Bonjour, Vous nous partagez être fréquemment témoin de la violence que subit votre voisine de la part de son copain. Vous entendez sa détresse depuis votre appartement, vous êtes inquiète pour elle et quant à l’issue de ces violences. En...
Bonjour,
Ma voisine de palier se fâche avec son copain très tard le soir et elle finit toujours en pleurant en lui demandant d’arrêter de la taper… malheureusement cela arrive environ 2 fois par mois.
Hier soir encore une immense dispute qui a fini avec du sang dans le couloir de l’immeuble et l’intervention de la police.
Je suis déjà content qu’elle contacte la police, je l’ai d’ailleurs fait moi-même une fois (pour elle).
Ça me brise le cœur de l’entendre pleurer comme ça et j’ai tellement peur qu’il lui arrive quelque chose. J’aimerais en discuter avec elle, mais j’ai peur qu’elle prenne mal mon aide. Comme pourrais-je l’aider ?
Merci d’avance pour votre aide.
Bonjour,
Vous nous partagez être fréquemment témoin de la violence que subit votre voisine de la part de son copain. Vous entendez sa détresse depuis votre appartement, vous êtes inquiète pour elle et quant à l’issue de ces violences. En vous lisant, il transparaît que vous souhaitez faire votre possible pour protéger votre voisine et l’aider au mieux. En même temps, vous craignez de briser la relation avec elle si elle le prend mal. Se sentir quelque peu démunie et impuissante dans ce genre de cas est tout à fait légitime car ce sont des situations complexes et délicates.
Pourtant, vous avez déjà eu le bon réflexe ainsi que le courage d’alerter la police. Son rôle est alors de venir constater les faits sur place, de discuter avec les personnes concernées de manière séparée et d’informer la victime sur les offres de soutien. Elle a également la possibilité de donner une interdiction d’approchement ou de contact à l’auteur des violences, pour protéger la victime. Peut-être, au vu de l’intensité des violences (sang dans le couloir), qu’une procédure pénale est déjà en cours contre son copain, car il semble qu’il s’agisse d’une infraction poursuivie d’office. Savoir que les autorités compétentes sont déjà impliquées sera éventuellement déjà un soulagement pour vous ?
Cela ne vous empêche pas d’essayer d’en parler avec votre voisine, si vous en ressentez le besoin et que vous trouvez un moment propice où celle-ci peut vous parler librement et est disposée à le faire. Si vous étiez à sa place, comment souhaiteriez-vous qu’une voisine aborde le sujet avec vous ? Vous pourriez lui parler des différentes ressources disponibles pour les personnes vivant de la violence au sein du couple. Notamment, notre site internet ainsi que du Centre d’aide aux victimes valaisan (Rue des Vergers 1, 1950 Sion). Elle peut les contacter au 027 607 31 00 pour recevoir conseils et soutien gratuitement et de manière anonyme. Des professionnel·le·s pourront l’écouter et lui donner des informations par rapport aux différentes possibilités qui s’offrent à elle. Vous pouvez aussi lui proposer de l’accompagner pour faire les démarches qu’elle choisit d’entreprendre si cela est possible pour vous.
Si vous le permettez, nous aimerions également vous encourager à continuer d’appeler la police si vous êtes à nouveau confrontée à des épisodes de violence chez votre voisine. Ceci a pour avantage de donner un message clair contre la violence et de faire en sorte que des spécialistes aptes à gérer ces situations interviennent rapidement.
Nous vous invitons par ailleurs à réfléchir à ce dont vous auriez besoin, vous-même, dans cette situation ? Avez-vous pu vous confier à quelqu’un de confiance quant à cette situation certainement difficile émotionnellement ?
Finalement, nous vous recommandons de consulter la section pour l’entourage de notre site, Vous y trouverez de nombreuses informations pouvant vous aider à accompagner votre voisine. Nous espérons que ces quelques pistes vous seront aidantes et nous restons à disposition si vous avez d’autres questions ou si vous souhaitez simplement nous donner des nouvelles de la situation. Prenez bien soin de vous.
Bonjour, Vous vivez des violences psychologiques et physiques au sein de votre couple, souvent devant vos enfants qui récemment ont appelé la police. Cette réalité vous préoccupe assez pour nous écrire aujourd'hui: vous entreprenez une démarche importante pour votre mieux-être,...
Bonsoir,
En 15ans de mariage, j'ai été victime physiquement 5 fois dont la dernière remonte à 4 mois. Mes enfants se sont enfermé à clef dans leur chambre car ils étaient terrifié.. Le lendemain, mon ado a prévenu la police..
Je suis également constamment victime de violence psychologique.. Lors de dispute, il y a un quasi monologue de 2heures de la part de mon conjoint qui se fait passé pour la victime et moi je suis la méchante.. Il est tellement doué à ce jeux, qu'il arrive à me convaincre que c'est bel et bien le cas ! Je me rend compte qu'il est toxique pour moi mais je n'arrive pas à me passer de lui..
Quand le calme s'instale dans notre couple, j'ai tendance à me remettre en question et à minimiser les choses...
Comment me sortir de cet enfer sachant que j'ai des enfants et un certain confort ?
Bonjour,
Vous vivez des violences psychologiques et physiques au sein de votre couple, souvent devant vos enfants qui récemment ont appelé la police. Cette réalité vous préoccupe assez pour nous écrire aujourd'hui: vous entreprenez une démarche importante pour votre mieux-être, c’est quelque chose qui demande du courage. En effet, il y a une part de vous qui ne sait pas trop comment s’y prendre pour changer la situation, vous sentez que vous n'arrivez pas à vous passer de lui et du confort que vous avez. Pourtant, il demeure que vous pensez de plus en plus souvent à sortir de cette relation qui vous fait du mal, à vous et vos enfants. Votre besoin, c'est de trouver de la clarté et des solutions pour aller mieux.
Le courage que vous avez eu en nous adressant votre demande nous incite à vous poser, à notre tour, quelques questions pour alimenter votre réflexion, si vous nous le permettez:
Si vous nous le permettez, nous aimerions vous transmettre quelques informations qui ont pu être utiles à d'autres personnes subissant ou ayant subi des violences au sein du couple.
Vous décrivez avec beaucoup de sincérité le mécanisme de la violence au sein du couple, le cycle de la violence : des périodes de tension, d'explosion de la violence, puis de culpabilisation de la personne victime, et des périodes de calme. Ce cycle se répète dans le temps et risque bien souvent d'augmenter en intensité et en fréquence, peut-être avez-vous remarqué une intensification des violences, d'où votre message sur notre site aujourd'hui? La violence au sein du couple s'installe ainsi de manière sournoise, petit à petit, par le biais du cycle de la violence. Celui-ci permet à l'auteur-e de mettre la victime sous son emprise et d'annihiler son identité. Les conséquences de cette emprise ou contrôle engendrent de la peur, de la confusion, de la perte de confiance et d’estime de soi chez la personne victime. Ces symptômes ont pour conséquence d’empêcher ou de rendre plus difficiles toutes prises de décisions. Il s'agit là de réactions normales à une situation de violence qui elle ne l'est pas et qui est interdite par la loi.
Nous tenons également à saluer votre préoccupation pour vos enfants, qui sont témoins de ces violences: en effet, les enfants sont également victimes des violences au sein du couple, qui ont des conséquences néfastes sur leur développement. Ils doivent pouvoir être protégés, et c'est ce dont vous souhaitez faire avec courage en demandant de l'aide et en nous écrivant aujourd'hui.
Afin d'être accompagnée dans toutes vos démarches, nous vous encourageons à prendre contact avec des professionnel-les spécialisé-es dans les violences au sein du couple proches de chez vous. Ils et elles pourront vous informer sur les différentes étapes d'une séparation, comment cela se passerait pour vous et vos enfants ainsi que concernant le partage de vos biens. Ce rendez-vous ne vous engage pas à entamer une séparation, mais pourrait être l'opportunité d'être accompagnée et écoutée. Aussi, les périodes de séparation sont souvent des moments où les violences peuvent s'intensifier, d'où l'importance de pouvoir être entourée par des professionnel-les afin d'avoir tout le soutien et la force nécessaire.
Dans le canton de Neuchâtel, vous pourriez par exemple trouver du soutien auprès de l'association Solidarité Femmes et le Centre d'Aide aux Victimes (SAVI). Ils proposent des entretiens gratuits et confidentiels pour toute personne étant confrontée à des violences domestiques. Au besoin, ils disposent également d'un foyer pour femmes et enfants au cas où vous ne vous sentiriez plus en sécurité dans votre maison. Vous pouvez les joindre au numéro: (032) 889-66-49 ou par email à : savi.ne@ne.ch. Ils disposent également d'une ligne téléphonique de la violence domestique au (032) 886-46-36 qui est ouverte tous les jours de 14h00 à 21h00, sauf le samedi de 9h00 à 12h00 et le dimanche de 18h00 à 21h00.
Nous espérons de tout coeur que notre réponse a pu vous aider à y voir plus clair. Notre porte reste toujours ouverte en cas de besoin, si vous avez une nouvelle question ou si vous souhaitez nous donner de vos nouvelles dans quelque temps. Avec nos meilleures pensées.
Bonjour, Nous avons pris soin de lire votre message et nous vous remercions pour son envoi. Vous souhaitez vous informer concernant votre enfant, qui après sa naissance a été témoin de votre usage de violences verbales ainsi que sur des...
Est-ce que des violences verbales et sur objets dont un enfant est témoin (0-14 mois), enfant qui semble grandir normalement, à qui j’ai toujours directement expliqué l’émotion, le pourquoi du comment…est-ce que c’est enfant a encore des chance de continuer de grandir normalement? Est-ce que c’est « rattrapable »…pour éviter tout stress ou réponse au stress comme l’une des conséquences et bien d’autres, peuvent subir les enfants…merci
Bonjour,
Nous avons pris soin de lire votre message et nous vous remercions pour son envoi.
Vous souhaitez vous informer concernant votre enfant, qui après sa naissance a été témoin de votre usage de violences verbales ainsi que sur des objets. Vous vous demandez si cela peut porter un impact sur son bon développement. Et si tel était le cas, est-il « rattrapable », possible d’agir pour éviter tout stress ou réponse au stress en termes de conséquences. Votre message n’indique pas explicitement si ces violences verbales ont lieu au sein de votre couple ou si elles sont adressées à l’intention de votre enfant.
Dans l’une ou l’autre situation, votre questionnement est tout à fait légitime. L’Association VIOLENCE QUE FAIRE étant spécialisée dans les violences au sein du couple, nous allons ici vous répondre en lien avec notre mission. Comme vous avez peut-être pu le lire sur notre site, les enfants exposés à la violence au sein du couple parentale sont eux aussi considérés aujourd’hui comme des victimes. Cela car l’impact sur eux est délétère. Les conséquences sur eux peuvent être variées et différer en fonction de la gravité des violences auxquelles ils sont exposés, la fréquence et encore leur âge. Ainsi, plus vous agissez tôt pour prévenir une exposition de votre enfant, plus vous diminuez le risque qu’il ne subisse ses conséquences.
Nous percevons dans votre message votre souci de mère, comme le besoin d’être rassurée et d’agir si nécessaire, pour l’intérêt de votre enfant. D’autant plus que vous semblez particulièrement attentive à accompagner votre enfant à son éveil et ses émotions.
Votre enfant est jeune et votre demande d’aide est le signe que vous prenez vos agissements au sérieux. Rien donc n’est perdu et tout est encore possible pour trouver des alternatives à la violence et ainsi faire évoluer votre enfant dans un environnement protecteur de son bon développement.
Une option qui s’offre à vous est de solliciter l’aide de professionnel-le-s afin de vous accompagner vers un changement de vos comportements et trouver des alternatives à la violence. Bien souvent, ce travail est difficile seule, le « coup de pouce » de spécialistes peut donc s’avérer très utile pour changement durable de schémas délétères pour tout le monde.
Dans le canton du Valais, vous pouvez vous adresser à Alternative violence au 027 322 99 86. Le premier entretien est gratuit, cela vous permettrait donc d'évaluer si l'accompagnement pourrait vous convenir. Par la suite, un montant forfaitaire de CHF 20.- est demandé par consultation (sous condition de revenu).
Aussi, si vous êtes inquiète par rapport au bon développement de votre enfant, le mieux est de prendre rendez-vous avec le/la pédiatre de votre enfant ou un service de pédiatrie. Le ou la pédiatre de votre enfant pourra évaluer l’état de sa santé actuelle mais aussi éventuellement vous conseiller par rapport aux difficultés éducatives que vous pourriez rencontrer. Élever un enfant et être parent de jeunes enfants de manière générale est une phase de vie qui peut être particulièrement éprouvante (manque de sommeil, manque de temps pour soi etc...) et des tensions voire des violences peuvent apparaître au sein du couple. Il est primordiale de pouvoir en parler et de s'entourer de professionnel-le-s spécialisées qui pourront précocement vous aider et vous soutenir pour désamorçer la situation.
Nous espérons que ces lignes vous apporteront quelques pistes à explorer afin d'amorcer une démarche de changement pour votre mieux-être et celui de votre enfant. Nos meilleures pensées vous accompagnent.
Bonjour, Tout d'abord, nous saluons votre démarche de nous écrire et de nous avoir partagé votre questionnement, cela demande du courage que de partager ce qui s'est passé au sein de votre sphère intime et vous avez raison de vous...
Mon ex compagnon m’invitait au sexe physiquement et lorsque je refusais, il me disait à quel point j’étais nulle et me disait tout ce qu’il considérait comme une erreur. Me disait également que tout était de ma faute si rien n’allait dans notre couple. Il me faisait des reproches jusqu’à ce que je pleure ou soi mal puis allait s’endormir et ce à chaque fois.. d’autres fois il me prenait dans ses bras, désirait des rapports, je les lui refusait et suite à cela il arrêtait de me prendre dans ses bras, il se mettait sur le côté et utilisait son téléphone en m’ignorant totalement quand je lui parlais.
C’était soit l’un soit l’autre et pour ne plus subir les deux j’ai laissé faire.. aujourd’hui je vis avec ça en errance
Bonjour,
Tout d'abord, nous saluons votre démarche de nous écrire et de nous avoir partagé votre questionnement, cela demande du courage que de partager ce qui s'est passé au sein de votre sphère intime et vous avez raison de vous interroger sur le sujet.
D'après ce que vous nous expliquez, il semble y avoir un enjeu important autour de la notion de consentement. Vous avez posé clairement vos limites en refusant des rapports sexuels lorsque vous n'en aviez pas envie, et cela avait comme conséquences que votre ex-compagnon vous rabaissait ou décidait de vous ignorer. Vous précisez également que pour éviter qu'il se comporte comme cela, vous l'avez laissé faire, ce qui n'implique pas que vous étiez d'accord d'avoir une relation sexuelle. Votre situation s'apparente à de la violence sexuelle.
En effet, la loi reconnaît depuis le 1er juillet 2024 que tout acte sexuel imposé à une personne contre sa volonté, par menace, violence ou en profitant d'un état de sidération, constitue une contrainte sexuelle. Elle définit également le viol comme tout acte sexuel impliquant une pénétration du corps d'une personne, obtenu contre sa volonté, par menace, violence, ou en profitant de son état de sidération. Le fait que votre ex vous dénigre, vous boude ou vous ignore si vous refusiez d'avoir un rapport avec lui peut être considéré comme une forme de contrainte à des actes sexuels, ce qui vous a poussé à le laisser faire pour éviter qu'il s'en prenne à vous ou pour tout simplement pour qu'il vous montre une certaine forme d'affection. Et nous tenons à souligner que le fait qu'il ait été votre compagnon ne lui donne en aucun cas le droit de disposer de votre corps comme il le souhaitait. Pour plus d'informations sur le changement de la loi dès le 1er juillet 2024, nous avions diffusé un post informatif à ce sujet sur notre page instagram.
Si vous nous le permettez, nous nous permettons de vous transmettre quelques informations concernant le consentement qui ont pu être utiles à des personnes dans des situation similaires à la vôtre. Dans les messages portés par l'Association VIOLENCE QUE FAIRE, nous souhaitons transmettre que lors de relations sexuelles, chaque personne est responsable de s'assurer que l'autre partenaire consent et de ce fait qu'il donne son accord à une action. Le consentement peut être donné et retiré à tout moment. Le fait de ne pas dire "non" ne signifie pas que vous êtes d'accord, le silence non plus, et un "oui" peut devenir un "non". Il est donc important de s'assurer qu'une personne est, et reste consentante en lui posant la question par exemple sans exercer de pressions quelqu'elles soient.
Il y a donc absence de consentement lorsque l'on cède par pression, aux menaces, et/ou à cause d'une relation de dépendance.
De ce que nous pouvons comprendre de votre situation, vous parlez de faits ayant eu lieu dans le passé. Nous ne savons quand se sont produits les rapports sexuels non consentis (avant ou après le 1er juillet 2024) ni quel est votre besoin actuellement en lien avec ce vécu.
Si vous en ressentez le besoin, vous pourriez consulter le Centre de santé sexuelle - Planning familial sur le canton de Neuchâtel. Des professionnel-le-x-s vous recevront dans le cadre d'entretiens gratuits et confidentiels, vous pourrez ainsi vous confier, être conseillée et soutenue. Il y a un centre à Neuchâtel joignable par téléphone au 032 717 74 35, ou par mail à sante.sexuelle.ne@ne.ch. Si vous habitez le haut du canton, il y a un centre à la Chaux-de-Fonds que vous pouvez contacter par téléphone au 032 967 61 87, ou par mail à sante.sexuelle.vch@ne.ch.
Il est aussi possible de faire appel au Service d'Aide aux Victimes (SAVI) du canton de Neuchâtel. Il vient en aide aux personnes étant, ou ayant été victimes d'infractions au sens du Code pénal suisse. Les prestations sont aussi gratuites et confidentielles. Vous pouvez les joindre par téléphone au 032 889 66 49, ou par mail à savi.ne@ne.ch. Il y a un bureau à Neuchâtel et à la Chaux-de-Fonds.
Nous espérons avoir pu vous apporter des éléments utiles à votre situation. Nous vous souhaitons le meilleur pour la suite et nous restons à disposition si vous souhaitez poser une autre question, ou nous donner des nouvelles.
Bonjour, Votre maman est victime de violence physique de la part de son nouveau petit-ami, elle refuse toute aide de votre part. Vos frères et soeurs sont témoins de ces violences et vous craignez pour sa vie. Vous ne savez...
Le nouveau petit ami de ma maman bat notre mère, c’est déjà la troisième fois et c’est à chaque fois des coups portés au visage qui laissent des hématomes/bleus sur le visage.
Mes frères et sœurs sont témoins, et notre maman refuse qu’on l’aide, et elle revient toujours vers son agresseur. Je crains pour sa vie.
Mes frères, mes sœurs et moi-même sommes dépassés par cette situation, que pouvons-nous faire ?
Bonjour,
Votre maman est victime de violence physique de la part de son nouveau petit-ami, elle refuse toute aide de votre part. Vos frères et soeurs sont témoins de ces violences et vous craignez pour sa vie. Vous ne savez pas quoi faire et souhaiteriez être conseillé et soutenu dans cette situation.
Nous imaginons qu'il n'est de loin pas simple d'assister aux violences que votre maman subit. En nous écrivant vous prenez action afin de trouver des pistes pour aider votre mère, c'est une démarche que nous saluons. Nous ne savons pas quels âges ont vos frères et soeurs que vous mentionnez dans votre message, s'ils sont eux aussi adultes. La situation pouvant être difficile à porter seul-e-x-s, nous nous demandons dans quelle mesure vous avez du soutien d'une ou plusieurs personnes de votre entourage à qui vous pourriez vous confier.
Si vous nous le permettez, nous partageons ici quelques informations sur les violences au sein du couple qui ont pu être utile à des personnes dans des situations similaires à la vôtre afin de comprendre la situation dans laquelle se trouve votre maman et ainsi de l'accompagner au mieux.
La violence au sein du couple fonctionne sous la forme d'un cycle, le "cycle de la violence". Il est constitué de plusieurs phases, qui se répètent dans le temps et augmentent en fréquence et en intensité si rien n'est entrepris pour briser le cycle. Peut-être reconnaissez-vous des éléments similaires à ce que vit votre maman? Ce mécanisme permet à l'auteur des violences d'annihiler l'identité de la victime et de la mettre sous son emprise. Les conséquences de cette emprise ou contrôle engendrent de la peur, de la confusion, de la perte de confiance et d’estime de soi, etc. et ces symptômes ont pour conséquence d’empêcher ou de rendre plus difficiles toutes prises de décisions de la part de la victime. Cela peut créer beaucoup d'incompréhension chez les proches de la victime, ainsi que des sentiments d'impuissance, notamment lorsque la victime retourne avec son aggresseur, comme vous l'écrivez dans votre message.
Selon l’étape du cycle, le discours de la victime peut varier face à son agresseur. Pour ces personnes victimes, il est important de pouvoir compter sur des personnes extérieures à la relation pour s’en sortir. C’est pourquoi avoir une position d’écoute et de soutien est primordiale. Le maintien du lien avec vous est particulièrement important, le risque étant que cette personne s'isole ou soit isolée par son partenaire. Nous allons essayer de vous orienter afin que votre maman puisse trouver l'aide nécessaire afin de se protéger et d'être en sécurité.
Vous décrivez des violences physiques graves, qui sont interdites par la loi. Nous souhaitons aussi souligner que les enfants exposés à la violence au sein du couple parentale sont eux aussi des victimes même si la violence ne leur ai pas directement destinée. Vous ou vos frères et soeurs pourriez appeler la police au 117 afin de dénoncer les violences: les violences physiques sont poursuivies d'office, c'est-à-dire qu'il n'y a pas besoin que votre maman porte plainte pour qu'une procédure soit entamée. Au téléphone, vous pouvez expliquer l'ampleur des violences (violences graves répétées) et que vous craignez pour la vie de votre maman. En cas de crise de violence et si le couple partage le domicile, la police peut intervenir à domicile et prendre la décision d'expulser immédiatement du domicile conjugal l'auteur-e des violences domestiques, ceci pendant quelques jours et jusqu'à une audience de validation de la mesure d'expulsion. Dans l'intervalle, la personne expulsée a l'interdiction de revenir au domicile et/ou de prendre contact avec les autres membres de la famille. C'est une mesure civile de protection pour les personnes victimes de violences. Dans un premier temps, cela permettra à votre maman d'être mise en sécurité et d'être protégée de futures violences. Elle pourra également prendre ce temps de répit pour décider de la suite.
En effet, en ce qui concerne votre maman, le choix de poursuivre cette relation lui appartient : vous pourriez cependant lui faire part de votre grande inquiétude, pour elle comme pour vos frères et soeurs qui sont témoins de ces violences, et l'inviter à contacter des professionnel-les proches de chez vous. Dans le canton de Vaud, elle pourrait contacter le Centre LAVI qui soutient les personnes victimes de violence sur le plan psychologique, juridique ou de protection. En tant que proche, vous pouvez vous aussi contacter le Centre LAVI afin d'être conseillé et aidé. Cette aide est gratuite et confidentielle. Vous pourriez également accompagner votre maman lors du rendez-vous, si cela est plus facile pour elle. Leurs bureaux se trouvent à Aigle, Lausanne, Nyon et Yverdon-les-bains et vous pouvez les joindre au 021 631 03 00 pour toute information ou prise de rendez-vous.
Elle pourrait également se rendre au Centre d’accueil Malley Prairie, joignable au 021 620 76 76 : il s'agit d'une ligne téléphonique ouverte à toute personne vivant de la violence mais également aux proches. Ce centre dispose d'un foyer d'accueil d'urgence, où votre maman peut s'y rendre 24/24h et 7/7j, accompagnée de vos frères et soeurs si ceux-ci sont mineurs. Il est également possible de prendre rendez-vous pour un entretien ambulatoire avec des professionnel-les spécialisé-es dans l'accompagnement de personnes victimes de violences conjugales.
Finalement, si votre maman est d'accord, il serait très important qu'elle s'adresse à l'Unité de médecine des violences du CHUV, qui est également une adresse importante en cas de violences physiques et/ou sexuelles. Cette unité pourrait effectuer, en toute gratuité et confidentialité, un constat médical de coups et blessures. Ce document est précieux si un jour elle décidait de porter plainte. Il est possible de prendre rendez-vous rapidement après les violences subies, aux numéros suivants :
Nous espérons de tout coeur que ces informations vous ont aidées à y voir plus clair. Notre porte reste toujours ouverte si vous souhaitez nous poser une nouvelle question ou nous donner des nouvelles dans quelques temps. Avec nos meilleures pensées.
Bonjour, Vous décrivez votre parcours comme une succession de relations dans lesquelles vous avez été victime de violences. Vous semblez déjà avoir fait du chemin car vos lignes montrent que vous avez conscience que les violences que vous subissez ne...
Bonjour,
je vous écris car je ne sais pas comment endurcir mon caractère.
J'ai subis des violences physique étant enfants et cela c'est répéter tout au long de ma vie, j'ai subis des violences sur mon premier lieux de travail et actuellement dans ma vie de couple. le problèmes est que j'accepte les violences de mon conjoints car j'estimes que c'est de ma faute et que c'est ma punissons.
Je n'arrive pas en parler a ma psy et je n'arrive pas a désamorcer ce schéma a me dire stop c'est pas ok et de poser mes limites et arrêter de croire que tout est normal.
Je suis incapable de prendre rendez-vous au centre SAVI de mon canton et je ne veux pas porter plainte. J'ai besoin de trouvé un soutient/aide ou je peux rester anonyme.
Bonjour,
Vous décrivez votre parcours comme une succession de relations dans lesquelles vous avez été victime de violences. Vous semblez déjà avoir fait du chemin car vos lignes montrent que vous avez conscience que les violences que vous subissez ne sont pas "normales". Par ailleurs, vous avez identifié une répétition dans les schémas de votre vie et vous vous questionnez sur la notion de limites. Vous souhaiteriez sortir de ces schémas et trouver une vie libre et sereine.
Le courage que vous avez eu de nous confier un bout de votre vécu, nous pousse à notre tour à vous poser quelques questions à titre de réflexion:
Nous comprenons votre besoin d'anonymat et aussi de ne pas être prête à déposer plainte contre votre compagnon. Les discussions avec votre psy vous garantissent la confidentialité, et c'est peut-être avec elle que vous avez réussi à acquérir le recul que vous avez aujourd'hui. Serait-ce pour vous le plus petit pas possible à faire que d'essayer de lui en parler? Si non, quelle serait la plus petite démarche que vous pensez pouvoir faire?
Vous pensez être coupable de la violence que vous subissez et pensez même la mériter. Toutefois, la responsabilité d'actes violents incombe uniquement à son auteur-e et rien ne justifie et n'excuse de recourir à ce genre de comportement. Vous connaissez peut-être le cycle de la violence qui décrit la dynamique des relations à interactions violentes, mécanisme puissant qui permet la mise sous emprise. Ce processus a de grandes conséquences sur les personnes qui en sont victimes: isolement, honte, perte d'estime de soi, anxiété, troubles de l'appétit, du sommeil et bien d'autres. Ces symptômes vous sont-ils familiers? Ce que nous pouvons en dire, c'est qu'en plus de la souffrance personnelle qu'ils provoquent, ils invitent la victime à ne pas bouger, à ne pas partir, à ne pas dénoncer, par peur ou par honte.
