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Je suis enseignante et je soupçonne qu’une de mes élèves subissent de la violence au sein de son couple. Que puis-je faire?

15 octobre 2021 – saa…

Bonjour,

Je suis enseignante au Gymnase pour Adultes, et je soupçonne qu’une de mes élèves subisse des violences conjugales, à cause de plusieurs signes apparents. Elle a un enfant.

Que puis-je faire ? Pour l’instant, elle nie, mais j’ai peur de ce qu’il pourrait se passer pendant les vacances scolaires qui commencent demain…

Notre réponse

Bonjour Madame,

Vous soupçonnez de la violence au sein du couple d’une de vos élèves qui est majeure. Vous dites que pour le moment elle le nie mais vous avez peur de ce qui pourrait se passer pendant les vacances qui ont débuté.

Nous comprenons vos inquiétudes pour cette élève et son enfant. Nous imaginons que vous avez déjà essayé de lui en parler, sachant qu’elle nie une telle situation.

La violence conjugale est entretenue par le silence et le refus de voir l’évidence. Il est important de l’aider à sortir du silence, cependant, cela peut prendre du temps à cause de la peur et de la honte qui accompagnent souvent les personnes victimes. Il suffira peut-être d’un geste ou d’une parole pour que votre élève vous en parle ou demande de l’aide. Nous devons nous rappeler que la victime de violence fait de son mieux pour survivre dans un environnement hostile. Nous ne pouvons pas lui dire quoi faire ni entreprendre des démarches à sa place.

Si vous l’avez l’occasion de la questionner, vous pouvez lui demander comment elle va ou comment va sa famille. Vous pouvez lui parler des signes que vous avez observés et lui partager que cela vous inquiète. N’hésitez pas à lui dire que si elle souhaite parler d’une situation difficile à la maison, vous êtes là pour l’écouter.

Une fois que la victime reconnaît ce qui lui arrive, vous pouvez consulter cette page de notre site pour la soutenir dans cette situation.

Aussi, nous nous demandons si, au sein de votre établissement, vous pouvez faire appel à un-e psychologue scolaire ou à un-e infirmièr-e scolaire pour échanger sur la situation et discuter ensemble des actions à mettre en place. Par exemple, il pourrait être intéressant d’organiser auprès des élèves un demi-journée ou quelques heures de sensibilisation à la violence au sein du couple et d’informer sur les ressources d’aides disponibles. Ainsi, l’élève en question ne serait pas directement confrontée mais recevrez par ce biais là des informations.

Si vous souhaitez nous partager les signes en question ainsi que la situation de manière plus détaillée, nous pourrions vous donner des conseils plus précis.

Nous restons à disposition pour toute autre demande et vous envoyons nos meilleures salutations.

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