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Ma meilleure amie est victime de violence physique et psychologique

05 octobre 2023 – Ano…

Ma meilleure amie vit de la violence physique ( rarement mais ça arrive ) et psychologique mais je ne sais pas comment faire pour l’aider. C la premiere fois qu’elle me dit ne pas se sentir en securite

Notre réponse 

Bonjour,

Vous nous écrivez concernant votre meilleure amie qui subit de la violence physique et psychologique, car vous souhaitez lui apporter votre aide et vous vous inquiétez qu’elle ne se sente plus en sécurité.

Le fait que la situation de votre amie vous inquiète témoigne de votre implication dans votre amitié, et votre aide ainsi que votre écoute représentent un soutien précieux.

Les personnes proches de vitcimes de violences peuvent parfois se sentir démunies en tant que témoin, et nous comprenons qu’il n’est pas facile de savoir comment agir pour venir en aide à la personne victime. Nous vous félicitons pour votre démarche, et de votre volonté d’apporter un soutien à votre amie.

Nous ne savons pas de quelle personne elle subit des violences (partenaire, famille, milieu du travail, etc…), mais les informations qui vont suivre s’appliquent dans tous les cas.

Si vous êtes d’accord, nous nous permettons de vous apporter quelques renseignements sur la loi en Suisse concernant les violences. Vous mentionnez des violences physiques qui sont, et cela dès le premier épisode, interdites par la loi, certains actes pouvant être poursuivis d’office. Cela signifie que si votre amie souhaite agir par rapport à sa situation, elle pourrait poser une plainte pénale auprès de la police dans un délai de trois mois après les faits. Il peut cependant s’avérer difficile pour une personne victime de violences de se mettre en mouvement pour initier un changement. Votre soutien pourrait s’avérer précieux pour l’encourager et la soutenir dans ce sens.

En effet, les personnes victimes de violences peuvent être prises dans un cercle vicieux qui se nomme le cycle de la violence, et peuvent se retrouver sous emprise de l’auteur. Cela rejoint peut-être les violences psychologiques dont vous parlez. Ce type de violences est souvent difficile à identifier, elle peut cependant marquer une personne tout autant que les violences psychologiques.

Est-ce que votre amie a déjà manifesté une envie d’être aidée?

Vous êtes certainement la personne la mieux placée pour amorcer cette discussion, et le cas échéant la soutenir dans une demande d’aide extérieure. Si vous le permettez, nous vous transmettons quelques lieux qui pourraient être utiles à votre amie.

Si elle le souhaite, elle peut contacter le Centre LAVI de Genève, ou encore l’association AVVEC qui s’adresse spécifiquement à la violence conjugale. Elle pourra ainsi être reçue de manière confidentielle et gratuite par des professionnel-le-x-s qui pourront évaluer sa situation, et lui apporter leur aide.

Si, par contre, votre amie ne se sent pas encore prête à entamer ce genre de démarches, vous pouvez lui parler du site www.violencequefaire.ch, elle pourrait ainsi se renseigner par thème sur sa situation, ainsi qu’écouter les différents podcast. Cela pourrait lui permettre de réfléchir à sa situation.

Nous espérons vous avoir apporté quelques pistes concernant la situation de votre amie, et nous restons à votre disposition, ainsi qu’à celle de votre amie si vous avez d’autres questions

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