Nous nous permettons également d'attirer votre attention sur notre page qui traitent spécifiquement des aspects de la loi suisse. Comme vous le savez sûrement, la violence est interdite en Suisse. Des instititutions peuvant vous soutenir et cela de manière anonyme, confidentiel et gratuite, c'est le cas Service d'Aide aux Victimes de Neuchâtel (SAVI) que vous connaissez (joignable au 032 889 66 49). Prendre contact avec le SAVI ne vous engage par ailleurs pas à porter plainte. Les spécialistes du SAVI respectent le rythme, les besoins et les décisions des personnes.
En cas de nouvelle crise et de mise en danger de la part de votre conjoint, nous vous encourageons à appeler la police au 117 afin de pouvoir votre protéger.
Nous espérons avoir pu être utile à votre réflexion et restons volontiers à votre disposition si vous aviez d'autres questions ou si vous souhaitez nous donner des nouvelles. Nous vous adressons nos meilleurs messages et vous transmettons nos meilleures ondes de courage!
Bonjour, Vous faites partie de ces personnes qui ne restent pas indifférentes face aux violences et qui cherchent à offrir leur soutien. Votre sensibilité et bienveillance envers autrui vous ont incité à nous contacter pour savoir comment venir en aide...
Mes voisins se disputent régulièrement et principalement l'homme qui crie sur la femme. Plusieurs fois je les ai entendu se disputer et le mari tenait des propos très violents et possessifs qui semblaient indiquer une pression psychologique forte sur la femme.
Récemment je suis allé toquer chez eux pendant une dispute pour m'assurer que la femme allait bien et il m'a semblait que ça n'avais pas dépassé les mots et ça m'a rassuré (la femme souriant par exemple). Cependant, je sais que lors de certaines disputes le mari était alcoolisé et donc surement plus violent ce qui n'était pas le cas ici.
J'aimerais savoir s'il y a quelque chose que je peux faire en plus sans forcément alerter des autorités etc..
Bonjour,
Vous faites partie de ces personnes qui ne restent pas indifférentes face aux violences et qui cherchent à offrir leur soutien. Votre sensibilité et bienveillance envers autrui vous ont incité à nous contacter pour savoir comment venir en aide à votre voisine, qui semble être victime de violences conjugales.
Nous imaginons qu’il a pu être choquant pour vous d'entendre des bruits de violence sans en avoir les images. Ce type de situation crée souvent un profond malaise au sein du voisinage, ce qui peut inciter certaines personnes à ignorer ces bruits en raison de l'inconfort qu'ils provoquent. Cependant, vous avez su dépasser ce malaise et écouter votre intuition en allant frapper à la porte de vos voisin-e-s. Il vous a certainement fallu énormément de courage pour entreprendre cette démarche.
Suite à votre intervention, vos voisin-e-s, et en particulier la femme, ont tenté de vous rassurer, notamment par de grands sourires. La violence conjugale reste un sujet tabou, et lorsqu'une situation est découverte, il est fréquent que les victimes préfèrent sauver les apparences et montrer que tout va bien.
En tant que témoin de ces violences, et également voisin, vous aimeriez comprendre ce que vous pourriez faire de plus pour soutenir votre voisine. Si vous le souhaitez, nous allons vous donner quelques conseils ci-dessous.
Tout d’abord, nous ignorons quelle relation vous entretenez avec votre voisine, mais si vous vous sentez suffisamment à l’aise avec elle, il pourrait être utile d’aborder le sujet des violences conjugales dans un moment où elle n'est pas accompagnée de son conjoint. Sous cet onglet, vous trouverez nos conseils sur la posture à adopter face à une personne vivant cette situation. Si la discussion s'ouvre et que vous sentez qu'elle est en demande d’aide, vous pourriez l'informer des différentes ressources disponibles dans le canton de Vaud, comme le centre d'accueil MalleyPrairie, ou lui suggérer de visiter notre site et de poser une question si elle le souhaite. Parfois, poser une question en ligne est moins intimidant comme premier pas que de se rendre dans un centre pour les victimes de violences.
Par ailleurs, en cas de nouvelle dispute qui vous semblerait grave chez vos voisins, nous vous recommandons de contacter la police en composant le 117. Les forces de l’ordre sont habituées à intervenir dans ce genre de situation, et pour votre sécurité, il est préférable que ce soit la police qui intervienne, surtout si l’homme peut se montrer violent.
Nous espérons que notre réponse vous aura apporté des pistes d’action. Nous restons à votre disposition et serons ravis de répondre à d'autres de vos questions ou de recevoir de vos nouvelles, si vous souhaitez nous en donner. Nous vous envoyons nos meilleures pensées.
Bonjour, La violence psychologique peut avoir des conséquences graves et dans certaines situations, elle est reconnue par la loi. Il est important de comprendre que la violence psychologique n'est pas une infraction en tant que telle dans le Code pénal suisse. Et...
Bonjour,
Est-ce que la violence psychologique est également considérée comme de la violence au sein de LAVI ?
Bonjour,
La violence psychologique peut avoir des conséquences graves et dans certaines situations, elle est reconnue par la loi. Il est important de comprendre que la violence psychologique n'est pas une infraction en tant que telle dans le Code pénal suisse. Et pour être reconnue comme victime au sens de la LAVI, il faut entre autre qu'il y ait une infraction au sens de la loi. Cependant certains actes de violences psychologiques sont clairement interdits par la loi. Cela est le cas lorsqu'il y une contrainte de l'autre partenaire par la violence ou la menace, par exemple de lui interdire de sortir seul-e, de voir ses proches, de téléphoner, d'enlever ou de séquestrer l'autre partenaire ou de l'enfermer au domicile ou dans une pièce, de proférer des menaces graves telles que menaces de mort, de coups ou d'enlever les enfants. Si jamais, sur notre page instagram, nous avions fait une publication spécifique sur ce que dit la loi en matière de violences psychologiques.
Votre message ne nous dit pas si vous endurez ces violences. Dans le cas où vous vivez des violences psychologiques telles que décrites plus haut, il est important de contacter le Centre LAVI (Loi fédérale sur l’Aide aux Victimes d'Infractions) de votre région afin de connaître vos droits face à ce que vous traversez. Les professionnel·le·s pourront vous confirmer si la situation dans laquelle vous vous trouvez est prise en charge par les Centres LAVI. En Valais, vous pouvez les atteindre au 027 607 31 00. Un·e intervenant·e vous recevra dans leurs bureaux de Sion ou du Chablais selon votre lieu de domicile et pourra vous proposer un espace confidentiel et gratuit. Il·elle vous conseillera et vous orientera vers les professionnel-le-s spécialisés (avocats, psychologues, médecins, etc.). Des aides financières pour ces orientations vous seront proposées. De plus, le Centre LAVI pourra également vous payer une structure d'hébergement durant 35 jours. Cela dans la situation où votre situation est considérée par la LAVI.
Si les violences psychologiques que vous vivez ne sont pas reconnues par la LAVI, vous serez redirigée vers la Fondation FAVA. Vous pourrez êtes soutenue par l'ambulatoire qui est spécialisée dans les violences psychologiques, économiques et sociales. Elle vous accompagnera et conseillera de manière confidentielle et gratuite. Les professionnel·le·s peuvent être atteints durant les heures de bureau au 079 320 90 70. Vous pouvez parler de votre situation par téléphone ou en présentiel avec un·e intervenant·e qui saura vous écouter et vous aiguiller. Cette structure organise également des groupes de parole 8 à 10 fois par année et propose des soutiens avec des thérapeutes. Elle collabore avec une juriste/avocate conseil et de nombreux·ses avocat·e·s.
Nous espérons avoir pu vous donner des pistes utiles dans vos réflexions. Nous restons à disposition si besoin pour toutes autres questions de votre part.
Bonjour, Tout d’abord, nous saluons votre démarche de demander de l'aide. C'est quelque chose qui demande du courage. Votre mari use de violences psychologiques envers vous. Cette réalité vous préoccupe assez pour souhaiter le quitter et pouvoir divorcer. En cherchant de...
Bonjour,
Comment partir lorsque votre compagnon a un poste a responsabilité et de l’argent. Il présente bien.
Je souhaite partir car je subis de la violence psychologique depuis quelques années. Insultes quotidiennes me crie dessus dès que les enfants ne sont pas là. Rarement mais il y a aussi eu des menaces de morts. Il me menace aussi de pas payer mes factures loyer assurance maladies. Je ne travaille pas.
Chaque fois que je parle de séparation il me dit qu’il va me faire vivre l’enfer, qu’il va me prendre les enfants que je n’aurai plus rien. Je suis si perdue et démunie. Car si je pars qui va me payer un avocat? Qui va me payer un loyer le temps que je trouve du travail. Il dit qu’il mentira comme quoi je m’occupe mal de mes enfants pour que je ne les voit plus?
Bonjour,
Tout d’abord, nous saluons votre démarche de demander de l'aide. C'est quelque chose qui demande du courage. Votre mari use de violences psychologiques envers vous. Cette réalité vous préoccupe assez pour souhaiter le quitter et pouvoir divorcer. En cherchant de l'aide afin de mettre en action votre décision, vous entreprenez une démarche importante pour votre mieux-être. Votre besoin est de savoir comment payer un-e avocat-e pour divorcer et comment retrouver une automie financière.
Votre mari use de pressions, afin de vous empêcher de le quitter, lorsqu'il vous dit qu’il va vous faire vivre un enfer, ne pas payer vos factures, prendre les enfants et que vous vous occupez mal de ces derniers. Vous êtes également inquiète quant à votre situation, car vous ne savez pas qui pourra vous aider financièrement à payer un avocat et vos factures, le temps que votre situation se stabilise.
Nous nous permettons de vous transmettre quelques informations qui nont pu être utiles à des personnes dans des situations similaires à la vôtre :
1. Le fait que votre mari dise que vous vous occupiez mal de vos enfants ne poussera pas la Justice à vous retirer la garde de vos enfants. Les personnes auteures de violences domestiques utilisent souvent ce moyen de pression sur leur victime, exemple de menaces que nous avons d'ailleurs mis en évidence sur notre page dédiée aux violences psychologiques. Si vous entreprenez des démarches afin de vous mettre en protection, cela démontrera au contraire à la Justice que vous protégez vos enfants. Nous ne pouvons donc que vous encourager à entreprendre des démarches dans ce sens.
2. Certains comportements de votre mari que vous décrivez, comme les insultes et les menaces de mort, sont des infractions au Code pénal suisse. Elles sont interdites par la loi. Vous êtes en droit de les dénoncer à la police.
3. En Suisse, et notamment dans le Canton de Vaud, bon nombre d’aides sont proposées aux personnes qui en ont besoin. Les violences domestiques sont prises très au sérieux et un important dispositif a été mis en place pour protéger et aider les victimes.
Les menaces de mort sont des infractions reconnues par la Loi fédérale sur l’aide aux victimes d’infractions (LAVI). Vous pourriez donc être reçue par un Centre LAVI. Dans le Canton de Vaud, le Centre LAVI est joignable du lundi au vendredi, de 9h00 à 12h00, au 021 631 03 00. Vous pourrez ainsi obtenir les informations et l’aide dont vous avez besoin, de manière gratuite et strictement confidentielle (aides juridique, psychologique et financière). Un rendez-vous au Centre LAVI ne vous engage à rien, mais vous permettra de mieux connaître la loi, vos droits et les différentes prestations auxquelles vous avez accès, afin de prendre les meilleures décisions pour vous-même et pour vos enfants.
Une autre option qui s'offre à vous est de prendre contact avec le Centre MalleyPrairie, joignable 24/24h et 7/7j au 021 620 76 76. Ce centre propose, par exemple, des hébergements d’urgence pour les femmes victimes de violences domestiques et leurs enfants. Ce centre propose aussi des consultations ambulatoires. Vous trouverez de plus amples informations sur leur site internet : https://malleyprairie.ch/
Dans le cas où vous vous sentiriez en danger, nous vous encourageons à prendre contact avec la police au 117 en tout temps.
Nous restons à votre entière disposition si vous souhaitez nous donner des nouvelles de la situation et espérons que nous avons pu répondre à votre demande.
Avec nos meilleures salutations.
Bonjour, Votre mari use de violences psychologiques envers vous. Cette réalité vous préoccupe assez pour souhaiter qu'il quitte votre domicile et pouvoir divorcer. En cherchant de l'aide proche de chez vous, vous entreprenez une démarche importante pour votre mieux-être. Votre...
Bonjour
je suis une maman fatiguée dun monsieur qui me fais mal avec ses mots qui me démoralise suivant et je suis à bout mais il ne veut pas quitter la maison
jarrive pas comment le convaincre de chercher un appartement ou habiter que je veut le divorce mais il se met agressif et a ma sa fais peur.
Je me sente fatigué maman de plusieurs enfants, et deux avec ce mariage de 6 ans mais vraiment de maltraitance verbale envers moi surtout.
À Geneve il y a pas laide je pense j’ai essayé et dés répondeur au bout de fils.
Savez-vous ou je peut trouver l’aide. S’il vous plaît.
Merci
Bonjour,
Votre mari use de violences psychologiques envers vous. Cette réalité vous préoccupe assez pour souhaiter qu'il quitte votre domicile et pouvoir divorcer. En cherchant de l'aide proche de chez vous, vous entreprenez une démarche importante pour votre mieux-être. Votre besoin est celui de trouver des professionnel-les spécialisé-es à Genève afin de pouvoir être accompagnée dans votre séparation et d'entamer un processus de changement.
Pour ce faire, nous vous encourageons à contacter des professionnel-les qui pourront vous accompagner tout du long : dans le canton de Genève, il existe l'association Aide aux Victimes de Violences en Couple (AVVEC). Elle propose une permanence téléphonique les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 14h à 17h au numéro: 022 797 10 10. Elle s'engage aussi à organiser une séance d'information collective tous les jeudis à 9h dans leurs locaux à la rue Pearl-Grobet-Secrétan 4. La séance, gratuite, dure 1 heure. Pour finir, elle offre également une permanence sans rendez-vous les mardis entre 16h et 18h. Ces professionnel-les spécialisé-es dans les violences au sein du couple pourront vous aider en fonction de vos besoins et vous accompagner dans vos démarches de séparation. En effet, la séparation peut être un moment d'accentuation des violences, comme vous semblez le décrire lorsque vous mentionnez le divorce/la séparation à votre mari, il est donc d'autant plus important que vous puissiez être entourée de professionnel-les dans ces démarches.
En cas de violence et si vous avez peur, n'hésitez pas à appeler la police au 117 qui pourra venir à domicile afin de vous mettre en sécurité. En fonction des violences, elle pourra également prendre la décision d'expulser immédiatement du domicile conjugal l'auteur des violences domestiques, ceci pendant quelques jours et jusqu'à une audience de validation de la mesure d'expulsion. Dans l'intervalle, la personne expulsée a l'interdiction de revenir au domicile et/ou de prendre contact avec les autres membres de la famille. C'est une mesure civile de protection pour les personnes qui ont été victimes de violences. Lors de l'audience au tribunal civil, une séparation peut être demandée et le/la Juge peut décider qui reste au domicile, qui a la garde des enfants versus se prononce sur les droits de visite de l'autre parent non-gardien et qui doit une éventuelle pension à l'autre conjoint-e.
Hors urgences et en attendant de demander le divorce, des mesures protectrices de l'union conjugales peuvent être demandées. Cela permet à ce que le/la juge statue sur l'attribution du logement, les contributions d'entretien, le droit de garde des enfants etc. Ces mesures peuvent être rédigées via un-e avocat-e ou par vous-même et doivent être déposé au Tribunal civil de Genève. Il existe du reste un formulaire en ligne en version PDF ou word. Vous pourriez tout à fait le faire avec l'aide des professionnel-les de l'association AVVEC.
Nous espérons que ces informations vous aideront à y voir un peu plus clair. Nous restons bien entendu à votre disposition si vous souhaitez nous poser une nouvelle question ou nous donner de vos nouvelles dans quelques temps. Avec nos meilleures pensées.
Bonjour, Nous vous remercions pour votre démarche, c'est quelque chose qui demande du courage que d'oser solliciter de l'aide. Tout d'abord et pour vous répondre, nous souhaitons dans un premier temps transmettre que, bien que communément utilisée, la notion de...
Comment être certaine que mon mari est un pervers narcissique?
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre démarche, c'est quelque chose qui demande du courage que d'oser solliciter de l'aide. Tout d'abord et pour vous répondre, nous souhaitons dans un premier temps transmettre que, bien que communément utilisée, la notion de "pervers narcissique" n'est pas reconnue par la communauté scientifique. Elle n'est d'ailleurs pas inscrite dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM). Par ailleurs, à l'association VIOLENCE QUE FAIRE, nous ne posons pas de diagnostique médical étant donné que nous ne sommes pas médecin. Nous avons une approche dite "intégrée" et féministe des violences au sein du couple.
Cependant, si vous écrivez sur violencequefaire.ch, c'est que vous vous questionnez sur un enjeu de violence au sein de votre couple et plus précisément sur les violences psychologiques. Ces dernières sont plus difficilement identifiables et peuvent éventuellement ressembler à ce que vous vivez. Nous comprenons que vous avez besoin d'avoir plus de clarté sur votre relation de couple.
Le courage que vous avez eu de nous écrire, nous pousse à notre tour, à vous poser quelques questions à titre de réflexion:
Votre question étant très succincte, nous vous invitons à nous réécrire, si vous le souhaitez, afin de nous en dire plus sur ce que vous vivez au quotidien dans votre couple et qui vous laisse penser que vous vivez des violences psychologiques.
Une autre option qui s'offre à vous, si vous souhaitez échanger directement avec un-e spécialiste du domaine des violences domestiques est de prendre contact avec le centre d'accueil Malley Prairie qui propose des entretiens ambulatoires. C'est gratuit et confidentiel. Vous pouvez les contacter au 021 620 76 76 du lundi au vendredi.
Nous espérons que vous trouverez dans cette réponse les informations recherchées. Nous restons à disposition si vous avez besoin de compléments ou si vous souhaitez tout simplement nous donner des nouvelles.
Bonjour, Vous nous faites part de votre décision de séparation afin de respecter vos limites qui ont été dépassées au sein de votre vie de couple. Cette annonce de séparation a exacerbé les violences éventuellement déjà présentes à tel point...
Je suis dans une situation de couple compliquée depuis son commencement. Mon partenaire, avec qui je vis, refuse toute séparation et s’est montré violent (coups et mobilier détruit) lorsque ceci a été évoqué. De plus, il a prouvé par les actes être prêt à perdre son travail et se mettre en marge de la société. Devant ses excès, je fais profil bas. Par la suite, il est dans le déni, comme si ça ne s’était jamais passé.
Comment et avec quelle aide lui faire comprendre la situation?
Bonjour,
Vous nous faites part de votre décision de séparation afin de respecter vos limites qui ont été dépassées au sein de votre vie de couple. Cette annonce de séparation a exacerbé les violences éventuellement déjà présentes à tel point que votre conjoint a usé de violences physiques (coups) et psychologiques (bris d'objets, menaces d'auto-destruction) à votre égard (cycle de la violence). Conscient du côté auto-destructeur de votre conjoint, vous souhaitez savoir comment assurer sa sécurité et la vôtre tout en vous respectant et regagnant votre liberté par la voie de la séparation.
Nous souhaitons tout d'abord vous transmettre que ces violences sont interdites par la loi. Nous nous demandons dans quelle mesure vous imaginez que votre conjoint pourrez également avoir des idées suicidaires lorsque vous parlez de "menaces d'autodestruction" ?
Les menaces au suicide en cas de demande de séparation de l'un-e des partenaires sont des infractions au code pénal dans le sens qu'elles représentent des moyens de contraintes (Art. 181 CP) entravant la liberté d'action de l'autre (de se séparer). Ce que vous semblez vivre aujourd'hui et qui vous pousse à nous écrire.
Nous lisons dans votre message votre préoccupation pour votre partenaire et votre volonté de vous séparer tout en veillant à ce que la situation ne s'exacerbe pas. Nous partageons votre analyse dans le sens où les phases de séparation sont des période "à risque" lorsqu'il y a des violences conjugales. En ce sens, nous vous encourageons à vous entourer de professionnel-les spécialisé-es dans les violences au sein du couple qui pourront vous accompagner pas à pas dans vos démarches. Vous pourrez ainsi mettre un place un "plan de séparation" afin de quitter votre conjoint, le domicile commun ou le faire quitter le domicile commun tout en veillant à l'intégrité de chacun.
A Berne, vous pourriez contacter le Centre LAVI Berne. Les centres LAVI (Loi d’Aide aux Victimes d’Infractions) proposent des consultations gratuites et confidentielles pour toutes personnes ayant été victime de différentes formes de violences qu’elles aient été physiques, sexuelles ou psychiques. Les professionnel-le-s de l’aide aux victimes pourront prendre un temps d’écoute et vous renseigner sur les questions d’ordre juridique, psychologique et social. Dans votre situation, ces professionnel-les pourraient comprendre avec vous quelle est la meilleure façon de planifier votre séparation et vous accompagner dans vos démarches.
De la même manière, nous comprenons que vous êtes inquiet pour votre partenaire, qui menace de se faire du mal en cas de séparation: vous êtes celui qui le connaît le mieux et vous savez donc de quoi il est capable, si vous pensez que celui-ci pourrait avoir des pensées auto ou hétéro aggresssives, vous pourriez également demander au Centre LAVI des adresses d'aide utiles pour votre partenaire, comme des services d'aide psychiatrique. En cas de crise, nous vous encoureagons à appeler la police au 117 qui pourra vous protéger et, si le bail de votre apprtement est à votre nom et non celle de votre conjoint, l'expulser du domicile.
Nous espérons avoir pu vous aider, notre porte reste toujours ouverte si vous avez une nouvelle question ou si vous souhaitez nous donner de vos nouvelles dans quelque temps. Avec nos meilleures pensées.
Bonjour, Notre site www.violencequefaire.ch s'adresse aux personnes concernées par les violences au sein du couple. Nous avons peu de détails sur votre situation, est-ce qu'il s'agit d'une relation intime, de travail, amicale, familiale? Dans le cas où il s'agirait d'une...
Comment mettre fin à une relation cordiale débordante ?
Bonjour,
Notre site www.violencequefaire.ch s'adresse aux personnes concernées par les violences au sein du couple. Nous avons peu de détails sur votre situation, est-ce qu'il s'agit d'une relation intime, de travail, amicale, familiale? Dans le cas où il s'agirait d'une relation intime, nous vous invitons à nous recontacter et nous partager, si vous le souhaitez, plus de détails sur le type de harcèlement dont vous êtes victime, ceci afin que nous puissions vous aider au mieux.
Selon les informations dans votre message, nous comprenons que vous vivez une relation qui vous semble trop "débordante" et que vous décrivez comme une forme de harcèlement. Tout en ayant peu d'informations sur la situation, nous vous encourageons à formuler à cette personne que vous ne souhaitez plus avoir de contact avec elle et ne pas entretenir le lien. En effet, être la plus claire possible aide à poser des limites afin de vous protéger. S'il s'agit d'une relation de travail, nous vous invitons également à jeter un oeil à cette brochure qui pourrait vous être utile afin d'avoir des informations sur le harcèlement au travail.
Nous restons à votre disposition si vous souhaitez nous écrire à nouveau afin de nous donner plus de détails, dans le cas où votre situation concernerait la relation au sein du couple. Avec nos meilleures pensées.
Bonjour, Vous nous écrivez car vous vous sentez perdue et vous vous demandez ce qui serait le plus bénéfique pour vous dans votre situation. Nous lisons que vous avez su vous entourer, autant de professionnel-le-x.-s que de personnes de votre...
Bonjour,
J’avoue être complètement perdue mais je suis entourée par des professionnels de la santé qui s’inquiétaient pour moi mais ne me disent pas clairement si je subis de la violence conjugale psychologique ou non et si je dois partir pour mon bien-être ou si un bourreau peut changer.
Notre relation a été très rapide, je suis tombée enceinte au bout de 6 mois et 3 ans après, nous avons eu un deuxième enfant. Mon mari est un homme très colérique depuis toujours, il est à fleur de peau, n’a pas toujours eu une vie facile dans le passé, il ne gère pas l’argent et est très dépensier, il travaille à 120%, semble très cash mais je me suis demandé plusieurs fois si c’était aussi un mythomane…
Il me parle mal mais il le fait avec tout le monde, nous ne voyons rien de la même manière à l’heure actuelle et j’ai toujours peur qu’il rentre et me fasse des commentaires si je n’ai pas fait la vaisselle par exemple. J’ai l’impression qu’il ne me laisse pas faire certaines activités mais il a toujours une bonne excuse, on dirait qu’il veut être chou mais je me méfie maintenant car j’ai peur de tomber dans la phase « lune de miel », une des dernière phrase qu’il m’a dite : « on habite où tu voulais, près de tes amis donc tu n’as pas le droit de te plaindre. ». Depuis que nous avons été voir un thérapeute de couple il y quelques jours, il est tout mielleux, dit qu’il va faire des efforts, a peur de me perdre etc. Je sais qu’il m’aime malgré tout et je sais qu’il n’a pas envie de payer une pension de divorce non plus !
Comment puis-je être sûre à 100% que je subis de la violence psychologique de sa part ? Quels sont les signaux ? J’ai l’impression d’abuser, d’avoir créer un problème dans notre relation mais si la sage femme qui nous suivait, ma thérapeute et ma maman me disent que je dois m’écouter et que si j’ai mal au ventre ce n’est pas pour rien… merci beaucoup à vous !
Bonjour,
Vous nous écrivez car vous vous sentez perdue et vous vous demandez ce qui serait le plus bénéfique pour vous dans votre situation. Nous lisons que vous avez su vous entourer, autant de professionnel-le-x.-s que de personnes de votre entourage ; en même temps, vous êtes à la recherche de repères et de réponses concernant un type de violence, la violence psychologique, et vous vous demandez quels sont les signaux indiquant l’usage de cette forme de violence.
Tout d’abord nous tenons à souligner votre démarche ; il n’est pas facile d’exposer ses doutes et, malgré eux, vous avez réussi à identifier des éléments qui, dans votre couple, vous interrogent.
Dans le contexte que vous nous donnez, vous décrivez la rapidité avec laquelle s’est formée votre couple et ensuite votre famille. Vous décrivez aussi le caractère de votre mari. D’un côté vous relevez son amour pour vous, d’un autre côté vous remarquez plusieurs comportements qui vont contre vos valeurs, notamment le fait de mal vous parler ou de vous faire des commentaires si quelque chose ne lui convient pas. De plus, vous dites aussi anticiper son arrivée en ayant peur de ses reproches.
Concernant la violence psychologique, c’est vrai qu’elle peut être difficile à identifier, néanmoins cela n’est pas impossible et vous avez déjà identifié plusieurs comportements qui y correspondent. En effet, parmi les exemples que vous nous donnez il y a le fait que votre mari ne prenne pas en compte vos préférences ou qu'il vous parle mal. Concernant ce point, vous écrivez que votre mari "semble très cash"; qu'est-ce que vous entendez par là ? A-t-il des mots blessants envers vous ou vous rabaisse-t-il ?
Si cela vous est utile, vous pouvez trouver sur le site de violencequefaire.ch quelques informations et quelques exemples sur la violence psychologique pour vous orienter. Nous mettons aussi à disposition un podcast sur le sujet des violences conjugales, et un épisode est dédié à la violence psychologique. En outre des tests peuvent vous aider à confirmer la présence de violence dans la relation. Enfin sur notre page instagram, nous avons publié une campagne sur la violence psychologique avec des exemples concrèts et des témoignages.
