiez être victime de violences psychologiques depuis des années par votre compagne. Vous dites être dans l’hyperadaptation pour éviter des « tempêtes » faites de colère, d’insultes, de dénigrements. Vous êtes parents d’un enfant de bas âge pour lequel elle ne montrerait pas plus de patience selon vos observations. Elle menace maintenant de vous quitter et de partir avec lui. Vous aimeriez savoir si être victime de ces comportements peut privilégier le fait d’obtenir la garde de votre enfant.

Nous vous remercions pour votre question pertinente car effectivement, un enfant ne peut pas se développer sereinement dans un milieu où de la violence est agie et subie. Quelque soit l’âge de votre enfant, il souffre à sa manière. Il faut pouvoir le protéger de ce contexte de violences et vous entourer.

Si la situation est inchangée et que vos inquiétudes persistent, vous pourriez prendre contact avec le Service Protection des Mineurs (SPMi) pour demander conseils. Ils sont joignables au numéro suivant: 022 546 10 00 ceci du lundi au vendredi de 8h à 12h30 et de 13h30 à 17h.

En cas de séparation, la Fondation As’trame pourrait également venir en aide à votre enfant par la suite, comme soutien thérapeutique. Ils peuvent également recevoir les parents et les aider dans la co-parentalité malgré la séparation. Une séparation est une affaire de famille: elle touche les adultes certes mais a aussi un impact direct sur les enfants. Leur contact est le tel: 022 340 17 37.

Enfin, pour toutes questions relatives aux droits de la famille (séparation, divorce, garde, droits de visite) il existe l’association d’avocats permanence juridique de Genève qui propose des consultations spécialisées de 30 mns pour 50.- . Le Centre Social Protestant (CSP) offre eux aussi des conseils juridiques en droits de la famille. Vous pouvez les contacter au numéro 022 807 07 07.

Bien sûr et s’il devait y avoir une mise en danger imminente, n’hésitez pas à joindre la police, ceci via le numéro du 117, 24h/24.

Nous espérons vous avoir donné quelques pistes de réflexions afin d’évoluer vers un avenir plus serein. N’hésitez pas à nous donner des nouvelles si vous le souhaitez.

 

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