On sait que la violence psychologique a de grands impacts sur l'estime des personnes qui en sont victimes; comment vous percevez-vous de ce point de vue là ? Comment ont évolué vos doutes et vos questionnements depuis le début de votre relation ?
Nous comprenons par votre message que vous avez besoin de pouvoir vous faire confiance. Si vous le permettez, puisque nous n’avons pas tous les éléments de votre situation, nous nous permettons de vous poser encore quelques questions qui pourraient vous permettre de trouver plus certitudes :
Nous espérons que ces quelques questions puissent vous aider à trouver l'assurance et l'éclairage que vous cherchez; nous restons bien entendu à disposition, n’hésitez pas à recontacter l’équipe de VQF au besoin.
Bien cordialement
Bonjour, Après 40 années passées aux côtés de votre mari, vous êtes sur le point de faire le pas de vous séparer de lui pour retrouver une vie sereine. Nous imaginons qu'il vous a fallu beaucoup de courage et de...
J'ai 62 ans et depuis 40 ans je vis sous emprise avec mon mari.
Pour la deuxième fois j'intente une séparation..il a des armes et munitions à la maison.
Lorsque je ne serais plus sous son contrôle je crains qu'il les utilise contre moi.
Comment prévenir et me protéger ?
Mon avocat est au courant.
Bonjour,
Après 40 années passées aux côtés de votre mari, vous êtes sur le point de faire le pas de vous séparer de lui pour retrouver une vie sereine. Nous imaginons qu'il vous a fallu beaucoup de courage et de force pour entamer cette démarche. Notre association est là pour vous soutenir. Notre mission est d'informer les utilisateurs et les utilisatrices sur les dynamiques de la violence conjugale et de les orienter vers des ressources pertinentes pour les accompagner.
Votre peur, concernant votre mari, est légitime et doit être prise au sérieux. Après 40 années passées à ses côtés, vous le connaissez suffisamment pour évaluer s'il pourrait utiliser ses armes contre vous. Vous avez raison de prendre vos craintes au sérieux et de les considérer avec attention. En effet, le risque de féminicide lors d'une séparation n'est pas négligeable.
Vous avez le droit d'être protégée et soutenue dans votre souhait de vous séparer de votre mari. Il existe diverses structures en Valais qui peuvent vous offrir du soutien. Si vous le souhaitez, nous allons vous transmettre ci-dessous des adresses qui pourraient vous être utiles.
Tout d'abord, vous pourriez prendre contact avec la Fondation FAVA. Cette fondation offre un soutien gratuit et confidentiel aux victimes de violence conjugale et peut vous proposer un hébergement d'urgence où vous serez en sécurité. Votre mari n'aura ni accès à cet endroit ni connaissance de sa localisation. Vous pouvez joindre cette fondation au 027 563 03 03.
Vous avez également la possibilité de contacter un centre LAVI de votre région. Ce centre saura vous orienter au mieux et vous expliquer ce que vous pouvez faire d'un point juridique notamment pour quitter votre maison tout en étant protégée. Les prestations des centres LAVI sont gratuites et confidentielles. Vous pouvez joindre le centre LAVI au 027 607 31 00.
Enfin, si vous ne vous sentez pas en sécurité, vous pouvez à tout moment appeler la police au 117 ou vous rendre dans un poste de police. En cas de menace, la police peut saisir et confisquer les armes de votre mari.
Nous espérons que notre réponse vous sera utile et vous aidera à trouver des moyens pour vous protéger. Nous restons à votre disposition et c'est avec plaisir que nous répondrons à d'autres de vos questions ou que nous prendrons de vos nouvelles, si vous souhaitez nous en donner.
Nous vous adressons nos meilleures pensées.
Monsieur, C’est avec attention que nous avons pris connaissance de notre message. Vous nous confiez que durant vos années de mariage, vous avez eu un niveau de désir inégal dans votre couple. Vous nous dites dans votre témoignage que pour...
Je suis marié depuis prèsque 30 ans. Mon épouse et moi nous avons eu un niveau de désir inégal ce qui a fait que j'ai demandé par moment aussi une deuxième fois quand la première réponse n'était pas positive en indiquant mon envie, considérant que les rapports étaient comme bien d'autres chose dans un couple des échanges qui se négociaient. Je considérais qu'entre adulte, au moment que l'on consentait en accédant à la demande, l'accord était trouvé.
Mon épouse me reproche maintenant 20 ans de violence conjugale, bien que moi j'était toujours parti de rapports consentants. Je n'ai évidemment jamais utilisé la force physique pour avoir gain de cause. En lisant votre page, je me demande pour la première fois si j'ai fauté dans le sens de la loi. Pourriez vous m'éclaircir?
Monsieur,
C’est avec attention que nous avons pris connaissance de notre message. Vous nous confiez que durant vos années de mariage, vous avez eu un niveau de désir inégal dans votre couple. Vous nous dites dans votre témoignage que pour vous, les relations sexuelles dans un couple peuvent se négocier comme d’autres choses. Ceci vous a parfois amené à demander une seconde fois une relation sexuelle à votre épouse qui vous signifiait ne pas le vouloir. Vous expliquez également avoir considéré que lorsque votre femme accédait à votre demande, cela signifiait qu’elle était consentante.
Aujourd’hui votre épouse vous reproche avoir vécu 20 ans de violence conjugale, ce qui vous a poussé à consulter notre site. En lisant ce dernier, vous vous questionnez si vous avez fauté au niveau de la loi et nous demandez de vous éclairer.
Nous tenons à souligner votre démarche en nous faisant part de vos questionnements qui touchent un sujet complexe dans les relations de couple. Comme vous semblez en avoir pris connaissance sur notre site, le consentement est le fait de donner son accord à une action de façon libre, enthousiaste, annulable, et spécifique. L’absence de « non » n’indique rien sur le consentement de l’autre partenaire. Il y a une absence de consentement lorsque l’on cède : par pression, aux menaces, à cause d’une relation de dépendance. En nous basant sur ce que vous nous partagez, nous constatons que votre épouse a pu vivre vos négociations comme des pressions et donc une violence à son encontre. Être à l’écoute des indices non verbaux de son.sa partenaire est un ingrédient essentiel d’une sexualité respectueuse. Bien que le refus de son.sa partenaire peut être vécu comme un rejet, il devrait davantage être vu comme l’expression de sa limite.
Au niveau de la loi, nous vous renvoyons une nouvelle fois à notre site. Afin d’avoir une réponse spécifique à votre situation, nous vous conseillons de prendre contact avec un.e avocat.e qui sera plus à même d’y répondre.
Dans l’idée d’aller plus loin, nous vous proposons quelques pistes de réflexion :
Ce dernier peut vous donner des indices quant à son désir et le plaisir qu’elle prend lors de ces moments,
Cela pourrait passer par demander à votre épouse ce dont elle a envie, ce qu’elle aime ou non.
Nous vous proposons de pouvoir être soutenu dans ces réflexions. Pour cela, les professionnel.le.s du Centre Prévention de l’Ale peuvent vous offrir un espace individuel et confidentiel de discussion. Ce lieu de consultation pourrait vous permettre de poursuivre votre réflexion autour des impacts qu’ont pu avoir de ces négociations sur votre partenaire ainsi que dans votre relation ou encore réfléchir à des moyens de faire autrement. Vous pouvez les contacter au 021 321 24 00 ou par email info@prevention-ale.ch pour un premier rendez-vous lors duquel vous pourrez présenter la situation que vous vivez puis décider si vous souhaitez ou non poursuivre une démarche.
Une autre orientation possible, si vous préférez des consultations de couple ou de sexologie sont les centres PROFA. Vous pourriez y trouver un espace en individuel ou en couple afin d’aborder la sexualité de manière générale. Vous pouvez les joindre au 021 631 01 62 pour un premier rendez-vous. Vous trouverez toutes les informations concernant ces consultations qui se font sur plusieurs sites.
En restant volontiers à disposition pour répondre à d’autres questions,
Bien cordialement.
Bonjour, Vous avez récemment vécu une situation de violences extrême avec votre conjoint et vous aimeriez savoir comment procéder suite à cet événement. Vos amis souhaitent que vous portiez plainte mais vous avez peur de la réaction de monsieur. Vous...
Bonjour
Vendredi nous sommes sorti avec mon conjoint et il s'est mis à me crier dessus car il y avait un de mes ex. Il m'a insultée et m'a plaquée contre le mur.
J'ai décidé de partir mais m'a retrouvée dans une ruelle et il m'a tabassée. Il m'a traînée sur le sol, m'a mis des coups de pieds et de poings dans le ventre, il m'a étranglée, tapé la tête sur le sol et tordu le bras.
J'ai des marques partout.
Mes amis veulent que je porte plainte. Moi j'ai peur qu'il se venge encore plus.
Comment faut-il que je procédé?
Bonjour,
Vous avez récemment vécu une situation de violences extrême avec votre conjoint et vous aimeriez savoir comment procéder suite à cet événement. Vos amis souhaitent que vous portiez plainte mais vous avez peur de la réaction de monsieur. Vous avez ainsi décidé d’écrire à VIOLENCE QUE FAIRE afin de vous sentir confiante et rassurée concernant les démarches à entreprendre.
Tout d’abord, nous saluons votre démarche de nous écrire, il faut beaucoup de courage pour sortir du silence et demander de l’aide. Notre association a pour but d’informer les personnes sur les dynamiques de violences conjugales et de les orienter vers des ressources qui pourrait les soutenir.
Votre récit décrit une scène de violences physique. Permettez-nous de rappeler que les actes dont vous avez été victimes sont des infractions du code pénal et sont ainsi interdits et punissables par la loi. Qu’elles se produisent pour la première fois ou qu’elles soient répétitives, ces violences n’ont pas lieu d’être dans un couple.
Permettez-nous de vous poser des questions à titre introspectives afin de mettre en lumière ce dont vous avez besoin et les ressources que vous disposez déjà:
Nous allons vous proposer ici des pistes d'action qui ont pu être utiles à des personnes dans des situations similaires à la vôtre.
Afin de vous sentir soutenue et protégée dans cette situation, nous vous conseillons de faire appel à un centre LAVI. Ces centres de consultation LAVI viennent en aide aux personnes victimes de violences conjugales dans le canton du Valais. Ils/elles offrent un espace confidentiel et gratuit. Les spécialistes prendront le temps d’écouter votre récit et vous accompagneront dans chacune des étapes que vous souhaitez entreprendre. Ils/elles peuvent également vous proposer des hébergements d’urgence afin de garantir votre sécurité. Préoccupation qui est au coeur de votre message, qui est légitime et que nous comprenons. Les appeler ne vous engagent à rien, vous n’êtes en aucun cas obligé de porter plainte pour bénéficier de leurs prestations. Ils/elles sont joignables du lundi au vendredi de 8h00 à 17h00 au 027 607 31 00.
Lors de situation de violences physiquse, nous encourageons les personnes à se rendre le plus rapidement possible à l’Unité de Médecine des Violences à Sierre dans le but de garder une preuve de l’événement dont elles ont été victimes. Cette consultation spécialisée aux victimes de violences est gratuite et confidentielle. Un constat de coup et blessures n'est remis qu'à vous et ne vous engage à rien. Ce document peut s'avérer très précieux si vous souhaitez plus tard engager des démarches en justice. Il s’agit uniquement d’un document qui pourra servir de preuve en cas de besoin. Cette unité se trouve à Sierre et vous pouvez les contacter au 027 603 63 70.
Si une prochaine situation similaire devait se produire, n’hésiter pas à contacter la Police au 117. Le comportement qu’a eu votre conjoint est interdit et la Police se doit d’intervenir afin de garantir votre sécurité.
Nous espérons que nos informations vous seront utiles et vous permettrons d’aller de l’avant dans votre situation. N’hésitez pas à nous réécrire si vous en ressentez le besoin, notre équipe est à votre disposition.
Nous vous envoyons nos meilleures salutations.
Bonjour, Nous comprenons, à travers votre message, que vous vous inquiétez pour votre sœur, qui est victime de violence psychologique, et que vous souhaitez l’aider. Vous faites preuve de courage et de détermination en vous adressant à notre plateforme en...
Comment puis-je la persuader qu’il faut sortir de cette situation ? Elle me dit vouloir en sortir mais ne fait rien puisqu’elle est bloquée financièrement.
Bonjour,
Nous comprenons, à travers votre message, que vous vous inquiétez pour votre sœur, qui est victime de violence psychologique, et que vous souhaitez l’aider. Vous faites preuve de courage et de détermination en vous adressant à notre plateforme en ligne pour recevoir du soutien. Être témoin de la souffrance d'un proche peut être difficile à vivre et susciter différentes émotions. Il est important de ne pas rester seule avec ce vécu et d'en parler également avec des professionnel-le-x-s du domaine.
En vous lisant, nous ne savons pas précisément de quelle forme de violence votre sœur est victime. Nous comprenons qu’elle souhaite se libérer d’une relation empreinte de violence, mais que, pour des raisons financières, cela reste complexe. Sortir d’une relation violente est un processus qui peut prendre du temps. Parfois, les victimes peuvent ressentir de l’ambivalence face au choix de rester ou de partir, même si elles en souffrent. Dans ces situations, elles souhaitent à la fois vivre une relation plus sereine et épanouissante, mais craignent aussi les répercussions d’un tel changement de vie, notamment en lien avec leur situation administrative.
Dans ce contexte, il peut être utile d’échanger avec un-e professionnel-le du domaine. Chaque situation est différente, et pour aider votre sœur et l’orienter en fonction de sa situation spécifique, il serait nécessaire de connaître plus de détails. À cet effet, nous pourrions vous proposer de prendre rendez-vous à la Consultation ambulatoire de la Fondation Malleyprairie, qui offre des entretiens gratuits et confidentiels pour les personnes victimes de violence souhaitant recevoir du soutien et des conseils. Pour ce faire, vous pouvez contacter le 021/620.76.76 et fixer un rendez-vous.
Pour obtenir des réponses sur la situation administrative de votre sœur, elle pourrait également s'adresser à la Consultation du CSP pour les jeunes : Jet Service, en les contactant par téléphone au 021/560 60 30 ou par mail à jet.service@csp-vd.ch.
En espérant que notre réponse vous sera utile pour aider votre sœur, nous lui souhaitons de trouver les ressources nécessaires pour évoluer vers des relations épanouissantes. Nous restons disponibles et c'est avec plaisir que nous répondront à une nouvelle question ou que nous prenons de vos nouvelles si vous souhaitez nous en donner.
Nous vous adressons nos meilleures pensées.
Bonjour, Après trois années de relation avec votre copain, vous semblez actuellement confrontée à des émotions contradictoires. Une part de vous est encore amoureuse et souhaite offrir une chance à votre couple, tandis qu'une autre part est consciente que votre...
Bonjour,
Je me permets de vous contacter car je suis un peu perdue et je ne sais pas quel choix faire. Cela fait 3 ans que je suis avec mon compagnon mais celui-ci a commencé à devenir violent car je sortais avec mes amies et à chaque fois que je rentrais à l’appartement, j’avais la boule au ventre car il pensait que je voyais d’autres hommes alors que c’est tout le contraire. Il m’a une fois balancé son téléphone au visage et j’ai eu un bleu énorme pendant 1 mois… j’ai du mentir et dire que je m’étais cogné. Après, il revenait non pas en s’excusant car ne il sait jamais excuser, pour lui c’était normal de me faire ça au vu de comment je lui avais répondu. Un autre soir, je rentrais d’une soirée entre amis et il m’a menacé par message, je ne pensais pas qu’il allait mettre à exécution ses menaces mais il ma attraper par les cheveux, ma serrer le coup, et il me tapait, il a failli me tuer ce soir là. Il m’a cogne contre le mur. Ses parents habitant juste à côté, ont entendu le bruit et sont venus. Sa maman s’interposait entre lui et moi et il me répétait qu’il voulait me tuer. Finalement, il est revenu vers moi comme après chaque embrouille, je suis aussi aller vers lui car j’ai mis ça sur le coup de l’énervement mais plus j’y pense, plus je pense que ce n’est pas normal que j’ai acceptée ça, cela m’a beaucoup impacté psychologiquement et j’ai peur quand quelqu’un ose lever le bras vers moi. Je suis actuellement encore avec lui dans l’appartement car nous avons eu une longue discussion mais je sens qu’au fond de moi je n’arriverai pas. Je sais qu’il recommencera à la moindre dispute. Au fond de moi, je l’aime malgré tout, je le pardonne malgré tout mais je n’arrive pas à continuer. Je ne sais pas quoi faire. Auriez-vous des conseils ? Être seule me fait peur, cela fait quand même 3 ans que nous sommes tous les jours ensemble. Merci d’avance de votre lecture
Bonjour,
Après trois années de relation avec votre copain, vous semblez actuellement confrontée à des émotions contradictoires. Une part de vous est encore amoureuse et souhaite offrir une chance à votre couple, tandis qu'une autre part est consciente que votre copain a franchi la limite à plusieurs reprises, et vous savez que vous êtes potentiellement en danger si vous poursuivez cette relation. Vous souhaitez retrouver de la clarté et aspirez à une vie sereine où la violence n’a pas sa place.
Tout d'abord, nous vous remercions pour votre confiance et pour nous avoir partagé un bout de votre histoire. Nous savons qu'il faut beaucoup de courage pour demander de l’aide. Notre association a pour but d’informer les utilisateurs et utilisatrices de notre site sur les dynamiques de la violence conjugale et de les orienter vers des ressources qui pourraient les soutenir.
D'après votre message, nous percevons que vous êtes en pleine réflexion sur votre relation et que vous avez besoin de retrouver de la clarté. Pour approfondir cette réflexion, nous souhaiterions, si vous le voulez bien, vous poser quelques questions introspectives :
Vous avez mentionné que vous rentrez parfois chez vous avec la « boule au ventre ». Bien que cette sensation soit très désagréable, elle vous alerte sur un danger potentiel. En effet, les actes de violence physique que vous avez décrits (jeter des objets, étranglement, coups) nous inquiètent. Il nous apparaît important de souligner que votre copain n’a aucunement le droit d’user de violence à votre égard. Ses agissements sont graves et punis par la loi.
Nous souhaitons également attirer votre attention sur le fait que la description des violences que vous subissez correspond fortement au cycle de la violence conjugale. Avez-vous eu l'occasion de lire notre page dédiée à ce sujet ? Ce mécanisme est fréquent dans les cas de violence conjugale. Plus les violences se répètent, plus elles peuvent devenir graves, ce qui semble être votre cas. Votre copain a commencé par s’énerver lorsque vous sortiez avec vos amis, et peu à peu, il a mis ses menaces à exécution en ayant recours à la violence physique.
En apprenant davantage sur le cycle de la violence, quels risques voyez-vous à rester dans cette relation ? À l'inverse, quels avantages percevez-vous à la quitter ?
En nous écrivant, vous avez déjà franchi un pas important : vous avez brisé le cycle de la violence conjugale en ne restant pas seule avec votre histoire. Il existe dans le canton du Jura des professionnel-le-x-s qui sont là pour vous tendre la main et vous aider à retrouver de la clarté. Nous aimerions ainsi, si vous le voulez bien, vous transmettre une adresse qui a pu aider des personnes qui ont vécu une situation similaire à la votre.
Connaissez-vous le centre LAVI du Jura ? Ces centres offrent un soutien juridique, psychologique et matériel aux personnes victimes d’une infraction du code pénal. La violence physique étant une infraction, vous avez le droit de recevoir les prestations de la LAVI. En prenant contact avec ce centre, vous serez reçue par une personne spécialiste du domaine qui pourra vous offrir un soutien gratuit et confidentiel. Si vous vous sentez en danger chez vous, les centres LAVI peuvent également proposer un hébergement d’urgence. Prendre contact avec eux ne vous engage en rien ; vous n'êtes en aucun cas obligée de porter plainte pour bénéficier de leurs prestations. Vous pouvez joindre le centre LAVI en composant le numéro suivant : 032 420 81 00.
Nous souhaitons également vous rappeler qu’à tout moment, vous pouvez contacter la police au 117. Les forces de l'ordre sont habituées à intervenir dans les cas de violence conjugale et peuvent expulser l’auteur des violences pour une durée déterminée.
Nous espérons que notre réponse vous aura aidée à retrouver de la clarté et à faire les démarches qui vous semblent les plus justes pour retrouver une vie sans violence. Nous restons à votre disposition et serons ravis de répondre à toute nouvelle question ou de prendre de vos nouvelles si vous le souhaitez. Nous vous envoyons nos meilleures pensées.
Bonjour, Pendant des années, vous vous êtes battue pour sauver votre couple. Vous avez enduré de nombreux comportements inappropriés de la part de votre mari, tenté une thérapie de couple, et toujours trouvé un moyen de faire des compromis pour...
Bonjour,
J’ai été en couple pendant 6 ans avec le père de mon fils, âgé aujourd’hui de 3 ans, et notre relation m’a laissé des marques que je pense ne jamais réussir à effacer.
Le profil du père de mon fils est une personne plutôt fière d’elle, presque arrogante, aimant dominer les autres et imposer sa morale et sa manière de penser. Nous formions un couple heureux les 2 premières années puis au fur et à mesure du temps notre relation s’est dégradée. Je n’étais jamais assez bien pour lui et était toujours critiquée sur le moindre de les faits et gestes. Il est ultra maniaque et ne supporte pas le désordre par exemple, sans pour autant participer aux tâches ménagères. Nous avons fait une thérapie de couple et la thérapeute a directement identifié un besoin de perfection chez lui qu’il se doit de comprendre. De mon côté, je vivais des nombreuses remarques et reproches au quotidien comme des micro agressions qui me donnaient un sentiment d’échec.
Cet homme m’a quitté de nombreuses fois (une dizaine) et à chaque fois je lui demandais de reconsidérer sa décision afin de sauver notre couple ou notre famille. Je lui promettais de faire les efforts demandés bien que je savais que je n’avais pas à les faire. Peut être était-ce par peur de l’abandon…
Puis au fur et à mesure des blessures, je me suis détachée de lui et j’ai arrêté de faire le dos rond pour arranger les choses. Puis j’ai rencontré un autre homme, et j’ai fini par tromper le père de mon fils. J’ai ensuite quitté le père de mon fils, à la fois en raison de cette infidélité mais également par prise de conscience que je ne pouvais plus vivre ainsi. Depuis, je vis un enfer et le père de mon fils saisie la moindre des occasions pour m’humilier pour mon manque d’honnêteté et loyauté envers lui, n’hésites pas à me dire que tout est de ma faute et que j’ai gâché sa vie ainsi que celle de note fils. Selon moi, il ne comprend pas que ce sont ses agissements qui m’ont poussé à commettre cette tromperie et je culpabilise. J’ai peur que mon fils m’en veuille et j’ai également peur de ne jamais réussir à vivre une relation de couple saine après tout ceci.
Suis je folle de penser que je suis également une victime de son comportement ?
Merci
Bonjour,
Pendant des années, vous vous êtes battue pour sauver votre couple. Vous avez enduré de nombreux comportements inappropriés de la part de votre mari, tenté une thérapie de couple, et toujours trouvé un moyen de faire des compromis pour maintenir votre relation. Malgré tous vos efforts, vous avez progressivement réalisé que cette relation ne vous convenait plus, et vous avez pris la décision d'y mettre un terme. Depuis, les agressions psychologiques de votre ex-mari se sont intensifiées, vous laissant avec de nombreuses questions et un besoin de clarté et de compréhension sur ce que vous traversez.
Les comportements que vous décrivez, tels que les critiques constantes, le contrôle de votre manière de faire le ménage et les humiliations, sont en effet des formes de violence psychologique. Moins visible que d'autres types de violence, cette violence peut profondément affecter l'estime de soi des personnes qui la subissent quotidiennement. De plus, la violence conjugale touche également les enfants : même s'ils ne sont pas directement les cibles des agressions, ils ressentent tout et en sont également victimes. Les sentiments négatifs que vous éprouvez face à ces agressions sont une réaction normale à une situation qui ne l’est pas. Vous avez le droit de vous protéger en mettant fin à cette relation et en refusant de subir ces agressions psychologiques après votre rupture, même si vous avez trompé votre mari.
À travers votre message, nous comprenons que plusieurs peurs et questionnements découlent de cette situation. Nous aimerions, si vous le souhaitez, vous poser quelques questions afin d'alimenter davantage votre réflexion :
Vous n’êtes pas seule, et il existe des structures qui peuvent vous aider à vous protéger des agressions psychologiques que vous subissez de la part de votre mari. Nous allons ci-dessous vous transmettre une adresse qui a été utile à des personnes ayant vécu des situations similaires à la vôtre.
Connaissez-vous le centre d’accueil Malleyprairie ? Ce centre propose des consultations en ambulatoire à Lausanne ou en itinérance dans les villes du canton de Vaud, dans le but de parler de la violence conjugale et de tenter de trouver des alternatives ou des informations pour y remédier. Les consultations de ce centre sont gratuites et confidentielles. Vous pouvez les joindre par téléphone en composant le numéro suivant : 021 620 76 76 ou par mail à l’adresse suivante : info@malleyprairie.ch.
Nous espérons que notre réponse vous aura permis de retrouver de la clarté et vous aura donné des pistes pour vous protéger. Nous restons à votre disposition et c’est avec plaisir que nous vous répondrons si vous avez une nouvelle question ou que nous prendrons de vos nouvelles si vous souhaitez nous en donner. Nos meilleures pensées vous accompagnent.
Bonjour, Votre ami use depuis plusieurs années de violences physiques et psychologiques sur ses compagnes. Récemment, sa compagne s’est confiée à des amies et la situation vous préoccupe. Vous souhaiteriez intervenir mais il est difficile de savoir « par où...
Bonjour,
Un ami proche a use depuis plusieurs années de violences verbales et psychologiques sur ses différentes compagnes. Il y a peu de temps, sa compagne actuelle a décrit à deux amies avoir été violenté physiquement suite à une banale dispute.
Cette situation est discutée dans notre groupe d'ami.e.s, sans pour autant que quelqu'un amorce un réel dialogue avec la victime ou l'agresseur.
En discussion avec deux amies, nous cherchons un moyen d'intervenir, mais craignions que parler à l'agresseur aie des répercussions (menaces, ou renforcement des comportements violents) sur la victime.
En ce qui concerne la victime, son récit de l'agression me fait penser en quelques sortes à un appel à l'aide, mais elle ne me semble pas du tout prête à engager un réel dialogue et minorise très clairement les faits.
Auriez-vous un conseil à nous donner?
Merci d'avance et meilleures salutations
Bonjour,
Votre ami use depuis plusieurs années de violences physiques et psychologiques sur ses compagnes. Récemment, sa compagne s’est confiée à des amies et la situation vous préoccupe. Vous souhaiteriez intervenir mais il est difficile de savoir « par où commencer ». En effet, vous avez l’impression qu’il s’agissait d’un appel à l’aide de la part de la compagne de votre ami, mais en même temps vous trouvez qu’elle n’a pas l’air prête à en parler et qu’elle minimise les faits. Vous craignez aussi des répercussions si vous en parlez à votre ami, c’est pourquoi vous nous avez contacté-e-s et souhaiteriez avoir plus de clarté.
Nous souhaitons tout d'abord saluer votre démarche de nous écrire afin de trouver des pistes de solutions pour votre ami et sa compagne. Si vous nous le permettez, nous aimerions d'abord vous transmettre quelques informations qui pourraient vous être utiles dans votre situation.
La violence au sein du couple fonctionne sous la forme d'un cycle, "le cycle de la violence", qui a la particularité d'augmenter en intensité et en fréquence si rien n'est entrepris pour le briser. Ce cycle de la violence va avoir comme effet une augmentation du contrôle de l’auteur-e sur la victime. De plus, la violence aura pour conséquence des sentiments de peur, de crainte, de honte ou encore d’isolement de la victime. Selon la phase du cycle, comme par exemple lors de la phase « lune de miel », la victime aura tendance à justifier les actes de violence ou à les minimiser. Il s’agit là de réactions normales à une situation qui elle ne l’est pas. Les violences psychologiques sont constituées de disputes fréquentes, d'insultes à répétition, de cris, de dénigrements, de menaces, de contrôle d'un-e partenaire sur l'autre. Il y a un risque élevé que ces violences s'intensifient et s'accompagnent de violences physiques, d'où l'importance de pouvoir bénéficier de l'aide de professionnel-le-x-s. Les violences, qu’elles soient psychologiques ou physiques, sont graves et interdites par la loi. Est-ce que ces informations font écho à la situation de votre ami et de sa compagne?
Concernant la compagne de votre ami, si vous nous le permettez, nous souhaiterions vous poser quelques questions à titre introspectif:
Il est important qu'elle ait pu se confier à vos amies, cela démontre un précieux lien de confiance qu'il est important de préserver afin que la victime ne s’isole pas. Par exemple, vos amies pourraient lui proposer de se voir sans son conjoint et profiter de ce moment pour lui dire qu’elles sont inquiètes et qu'elles sont là pour elle si elle aimerait en parler ou au cas où elle aurait besoin d'aide. Elles pourraient lui donner le lien de notre site internet ou alors lui proposer de l’accompagner chez des professionnel-les du domaine des violences au sein du couple. Il est important de ne pas brusquer la personne, tout en essayant de la mettre « en mouvement » et à son rythme.
Concernant une éventuelle discussion avec votre ami, il nous est difficile d’évaluer le risque de conséquences sur la victime: qu’est-ce qui vous ferait craindre des répercussions sur cette dernière? Une solution pourrait être de demander à la victime si elle est d’accord que vous parliez à son conjoint des violences. Si une discussion s’amorce, nous vous encourageons à condamner la violence et faire part de la gravité de la situation à l’auteur. Vous pourriez l’encourager à parler à des professionnel-les et/ou nous écrire sur notre site.
Être témoin de violence n’est pas une position facile, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’un couple d’ami, mais nous pensons qu’il peut parfois suffire d’un geste ou d’une parole pour amorcer un changement dans une situation de violence. C’est pourquoi nous avons dédié une page entière de notre site internet aux témoins de violence : nous vous encourageons vivement à y jeter un œil, cela pourrait vous aider afin de pouvoir accompagner au mieux votre ami ainsi que sa compagne.
Concernant les adresses utiles dans le canton de Neuchâtel, les victimes de violence au sein du couple peuvent s’adresser à l'association Solidarité Femmes et le Centre d'Aide aux Victimes (SAVI). Ils proposent des entretiens gratuits et confidentiels pour toutes personnes étant confrontées à des violences domestiques. Au besoin, ils disposent également d'un foyer pour femmes et enfants si votre amie ne se sentirait plus en sécurité dans votre maison. Leur équipe est joignable au numéro: (032) 889-66-49 ou par email à : savi.ne@ne.ch. Ils disposent également d'une ligne téléphonique de la violence domestique au (032) 886-46-36.
Pour les auteur-es de violence au sein du couple, votre ami pourrait contacter le service pour auteur-e-s de violence conjugale (SAVC) au 032 886 80 08 ou par mail à savc@cnp.ch.
Finalement, si vous êtes témoin d’une scène de violence, vous pouvez appeler la police au 117. En effet, la violence conjugale est composée d’infractions punies par la loi. Une partie de celles-ci sont poursuivies d’office. Suite à un appel à la police, différentes procédures peuvent s’ouvrir: expulsion du domicile pour la personne auteure, dépôt de plainte et possibilité séparation. Des mesures de protection peuvent être mises en place pour protéger la personne victime. Cette personne peut également les appeler lors du moment de crise par elle-même ou se rendre dans n’importe quel poste de police pour déposer plainte pour la violence vécue.
Nous espérons de tout coeur avoir pu vous aider à trouver plus de clarté. Notre porte reste toujours ouverte si vous avez une nouvelle question ou si vous souhaitez nous donner de vos nouvelles dans quelque temps. Avec nos meilleures salutations.
Bonjour, Vous semblez rechercher des éclaircissements sur la thématique de la violence psychologique au sein du couple. Vous avez bien fait de nous contacter. Notre association s'engage à informer les utilisateurs et utilisatrices de notre site sur les dynamiques de...
A partir de quand y a t il des violences psychologiques dans un couple?
Se peut t’il que l entourage le remarque et pas la personne concernée?
Bonjour,
Vous semblez rechercher des éclaircissements sur la thématique de la violence psychologique au sein du couple. Vous avez bien fait de nous contacter. Notre association s'engage à informer les utilisateurs et utilisatrices de notre site sur les dynamiques de la violence conjugale et à les orienter vers des ressources adaptées pour les soutenir.
Pour commencer, nous aimerions vous poser quelques questions afin de mieux comprendre votre situation.
La violence psychologique est l'une des formes de violence conjugale les plus invisibles et difficiles à identifier. Elle peut commencer par des propos qui paraissent mineurs au départ, tels que des remarques dénigrantes, des humiliations, des interdictions, ou un contrôle sur les faits et gestes de l'autre, ainsi que des menaces et de l'intimidation. Progressivement, ces agressions psychologiques peuvent s'intensifier, jusqu'à ce que la personne qui en est victime ne parvienne plus à reconnaître la violence qu'elle subit au quotidien, peut-être parce qu'elle s'est « habituée » à ce type de traitement. Il est courant que l'entourage tente d'alerter la victime sur la nature abusive de ce qu'elle vit, mais il peut être difficile pour elle de l'accepter.
Chez VIOLENCE QUE FAIRE, nous tenons également à souligner que ce n'est pas parce que la violence psychologique ne laisse pas de traces visibles, contrairement à la violence physique ou sexuelle, que ses conséquences sont moins graves. Être constamment exposé à des remarques négatives, des reproches, des insultes ou des menaces peut affecter la santé physique et mentale de la personne qui subit cette violence. De plus, si des enfants en sont témoins quotidiennement, ils peuvent aussi être affectés par les remarques négatives dirigées contre l'un de leurs parents, même s'ils ne sont pas les victimes directes de ces attaques verbales.
Après avoir lu ces quelques lignes sur la violence psychologique, comment vous sentez-vous ?
Que vous soyez victime ou témoin de violence conjugale, il est important de vous rappeler que vous n'êtes pas seule. Il existe des ressources pour vous venir en aide. Si vous le souhaitez, nous pouvons vous transmettre des ressources qui ont été utiles à des personnes ayant vécu des situations similaires à la vôtre.
Tout d’abord, nous aimerions vous informer que notre site regorge de ressources pour mieux comprendre la violence conjugale. Vous avez la possibilité de passer des tests qui vous aideront à déterminer si votre relation est empreinte de violence. Nous avons également créé un podcast sur le sujet des violences conjugales, avec un épisode dédié spécifiquement aux violences psychologiques. Écouter les témoignages d'autres victimes et d'expert-e-s dans le domaine pourrait peut-être vous aider à mieux comprendre votre situation. Enfin, sur notre page Instagram, nous avons publié plusieurs posts sur la violence psychologique, où nous décrivons cette forme de violence et proposons des ressources pour vous aider.
Vous avez aussi la possibilité, si vous le souhaitez, de contacter des institutions qui viennent en aide aux victimes de violence conjugale. Connaissez-vous le centre d'accueil Malleyprairie ? Ce centre offre des consultations gratuites et confidentielles dans le canton de Vaud avec des spécialistes du domaine, dans le but de parler de la violence conjugale et d'essayer de trouver des solutions ou des informations pour y remédier. Vous pouvez les joindre au 021 620 76 76.
Nous espérons que ces informations vous auront apporté des éclaircissements sur vos questionnements. Nous restons à votre disposition et c'est avec plaisir que nous vous répondrons si vous avez de nouvelles questions ou que nous vous lirons si vous souhaitez nous donner des nouvelles. Nous vous adressons nos meilleures pensées.
Bonjour, Vous nous évoquez les doutes que vous posez sur votre relation, votre compagnon et vous même. Il vous est difficile d'identifier si c'est votre partenaire qui a un comportement inadéquat ou vous qui êtes trop exigeante. Vous souffrez psychiquement...
Depuis très longtemps déjà j'ai la sensation que mon copain se nourrit de mon malheur.. et c'est une sensation horrible, car au même temps je crois qu'il est une bonne personne; qui a le problème?
A chaque fois qu'un épisode horrible arrive et il a réussi à me déstabiliser, après il vient toujours \"je suis désolée\" et ça me rend folle, car je ne suis pas capable de ne pas lui pardonner, mais le pire c'est qu'après , donc quelques heures après ou a lendemain, il fait la tête, je lui demande et il me dis que mon comportement le jour précédent c'était horrible et qu'il a besoin de temps pour pouvoir digérer tout ça.
Ce mois-ci on est parti en \"vacances\" et ça été une montagne russe d'émotions, car un jour bien, autre jour non, mais le problème c'est toujours le même, je lui demande de me regarder quand je lui parle et laisser son téléphone mais ca parait impossible, il dit qu'il va faire certains choses qu'il ne fais pas, après je me fâche et il me dit \"tu sais comment tu me fais sentir tout le temps derrière moi? tu me fais sentir stupide\" donc moi je ne comprends rien, car il me dit qu'il va faire une chose et après ne la fais pas, donc le délai officiel est passé, il ne l'a pas fait ni partagé avec moi pour que je puisse le solutionner, et je n'ai pas le droit de lui dire \"je comptais avec toi pour ça, tu aurais pu me prévenir pour pouvoir le faire moi-même\" selon lui ce sont de remarques pas nécessaires et je fais ça pour lui descendre.. Ça me rende vraiment folle, et j'ai une chute si énorme d'énergie que des fois ça m'empeche le mouvement de comment ça me bloque physique et émotionnellement... des fois ça me laisse au lit la journée, et il utiliserá ça pour me dire que je suis une feignasse.
Je me sens si perdue.. bien sur après il viendra s'excuser, mais à la prochain dispute il me dira qu'il est toujours là pour moi et qu'il doit gérer mes crises.
Après les \"vacances\" qu'on vient de vivre je suis très fatiguée physique et émotionnellement et actuellement il est très fâché avec moi parce que je lui demande d'arrêter un peu twitter . aujourd'hui, suite a une dispute, j'ai encore eu des pensées noires car je ressens que je ne peux plus, et que je ne pourrais jamais m'en sortir d'ici et si je le fais il n'aura personne qui voudrais être avec une folle difficile comme moi, j'ai l'impression d'avoir gâché ma vie et ne pouvoir rien faire.. j'ai tout investi en lui ces derniers années.. mais quand j'ai partagé que j'avais mal partout et que je j'aimerais m'endormir doucement et ne pas me réveiller,il ne m'a pas serré dans ses bras, il a plutot mis en question ma parole.. je l'ai dit qu'il me fais la maltraitance émotionnelle et que maintenant je sais que c'est vrai car j'ai pu partager dans un group avec pseudonyme certains situations et je vais pouvoir aller au CHUV pour me faire aider, bien sur il m'a dit qu'il ne me crois pas si je ne lui montre pas.
C'est possible qu'il croit qu'il n'y a rien fait de mal dans son comportement ? Je suis avec un narcissisme ou c'est moi pour vouloir qu'il ne roule pas les yeux quand il est avec son téléphone et je lui demande qqch? Je demande autant d'attention ?
Dès qu'il sais que j'ai un endroit où m'exprimer il s'a mis a caresser le chien et a lui sourire, chose qu'il ne fais presque jamais , ni le sourire ni les caresses.. ce matin il es sorti du lit sans dire un mot.. quand j'ai descendu les escalieres je suis allé vers le chien car il était juste au pied de l'escalère, et il est monté sans rien dire non plus; j'ai commencé a préparer le petit déjeuner et quand il est descendu je l'ai demandé s'il voulait café, et il a répondue \"bonjour d'abord, eh\"
J'exagère quand ca me desespere mentalement? Je devrais lui répondre de façon plus soumise? car je l'ai repondue qu'il m'avais ignoré mais que moi j'étais au moins en trains de préparer le petit dej pour le deux, clairement ça ne le plais pas, car il m'ai dit que s'il ne fais rien je ne suis pas capable de donner un pas vers lui.. préparer le petit déjeuner pour les deux n'est pas un pas ?
Je ne comprends rien... je suis si difficil? C'est quoi mon probleme? il n'arrête pas de me demander ça.. donc je me demande aussi, c'est quoi mon problème?
Bonjour,
Vous nous évoquez les doutes que vous posez sur votre relation, votre compagnon et vous même. Il vous est difficile d'identifier si c'est votre partenaire qui a un comportement inadéquat ou vous qui êtes trop exigeante. Vous souffrez psychiquement et physiquement au point d'avoir des idées noires. Vous vous posez beaucoup de questions et avez pris le courage de nous adresser votre message. Si vous le permettez, nous allons vous proposer à notre tour des pistes de réflexion:
Il n'est pas de notre ressort de faire le diagnostic d'un individu, toutefois vous nous donnez des exemples d'interactions autour desquels nous pouvons discuter.
En parcourant notre site, vous aurez peut-être pu lire les informations sur les types de violences. Le dénigrement, le rabaissement, l'ignorance, la manipulation, entre autres, sont des faits de maltraitance psychologique. Ces attaques, suivies d'excuses, nous invitent à faire le lien avec le cycle de la violence. Est-ce que cette hypothèse vous fait écho? Vos lignes nous montrent que vous avez déjà observé des choses pertinentes dans la dynamique de votre couple, dans les comportements de votre compagnon. Il ne reste qu'à trouver les ressources pouvant vous aider à plus vous faire confiance.
Une relation emprunte de violence a un impact néfaste sur la personne qui la subit. A long terme, les mécanismes utilisés pour contrôler l'autre nuisent à l'intégrité psychique et physique pouvant aller jusqu'à donner une sensation d'être "folle" ou aussi conduire à avoir des pensées suicidaires, comme vous nous l'avez décrit pour vous. Or, tout le monde a le droit de vouloir se sentir en sécurité dans son couple et donc de se protéger d'actes malveillants, notamment quand ils sont installés sous son toit au quotidien.
Si vous êtes d'accord, nous vous transmettons le contact du Centre d'accueil MalleyPrairie à Lausanne, dans le cas où vous souhaiteriez poursuivre votre démarche de comprendre ce que vous vivez avec votre compagnon. Cette institution vient en aide au victimes de violences dans le couple et la famille, au travers de diverses prestations (ligne téléphonique, hébergement, entretiens ambulatoires à Lausanne et ailleurs dans le canton,...), dans le respect des rythme et besoin de chacun. Ils sont joignables au 021.620.76.76 et vous assurent une prise en charge gratuite et confidentielle.
Après ces quelques informations parcourues ensemble, comment vous sentez-vous?
Nous espérons avoir pu vous apporter des pistes utiles et que vous trouverez bientôt la voie vers plus de sérénité et de bienveillance. Nous restons à disposition et recevons volontiers de vos nouvelles.
Bien à vous,
Bonjour, Vous êtes un parent soucieux du bien-être de votre fille et vous souhaitez qu’elle vive une vie sereine, sans violence conjugale. Vous nous avez écrit pour savoir comment la soutenir, et nous allons essayer de répondre au mieux à...
Bonjour,
Comment puis je aider ma fille qui subit des violences psychologiques dans son couple depuis trois ans ?
Bonjour,
Vous êtes un parent soucieux du bien-être de votre fille et vous souhaitez qu’elle vive une vie sereine, sans violence conjugale. Vous nous avez écrit pour savoir comment la soutenir, et nous allons essayer de répondre au mieux à votre demande.
En tant que parent, il ne doit pas être facile d’être témoin de violence psychologique à l’encontre de votre fille. Il est souvent compliqué de savoir comment intervenir. D'un côté, vous pourriez hésiter à vous immiscer dans sa vie privée, tandis que de l'autre, vous êtes conscient que sa relation amoureuse semble néfaste pour son bien-être psychique et physique. L’amour que vous portez à votre fille vous pousse certainement à chercher des moyens de la soutenir. Ci-dessous, nous vous présentons quelques pistes qui pourraient peut-être l’aider.
Notre site, VIOLENCE QUE FAIRE, regroupe une multitude d’informations sur la violence conjugale. Ainsi, si vous le sentez, vous pourriez proposer à votre fille de consulter notre page. Nous proposons, par exemple, des tests qui pourraient l’aider à identifier si elle subit de la violence dans son couple. Nous avons également des pages explicatives sur ce qu’est la violence conjugale, dont une qui aborde en particulier la violence psychologique. Enfin, nous offrons un podcast dédié à la thématique de la violence conjugale, dont un épisode est spécifiquement consacré à la violence psychologique. L’écouter pourrait peut-être l’aider à reconnaître la violence dont elle est victime et à faire écho à sa situation.
Sinon, vous pourriez également lui proposer de prendre rendez-vous avec le Centre d'accueil MalleyPrairie. Ce centre offre un soutien aux victimes de violence conjugale et propose diverses prestations comme des entretiens en ambulatoire, un groupe de parole et même un hébergement d’urgence si besoin. Les prestations de ce centre sont gratuites et confidentielles. Votre fille peut les joindre au 021 620 76 76.
Nous espérons que notre réponse vous sera utile. Nous restons à votre disposition si vous avez de nouvelles questions concernant la violence conjugale. Nous vous envoyons nos meilleures pensées.
Bonjour, Votre relation conjugale ne vous satisfait plus et que vous souhaitez y mettre un terme. Ainsi, vous avez demandé à votre compagnon de quitter votre appartement. Suite à cette demande, ce dernier a agi de la violence physique grave...
Bonjour,
Je vie avec mon compagnon depuis maintenant 1 année. Maintenant que le relation s’est dégradé je lui ai demandé de s’en aller, mais de là il a exploser puis est venu jusqu’à la cuisine m’a mis des coup et m’a même mordu au niveau de la tête. Il est revenu s’excuser plus tard pour me dire que je ne trouvais que des prétextes à le faire partir et que je le provoquais. Comment faire partir un homme de chez soi? (Il n’est pas titulaire sur le bail).
Bonjour,
Votre relation conjugale ne vous satisfait plus et que vous souhaitez y mettre un terme. Ainsi, vous avez demandé à votre compagnon de quitter votre appartement. Suite à cette demande, ce dernier a agi de la violence physique grave à votre encontre. Par ailleurs, il tend à vous culpabiliser de la violence agie. Aujourd’hui, votre réalité vous préoccupe et vous génère de la souffrance. Vous vous questionnez sur les moyens concrets d’action afin que votre compagnon quitte votre logement et retrouver un contexte de vie plus sein et apaisé.
Nous souhaitons tout d'abord relever que la violence physique que vous avez vécue est inacceptable et répréhensible par la loi et peut engendrer des conséquences sur la santé. Dans la mission portée par l’Association VIOLENCE QUE FAIRE, il nous est important de relever les actes de violence subis et de vous orienter afin que vous puissiez améliorer votre bien-être physique et psychique.
Nous vous proposons quelques pistes d’actions dans le but de répondre à votre question.
Afin de répondre au mieux à votre demande concernant le départ de votre conjoint de l'appartement, nous avons besoin de savoir si votre conjoint a nommé cette adresse comme lieu de résidence principale auprès de la commune. Si ce n'est pas le cas, vous êtes unique locataire et vous avez tout à fait le droit de lui demander de partir. S'il refuse, vous pouvez appeler la police pour violation de domicile et la police l'expulsera.
Si votre conjoint a nommé l'adresse de votre appartement comme lieu de résidence principale, vous avez le choix entre deux options :
1) Vous pouvez appeler la police et expliquer qu'il y a des violences de la part de votre conjoint et que vous souhaitez qu'il quitte le domicile. La police pourra alors intervenir et l'expulser immédiatement du domicile. Une procédure pénale se mettra alors en route : certaines infractions sont poursuivies d'office, c'est-à-dire qu'une procédure pénale se déclenche sans qu'il n'y ait besoin de porter plainte.
2) Si vous ne voulez pas passer par une procédure pénale, vous pouvez également écrire une lettre au tribunal d'arrondissement avec l'aide d'un-e avocat ou d'un-e juriste afin de demander des mesures civiles de protection de la personnalité. Dans cette lettre vous spécifiez que vous souhaiteriez que votre conjoint quitte le domicile en raison de violences conjugales (cf. art. 28b du CC). Une procédure civile se met alors en place, sans que vous ayez besoin de porter plainte.
Si vous choisissez la deuxième option, nous vous conseillons d'être accompagnée par un-e avocat-e ou un-e juriste afin de rédiger la lettre. Vous pouvez faire appel au service juridique du CSP (par téléphone au 021 560 60 60 ou par email à l’adresse info@csp-vd.ch) ou à la permanence des avocat-e-s. Une consultation juridique à La Maison de la femme à Lausanne selon les horaires de permanences de leur site internet est également disponible.
Par ailleurs, s’il se montre menaçant ou violent à votre égard, nous vous conseillons vivement d’appeler immédiatement la Police afin de vous protéger. Dans le cadre de leur intervention, les policiers pourraient procéder à son expulsion temporaire du domicile sur ordre de la justice. Il s'agira ensuite de régler tout de même la question du logement.
Il nous apparaît également primordial, à court terme, que vous fassiez constater vos blessures à l'unité de médecine des violences du CHUV afin de vérifier votre état de santé mais aussi de réaliser un constat de coups et blessures. Ce document ne sera remis qu'à vous et ne vous engage en rien. Il peut être cependant très précieux pour l'avenir si vous décider d'engager des démarches judiciaires à l'égard de votre compagnon.
Une option qui s'offre aussi à vous est de vous adresser à un centre d'aide aux victimes d'infraction. Chaque canton de Suisse romande dispose d'un tel centre. Les spécialistes de ce centre pourront vous recevoir de manière gratuite et confidentiel, vous aiguiller d'un point de vue juridique et dans certains cas vous apporter une aide financière en fonction de vos besoins liés aux violences subies ( changement des serrures par exemple ?). Pour prendre contact avec le centre LAVI du canton de Vaud: ici.
En espérant que ces pistes puissent vous aider à aller vers le changement de vie souhaité, nous vous transmettons nos meilleurs messages de force et de courage.
Bonjour, Vous partagez avec nous une partie de votre histoire marquée par une relation amoureuse qui a duré 10 ans, une période où vous avez dû vous battre. En effet, vous avez pardonné des comportements agressifs, trouvé des excuses à...
Bonjour,
J'ai été en couple puis mariée durant 10 ans avec une personne qui avait des comportements inadéquats envers moi.
Je les ai repérés rapidement, voyais qu'il y avait des choses anormales mais suis quand même restée.
Cela a commencé après environ une année de relation. Le premier \"Ta gueule!\" accompagné d'un coup de poing sur la table a retenti, car je lui avais exprimé un besoin d'aide en cuisine. J'ai pu poser ma limite, il s'est excusé et a dit que cela ne recommencerait pas.
Puis, il y a eu des \"ferme-là\", \"mais tu fais vraiment exprès\", \"tu as caché ça où\", \"tu sers à rien\", \"tu ne sais pas écouter\", \"mais t'es vraiment stupide\"... Ces petites remarques insidieuses appelaient à un comportement parfait de ma part. Il fallait que je comprenne tout de suite les choses, que je réponde tout de suite au téléphone, que je réagisse instantanément et de manière parfaite. Si cela n'était pas le cas, j'avais droit à une crise de colère soudaine.
En voiture, s'il s'énervait pour une raison ou une autre, souvent parce que j'avais mal indiqué un chemin, il se mettait à me parler mal, à conduire vite et mettait des coups de freins...
Parfois, il mettait des coups contre le frigo, contre la table, claquait les portes de placards...
Il m'interrompait souvent et quand je lui faisais remarquer, me disait que cela ne servait à rien d'écouter, que je radotais, qu'il savait ce que j'allais dire, que ça n'était pas intéressant.
Il m'a fait à quelques reprises des remarques sur mon physique, se mettait toujours en compétition avec moi (il faisait toujours mieux, il était plus performant en sport, se disait plus intelligent que moi), et gâchait des moments chouettes car il perdait son sang froid sans raison légitime, me dénigrait en disant que je n'avais pas d'intérêts, de passions, ne se préoccupait pas quand j'allais mal et que je lui en faisais part et se comportait de manière brusque voir violente avec nos chats par moments...
En parallèle, il n'était pas très empathique et peu capable d'être soutenant. Par exemple, le jour où j'ai perdu ma grand-mère paternelle, je lui ai dit qu'elle était décédée et il n'a su me répondre que \"bah, tu t'y attendais non?\"... Cela m'a laissée sans voix.
Quand je lui disais que ses crises ne me convenaient pas, je n'étais entendue que lorsque je le menaçais de partir à cause de son comportement. Sinon, il me disait que j'étais intolérante à sa colère, que je n'allais pas remettre x années de relation en question juste pour ça, que cela ne s'était pas passé comme cela, que c'était de ma faute car j'étais en dépression, trop sensible, mal dans ma tête, me reprochait d'autres choses pour changer de sujet... Ou alors, il ne répondait pas à mes propos et faisait du silent treatment jusqu'à ce qu'on parle d'autre chose... Ayant été réellement en dépression et étant empathique, à l'écoute, cela marchait la plupart du temps. Je lui redonnais une chance et je pardonnais. Si j'allais plus loin et que j'exprimais le souhait de mettre fin à la relation, le scénario était toujours le même: Monsieur se mettait à pleurer, disait qu'il était trop con, qu'il me faisait souffrir, qu'il était un monstre ou alors parlait de son enfance difficile pour justifier son comportement.
Je lui trouvais à chaque fois des excuses, me sentais dans le devoir de le comprendre et de ne pas l'abandonner. D'ailleurs, il m'avait dit à plusieurs reprises qu'il ne voyait pas de sens à sa vie sans moi, sous entendant qu'il se suiciderait si je partais... Ce qui m'a également retenue de le quitter car j'aurais eu l'impression de signer son arrêt de mort.
Il y avait certes des bons moments, mais teintées d'une peur croissante de ses réactions. Je n'osais pas m'exprimer librement et avais peur de ne pas réagir comme il le souhaitais. Si je devais lui exprimer quelque chose concernant notre relation, je lui demandais de ne pas s'énerver au préalable. Je l'avais par ailleurs prévenu qu'il n'avait pas intérêt à lever la main sur moi, c'est dire si je craignais ses réactions. J'ai fini par lui poser un ultimatum : celui de suivre une psychothérapie. Cependant, les crises n'ont, à mon sens, ni disparu, ni diminué, et il se servait ensuite de cela pour me faire rester en me disant que je ne pouvais pas dire qu'il ne faisait pas d'efforts car il faisait une psychothérapie, que je ne pouvais pas le faire changer, que c'était sa personnalité, que j'étais intolérante à ses colères. Au final, j'ai commencé à accepter que je devais le prendre comme il était, je me suis résignée et ai essayé de me focaliser sur le positif, et ai même été jusqu'à me marier avec lui.
Suite à une crise majeure dans notre couple, il a compris que j'étais à deux doigts de partir, il a été hospitalisé en psychiatrie à l'hôpital car il se faisait du mal. Cela a été mon déclic. Je l'ai quitté une semaine plus tard, lors d'un entretien de famille avec les soignants des HUG.
Il m'a ensuite reproché de l'avoir décrit comme un monstre et a continué à être inadéquat pendant plusieurs mois, jusqu'à notre divorce.
Il se délectait de me répéter ce que les gens disaient sur moi (que j'étais une connasse, une personne dégoutante, que je ne savais pas me remettre en question, que j'étais une manipulatrice), a menacé de frapper ma mère s'il la croisait et m'a menacée moi, par un sous-entendu (\"tu n'as pas intérêt à te trouver à l'appartement quand j'y serai car je suis très en colère\"), m'a dit qu'il me trouvait dégueulasse, qu'il n'aimait pas ce que j'étais devenue, m'a expliqué qu'il était passé à autre chose très rapidement, que seuls nos chats lui manquaient et m'a également menti pour essayer de me faire du mal...
Nous sommes maintenant divorcés et je me suis remise en couple avec un homme en or, profondément gentil, respectueux et calme, que j'aime de tout mon coeur. Nous sommes heureux et malgré tout, le spectre de cette relation plane sur moi. A chaque fois que mon conjoint actuel se comporte d'une manière bienveillante, j'ai des flashbacks de ce que j'ai vécu et je suis en colère. En colère contre moi-même de m'être laissée faire et en colère contre lui car en aucun cas, je ne méritais d'être traitée de la sorte. Malgré ma thérapie, je n'arrive pas à me défaire de cette colère et ne sais quoi en faire. Ceci d'autant plus que je suis psychologue et que j'aurais du agir et pouvoir me défaire de tout cela dès le début.
Parfois, j'en viens à me dire que ce n'étais pas si terrible que cela, que j'exagère et que certaines personnes ont vécu pire...
C'est pourquoi je vous écris aujourd'hui. Avoir une sorte de reconnaissance et me sentir légitime me ferait, je pense, du bien...
Par ailleurs, savez-vous s'il est possible de porter plainte dans le cas de violences verbales et psychologiques?
Je vous remercie pour votre réponse.
Cordialement.
Bonjour,
Vous partagez avec nous une partie de votre histoire marquée par une relation amoureuse qui a duré 10 ans, une période où vous avez dû vous battre. En effet, vous avez pardonné des comportements agressifs, trouvé des excuses à des actes inexcusables, et êtes restée par amour, mais aussi par la peur que votre mari ne se mette en danger. L'hospitalisation de votre ex-mari a été un moment déterminant qui vous a donné la force nécessaire pour prendre la décision de le quitter. Aujourd'hui, malgré votre belle relation amoureuse actuelle, vous ressentez toujours les séquelles de cette expérience passée. Vous êtes en quête de compréhension quant aux raisons pour lesquelles cette histoire continue de vous affecter et avez besoin d'informations juridiques concernant les violences psychologiques.
Nous souhaitons tout d'abord vous remercier pour votre confiance et pour avoir partagé un bout de votre histoire. Notre association a pour but d’informer les utilisateurs et utilisatrices de notre site sur les dynamiques de violence conjugale ainsi que de vous orienter vers des adresses qui pourraient s’avérer pertinentes pour vous soutenir. Nous allons tenter de répondre du mieux que nous le pouvons à votre question.
Les actes de votre ex-mari, consistant à vous insulter, à vous faire des remarques méchantes sur votre physique, à vous dénigrer et à vous dévaloriser, à claquer les portes violemment, à vous menacer de frapper vous ou votre mère, et à sous-entendre qu’il pourrait se suicider si vous le quittiez, sont bel et bien des actes de violence psychologique. Bien que ces violences soient invisibles car elles ne laissent pas de traces visibles sur le corps, leurs répercussions sur la santé mentale et physique des personnes qui les subissent n’en sont pas moins graves. En effet, la répétition des agressions psychologiques détruit l'estime de soi. Jamais anodine, la violence psychologique atteint profondément la santé des personnes qui en sont victimes. Il est tout à fait normal que vous soyez encore en train de vous remettre de cette histoire.
Dans votre récit, vous expliquez que votre ex-mari s’est parfois excusé de son comportement en blâmant son enfance difficile. En tant qu’association qui lutte contre les violences conjugales, il nous semble important de vous signaler que rien ne justifie la violence. Malgré la rage et la colère qui habitaient votre ex-mari, ce dernier avait toujours le choix d’exprimer sa frustration d’une autre manière qu’en usant de la violence psychologique. Votre ex-mari était responsable de ses actes. À VIOLENCE QUE FAIRE, nous tenons à affirmer clairement que la violence n’est pas une perte de contrôle, mais une prise de contrôle sur l'autre.
Il vous a certainement fallu beaucoup de force pour survivre dans cette relation empreinte de violence. Nous imaginons que vous devez sans doute être une personne pleine de ressources. Si vous le souhaitez, nous aimerions vous poser quelques questions introspectives pour que vous puissiez prendre conscience de votre force intérieure :
Enfin, en ce qui concerne votre demande de porter plainte contre votre ex-mari pour les nombreuses violences psychologiques qu’il vous a fait subir, il nous est difficile de répondre précisément car il nous manque des éléments de contexte. Cependant, nous pouvons vous proposer de contacter un centre LAVI de votre région. Ces centres accompagnent les personnes ayant vécu une infraction pénale. Dans certains cas de violence psychologique, comme les menaces de violence, il est possible de porter plainte. Nous vous conseillons de prendre rendez-vous avec la LAVI afin qu’un-e-x intervenant-e-x puisse évaluer votre situation et vous indiquer si vous pouvez porter plainte contre votre ex-mari. Les prestations de ce centre sont gratuites et confidentielles. Vous pouvez les joindre au 022 320 01 02.
Nous espérons que notre réponse vous aura été utile et vous aura permis de légitimer les émotions que vous vivez à la suite de votre rupture avec votre ex-mari. Nous restons à votre disposition et serons heureux de prendre de vos nouvelles si vous souhaitez nous en donner ou de répondre à toute nouvelle question concernant la violence conjugale. Nous vous envoyons beaucoup de courage et nos meilleures pensées.
Bonjour, En raison de votre sensibilité et de votre sens de la justice, vous ne souhaitez pas fermer les yeux sur une situation de violence conjugale dont vous avez connaissance. Il n'est jamais facile de savoir comment réagir dans de...
Bonjour,
Je m'inquiète pour une connaissance de mes parents qui subit visiblement depuis plusieurs années des violences verbales et physiques de la part de son conjoint.
Dans ce couple, il y a une consommation d'alcool quotidienne (depuis en tout cas 10 ans) et de cannabis (quotidien aussi depuis 30 ans). Ils ont 2 enfants qui ont maintenant atteint la majorité (mais ne sont pas en très bonne situation ; problèmes de drogue et délinquance).
Il y a 10 ans, mes parents et le plus jeune de mes frères étaient partis quelques jours au chalet avec ce couple et leurs enfants. Durant la soirée, la femme victime (M.) était venue se confier à ma mère sur le fait qu'elle avait peur de son mari, qu'elle avait déjà subi des violences physiques de sa part, mais elle n'a pas voulu en parler plus. La même soirée, mes parents ont été témoins d'une grosse dispute du couple (assez fortement alcoolisés) sans pour autant voir ce qu'il se passait (le couple était dehors), mais ils ont entendu des cris violents. Ils sont sortis à ce moment-là et ont retrouvé M. Étendue par terre limite inconsciente, son mari disant que c'était une réaction à l'alcool. Ma mère a paniqué et est allé chercher du réseau pour pouvoir appeler les secours. Quand les secours sont arrivés, elle avait repris conscience, mais à quand même été emmenée à l'hôpital où elle est restée 1 nuit.
À la suite de cet incident, M. en a beaucoup voulu à ma mère d'avoir appelé les secours pour "rien" (selon elle, du vieil alcool qui lui aurait brûlé l'œsophage).
Le couple a donc coupé le contact avec ma mère durant quelques années.
Dans ce laps de temps, les autorités de la commune dans laquelle le couple réside ont reçu des signalements de la part des voisins et une assistante sociale (ou autre personne conseillère) s'est inquiétée du bien-être des enfants. Je ne connais pas la suite qui a été donnée.
Il y a 3 ans peut-être, avec ma maman nous avons recroisé M. sur son lieu de travail, avec un œil au beurre noir et la lèvre fendue, elle s'est accrochée à ma mère en la saluant, on sentait qu'elle aurait voulu lui dire qqch sans pour autant arriver à parler.
Aujourd'hui son mari a perdu son emploi et j'ai vraiment peur que les violences s'intensifient, je ne sais pas quoi faire étant donné que je n'ai pas de lien direct avec ce couple, mais j'ai peur qu'un drame de plus se passe et qu'on dise encore "tout le monde savait, mais personne n'a rien dit"
Bonjour,
En raison de votre sensibilité et de votre sens de la justice, vous ne souhaitez pas fermer les yeux sur une situation de violence conjugale dont vous avez connaissance. Il n'est jamais facile de savoir comment réagir dans de telles circonstances. Une partie de vous peut se sentir mal à l'aise et penser qu'il vaut mieux ne pas se "mêler" de la vie des autres, tandis qu'une autre partie refuse de tolérer la violence et souhaite agir pour le bien des victimes. Vous cherchez à comprendre ce que vous pouvez faire en tant que témoin, et c’est pour cela que vous nous avez écrit.
D'après ce que nous comprenons de votre message, votre famille a fait de son mieux pour protéger la victime, notamment en appelant les urgences lors d'une violente dispute. Il semble que la femme du couple entretient un lien de confiance avec votre mère. En effet, elle s’est confiée à elle sur les violences subies durant leur week-end au chalet. Vous mentionnez également que, malgré la rupture entre vos parents et le couple, cette femme est revenue vers votre mère lorsque vous l'avez croisée et semblait vouloir lui parler.
Ce lien de confiance que cette femme entretient avec votre famille, et particulièrement avec votre mère, est précieux. Votre mère pourrait, si elle le souhaite, approfondir le sujet de la violence conjugale avec elle. Une première piste pour aider cette femme serait de voir si votre mère souhaite reprendre contact avec elle, afin de lui offrir un espace où elle peut se confier et lui proposer des ressources utiles.
En effet, il existe de nombreuses structures dans le canton du Valais qui pourraient lui offrir un soutien. Les centres LAVI, par exemple, proposent un soutien psychologique, juridique et matériel à toutes les victimes d’infraction pénale. La fondation FAVA offre également un soutien aux victimes de violence conjugale, avec des prestations telles qu’une écoute téléphonique, des entretiens avec des intervenant-e-x-s spécialisé-e-x-s dans la violence conjugale, ainsi qu’un hébergement d’urgence. Toutes les prestations de la LAVI et de la fondation FAVA sont gratuites et confidentielles.
Par ailleurs, d’après votre récit, nous comprenons qu’il existe déjà un réseau de professionnels du domaine social qui entoure cette famille. Il est probable qu’ils soient déjà au courant des épisodes de violence, mais il pourrait aussi être utile, si vous le souhaitez, de prendre contact avec eux pour leur faire part de vos inquiétudes.
Enfin, vous pouvez toujours contacter la police en composant le 117 si vous pensez que cette femme est en danger. Les forces de l’ordre peuvent intervenir à domicile et expulser l’auteur des violences pour une durée déterminée.
Nous espérons que notre message vous sera utile et vous offrira des pistes d’action pour aider cette famille. Nous restons à votre disposition si vous souhaitez nous donner des nouvelles ou poser une nouvelle question sur la violence conjugale. Nos meilleures pensées vous accompagnent.
Bonjour, Par votre message, nous comprenons que vous subissez des violences psychologiques dans le cadre de votre relation conjugale. Votre conjoint vous accuse de le tromper, vous dénigre et adopte des comportements contrôlants à votre égard. Ces violences psychologiques vous...
Mon conjoint m’accuse tous les jours de tromperie, il me sent et s’invente que je sens un autre parfum. Il a des phrases rabaissante comme la bête ne devient jamais la belle. Que je suis personne et que je dois pas oublier de rester à ma place. Je n’arrive pas à partir j’ai trop de peur.
Bonjour,
Par votre message, nous comprenons que vous subissez des violences psychologiques dans le cadre de votre relation conjugale. Votre conjoint vous accuse de le tromper, vous dénigre et adopte des comportements contrôlants à votre égard. Ces violences psychologiques vous affectent et un sentiment de peur grandit en vous. Nous percevons une part de vous qui craint les réactions de votre conjoint, mais également votre souhait de quitter cette relation insatisfaisante. Aujourd'hui, votre besoin est de trouver de l'aide pour y parvenir.
Dans le cadre de la mission de l'Association VIOLENCE QUE FAIRE, il nous paraît important de souligner avant tout les actes de violence que vous décrivez et de vous orienter vers des démarches d'accompagnement qui pourront vous aider à y voir plus clair et à prendre les mesures nécessaires pour votre sécurité et votre bien-être.
Le courage que vous avez eu en nous adressant votre demande nous incite, à notre tour, à vous adresser quelques pistes de réflexions réflexion au sujet de votre question.
Si vous nous le permettez, nous vous transmettons ci-dessous certaines informations qui ont pu être utiles à d'autres personnes subissant ou ayant subi des violences psychologiques au sein du couple. Le fait de subir de la violence psychologique n’est pas acceptable et peut générer des conséquences importantes tant sur le plan psychique et que physique. Notamment, comme vous l’évoquez, le fait de craindre les agissements de votre conjoint ainsi que les conséquences si vous décidez de le quitter.
Dans ces cas, nous conseillons aux personnes qui ont un vécu similaire au vôtre de ne pas rester seule dans leur situation. Il peut être utile d’en parler aux professionnel-le-x-s spécialisé-e-x-s dans le domaine afin d’être accompagnée vers les changements souhaités. Ainsi, une option qui s’offre à vous serait de vous adresser à la Consultation ambulatoire du Centre d’accueil MalleyPrairie afin de demander un rendez-vous au 021/620.76.76. Vous pourriez ainsi, dans le cadre d’un entretien gratuit et confidentiel, faire part de votre situation et recevoir le soutien de professionnels spécialisé dans le domaine.
En espérant que notre réponse vous soit utile, nous vous souhaitons de trouver la confiance afin de permettre les changements souhaités pour votre vie personnelle et restons pour répondre au besoin.
Bonjour, Vous nous aviez écrit en avril dernier et vous nous réécrivez pour nous faire part de votre situation actuelle. Vous expliquez que depuis votre dernier message, vous avez entrepris plusieurs démarches comme porter plainte auprès de la police et...
J'ai porté plainte à la police pour violence domestique en Suisse, dans le canton du Valais. Je suis allée à l'hôpital pour prendre des photos des marques qu'il m'a faites. L'hôpital m'a envoyé les preuves nécessaires et je les ai cachées chez nous. J'ai retiré la plainte à la police parce que je l'ai pardonné et nous sommes une famille. Le problème est que mon mari a trouvé les preuves de l'hôpital, le procès-verbal et les photographies, et les a détruits. Je ne lui ai pas dit pourquoi il a fait cela parce que je ne veux plus que nous nous disputions et je souffre beaucoup parce que je me sens trahie parce que j'avais confiance en lui????????????
Bonjour,
Vous nous aviez écrit en avril dernier et vous nous réécrivez pour nous faire part de votre situation actuelle.
Vous expliquez que depuis votre dernier message, vous avez entrepris plusieurs démarches comme porter plainte auprès de la police et vous rendre à l’unité des médecines des violences pour un constat de coups et blessures. Nous saluons les démarches entreprises, c'est quelque chose qui demande du courage. Par la suite vous avez changé d'avis et retiré votre plainte. Vous expliquez également que vous aviez gardé le constat médical caché à la maison, cependant, monsieur l’a trouvé et l’a détruit. Vous avez perdu confiance en lui et souhaitez savoir que faire pour la suite. Nous comprenons votre sentiment de trahison, il n'a en effet aucun droit de détruire vos affaires personnelles.
Permettez-nous de vous poser des questions à titres réflexives:
Comme nous vous l'avions écrit dans notre premier message, votre récit nous fait penser que vous êtes dans ce que l'on appelle le cycle de la violence. Après avoir lu ces informations sur notre site à ce sujet, qu'est-ce que cela évoque chez vous?
Afin que vous puissiez être suivie par des professionnel-e-s sur le terrain, permettez-nous de vous rediriger vers plusieurs services en Valais qui ont été très utiles à des personnes dans des situations similaires à la vôtre. En cas de violence physique, vous pouvez contacter un centre LAVI. Les centres de consultation LAVI offrent un espace confidentiel et gratuit et conseillent les victimes en les aidant à faire valoir leurs droits et les orientent vers les professionnel-le-s spécialisés. Il n'y a aucune obligation de porter plainte pour bénéficier de leurs services si ce n'est pas ce que vous souhaitez. Les spécialiste sont joignables du lundi au vendredi de 8h00 à 17h00 au 027 607 31 00.
En cas de violences psychologiques, vous pouvez contacter la fondation FAVA qui offre également un accueil chaleureux et une écoute bienveillante aux personnes victimes. Vous pouvez contacter leur permanence téléphonique pour un premier entretien au 079 320 98 70 du lundi au vendredi de 8h00 à 17h30. Des professionnel-le-s spécialisés dans les violences domestiques seront disponible pour vous soutenir dans les différentes démarches. La fondation travaille en réseau avec divers professionnel-le-s du domaine et propose des hébergements d’urgence en cas de besoin. Ces prestations sont bien évidemment gratuites et confidentielles.
N’hésitez pas à appeler la police au 117 si la situation s’aggrave ou si vous vous sentez en danger. Vous pouvez également porter plainte ou déposer des mains courantes en cas de situations graves.
Nous espérons que nos informations vous seront utiles et vous permettront d’aller de l’avant dans votre situation. N’hésitez pas à nous réécrire si vous en ressentez le besoin, notre équipe est à votre disposition.
Nous vous envoyons nos meilleures salutations.
Bonjour, Vous avez été témoin d’une scène de violence conjugale dans la rue. Vous refusez de rester passif face à ce genre de situation et souhaitez savoir ce que vous pourriez faire pour venir en aide à la victime. Nous...
Bonjour,
Je vous contacte un peu démuni après avoir vu ce week-end une grosse violence conjugale à Grandson.
Un couple en espace public, et devant leurs 2 enfants en bas âge..
le conjoint a envoyé un coup de poing ultra violent à sa compagne en plein visage.
J’imagine que être capable de faire ça en public, donne une bonne idée de ce qu’il se passe en sphère privée…
La victime fait tout pour dissuader de faire quoi que ce soit.. j’imagine encore que c’est le problème de ces victimes.. la pression, les enfants, l’amour .. bref.
Je suis dépité et ne sait pas quoi faire.
Que conseillez vous ?
Merci.
Bonjour,
Vous avez été témoin d’une scène de violence conjugale dans la rue. Vous refusez de rester passif face à ce genre de situation et souhaitez savoir ce que vous pourriez faire pour venir en aide à la victime. Nous saluons votre démarche, de ne pas fermer les yeux face à la violence conjugale.
La scène dont vous avez été témoin est choquante. Comme vous le dites vous-même, si le mari se permet de tels actes en public, il est probable qu'il en commette de plus graves une fois que la porte de leur domicile est fermée. Le malaise que vous avez ressenti en assistant à cette scène est légitime ; personne ne reste insensible face à une telle violence. Vous avez raison d’écouter cette sensibilité qui vous pousse à agir en nous demandant des conseils.
La violence conjugale est interdite en Suisse. Cet homme n’a aucunement le droit de lever la main sur sa femme, que cela se passe dans la sphère publique ou au sein de la sphère privée. En tant que témoin de ces violences, vous pouvez agir en signalant la scène dont vous avez été témoin auprès de la police au 117. Dès que la police est informée d’une violence conjugale, une procédure pénale est automatiquement ouverte, même si la victime ne porte pas plainte. Par ailleurs, cette scène s'est passée en présence des enfants. À VIOLENCE QUE FAIRE, nous souhaitons faire passer le message que les enfants exposés à la violence au sein du couple des parents sont eux aussi des victimes. Il nous semble important que cette violence ne soit pas normalisée et que face à une telle scène de violence en public, il est important que les témoins appellent immédiatement la police. La violence n'est jamais acceptable, elle est interdite par la loi et les enfants doivent être protégés.
Nous espérons que notre réponse vous sera utile et vous apportera des éléments de réponse quant à ce que vous pouvez faire en tant que témoin de violence conjugale. Nous restons à votre disposition si vous souhaitez nous donner des nouvelles ou nous poser une nouvelle question sur la violence conjugale.
Nos meilleures pensées vous accompagnent.
Bonjour, C’est avec attention que nous avons pris connaissance de votre question dans laquelle vous nous demandez comment prouver des violences psychologiques. Nous tenterons de vous répondre au mieux sachant que sans élément de contexte, il est plus compliqué pour...
Comment prouver des violences psychologiques ? Merci
Bonjour,
C’est avec attention que nous avons pris connaissance de votre question dans laquelle vous nous demandez comment prouver des violences psychologiques. Nous tenterons de vous répondre au mieux sachant que sans élément de contexte, il est plus compliqué pour nous de cibler notre réponse à votre situation personnelle.
Tout d’abord nous nous permettons de résumer en quelques mots ce qui est considéré comme de la violence psychologique : nier les choix de l’autre partenaire, lui imposer ses goûts, lui renvoyer une image d’incompétence et de nullité, dénigrer, rabaisser, insulter, humilier, ignorer, isoler, surveiller, harceler, menacer, intimider son/sa partenaire.
La violence psychologique est difficile à identifier et peut se produire en même temps que d’autres formes de violence. Cette forme de violence a tendance à être minimisée du fait qu’elle ne laisse pas de marque visible et pourtant les impacts de la violence psychologique peuvent être profonds et durables.
Des éléments comme des messages écrits ou des enregistrements audios, des témoignages de proches, des évaluations psychologiques ou encore des rapports médicaux peuvent permettre de démontrer des violences psychologiques.
Si vous aviez besoin d’échanger à ce sujet avec un-e professionnel-le, vous pouvez contacter le Centre Prévention de l’Ale à Lausanne qui peut vous proposer un espace individuel et confidentiel d’échange et de réflexion. Vous pouvez les contacter au 021 321 24 00 (aux heures de bureau) ou par email info@prevention-ale.ch (en tout temps).
N'hésitez pas à nous écrire à nouveau si vous souhaitez nous donner davantage de précisions ou si vous avez une nouvelle question. Nous vous souhaitons le meilleur pour la suite.
Bien cordialement.
Bonjour, Pour commencer, nous tenons à saluer votre démarche de nous écrire et de partager un bout de votre histoire, c'est quelque chose qui demande du courage. D'après les éléments que vous nous partagez, il y a un enjeu important...
Bonsoir,
A plusieurs reprises mon conjoint me fais des attouchements et essaye de me pénétré quand je suis endormie, la première fois que c est arrivé je le lui ai dis clairement que cela ne se faisais pas, il m as dit que comme j avais pas dis non c est que j était consentante. Le problème c est que quand c est arrivé là 1ere fois, je me suis retrouver totalement figée et impossible de sortir un mot, j était en mode " survie ". Et la ça a recommencer, pour sois disant me réveiller en douceur ( bisous, essayer de me pénétré de nouveau ).. je sais pas quoi faire ni quoi penser, je me sens sale, mentalement c est super dur aussi, et personne ne sais ce que je subit car je n en parle à personne car jnai honte...
Bonjour,
Pour commencer, nous tenons à saluer votre démarche de nous écrire et de partager un bout de votre histoire, c'est quelque chose qui demande du courage.
D'après les éléments que vous nous partagez, il y a un enjeu important autour du consentement. Notamment car vous avez clairement posé des limites à votre partenaire ("cela ne se fait pas") lors des premiers attouchements non-consentis, et que cela ne l'a pas empêché de recommencer. Ce que vous avez vécu s'apparente à de la violence sexuelle, et cela peut être puni par la loi. En effet, le fait que ce soit votre conjoint ne signifie pas qu'il peut profiter du fait que vous dormiez, et que vous ne soyiez de ce fait pas en capacité de donner votre accord, pour commettre des actes sexuels sur vous. Nous tenons d'ailleurs à souligner que ce n'est pas parce que vous entretenez une relation avec cette personne, que cela lui donne le droit de disposer de votre corps comme elle le souhaite.
Nous nous permettons également de vous informer que contraindre son partenaire à un acte sexuel, même de tenter de contraindre à un acte sexuel constitue un acte de violence poursuivi d'office par le Code pénal suisse.
Si vous le permettez, nous vous transmettons quelques informations concernant le consentement. Lors de relations sexuelles, chaque personne est responsable de s'assurer que l'autre partenaire consent. Il faut pour se faire donner son accord à une action. Il peut être donné et retiré à tout moment. Un "oui" peut devenir un "non", et tout le monde à le droit de changer d'avis. Le fait de ne pas avoir dit "non" n'indique rien sur le consentement de la personne, ainsi le silence ne veut pas dire "oui". Il est donc important de s'assurer que la personne est consentante et lui posant par exemple la question.
Vous mentionnez aussi le fait que vous étiez figée, dans l'incapacité de sortir un mot, "en mode survie", ce qui ressemble à un état de sidération qui survient lorsqu'une personne vit une situation très choquante ou effrayante. Est-ce que cela fait écho en vous?
Nous pouvons comprendre que vous vous sentiez perdue dans cette situation, aussi, nous nous permettons de vous poser quelques questions à titre de réflexion personnelle:
Nous nous permettons de vous transmettre des informations qui ont pu être utiles à des personnes dans des situtations similaires à la vôtre. En cas d'agression ou viol récent (dans les 48h), il est fortement recommandé de se rendre à l'hôpital le plus proche afin non seulement de vérifier si vous êtes blessée mais aussi pour effectuer un constat d'agression (à conserver). Ce document n'est remis qu'à vous et ne vous engage pas à entamer des démarches si vous ne le souhaitez pas. Ce document est cependant très précieux si un jour vous changez d'avis.
Si vous le souhaitez, vous pouvez consulter le Centre de santé sexuelle - Planning familial sur le canton de Neuchâtel. Des professionnel-le-x-s pourront vous recevoir lors d'entretiens gratuits et confidentiels, vous pourrez ainsi être entendue, conseillée et soutenue dans votre situation. Il existe un centre à Neuchâtel joignable par téléphone au 032 717 74 35, ou par mail à sante.sexuelle.ne@ne.ch. Si vous habitez plutôt le haut du canton, vous pouvez contacter le centre de La Chaux-de-Fonds par téléphone au 032 967 61 87, ou par mail à sante.sexuelle.vch@ne.ch
Vous pouvez également faire appel au Service d'Aide aux Victimes (SAVI) du canton de Neuchâtel. C'est un service qui vient en aide aux personnes étant, ou ayant été victimes d'infractions au sens du Code pénal suisse. Les prestations sont à nouveau gratuites et confidentielles, et les professionnel-le-x-s peuvent vous accompagner sans obligation d'action pénale (porter plainte). Vous pouvez joindre le service par téléphone au 032 889 66 49, ou par mail à savi.ne@ne.ch. Il y a un centre de consultation à Neuchâtel et à la Chaux-de-Fonds.
Nous espérons avoir pu vous donner des pistes utiles à votre situation. Nous vous souhaitons bonne chance pour la suite, et nous restons à disposition si vous souhaitez nous donner des nouvelles, ou poser d'autres questions.
Bonjour, Nous saluons votre courage de nous écrire et de chercher de l’aide pour vous et vos enfants afin de vous sentir plus en sécurité. Nous n’avons pas beaucoup d’informations sur votre situation et sur les démarches déjà entreprises, et...
Je subis depuis 2015 du harcèlement moral et psychologique de la part de mon ex-mari . Je souhaiterais de l'aide. C'est urgent 2 enfants sont en grave danger car il menace aussi les enfants.
Bonjour,
Nous saluons votre courage de nous écrire et de chercher de l’aide pour vous et vos enfants afin de vous sentir plus en sécurité.
Nous n’avons pas beaucoup d’informations sur votre situation et sur les démarches déjà entreprises, et de ce fait, il nous est difficile de répondre de manière précise. Nous allons cependant, si vous le voulez bien, vous proposer quelques questions pour alimenter votre réflexion :
Si vous le permettez, nous vous transmettons ci-dessous quelques pistes et adresses qui ont pu être utiles à d’autres personnes dans des situations similaires à la vôtre.
Connaissez-vous l’association Solidarité femmes ? Cette association est spécialisée dans l’aide aux victimes et peut vous proposer des consultations gratuites et confidentielles. Avec un-e-x intervenant-e-x, vous pourriez réfléchir aux différentes alternatives possibles pour améliorer votre situation. Vous pouvez joindre l'association au 026 322 22 02.
Par rapport à votre inquiétude concernant la sécurité de vos enfants, il serait possible de s’adresser au Service de l’Enfance et de la Jeunesse afin d'examiner avec eux quelles mesures pourraient être mises en place pour renforcer la sécurité des enfants.
Et en cas de danger, il est toujours possible d’appeler la police au numéro 177.
Si vous souhaitez, vous pouvez nous donner plus d’informations sur votre situation afin que nous puissions vous renseigner plus précisément. Une personne professionnelle du domaine de la violence conjugale vous répondra dans un délais de trois jours.
Nous vous souhaitons beaucoup de courage pour la suite.
Bonjour, Vous êtes confrontée à de nombreux comportements violents de la part de votre compagnon. Les actes de ce dernier vous effraient, et votre instinct protecteur ainsi que votre souhait de vivre une vie exempte de violence vous amènent à...
Bonjour,
J'ai 38 ans maman de 2 garçons. Je suis en plein divorce et mon nouveau compagnon depuis 9 mois . Me met des barrière m insulte de petasse salopé fais la tête souvent et si je lui parle encore dans ses moments il me menace de me frapper. IM me dit que si je le quitte il me tue. Il me dit je pars mes tu verras se que je vais faire de toi . Il est sans papier en suisse aucun droit de séjour je sais pas quoi faire après il est français avec document de la France je suis perdue que faire j ai de plus en plus peur
Bonjour,
Vous êtes confrontée à de nombreux comportements violents de la part de votre compagnon. Les actes de ce dernier vous effraient, et votre instinct protecteur ainsi que votre souhait de vivre une vie exempte de violence vous amènent à réagir en nous écrivant pour nous demander de l’aide.
Tout d’abord, nous vous remercions pour votre confiance et pour nous avoir partagé un bout de votre histoire.
Les actes de votre compagnon s’apparentent à de la violence psychologique dont certains sont punissables par la loi. En effet, les menaces de mort sont graves et sont sanctionnées par le code pénal. Votre compagnon n’a aucunement le droit de proférer de telles menaces à votre encontre. Il est légitime que vous ressentiez un sentiment de peur, celui-ci vous pousse à agir et à vous protéger, vous et vos enfants. Il existe des structures dans le canton de Vaud qui peuvent vous venir en aide si vous le souhaitez. Nous allons vous transmettre ci-dessous des adresses qui pourraient vous être utiles :
Tout d’abord, vous pouvez vous rendre à n’importe quel moment à un poste de police afin de l'informer des menaces de votre conjoint à votre égard et de l'impact que celles-ci ont sur vous. Les menaces de mort au sein du couple sont des infractions poursuivies d'office. Cela signifie que vous n'avez pas besoin de porter plainte, elles sont poursuivies dès que la police en a connaissance. Les autorités prendront les mesures nécessaires pour vous protéger. Et dans le cas où votre compagnon commence à se montrer dangereux à votre domicile, vous pouvez aussi faire appel aux forces de l’ordre à tout moment en composant le 117. Ces dernières sont habituées à intervenir dans ce type de crise et elles peuvent expulser l’auteur de votre domicile.
Si vous n’êtes pas encore prête à entamer une démarche auprès de la police, vous avez également la possibilité de vous rendre dans un centre LAVI de votre région. Ce centre est spécialisé dans l’aide aux victimes et peut vous offrir un soutien psychologique, des conseils juridiques ainsi qu’une aide matérielle si besoin. Les prestations sont gratuites et confidentielles. Dans le canton de Vaud, vous pouvez contacter les centres d'Aigle (+41 21 631 03 04), de Lausanne (+41 21 631 03 00), de Nyon (+41 21 631 03 02) ou d'Yverdon-les-Bains (+41 21 631 03 08).
Enfin, vous avez également la possibilité, si vous le souhaitez, de prendre contact avec le centre MalleyPrairie qui offre un soutien aux personnes qui subissent de la violence conjugale. Ce centre propose plusieurs prestations telles que des entretiens en ambulatoire avec une personne spécialiste de la violence conjugale ou même un hébergement d’urgence. Les prestations de ce centre sont également gratuites et confidentielles. Vous pouvez les joindre au +41 21 620 76 76.
Nous espérons que notre réponse vous sera utile et qu’elle vous permettra de franchir le pas de contacter les structures professionnelles. Nous restons à votre disposition si vous souhaitez nous donner des nouvelles ou nous poser une nouvelle question sur la violence conjugale. Nos meilleures pensées vous accompagnent.
Bonjour, Vous êtes une personne empathique qui accorde une grande importance aux émotions et à la place qu’elles peuvent prendre dans votre vie. Ce besoin ne semble pas être partagé par votre partenaire, qui a tendance à manifester un comportement...
Je suis avec une personne que quand je lui parle d'une situation inconfortable, dont qui m'affecte émotionnellement, ne vas pas m'écouter et toute suite va se défendre en disant "n'est pas vrai" ou "c'est pas ça", quand je suis en train de parler d'une émotion que je ressens.. bien sur il ne va pas me regarder quand je parle.., et si je continue à vouloir me faire comprendre il commencerá a m'attaquer en disant que ça c'est moi qui le fait, que je suis une hypocrite, etc.. quand on est en train de parler d'une émotion que je ressens, donc je me sens tres perdue.
Généralement après ça je pleure de frustration et je m'enferme dans le toilette, mon bureau, la chambre... mais il va soupirer très fortement, me demander "tu commences deja?" ou " ça commence le drame". Je m'enferme car ça me fait trop mal et des fois je n'arrive pas a arrêter de pleurer..peut être je suis trop sensible.. et tout cas, j'essaie d'éviter la conversation car c'est évident que je ne vais pas me faire comprendre et en plus je vais me faire attaquer, mais à ce moment il viens et ouvre la porte agressivement sans avoir frappé avant pour voir s'il pouvait rentrer.. des fois il ne parle même pas, il me regarde et il part après m'avoir regardé, des fois je lui demande de stp ne pas rentrer et il répond qu'il a des choses a faire, pas comme moi, que je peux changer de pièce si cela me dérange, et que sinon j'ai qu'à partir de la maison (tout ça pendant que je pleure et je suis en plein crise de panique ou anxiété, je ne sais pas ce que j'ai en ce moment, mais chaque fois qu'il s'approche je ressens cette émotion remonter car il s'approche toujours pour dire encore qqch de pire, comme que il ne peut pas avoir une journée tranquille avec moi, qu'il voulait avoir une journée normale, et généralement c'est toujours quand je veux parler de mes émotions).
Il reste avec cette attitude jusqu'à que j'explose et me met a crier "Laissez Moi tranquille" des fois 5 fois de suite et je crie avec toute ça que j'ai, très très fort, a ce moment je sais que j'ai perdu la raison,,, mais c'est là qu'il sourit et il dit "voilà la vrai toi". Des fois je me demande s'il le fait exprès et pour lui ça c'est un jeux, des fois je me dis que je suis en train de perdre la tête car personne peut être si méchant de faire ça exprès et que surement c'est ma faute car je veux parler des choses qu'il n'a pas envie.., mais j'ai réussi des fois a ne pas m'enfermer et ne pas pleurer et rester forte devant ses réponses, et j'a remarqué que la il commence a lever la voix.., a me dire que ça c'est la faux "toi" que je doit arrêter de faire semblant d'être qqun calme, et il continue il continue, jusqu'à que je fais tomber une larme, je vais au toillette et il me dit " tu t'enfuis comme toujours, tu vois? tu me diras quand tu veux avoir une conversation adulte" et commentaires de cette style.. jusqu'a que je explose, je crie, je perd la raison et il sourit...
La conversation finit toujours avec moi en train de crier et pleurer et je me sens si coupable que je ne réfléchis même pas a comment ça a commencé, car après ça j'ai mal a chaque parti de mon corps même s'il ne m'a pas touché, mais la sensation c'est d'avoir été percuté par un camion. Je veux seulement savoir si je suis folle et je dois me faire traiter ou si n'est pas ma faute et j'ai besoin d'aide. Je ne sais pas où je suis. JE suis extrêmement perdue.. Je sens que je ne peux pas partager ça avec personne..
Bonjour,
Vous êtes une personne empathique qui accorde une grande importance aux émotions et à la place qu’elles peuvent prendre dans votre vie. Ce besoin ne semble pas être partagé par votre partenaire, qui a tendance à manifester un comportement froid voire moqueur lorsque vous lui partagez vos tourments intérieurs. Cette dynamique engendre de la souffrance, et vous aspirez à retrouver une vie sereine. Vous êtes à la recherche de soutien, et nous allons, par notre message, tenter de vous aider au mieux.
Le comportement de votre conjoint à votre égard, qui consiste à ne pas vous écouter, à ignorer vos émotions, voire à se moquer de vous, constitue une forme de violence psychologique. Endurer cette violence de manière répétée peut impacter négativement votre santé mentale et physique. Les angoisses que vous ressentez ainsi que la sensation d'être percuté par un camion, ce ne sont pas des réactions exagérées, c'est votre corps et votre esprit qui vous signalent que quelque chose ne va pas et vous avez raison de vous écouter.
Il existe des adresses dans le canton de Vaud qui pourraient vous apporter un soutien dans votre besoin d’exprimer vos émotions vis-à-vis de cette relation. Mais avant de vous les transmettre, nous souhaiterions, si vous le voulez bien, vous poser des questions à titre introspectif :
Il existe dans le canton de Vaud le centre Malleyprairie qui offre un soutien aux personnes confrontées à des situations de violence conjugale. Vous avez la possibilité, si vous le souhaitez, de participer à un entretien ambulatoire, à un groupe de parole, ou même d’être hébergé dans le cas où vous ne vous sentiriez plus en sécurité avec votre partenaire. Les prestations de ce centre sont gratuites et confidentielles, et elles sont encadrées par des personnes spécialistes du domaine de la violence qui sauront vous offrir une écoute empathique et attentive. Vous pouvez joindre le centre au 021 620 76 76.
Dans le cas où votre souffrance psychologique devient trop pesante, au point où elle engendre des idées noires et vous tire vers le bas, nous vous conseillons vivement de contacter les urgences psychiatriques du CHUV. Cette unité est ouverte tous les jours de l'année, et vous pouvez vous y rendre à toute heure du jour ou de la nuit. Avant de vous y présenter, il est recommandé de téléphoner à la Centrale téléphonique des médecins de garde au 0848 133 133.
Nous espérons de tout cœur que notre réponse vous sera utile et qu’elle vous permettra de faire le pas de prendre contact avec les structures adéquates pour vous soutenir. Nous restons à votre disposition si vous souhaitez nous en dire plus ou nous poser une nouvelle question sur la violence conjugale. Nos meilleures pensées vous accompagnent.
Bonjour, Votre mari vous fait subir des violences psychologiques et a également des comportements violents envers vos enfants. Votre instinct maternel protecteur vous a fait prendre conscience que ses agissements mettent en danger le bien-être de vos enfants. Vous aspirez...
Bonjour,
Mon mari a changé depuis ma première grossesse (il m'a trompée au début de celle-ci enfin il n'est pas sûr car il était totalement alcoolisé et ne se souvient de rien sauf que la fille était folle et lui a fait des pressions durant 3 mois jusqu'à ce que je l'apprenne). Depuis il est de plus en plus violent psychologiquement (insultes, dénigrement, me traite de folle de saloperie, retourne la situation).
Il est malin car aux yeux des autres il se fait passer pour qqn de très gentil et empathique. Il exerce également des petites violences sur les enfants (bousculades, tapes, tirage de cheveux... pour mettre fin au truc comme il dit), il les rabaisse aussi, si elles se font mal après avoir chahuté il dit que c'est le karma (elles sont petites encore), crie pour faire peur, fait des gestes rapides ppur faire peur (par exemple se lève brusquement pour attraper l'enfant et la mettre dans sa chambre), veut s'imposer par la peur.
Je suis contre tout ça et opposée je l'ai menacé de le dénoncer (devant les enfants ce qu'il me reproche en me disant que je suis une vraie merde, il applaudit mes principes d éducation qu'il qualifie de merde). Tout est prétexte pour critiquer : ex s'il me demande de mettre des pâtes à cuire si j'en fais trop il se plaint... si pas assez il se plaint. Tous les jours il y a qqch. Il refuse de quitter la maison alors qu'il a moins de moyens financiers et ne pourrait pas assumer le loyer seul. Je suis perdue. J'ai de nombreuses angoisses boules au ventre. J'ai le sentiment d'être coincée. Il me menace de manière déguisée.
Bonjour,
Votre mari vous fait subir des violences psychologiques et a également des comportements violents envers vos enfants. Votre instinct maternel protecteur vous a fait prendre conscience que ses agissements mettent en danger le bien-être de vos enfants. Vous aspirez à vivre une vie sereine dans laquelle ni vous ni vos enfants ne sont victimes de violences. Il vous a certainement fallu beaucoup de force pour nous écrire, et nous saluons votre démarche, nous sommes conscient-e-x-s qu’elle demande du courage.
Vous semblez avoir une perception claire de la manière dont votre mari utilise la violence pour exercer son pouvoir sur vous et vos enfants. Vous avez notamment compris que la violence psychologique (insultes, dénigrements, etc.) de votre mari envers vous semble s'aggraver de jour en jour. Ce phénomène est fréquent dans les situations de violence conjugale et est identifié par les spécialistes sous le terme de cycle de la violence conjugale. Il pourrait être intéressant pour vous, si vous le souhaitez, de lire notre rubrique à ce propos et de voir si ce cycle de la violence conjugale semble correspondre à votre réalité.
Vous avez également remarqué que vous n’êtes pas l’unique victime de votre mari. En effet, en étant témoins des violences psychologiques que votre mari vous inflige, vos enfants sont également touchés. Voir l’un de ses parents recourir à de la violence envers l’autre peut avoir des impacts nocifs sur leur santé physique et psychique. De plus, vous nous avez signalé dans votre message que votre mari peut également user de la violence physique pour imposer son autorité à vos enfants. Il nous apparaît important de souligner que la violence physique envers les enfants est interdite par la loi.
La boule d’angoisse permanente que vous ressentez est légitime. Celle-ci vous indique que vous et vos enfants n’êtes plus en sécurité dans votre maison et qu'il serait bénéfique pour votre santé physique et mentale d’agir. Afin de vous faire réfléchir à tout cela, nous souhaiterions, si vous le voulez, vous poser des questions à titre introspectif :
Nous allons ci-dessous vous transmettre des adresses qui ont pu être utiles à des personnes qui ont vécu des situations similaires à la vôtre.
Dans le canton de Genève, vous pourriez prendre contact avec l’association AVVEC. Celle-ci vient en aide aux victimes de violence conjugale et peut proposer diverses prestations. Vous avez la possibilité, si vous le souhaitez, de rencontrer un-e-x intervenant-e-x dans leurs locaux ou à distance. Il y a également un hébergement d’urgence qui pourrait vous accueillir si vous en ressentez le besoin pour vous et vos enfants. Toutes les prestations de ce centre sont confidentielles, et à l'exception de l’hébergement d’urgence qui demande une participation financière en fonction de vos revenus, les autres prestations sont gratuites. Vous pouvez les joindre par téléphone au 022 797 10 10.
Vous avez également la possibilité de prendre contact avec un centre LAVI. Celui-ci offre des prestations d’ordre juridique, psychologique ou matériel à toutes les personnes qui ont été victimes d’infraction pénale. Les violences physiques envers vos enfants en étant une, vous avez la possibilité de vous rendre dans ce centre pour demander de l’aide. Les prestations sont également gratuites et confidentielles. Vous pouvez les joindre au 022 320 01 02.
Enfin, nous vous rappelons que vous pouvez à tout moment prendre contact avec la police en appelant le 117 lorsque votre mari montre des comportements violents qui vous mettent, vous et/ou vos enfants, en danger. Les forces de l’ordre peuvent expulser votre mari du domicile pour une durée déterminée.
Nous espérons que notre réponse vous sera utile. Nous restons à votre disposition si vous souhaitez nous donner des nouvelles ou si vous avez une nouvelle question. Nous vous envoyons nos pensées les plus bienveillantes et nous vous souhaitons tout le meilleur.
Bonjour, Vous témoignez de votre indignation face au rôle des témoins dans une procédure pénale. Si nous comprenons bien votre message, dans le cadre de votre expérience personnelle, vous souhaitez dénoncer le fait que des témoins n'aient pas pu rester...
Comment pouvons-nous continuer à encourager des témoins d’infractions et d’actes de violence, à renseigner la police, sachant que le procureur peut refuser de leur garantir l’anonymat (pourtant garanti, dans un premier temps, par la police) et que le prévenu a ainsi accès aux coordonnées des témoins et à tout le dossier? Pourquoi jeter ainsi en pâture les personnes appelées à donner des renseignements à la police?
Je fais un triste constat: la réalité est incompatible avec votre campagne. Le message semble plutôt être « Peu importe ce que vous constatez comme infraction ou acte de violence, passez votre chemin, ne faites surtout pas de déposition, parce que les autorités ne vous protègeront pas, au contraire, ils vont mettront dans la ligne de mire du prévenu, la prochaine victime ».
Ayant été moi-même victime de violence, je suis choquée, scandalisée, en colère, triste, désespérée et très inquiète pour la vie de ces témoins dont le seul objectif était d’aider les victimes et les autorités.
Bonjour,
Vous témoignez de votre indignation face au rôle des témoins dans une procédure pénale. Si nous comprenons bien votre message, dans le cadre de votre expérience personnelle, vous souhaitez dénoncer le fait que des témoins n'aient pas pu rester anonymes alors qu'ils avaient contacté la police en souhaitant garder leur anonymat. Vous remettez ainsi en cause le message d'une de nos campagne qui incite les personnes proches ou témoins à ne pas "fermer les yeux" en cas de violences au sein du couple et ainsi de contacter la police en cas de danger.
À l'Association VIOLENCE QUE FAIRE, nous souhaitons faire passer le message général que la violence au sein du couple est non seulement interdite par la loi mais est un problème public qui nous concerne toutes et tous. Nous encourageons donc effectivement les personnes à ne pas rester "neutre" ou "indifférent-e" et à appeler la police en cas de danger immédiat d'une personne victime de violences.
Pour revenir à votre message, nous souhaitons transmettre qu'en fonction du moment où une personne tierce intervient (dénonciation à la police ou témoin auprès du Ministère public), son statut (dénonciateur, personne appelée à donner des renseignement ou témoin) n'est pas le même et donc ses droits ne sont pas les mêmes. Pour se renseigner sur ses droits en fonction de son statut, nous recommandons de s'adresser à un service juridique: https://csp.ch/vaud/services/questions-juridiques/.
Aussi, dans certains cas lorsqu'elles risquent un danger sérieux menaçant leur vie, les personnes témoins et les personnes appelées à donner des renseignements peuvent bénéficier de mesures de protection dont l'anonymat fait partie (art. 149 et 150 CPP).
Si vos proches craignent pour leur sécurité, nous les encourageons à faire part de leur crainte auprès de la police ou d'un-e avocat-e qui les accompagnerait éventuellement.
En espérant que notre réponse aura apporté des éclaircissements, nous vous adressons, nos meilleures salutations.
Bonjour, Vous avez été témoin des violences conjugales qu’a subi votre frère. Ces agressions, à la fois multiples et répétées, l'ont malheureusement conduit à mettre fin à ses jours. Vous souhaitez perpétuer sa mémoire en partageant son histoire et sensibiliser...
Bonjour
je souhaiterais témoigner afin de faire de la prévention concernant les violences conjugales dont les hommes peuvent être victimes. Mon frère s est suicidé suite à l emprise et la violence de sa conjointe que je considère comme étant une perverse narcissique. Il était manipulé, frappé, rabaissé sans cesse, elle a profité de lui financièrement, mais il lui vouait malgré tout un amour infini. Il a fini par mettre fin à ses jours le 22.09.22.
Je souhaite que sa mort ne reste pas sans suite pour toutes les personnes qui risquent la même chose.
Bonjour,
Vous avez été témoin des violences conjugales qu’a subi votre frère. Ces agressions, à la fois multiples et répétées, l'ont malheureusement conduit à mettre fin à ses jours. Vous souhaitez perpétuer sa mémoire en partageant son histoire et sensibiliser la population à la violence conjugale, dont les hommes peuvent également être victimes. Vous avez le courage de briser le silence autour de ce sujet tabou et de faire entendre une réalité souvent ignorée.
Tout d'abord, nous tenons à vous transmettre que nous sommes profondément touché-e-s de lire votre récit et nous vous adressons nos plus sincères condoléances quant au décès de votre frère. Nous saluons le courage immense qu’il vous a fallu pour vous exprimer et partager votre histoire avec nous. Nous vous remercions pour la confiance que vous accordez à notre association.
En tant que témoin, vous avez été, d’une certaine manière, une victime indirecte des conséquences néfastes de la violence subie par votre frère, car ces dernières ont entraîné des répercussions également sur vous. La position de proche d'une victime de violence conjugale est complexe et soulève de nombreuses interrogations. Sensibles à cette problématique, nous avons élaboré une campagne dédiée aux proches de victimes de violence conjugale.
Notre association a pour but d’informer et d’orienter les personnes qui sont touchées par la violence conjugale. , Nous n’avons pas d’espace à vous proposer pour témoigner si ce n’est pas écrit comme vous le faites maintenant. Nous allons publié votre question afin que votre témoignage puisse toucher les autres internautes qui liraient nos questions publiques et surtout encourager les hommes victimes à solliciter de l'aide. Ici nous allons transmettre les adresses d'organisations du canton de Vaud pouvant soutenir les hommes victimes de violences.
En effet, dans le canton de Vaud, il existe le centre MalleyPrairie qui est spécialisé dans l’accompagnement des victimes de violence conjugale et familiale, qu'elles soient des femmes ou des hommes. Vous pouvez les joindre à l’adresse e-mail suivante : info@malleyprairie.ch ou par téléphone au 021 620 76 76.
Nous souhaitons aussi relever que les hommes victimes de violences peuvent s'adresser à un centre LAVI, il y en a dans chaque canton de Suisse. Dans le canton de Vaud, le centre LAVI prend en charge les victimes d’infraction pénale et leur proche (conjoint-e, enfants, père, mère). Dans le canton de Vaud, il est possible de contacter contacter les centres d'Aigle (021 631 03 04), de Lausanne (021 631 03 00), de Nyon (021 631 03 02) ou d'Yverdon-les-Bains (021 631 03 08).
Enfin, dans le canton de Genève, il existe l’association Pharos qui vient spécifiquement en aide aux hommes victimes de violence conjugale et qui est joignable au 022 736 13 13.
Pour toute personne qui nous lit et qui aurait des idées suicidaires, le 143 est à votre écoute de jour comme de nuit, c'est gratuit et confidentiel. Vous n'êtes pas seul-e-x!
Aussi, nous aimerions vous informer qu’il existe des associations qui peuvent vous soutenir dans votre processus de deuil et dans votre besoin de faire perdurer la mémoire de votre frère. Si vous le souhaitez, vous pourriez prendre contact avec l’association Asnova qui offre plusieurs prestations pour les personnes endeuillées comme un groupe de parole ou des ateliers créatifs.
Nous espérons que notre réponse vous sera utile et vous permettra de trouver l’espace pour que vous puissiez témoigner de votre perte et des conséquences de la violence conjugale. Notre porte reste ouverte si vous souhaitez nous donner des nouvelles ou nous poser une nouvelle question sur le sujet des violences conjugales. Nous vous envoyons nos pensées les plus bienveillantes et nous vous souhaitons tout le meilleur.
Bonjour, Nous saluons votre courage de nous écrire et de chercher de l’aide dans votre situation. Vous ne donnez pas trop d’informations sur votre situation et les relations avec votre ex. Vous mentionnez cependant des violences physiques dont les dernières...
Mon ex m’a frappé à plusieurs reprises , encore une fois hier.. Doit je en parler à mon employeur?
Bonjour,
Nous saluons votre courage de nous écrire et de chercher de l’aide dans votre situation.
Vous ne donnez pas trop d’informations sur votre situation et les relations avec votre ex. Vous mentionnez cependant des violences physiques dont les dernières sont toutes récentes. Vivez-vous toujours ensemble ? Avez-vous un endroit où vous protéger ? Est-ce que des démarches ont été faites suite aux dernières violences ?
Vous vous questionnez si vous devez en parler à votre employeur. C’est difficile pour nous de vous répondre. Quel est votre contact avec votre employeur ? Qu’est-ce que vous attendez ou avez besoin en l’informant ? quel appui pourrait-il vous apporter dans votre situation ? Quels impacts sur votre travail ont les violences que vous subissez ? Est-ce que votre ex pourrait venir également sur votre place de travail ou dans les environs du travail ?
De manière générale, tout ce qui permet de sortir de l’isolement peut être positif pour améliorer la situation. Nous encourageons les personnes qui sont victimes de parler des violences aux personnes en qui elles ont confiance. En ayant connaissance de votre situation, votre employeur pourrait se montrer plus facilement compréhensif si les violences ont des conséquences sur votre travail. Il pourrait également évaluer avec vous si des démarches seraient nécessaires pour assurer votre sécurité et peut-être celle de collègues sur votre lieu de travail.
Nous conseillons vivement de faire un constat médical en cas de violence. La prise en charge du constat ainsi que des différents soins qui seraient nécessaires sont en principe pris en charge par l’assurance accident qui est souvent liée au travail. Pour remplir la déclaration d’accident, il faut en principe s’adresser à l’employeur-e. Si la victime ne veut pas que l’employeur-e soit au courant de sa situation, elle peut également directement s’adresser auprès de l’assureur.
Avez-vous d’autres personnes qui peuvent vous soutenir dans votre situation ?
Sur notre site, vous pouvez prendre connaissance de démarches qui seraient possibles de faire suite à des situations de violence. Nous vous transmettons aussi ci-dessous différents services vers qui vous pourriez vous adresser pour trouver de l’aide.
Tout d’abord, en cas de danger, il peut être important d’appeler la police au 117)qui pourra intervenir pour assurer la sécurité.
Pour avoir une écoute, du soutien, un accompagnement en lien avec les violences que vous avez subies, vous pourriez prendre contact avec le Centre d'accueil MalleyPrairie au 021.620.76.76 ou le centre LAVI Vaud au 021 631 03 00. Des professionnel-l-e-s proposent des consultations qui sont gratuites et confidentielles.
Nous espérons avoir pu vous donner des pistes utiles dans vos réflexions et nous souhaitons que la situation s'améliore rapidement pour vous. Nous restons à disposition si besoin pour toutes autres questions de votre part ou simplement pour nous donner de leurs nouvelles si vous le souhaitez.
Bonjour, Vous faites face à de nombreux comportements violents de la part de votre conjoint. Vous n’êtes d’ailleurs pas la seule victime, car vos enfants ont également été témoins des menaces de votre conjoint envers vous. Votre instinct protecteur de...
Je vis avec mon conjoint que j qi rencontré sur ti tok . Il est français et n as aucun document d établissement en suisse . Je suis suisse . Je paie tout ? Il me rabaisse et crier sur les enfants à failli me mettre un coup de ponug devant les enfants ma sequestree et me menace chaque jour de partir et de m en foudre une de tout façon pour lui je suis dingue et une malade mentale il m isolé je voyais ma mère 3 x par semaine maintenant 1x par mois il me dit comment m habiller comment gérer mes finances quand je peux fumer manger ect je ne peux sortir sans lui sans qu il me dit tu verra bien se qui se passe je suis perdue que faire
Bonjour,
Vous faites face à de nombreux comportements violents de la part de votre conjoint. Vous n’êtes d’ailleurs pas la seule victime, car vos enfants ont également été témoins des menaces de votre conjoint envers vous. Votre instinct protecteur de maman et votre désir de vivre une vie sereine vous ont certainement poussée à nous écrire, et vous avez bien fait, car il existe des solutions.
Prendre le temps de nous écrire et de nous livrer un bout de votre histoire vous a certainement demandé beaucoup de courage. Vous recherchez la stabilité dans votre vie et vous avez peut-être réalisé que cette relation ne vous y mène pas. Pour approfondir vos réflexions quant à cette relation, nous souhaiterions, si vous le permettez, vous poser des questions à titre introspectif :
Dénigrer une personne, l’isoler de sa famille ou la menacer de la frapper sont bel et bien des actes de violence conjugale, certains étant notamment interdits par la loi. Il nous semble également important de souligner que vous n’êtes pas la seule victime dans votre relation. En effet, vos enfants le sont tout autant. Ils entendent les menaces proférées par votre conjoint, et même s'ils n'ont jamais été physiquement maltraités ou dénigrés, ils ressentent la violence que votre conjoint vous inflige. Cela peut avoir des repercussions néfastes sur leur santé mentale et physique.
La violence conjugale se manifeste généralement sous forme d'un cycle, débutant souvent par des violences psychologiques telles que le dénigrement. Plus la violence persiste, plus elle peut prendre des formes plus graves, comme la violence physique, et tend à se répéter de manière plus fréquente. Avez-vous eu l'occasion de consulter notre page dédiée au cycle de la violence ? Est-ce que cela évoque votre situation ?
Vous avez fait un pas important pour vous et vos enfants en nous écrivant sur ce site. En effet, vous avez brisé le silence qui entoure les violences conjugales dont vous êtes victime. Vous n’êtes pas seule et il existe des structures qui pourraient vous venir en aide si vous le souhaitez. Ci-dessous, nous allons vous transmettre des adresses qui ont pu être utiles à des personnes qui vivaient des situations similaires à la vôtre.
Dans le canton de Vaud, il existe le centre MalleyPrairie qui offre un accompagnement aux victimes de violence conjugale. Ce centre offre plusieurs prestations gratuites et confidentielles telles qu’une ligne téléphonique joignable toute la journée et la nuit, des entretiens ambulatoires, des groupes de parole, et même un hébergement d’urgence. Le tout est encadré par des personnes spécialistes du domaine des violences conjugales qui pourront vous offrir un cadre sécurisé dans lequel vous pourrez trouver des solutions pour vous protéger. Vous pouvez joindre le centre au 021 620 76 76.
Vous avez également la possibilité de prendre contact avec un centre LAVI de votre région. Ces centres peuvent vous offrir trois types de soutien : psychologique, juridique ou financier. Vous serez également reçu par un-e intervenant-e spécialisé-e dans le domaine des violences qui pourra vous offrir un accueil et une écoute bienveillante. Les prestations de ce centre sont également gratuites et confidentielles. Dans le canton de Vaud, vous pouvez contacter les centres d'Aigle (+41 21 631 03 04), de Lausanne (+41 21 631 03 00), de Nyon (+41 21 631 03 02) ou d'Yverdon-les-Bains (+41 21 631 03 08).
Enfin, nous souhaitons vous informer qu’en cas de crise à votre domicile et dans le cas où votre partenaire deviendrait violent physiquement, vous pouvez à tout moment faire appel à la police en composant le 117. Les forces de l’ordre sont habituées à intervenir dans ce genre de situation, et elles peuvent expulser votre conjoint du domicile pour une durée déterminée.
Nous espérons que notre réponse vous sera utile et vous permettra d’entamer le prochain pas dans vos démarches pour vous protéger ainsi que vos enfants. Nous restons à votre disposition si vous souhaitez nous en dire plus ou nous poser de nouvelles questions sur les violences conjugales. Nos meilleures pensées vous accompagnent.
Bonjour, Vous nous écrivez car vous vous vous faites du souci pour vos enfants qui sont sous l'emprises de leur père avec lequel vous avez vécu des violences psychologiques. Vous aimeriez savoir si des professionnel-le-s spécialistes du sujet existent en...
Bonjour,
il y a 6 ans j’ai divorcé du père de mes filles car la violence psychologique était un enfer. Je me suis reconstruite maintenant et j’ai appris à le maintenir à sa place cependant je me fais du souci pour mes filles. Elles ont actuellement une dizaine d’années. La plus grande à décidé d’aller vivre chez son père. Elles vont bien mais elles sont sous emprise et j’ai peur qu’elles développent un trouble de la personnalité également.
Existe-t-il en Valais des spécialistes connaissants bien cette pathologie qui pourraient me guider pour élever mes filles au mieux? Merci d’avance et pour ce que vous faites.
Bonjour,
Vous nous écrivez car vous vous vous faites du souci pour vos enfants qui sont sous l'emprises de leur père avec lequel vous avez vécu des violences psychologiques. Vous aimeriez savoir si des professionnel-le-s spécialistes du sujet existent en Valais pour vous guider à élever vos filles au mieux.
Tout d'abord, nous saluons votre courage de nous avoir écrit et pour le parcours de reconstruction que vous avez effectué depuis la séparation avec votre ex-conjoint. La violence est destructrice et ne s'arrête malheureusement pas avec la séparation et souvent les victimes ainsi que les enfants, ce qui est le cas dans votre situation, sont encore pris dans le cycle de la violence. Vous vous faites du souci pour vos filles et vous aimeriez les protéger. Les violences ont des conséquences qui peuvent être graves et avoir un impact sur la santé psychique et physique de la personne qui les subis. Certaines d'entre-elles sont d'ailleurs reconnues pénalement par la loi.
Nous partageons avec vous quelques informations et adresses qui ont pu être utiles à des personnes dans des situations similaires à la vôtre et qui pourraient vous aider.
Il existe en Valais des structures d'accueil pour femmes et hommes avec ou sans enfant qui sont victimes de violence domestique. Nous vous conseillons de faire appel à la Fondation FAVA qui pourra vous proposer, par le biais de leur structure ambulatoire qui est spécialisée dans les violences psychologiques et économiques, un soutien thérapeutique pour vous aider à soutenir vos filles. Les professionnel-le-s de la Fondation peuvent être atteints durant les heures de bureau au 079 320 90 70. Ils/elles collaborent avec une thérapeute, Valérie Bourdeau qui pourra vous accompagner et conseiller de manière confidentielle. Elle connaît les problématiques des violences psychologiques et de l'emprise et pourra vous aiguiller au mieux dans vos demandes. Cette structure organise également des groupes de parole 8 à 10 fois par année.
De plus, nous pouvons également vous conseiller d'appeler le CDTEA qui est le centre pour le développement et la thérapie de l'enfant et de l'adolescent. Il se tient à disposition des parents, des enfants et des jeunes âgés de 0 à 18/20 ans qui sont confrontés à des questionnements et des difficultés dans les domaines du développement psychologique, social, moteur et/ou langagier, de l’éducation et de la formation.
Si vous pensez qu'il y a des mises en danger de la part de votre ex-conjoint sur vos filles, vous avez toujours la possibilité d'appeler l'APEA de votre région en Valais qui fera le lien, si besoin, avec un·e intervenant·e de l'OPE.
Enfin, si vous deviez rencontrer des difficultés éducatives avec vos filles et que vous auriez besoin d'un soutien à la parentalité, nous vous proposons de prendre contact avec l'OPE qui proposera une aide d'un éduateur-trice de l'AEMO.
Nous espérons avoir pu vous donner des pistes utiles dans vos réflexions et nous souhaitons que la situation s'améliore rapidement pour vous. Nous restons à disposition si besoin pour toutes autres questions de votre part ou simplement pour nous donner de leurs nouvelles si vous le souhaitez.
Bonjour, Tu nous partages, avec beaucoup de sincérité, tes difficultés à gérer tes émotions qui se répercutent sur ton copain et toi-même. Nous relevons aussi tous tes efforts afin de vivre une relation respectueuse de l’intégrité de chacun-e ainsi que...
Bonjour,
J'ai 23 ans, je suis en couple depuis 2 ans avec mon copain, et quasiment depuis le début de notre relation, j'ai beaucoup de mal à gérer mes émotions lorsque je me sens très blessée. J'ai tendance à penser de manière manichéenne et à avoir vite des interprétations dramatiques des situations qui me rendent tristes. En effet, j'ai vite l'impression qu'il se comporte de manière horrible avec moi, et après coup je me rends toujours compte que l'on peut se comprendre, ce qui de fait est le cas. Mais sur le moment, il m'arrive de m'énerver beaucoup, comme si ma détresse se transformait très rapidement en grosse colère.
Au début, je me mettais souvent à pleurer et crier, et pouvais avoir des propos insultants lorsque je me sentais trahie. J'avais également tendance à mettre des coups de poings dans le lit en pleurant, à claquer les portes, une ou deux fois à mettre un coup de pieds sur le pied de la table. Jamais de manière menaçante envers lui, mais pour me défouler. Je m'en excusais bien-sûr après coup, et j'ai travaillé dessus depuis. Je précise qu'on communique par ailleurs beaucoup, et on est par défaut très à l'écoute, et très soudés : on s'entraide sur beaucoup de choses, on se témoigne beaucoup d'affection, on cherche à comprendre le point de vue de l'autre après une dispute, etc. Et on est tous les deux très enclins à travailler sur nous (car nos disputes récurrentes sont liées à des choses que l'on peut tous les deux grandement améliorer, même si j'ai bien conscience que cela ne justifie en rien mes réactions violentes).
Comme mentionné, j'ai travaillé sur moi, et on a connu une période de relative accalmie, avec plusieurs mois sans dispute trop "lourde". Je contrôlais bien mieux mes propos et avais arrêté de me défouler physiquement sur des objets. Mais ces derniers temps il est très reprochant, parfois injustement et durement, et de nouveau je m'emporte. Je contrôle mieux mon vocabulaire, mais mes efforts pour contenir mes émotions se sont retournés contre moi : j'ai tendance à me gifler à la place.
Récemment, j'ai réussi à moins faire cela mais c'est revenu d'un coup et plus violemment : il m'est arrivé deux fois de me mordre jusqu'à avoir un gros hématome (une fois la main, l'autre fois le bras), et également de me gifler plein de fois de suite. Mais ce qui m'embête, c'est cela : il m'arrive aussi de le repousser lorsqu'il vient vers moi pour m'aider à me calmer ; ou bien de venir vers lui s'il est allongé, pour lui faire un câlin et me calmer, mais en même temps je me sens assez abattue alors il m'arrive de l'agripper un peu fort, voire de le secouer en lui parlant. Je ne lui ai jamais fait mal (d'après lui - je lui ai demandé), et je ne l'ai jamais repoussé très fort ni secoué très fort.
Je n'ai jamais eu d'attitude menaçante ni d'envie de lui faire mal. Mais je suis très embêtée et préoccupée par ce comportement violent que j'ai : je vais prendre rendez-vous chez un psychiatre pour suivre une TCC, mais d'ici-là, je me demande comme interpréter cette situation et vivre avec. J'ai la conviction profonde que je ne lui ferai jamais de mal (que je ne serais jamais capable de m'emporter jusqu'à passer au "stade supérieur", le frapper etc), et en même temps je vois bien que j'agis de manière brutale, comme quelqu'un qui ne sait pas se contrôler (ce qui manifestement est le cas dans une certaine mesure au moins).
Je vous remercie par avance, ainsi que pour les nombreuses ressources sur ce site.
Bonjour,
Tu nous partages, avec beaucoup de sincérité, tes difficultés à gérer tes émotions qui se répercutent sur ton copain et toi-même. Nous relevons aussi tous tes efforts afin de vivre une relation respectueuse de l’intégrité de chacun-e ainsi que les améliorations que tu as déjà pu observer. Récemment, tu constates que désormais tu as tendance à retourner la violence envers toi-même. Tu es dans l’attente d’une prise en charge chez un psychiatre et tu nous contactes afin d’y voir plus clair.
Visiblement tes efforts vont dans la direction de trouver un meilleur contrôle interne qui peine à se stabiliser et une volonté de préserver ton compagnon de ton agressivité. Tu prends très au sérieux l’impact que la violence peut avoir sur ta relation, que rien ne la justifie et tu mets tout en œuvre pour trouver des solutions, c’est déjà une ressource extrêmement précieuse !
Nous faisons l’hypothèse qu’il reste à démêler en toi les raisons les plus profondes qui te font encore recourir à la violence (envers ton compagnon et envers toi-même). Une psychothérapie sera certainement très utile pour t’accompagner dans cette démarche et trouver des alternatives à la violence. Nous saluons donc ta proactivité d’avoir pris un rendez-vous chez un psychiatre.
Nous nous permettons de te poser quelques questions à titre introspectif :
- Lors d’un désaccord avec ton copain, quelles sont les émotions qui se réveillent en toi ?
- Quels sont les signaux, chez toi, qui te permettent d’identifier que la tension commence à monter ?
- Lorsque tu commences à ressentir la tension monter en toi, quelle stratégie à court terme pourrais-tu mettre en place afin de désamorcer une escalade de la violence ?
- Quelles sont les activités que tu aimes faire et qui te permettent de te détendre ?
Nous nous permettons de te transmettre quelques pistes qui ont pu être utiles à des personnes qui traversent les mêmes difficultés que toi. À court terme, lorsque tu sens la tension montée, tu as le choix par exemple de sortir immédiatement de chez toi et de partir marcher (ou courrir!) 20-30 min afin de décharger les tensions. Il est inutile dans ces moments-là d’essayer de résoudre un désaccord ou un conflit que tu aurais avec ton copain. Tu pourras reprendre ce qui a pu te blesser avec ton copain ultérieurement, "à froid", une fois la tempête passée.
En attendant le rendez-vous avec le psychiatre, tu pourrais également tenir un journal dans lequel tu écris jour après jour comment tu te sens. Pour mieux apprendre à identifier les signaux d’alarme, tu peux exposer en détail le déroulement des épisodes violents en mentionnant les faits et les sentiments qui se sont enchaînés dans l’escalade.
À toutes fins utiles, il existe également à Genève Vires, un centre spécialisé dans cette thématique où tu y trouveras une aide concrète dans la gestion des situations que tu vis. Chercher une aide qui puisse te permettre de ne plus utiliser la violence mais des alternatives pour des solutions avec ton partenaire est également la meilleure façon d’éviter de retourner la violence contre toi-même.
Nous espérons que ces quelques pistes te seront utiles, nous restons à ta disposition pour tout complément. Nous recevons aussi volontiers des nouvelles de la suite!
Bonjour, Vous nous écrivez pour nous faire part de votre situation et savoir que faire. Vous souhaitez savoir si ce que vous vivez est de la violence psychologique et vous avez donc décidé de contacter VIOLENCE QUE FAIRE afin de...
Je remarque depuis notre 5 ans de relation (marié) que je suis victime de violence psychologique et je voudrais savoir si je me trompe? On a 2 enfants ensemble. Quand on s'est rencontré toute este merveilleus et très amoureux, nous avons parlé en anglais mais nous nous sommes compris, il est suisse et sa langue maternelle est le français. nous voulions ensemble des enfants et oui j'étais suisse tombé enceinte et je voulais bien connaître la langue française. 8 mois après on n’a commencé le les conflits, ils a commencé à me ensuite et moi aussi, ils me traite de stupidité sans lui je ne suis rien, moi je travaille pas lui ils payer le loyer et tout, et je croyais que ce normal de m’a reproché que lui ils travaille et moi non sa lui a donné la raison de me rabaisser et moi je suis bon à rien et acceptée et subir la situation. Je mise au monde notre enfant toute ale bien âpre je lui e montre que je me laisse plus faire par lui et oui je parler bien français. One se disputer beaucoup e lui il me étrangle par le cou me pas couper le souffle, pour me montrer que je dois avoir peur de lui je suis parte parler à sa sœur elle m’a fait comprendre que lui ils est comme ça me ils t’aimes, je pas dite que ils ma étranglé. Le temps pasce bien sur que de dispute entre nous me c’est te 1 a 2 foi par moi, ils avé la tandans de ma tire fort par le bras pour ma mètre a la port, parce c’est chez lui et que il ma dite qui il ne peut pas se gère et contrôle et je me balade dehors 1h et bien sûr Il m'a fait comprendre qu'il ne se passait rien de grave et qu'il fallait arrêter de se battre pour rien, pour lui ce n'était rien, il m'a insulté, pute, salop va te faire foutre, moi je ensulte et âpre sa famille nous dise de arrêter de se comporte comme de enfants. Mama a lui m’a faite comprendre que elle me me soutenir parce que moi je été abandonné dans le hôpital de roumaine et et j'ai vécu à l'orphelinat jusqu'à mes 18 ans. Me je me suis trompé sur elle, elle m’a dite que les hommes ils sont trop fière. Je plus jame fai confiance a sa famille, je me suis ferme en moi et je subise tout. On a eu notre deuxième enfant, on s'insulte devant les enfants tellement de colère moi même je n'ai pas vu que ce n'était pas acceptée devant les enfants. Le 5 avril 2024 ont ne parti à Europa Park avec la promise fille elle a presque 5 ans et la plus petite elle la presque 3 ans elle e reste chez la grand maman. Toute été bien jusqu’à jour de 7 avril 2024 on été à l’hôte je réveille mon mari en faisant des lège bruit avec la machine à café, il m’a trete de gros con tu a reine dans la tête va te faire foutre salop de merde. Je ferme ma bouche et je suis parti à la voiture fume une cigarette, je suis revenu dans une demi-heure c’est te 09.30 je voulais faire la douche et lui il e venu vers moi très an colère il me dit dépêche toi faire la douche si non je parte sans toi. Bien sûr je pas écoute. Je vais à la voiture avec notre fille et lui il e reste sure le parking de hôtel une heure. On se parle pas me moi je lui et dite de partir à la maison chez nous à Sierre. Pour finir je vous dit scoute que on se dispute dans la voiture parce que je lui e dite de se excuser de avoir me ensuite de le matin e que je le pas mérite lui il m’a dite que je dois assumer ça je le réveille. Je voulais faire une sieste sur la banquette arrière je me suis allongé on été sur l’autoroute et il a frêne exprès je me suis tapé la tête contre son siège et lui il rigole de moi, il me disait que je doi assumer et que je pas le droit de dormir dans sa voiture, je me suis allonger et je lui parle plus sa la énervé ils se arête sûre l’air de l’autoroute il m’a sorti avec la fors par les bras moi je remonte et il a continué pans 4 foi, âpre il avé une dame la elle nous a vu elle dise de arête on a une enfant à bord, moi je compri lui pa on ne parti moi je me suis encor allongé pour faire ma sieste et, je pensais que le mari s'était calmé. Ils se arête avant Villeneuve et encore il me sorte avec la fors par le bras je lui disent que je déjà mal et que on a en enfant avec nous tu dois te calme et que on doit rentrer à la maison. Bien sure il comprend pas et moi je lui e montre résistance il m’a pris par le cou il m’a soulève et jeté à terre et là je vu que je peurs de lui, je été à la polis je toute explique et je porte plante contre lui. Je me excuse pour mon écriture me s’il vous plaît dites moi si je fais just ou pas, on a des enfants me moi je lui montre que je suis pas tout seul et que la justice existe. Ils m’a lésé beaucoup de marque de bleu
Bonjour,
Vous nous écrivez pour nous faire part de votre situation et savoir que faire. Vous souhaitez savoir si ce que vous vivez est de la violence psychologique et vous avez donc décidé de contacter VIOLENCE QUE FAIRE afin de trouver des réponses.
Vous expliquez qu’au début, vous étiez très amoureux et que la relation se passait bien. Puis, petit à petit, la situation s’est dégradée. Vous exprimez des situations où monsieur vous rabaisse, vous dévalorise et vous insulte ce qui s’apparentent effectivement à de la violence psychologique. Vous évoquez un événement marquant qui s'est déroulé lors d'une sortie à Europa-park avec votre fille où votre conjoint a utilisé à plusieurs reprises de la violence physique. Le récit de votre histoire nous rappelle fortement le cycle de la violence. Les violences dans le couple débutent souvent par des violences psychologiques telles que le dénigrement ou les insultes. Avec le temps, ces violences ont tendance à s'aggraver et devenir même physiques, mettant ainsi fortement en danger la personne qui les subit.
Il semble que vous ayez réussi à briser le cycle de la violence en prenant des mesures décisives après l'agression physique, notamment en vous rendant à la police pour porter plainte. C'est un très bon réflexe, car les violences physiques sont interdites et punissables par la loi. Vous avez besoin de clarifier la situation que vous vivez et aimeriez connaître vos droits. Vous souhaitez également protéger et préserver vos enfants de ce climat de violence. Nous saluons votre démarche de nous écrire, car cela demande du courage. Nous souhaitons vous dire que vos réactions sont normales et vos questionnements sont tout à fait légitimes.
Le courage que vous avez eu de nous écrire nous pousse, à notre tour, à vous poser des questions à titre d’introspection :
Suite à votre récit, permettez-nous de vous orienter vers un service en Valais qui vient en aide aux personnes dans votre situation qui vivent de la violences domestique. Il s’agit de la LAVI. Les centres de consultation LAVI offrent un espace confidentiel et gratuit pour vous accueillir et vous écouter. Ils peuvent vous conseiller et vous orienter vers des personnels spécialisés dans le domaine. Ils sont joignables du lundi au vendredi de 8h00 à 17h00 au 027 607 31 00.
De plus, vous pouvez faire un constat de coups et blessures à l’unité de médecine des violences. Cette consultation spécialisée aux victimes de violences est gratuite et confidentielle. Elle offre un espace d’écoute et un examen clinique comme preuve de votre situation. Cette unité se trouve à Sierre et est joignable du lundi au vendredi de 08h15 à 11h00 et de 14h00 à 16h00 au 027 603 63 70.
N’hésitez pas à appeler la police, comme vous l’avez déjà fait au 117 si la situation dérape ou que vous vous sentez en danger.
Nous espérons que nos informations vous seront utiles et vous permettrons de ne pas rester seule face à cette situation. N’hésitez pas à nous réécrire si vous en ressentez le besoin, notre équipe est à votre disposition.
Nous vous envoyons nos meilleures salutations.
Bonjour, Vous partagez avec nous une situation d’ambivalence que vous traversez. D’un côté, une partie de vous reste attachée à votre ex-conjoint et se sent dépendante de lui, tandis qu’une autre partie reconnaît que la relation avec cette personne était...
Bonjour,
je sors d'une relation où j'étais sous l'emprise, cette personne m'a dégagé de sa vie pour une autre (très jeune) mes proches m'ont forcé à bloquer cette personne, j'ai une sorte de déni, je réalise la manipulation qui a duré 3 ans mais malgré tout je ressens une tristesse et sans l'aide de mes proches j'ai l'impression que je pourrai être accrochée. Mon mental comprends la situation mais je me sens comme une toxico... la suite c'est entre moi et moi, j'aimerai deconstruire ce schéma toxique, quels sont vis conseils ? J'ai 41 ans et lui 47 ans,
Bonjour,
Vous partagez avec nous une situation d’ambivalence que vous traversez. D’un côté, une partie de vous reste attachée à votre ex-conjoint et se sent dépendante de lui, tandis qu’une autre partie reconnaît que la relation avec cette personne était néfaste pour votre bien-être psychique. Nous imaginons que la séparation avec cette personne a probablement été un mélange d’émotions qui a oscillé entre un soulagement et une grande tristesse. Vous aspirez à vivre une vie sereine, une vie dans laquelle les relations amoureuses sont fluides et sont un soutien.
Votre message démontre que vous avez une bonne capacité d’auto-analyse en ce qui concerne vos désirs dans votre vie de couple. En effet, même si vous vous sentez encore attachée à votre ex-partenaire, une partie protectrice en vous reconnaît que cette relation était toxique pour votre bien-être. Vous parlez d’emprise, nous imaginons que vous avez peut-être été victime de violence psychologique, voire même d'autres formes de violence. Vous savez demander de l’aide et vos proches semblent d’ailleurs être de bons alliés. Vous savez sur qui vous pouvez compter.
Il est compliqué pour nous, par notre réponse, de vous prodiguer des conseils précis, en revanche, nous pouvons vous proposer des questions à titre introspective qui pourraient peut-être vous faire avancer dans votre cheminement.
Si vous êtes intéressée à creuser davantage la thématique de la violence conjugale, notre site peut vous proposer plusieurs ressources. Vous pouvez par exemple essayer un de nos tests et voir s'ils vous confirment que vous vous trouviez bien dans une relation de violence. Nous avons également créé un podcast dédié à ce sujet, composé de 8 épisodes, où nous recueillons les témoignages de victimes ainsi que les avis d'expert-e-x-s. Les écouter pourrait peut-être vous permettre de trouver des similitudes à votre histoire et vous faire réaliser que vous n’êtes pas seule et que des solutions existent pour construire une vie dans laquelle la violence n’a pas sa place.
Aussi, nous vous invitons, si vous le souhaitez et que cela vous semble pertinent, à prendre le temps d’explorer l’ambivalence que vous ressentez en vous adressant à des professionnel-le-x-s du domaine. À cet égard, vous pourriez prendre contact avec le centre MalleyPrairie qui propose diverses prestations gratuites et confidentielles pour les personnes qui sont, ou qui ont été, victimes de violence conjugale. Il existe également la possibilité de parler des tourments que vous vivez avec un-e psychologue. Sur cette page, vous trouverez une liste de psychologues disponibles dans le canton de Vaud.
Nous espérons que notre réponse vous aura été utile à vous faire avancer dans vos réflexions. Nous restons bien entendu à disposition si vous souhaitez nous en dire plus, nous donner des nouvelles ou nous poser une nouvelle question concernant la violence conjugale. Nous vous souhaitons tout le meilleur et nous vous envoyons nos pensées les plus bienveillantes.
Bonjour, Votre instinct protecteur de parent s’est activé, car vous vous inquiétez pour votre fille. En effet, cette dernière héberge son ex copain dont les comportements violents représentent une menace pour son bien-être et la sécurité de son logement. Vous...
Ma fille a rompu avec son excopain. Elle a repris un appartement avec un bail à son nom. Son excopain a reçu son congé de sa régie car il ne payait pas sa location et il est actuellement au chômage. Il a de la peine à régler ses factures malgré un revenu correct du chômage. Aucune agence n'est disposée à lui louer un appartement en plus il a 2 gros chiens (berger suisse)
Malheureusement ma fille a accepté de le loger chez elle le temps de se retourner. Cela dure déjà depuis 5 mois, il est violent et il c'est mis à dos tous les locataires de l'immeuble en raison de son comportement et à cause des chiens qui ne sont pas toujours tenus en laisse. La régie donnera congé à ma fille si il n'y a pas d'amélioration. Malgré ses nombreuses demandes il ne veut pas partir et souvent violent
Bonjour,
Votre instinct protecteur de parent s’est activé, car vous vous inquiétez pour votre fille. En effet, cette dernière héberge son ex copain dont les comportements violents représentent une menace pour son bien-être et la sécurité de son logement. Vous souhaitez que votre fille puisse mener une vie sereine, et vous êtes à la recherche de solutions pour lui venir en aide dans cette situation.
Nous ne connaissons pas précisément le type de violence dont votre fille est victime, mais ce que nous pouvons vous assurer, c’est que la violence conjugale est interdite par la loi. Votre fille n’a aucunement l’obligation d’héberger son ex conjoint ; elle a le droit de vivre dans un lieu de vie dans lequel la violence n’a pas sa place.
En ce sens, nous pouvons vous proposer d’encourager votre fille à faire appel aux forces de l’ordre en composant le 117, afin de solliciter leur intervention dans le but d’expulser son ex copain du domicile. Tout d’abord, il convient de souligner que ce dernier n'apparaît pas sur le bail, comme vous l'avez mentionné dans votre message. Par conséquent, il n'a pas le droit de demeurer dans l'appartement de votre fille sans son consentement. En outre, même si son nom figurait sur le bail, votre fille aurait toujours le droit de demander à la police d'expulser son copain du domicile. En effet, en cas de violence conjugale, la victime a le droit de contacter les autorités et de demander l'expulsion de l'agresseur du domicile pour une période déterminée.
Dans le cas où votre fille recherche de l’aide supplémentaire vis-à-vis de cette situation de violence conjugale, elle peut également s’adresser à un centre LAVI du canton de Vaud (pour les situations de violences physiques ou sexuelles ou violences psychologiques graves telle que menaces de mort). Ces centres sont spécialisés dans l’aide aux victimes et ils pourront apporter un soutien juridique, psychologique ou matériel à votre fille si elle le désire. Il existe quatre antennes dans le canton de Vaud, le centre LAVI d'Aigle (+41 21 631 03 04), de Lausanne (+41 21 631 03 00), de Nyon (+41 21 631 03 02) ou d'Yverdon-les-Bains (+41 21 631 03 08). Les prestations des centre LAVI sont gratuites et confidentielles.
Nous espérons que notre réponse vous sera utile et vous permettra de soutenir votre fille. Nous restons à votre disposition si vous souhaitez nous en dire plus, nous donner des nouvelles ou nous poser une nouvelle question. Nos meilleures pensées vous accompagnent vous et votre fille.
Bonjour, Vous avez fait énormément d'efforts pour le bien-être de votre conjoint et celui de sa famille toutes ces années et ce malgré les contraintes qui se sont imposées à vous. Dans un couple, il est légitime de s'attendre à...
En lisant un article sur le psychiatre Racamier, ma vie a basculé. J'ai enfin compris que je subissais du dénigrement depuis 20 ans, mais cela était passé à la phase de destruction il y a environ 5 ans. C'est à la suite d'une crise d'angoisse de mon fils que je suis sorti du déni.
Aujourd'hui, il utilise subtilement mes failles et reste calme pour que je me retourne contre lui. En ouvrant les yeux, j'ai compris que j'avais travaillé et consacré mon temps et mon énergie à lui et à sa famille. Il a manipulé plusieurs personnes qui aujourd'hui se retournent contre moi, car j'ai compris que son frère est également un manipulateur. Je suis désemparé.
J'ai une maladie psychique qui s'est aggravée suite au burnout causé par le harcèlement répété tout au long des années. Aujourd'hui, je me sens extrêmement seule et incomprise par mes proches. Ils le voient comme quelqu'un de bien et empathique, prêt à aider tout le monde, le parfait homme qui donne tout à sa femme en apparence. Mes enfants sont manipulés pour me faire passer pour folle. Je suis suivie par un thérapeute pour retrouver ma confiance, mais je ne sais pas par où commencer pour partir. Je n'ai plus de force.
Je ressens une profonde colère et injustice qui me rongent chaque jour, d'avoir donné ma confiance et d’avoir été naïve sans aucune suspicion. Je n'ai aucune preuve de sa subtilité. C'est un homme bien entouré, chef d'entreprise qui gère tout, etc. Il utilise les injonctions paradoxales. Aujourd'hui, j'ai travaillé pour son entreprise, mais cela ne m'a rien apporté en termes de formation. Il n'arrêtait pas de me dire que je devais arrêter de me plaindre, que c'était bien payé et que j'avais de la chance. À 42 ans, je vais devoir partir et laisser derrière moi tout ce à quoi j'étais passionné. Mon énergie est au plus bas à cause de cette grave dépression.
Pour ma santé, je dois partir, mais j'aimerais savoir par où commencer administrativement, sachant qu'il maîtrise tout, qu'il est impossible à contrer et qu'il a toujours raison. Il ne parle pas de mes émotions ou de mon problème de santé, mais uniquement de l'argent qu'il va perdre, et il me fait culpabiliser. Pourriez-vous m'expliquer les étapes importantes pour commencer à me libérer ?
Bonjour,
Vous avez fait énormément d'efforts pour le bien-être de votre conjoint et celui de sa famille toutes ces années et ce malgré les contraintes qui se sont imposées à vous. Dans un couple, il est légitime de s'attendre à réaliser des projets communs, à s'encourager l'un l'autre pour évoluer individuellement, à partager les bons moments ou se soutenir dans les difficultés tels que des soucis de santé. Qui ne souhaite pas une relation au sein de laquelle on s'épanouit et qui permet de "s'élever" mutuellement?
Vous écrivez avoir "enfin" compris être victime de comportements abusifs de votre conjoint après 20 ans de vie commune. Vous avez désormais atteint vos limites et vous constatez que vous êtes en train de tout perdre; vous avez envie de reprendre votre vie en main. C'est ce que vous faites en consultant un thérapeute et en nous écrivant sur violencequefaire.ch.
La prise de conscience est une étape charnière, toutefois, ouvrir les yeux peut s'avérer douloureux et bouleverser son être. Malgré tout ce que vous avez vécu et subissez encore aujourd'hui, vous démontrez votre courage en nous partageant votre histoire et en sollicitant de l'aide afin de retrouver votre pouvoir d'agir et votre liberté.
La force que vous avez eu en nous écrivant nous pousse à notre tour à vous poser quelques questions à titre introspectif:
Les exemples que vous donnez pointent effectivement vers de la violence de type psychologique. Dans les situations de violences au sein du couple, celles-ci prennent souvent la forme de cercle vicieux, un processus est mis en oeuvre pour prendre le contrôle de l'autre et pouvoir le manipuler à son avantage. Ces mécanismes répétés forment un voile qui peu à peu emprisonnent la personne telle une toile d'araignée. Est-ce que cela fait écho à ce votre vécu ?
Les personnes victimes de violence au sein du couple ont souvent des conséquences sur leur santé . La dépression, la perte de confiance en soi, d'estime de soi sont quelques unes des conséquences observées chez les victimes de maltraitances domestiques. Toute la sphère familiale est impactée: les enfants exposés à la violence conjugale sont eux aussi des victimes.
Aujourd'hui, vous souhaitez être éclairée sur les étapes importantes pour reprendre le contrôle de votre vie et nous allons vous aiguiller ici vers les spécialistes qui pourront vous accompagner dans votre démarche de changement.
Pour être soutenue et accompagnée en lien avec les violences que vous avez subies, des professionnel-l-e-s sont à disposition dans le canton de Vaud. Si vous le permettez, nous vous encourageons à prendre contact avec le Centre d'accueil MalleyPrairie au 021.620.76.76. Leurs prestations sont gratuites et confidentielles. Sortir du silence et de l'isolement est LE premier pas.
Ensuite, pour répondre à vos questions d'ordre juridique dans le domaine du droit de la famille, le Centre social protestant disposent de juristes. Pour prendre rendez-vous: 021 560 60 60.
En espérant avoir pu vous partager des informations utiles, nous vous souhaitons vivements de trouver les ressources nécessaires qui vous emméneront vers la liberté attendue. Nous accueillons volontiers d'autres questions ou alors de vos nouvelles.
Cordiales salutations,
Bonjour, C’est avec attention que nous avons pris connaissance de votre message. Le témoignage que vous nous livrez relève l’importance que vous accordez à la communication et l’écoute de l’autre dans votre couple. Vous dites être tous les deux sensibilisés...
Bonjour,
Je suis en couple avec ma copine depuis 2 ans (je suis un homme). Nous avons toujours eu une très bonne communication, tant sur nos peurs que nos envies ou nos besoins. Nous sommes tous les deux sensibilisés au consentement et jusqu’à peu, je me serais même qualifié d’homme déconstruit, alerte sur les questions de masculinité toxique.
Mais malgré notre complicité et notre confiance sexuelles et émotionnelles, il y a peu, alors que nous dormions collés l’un à l’autre, j’ai commencé à toucher ses parties intimes, en étant semi-conscient. Je me rappelle être parti du principe qu’elle était consentante parce que nous avions déjà couché ensemble en étant à moitié endormi un nombre incalculable de fois. En relisant ce que j’écris je me sens tellement stupide, moi qui sait pertinemment qu’un oui est un oui et qu’un silence équivaut à un non. Mais je n’ai pas réfléchi. Elle m’en veut depuis, à raison, mais nous continuons à dialoguer parce que nous voulons que notre couple fonctionne. Elle m’avait auparavant avoué que la première nuit de notre relation, il y a trois ans, je l’avais aussi touchée sans son consentement. Mais je m’étais persuadé que ça n’arriverait plus, sauf que oui.
Ce sont deux fois de trop et je veux m’assurer que cela ne se répétera pas. Je suis perdu parce que même sensibilisé à la question, et conscient de la gravité de mon geste, ça n’a pas suffit à empêcher que cela se répète. Je ne sais pas quoi faire pour m’assurer que cette situation n’arrive pas une nouvelle fois.
Bonjour,
C’est avec attention que nous avons pris connaissance de votre message. Le témoignage que vous nous livrez relève l’importance que vous accordez à la communication et l’écoute de l’autre dans votre couple. Vous dites être tous les deux sensibilisés aux notions de consentement ce qui vous a permis de construire avec votre copine une complicité ainsi qu’une confiance sexuelle et émotionnelle. Vous témoignez être conscient que le respect de l’autodétermination sexuelle de votre partenaire est primordial et avoir cependant pris un silence pour un « oui » à deux reprises.
Nous relevons le courage de votre démarche car les questions de sexualité sont souvent minimisées voire tues dans le couple ainsi que la société. Il transparaît dans votre témoignage qu’un moyen de ne pas reproduire ce comportement est de maintenir le principe que vous semblez vous appliquer « quand c’est pas oui, c’est non ».
Vos mots nous permettent de comprendre qu’une discussion autour de votre comportement a eu lieu avec votre copine. Comme vous le spécifiez, la communication est essentielle dans un couple afin que chacun-e puisse nommer ses besoins, ses limites ainsi que quand ceux-ci ne sont pas respectés et pris en considération. Nous imaginons en vous lisant que votre partenaire a pu nommer les impacts que votre geste a eu sur elle ainsi que sur votre relation.
Vous vous demandez comment vous assurer que cette situation ne se reproduise plus. Nous vous proposons de pouvoir être soutenu dans ces réflexions. Pour cela, les professionnel-le-s du Centre Prévention de l’Ale peuvent vous offrir un espace individuel et confidentiel de discussion. Ce lieu de consultation pourrait vous permettre de poursuivre votre réflexion autour des impacts de votre geste sur votre partenaire ainsi que dans votre relation ou encore réfléchir à des moyens pour ne pas le reproduire. Vous pouvez les contacter au 021 321 24 00 ou par email info@prevention-ale.ch pour un premier rendez-vous lors duquel vous pourrez présenter la situation que vous vivez puis décider si vous souhaitez ou non poursuivre une démarche.
Une autre orientation possible, si vous préférez des consultations de couple ou de sexologie sont les centres PROFA. Vous pourriez y trouver un espace en individuel ou en couple afin d’aborder la sexualité de manière générale. Vous pouvez les joindre au 021 631 01 62 pour un premier rendez-vous. Vous trouverez toutes les informations concernant ces consultations qui se font sur plusieurs sites sur PROFA | Consultation de couple et de sexologie.
En restant volontiers à disposition pour répondre à d’autres questions,
Bien cordialement.
Bonjour, Vous nous transmettez une situation dans laquelle vous vous nous expliquez que vous avez vécu des violences psychologiques pendant près de 10 ans qui continuent à ce jour malgré le fait que vous soyez séparés. En effet, Monsieur se...
Bonjour,
je me suis séparée depuis quelques temps après avoir avoir subi des violences psychologiques pendant près de 10 ans. Nous avons la garde partagée de nos deux enfants et chaque rencontre-échange est un énorme stress pour moi.
Impossible de discuter d'un quelconque sujet de peur qu'il se mette en colère. Les prises de décisions par message sont déjà violentes quand nous ne sommes pas d'accord alors il m'est impensable de revivre des conflits en face à face et surtout devant les enfants. Je pensais ne plus être obligée d'être confrontée à lui plusieurs fois par semaine quand les enfants seraient scolarisés étant donné que l'échange de garde se serait faite par le biais de l'école. Malheureusement dans la convention de divorce, il refuse d'aller chercher les enfants à la sortie de l'école pretextant que c'est une occasion de pouvoir se transmettre des informations importantes concernant les enfants. Je dois donc m'occuper des enfants pour seulement 30 minutes en fin d'après-midi ce qui m'empêche d'augmenter mon taux de travail et m'oblige à être à nouveau confronté à lui. Je vis cette situation comme une nouvelle prise de contrôle abusive sur ma vie dans laquelle on me dicte quand je peux travailler ou non, quand je peux parler ou non etc... Est-il vraiment raisonnable de m'obliger à le voir en face à face après toutes les années de violences psychologiques que j'ai subit ? Je ne souhaite qu'une chose, c'est pouvoir m'extirper de cette emprise et reprendre enfin une vie plus libre.
Bonjour,
Vous nous transmettez une situation dans laquelle vous vous nous expliquez que vous avez vécu des violences psychologiques pendant près de 10 ans qui continuent à ce jour malgré le fait que vous soyez séparés. En effet, Monsieur se met toujours en colère et vous sentez encore qu'il désire prendre un contrôle abusif sur vous en vous dictant ce que vous devez faire ou non. Il vous est impensable de revivre ses violences face à face et surtout devant vos enfants. Ces rencontres vous mettent dans un profond stress et vous vous questionnez si vous êtes obligée de le rencontrer après tout ce que vous avez vécu. Vous avez besoin d'aide pour vous sortir de cette emprise afin de retrouver votre liberté.
Nous vous remercions et saluons votre démarche de nous écrire et de demander de l'aide, c'est quelque chose qui demande du courage. Il est primordial de ne pas rester seule dans votre situation et de demander du soutien, action que vous entreprenez aujourd'hui en nous contactant. A la suite de votre question, nous pouvons donc vous confirmez ce que vous ressentez encore aujourd’hui, il s'agit bien de violences psychologiques. En effet, il n'est pas normal de craindre son ex-mari. La violence est destructrice, ne s'arrête malheureusement souvent pas avec la séparation et souvent les victimes ne savent pas comment en sortir car ils sont pris dans ce que l'on appelle le cycle de la violence.
Ces violences ont des conséquences qui peuvent être graves et avoir un impact sur la santé psychique et physique de la personne qui les subit. Certaines d'entre-elles sont d'ailleurs reconnues pénalement par la loi.
Le courage que vous avez eu de nous écrire nous pousse à notre tour à vous poser quelques questions à titre introspectif :
Nous partageons avec vous quelques informations et adresses qui ont pu être utiles à des personnes dans des situations similaires à la vôtre et qui pourraient vous aider. Il est important de ne pas rester seule dans ces situations. Il existe en Valais une structure d'accueil pour femmes et hommes avec ou sans enfant qui sont victimes de violence domestique avec un actuel ou un ancien conjoint. Si vous vous sentez prête à entamer des démarches d'aide, vous pouvez faire appel à la Fondation FAVA. Vous pourrez êtes soutenue par l'ambulatoire l'EssentiElles qui est spécialisée dans les violences psychologiques et économiques. Elle vous accompagnera et conseillera de manière confidentielle et gratuite. Les professionnel-le-s peuvent être atteints durant les heures de bureau au 079 320 90 70. Vous pouvez parler de votre situation par téléphone ou en présentiel avec un-e intervenant-e qui saura vous écouter et vous aiguiller. Cette structure organise également des groupes de parole 8 à 10 fois par année et propose des soutiens avec des thérapeutes. Elle collabore avec une juriste/avocate conseil et de nombreux-ses avocat-e-s.
Nous espérons avoir pu vous donner des pistes utiles dans vos réflexions et nous souhaitons que la situation s'améliore rapidement pour vous. Nous restons à disposition si besoin pour toutes autres questions de votre part ou simplement pour nous donner de leurs nouvelles si vous le souhaitez.
Bonjour, Depuis 2 ans, vous êtes victime de violence psychologique de la part de votre conjoint lorsque celui-ci boit de l'alcool, vous avez fait preuve de grande résilience en développant des stratégies comme celle de vous enfermer dans une pièce...
Depuis 2 ans, je suis victime de violence verbale de la part de mon copain lorsqu’il a trop bu d’alcool. À la moindre contrariété, il rentre dans une colère extrême. Il m’insulte, insulte mes proches, me rabaisse, mais surtout il me fait peur. Ces épisodes peuvent durer jusqu’à 4 heures de temps. Pour me protéger, j’ai développé des stratégies, telles que m’enfermer dans la salle de pendant un certain temps, dans l’espoir que l’alcool redescende, mais en vain. J’essaye de partir de la maison mais mes comportements de fuite intensifient la dispute. Je ne sais plus quoi faire. À chaque fois il promet que c’est la dernière fois, mais ça fini toujours pas recommencer. Que dois-je faire pour assurer ma sécurité ? Qui est-ce que je peux appeler pour me sortir de cette situation ? Qui est-ce ce que mon copain devrait consulter ? Je suis perdue mais surtout épuisée de ces violences. Merci pour votre réponse.
Bonjour,
Depuis 2 ans, vous êtes victime de violence psychologique de la part de votre conjoint lorsque celui-ci boit de l'alcool, vous avez fait preuve de grande résilience en développant des stratégies comme celle de vous enfermer dans une pièce le temps qu'il se calme. Les violences continuent et vous souhaiteriez vous protéger.
La violence au sein du couple fonctionne sous la forme d'un cycle, qui s'intensifie au fur et à mesure du temps. Nous écrire est un premier pas afin de briser ce cycle et de retrouver de la sérénité. Nous comprenons dans votre message que vous aimeriez dans un premier temps savoir quoi faire si une nouvelle crise devait se reproduire : vous pouvez sans hésiter appeler la police au 117, elle se rendra à votre domicile et pourra vous protéger. Si besoin, un hébergement pour la nuit peut être organisé, notamment auprès du foyer de Solidarité Femmes. En fonction de la situation, la police peut également expulser l'auteur-e du domicile et des mesures d'éloignement peuvent être instaurées.
Afin de vous protéger de futures crises, nous vous invitons à contacter des professionnel-les proches de chez vous: dans le canton de Neuchâtel, vous pourriez par exemple trouver du soutien auprès de l'association Solidarité Femmes et le Centre d'Aide aux Victimes (SAVI). Ils proposent des entretiens gratuits et confidentiels pour toute personne étant confrontée à des violences domestiques. Nous vous encourageons vivement à contacter ces professionnel-le-x-s qui pourront vous écouter et vous aider en fonction de vos besoins. Ils disposent également d'un foyer pour femmes et enfants si vous ne vous sentez plus en sécurité dans votre maison et si vous avez peur. Vous pouvez les joindre au numéro: (032) 889-66-49 ou par email à : savi.ne@ne.ch. Ils disposent également d'une ligne téléphonique de la violence domestique au (032) 886-46-36 qui est ouverte tous les jours de 14h00 à 21h00, sauf le samedi de 9h00 à 12h00 et le dimanche de 18h00 à 21h00.
Vous souhaiteriez également savoir quel-les professionnel-le-x-s votre conjoint pourrait consulter: dans le canton de Neuchâtel, il existe le service pour auteur-e-s de violence conjugale (SAVC) au 032 886 80 08 ou par mail à savc@cnp.ch.
Pour finir, et si vous nous le permettez, nous aimerions vous poser quelques questions à titre introspectif :
Nous espérons de tout coeur avoir pu vous aider, notre porte reste toujours ouverte si vous avez une nouvelle question ou si vous souhaitez nous donner de vos nouvelles dans quelque temps. Avec nos meilleures pensées.
Bonjour, Vous subissez depuis plusieurs années des actes de violence psychologique et physique de la part de votre mari. Votre désir de mener une vie sereine vous a poussé à porter plainte contre lui pour vous protéger. La raison qui...
Bonjour,
je suis une mère de famille avec 2 enfants qui habite à Genève et ça fait quelque années que j'ai des problems violences conjugales avec les beaux familles de mon mari. il ne s’arrête pas de chercher les histoires pour me faire dans les mauvaises situations. L’année passée je suis allé dans la poste de police à cornavin pour demander divorcer avec le mari violences. mais depuis là il y a rien qui sont avancé. et il n’arrête pas de faire des geste violences comme violence verbale psychologique et violence physic avec moi et mes enfants. il n'est jamais calmé depuis que je porté une plante avec la police. et là, hier il viens de me dire qu'il a inscrit un de mes enfants qui a 11 ans dans un camps de vacances !!! sans me prévenir sans savoir pourquoi mon fils doit aller là-bas ??? j'etais étonné quand il m'a dit qu’il a déjà discuter et se mettre d’accord avec les parents de l'autre enfants dans la classe un camarade de l’école qui est fréquenté avec le père (mais jamais discuté avec moi qui est la mère). et le père a dire qu'il a déja fait payar l’inscriptions 400chf pour le camps déjà tout organiser sans que je le sache ????? des que j’entendu cette histoire alors, je ne peux plus rester tranquille avec mes enfants. je lui a dire que je vais appeler police pour enlèvement enfants si il a emmené là-bas sans mes d’accord. il a dire ça fait du bien pour enfants mais je ne pense pas et je ne veut pas qu’il ait dans ce camps. Pendent les vacances je préfère que mes enfants reste avec moi. et je peux remmener moi meme en vacances pas besoin aller dans un camps avec les autres. à votre devis dans le domaine policier qu’est-ce vous en pensez ??? qu'est que je dois faire dans cette situation ??? violencequefaire.ch ??? J’attends de votre réponse et si c’est possible pour et divorcer et séparé de cette situation avec mes meilleurs salutations,
Bonjour,
Vous subissez depuis plusieurs années des actes de violence psychologique et physique de la part de votre mari. Votre désir de mener une vie sereine vous a poussé à porter plainte contre lui pour vous protéger. La raison qui vous a amené à vous adresser à nous aujourd'hui est que votre mari a pris une décision concernant les vacances de vos enfants sans votre consentement, ce qui a activé votre instinct protecteur de mère. Vous souhaitez comprendre ce que vous pouvez faire pour reprendre le contrôle de cette situation.
Tout d'abord, nous tenons à saluer le courage dont vous avez fait preuve en partageant une partie de votre histoire avec notre association. Il n'est jamais normal de subir des violences conjugales, et celles-ci sont d'ailleurs interdites par la loi. Vous avez le droit de mener une vie digne, sans violence conjugale, et vous avez également le droit de demander de l'aide et d'être protégée.
À partir de votre question, nous comprenons que vous avez deux préoccupations principales. La première concerne la manière d'empêcher vos enfants de partir en camp sans votre accord. La seconde porte sur les démarches à entreprendre pour entamer une procédure de divorce et obtenir de l'aide pour vous séparer. Ci-dessous, nous allons tenter de vous orienter et de répondre au mieux à vos demandes.
Tout d’abord, par rapport au fait que vous ne souhaitez pas que vos enfants partent en camp sans votre accord, nous vous conseillons de contacter les autorités compétentes du domaine de la protection de l’enfance. En ce sens, vous pourriez solliciter le service de protection des mineurs du canton de Genève. Les professionnel-le-x-s de la protection de l'enfance pourront vous éclairer sur vos droits et répondre de manière plus précise à vos questions.
En ce qui concerne la procédure de divorce, le canton de Genève propose une page dédiée à ce sujet, expliquant les étapes à suivre pour entamer cette démarche. Vous pouvez la consulter en cliquant ici.
Nous tenons également à vous informer que, en tant que victime de violence conjugale, vous avez des droits, notamment celui d'être protégée et soutenue. Dans cette optique, vous pourriez prendre contact avec le centre LAVI de Genève au 022 320 01 02. Vous y trouverez des spécialistes des violences conjugales qui vous apporteront un soutien psychologique, juridique ou matériel si nécessaire. Les services du centre LAVI sont gratuits et confidentiels.
Par ailleurs, vous avez la possibilité de vous adresser à l'association AVVEC, qui offre également un soutien aux personnes confrontées à la violence conjugale. Cette association propose différentes prestations telles que des entretiens individuels, des séances à distance, des groupes de parole et même un hébergement d'urgence. La plupart des prestations de cette association sont gratuites, à l'exception de l'hébergement d'urgence, pour lequel des frais de participation peuvent être demandés en fonction de vos revenus. La confidentialité est bien entendu garantie. Vous pouvez joindre l'association au 022 797 10 10.
Nous espérons que notre réponse vous sera utile. N'hésitez pas à nous écrire à nouveau si vous souhaitez nous donner plus de détails, si vous voulez partager des nouvelles ou si vous avez d'autres questions sur la violence conjugale. Nous vous adressons nos meilleures pensées.
Bonjour, Vous souhaitez vous séparer de votre conjoint mais celui-ci s’y oppose et se montre violent en proférant des menaces de mort si vous récupérez l’appartement conjugal. De telles menaces constituent des violences psychologiques graves et sont interdites par la...
Bonjour,
je souhaite me séparer, avec mon conjoint on ne s'entend plus, il me menace, il refuse la séparation, si je veux une séparation il faut que je parte de notre appartement, si je lui prends l'appartement il me dit qu'il fera un crime qu'il a pas peur de prendre 20 ans... Ma situation est très dur, avec mes 4 enfants je suis seule à Genève, trouver un appartement c'est très difficile, j'ai un petit contrat et mon prochain emploi sera encore un poste d'auxiliaire rien de fixé, que puis-je faire pour protéger mes enfants et moi-même ? Une association, un foyer ? Vers quoi dois-je me diriger ?
Bonjour,
Vous souhaitez vous séparer de votre conjoint mais celui-ci s’y oppose et se montre violent en proférant des menaces de mort si vous récupérez l’appartement conjugal. De telles menaces constituent des violences psychologiques graves et sont interdites par la loi.
Vous vous sentez isolée et démunie face aux obstacles (situation de travail, recherche de logement à Genève) pour vous sortir de cette situation compliquée. Déterminée, vous avez malgré cela eu le courage de nous contacter à la recherche de soutien pour vous séparer de votre conjoint en toute sécurité. Votre rôle de mère vous tient à cœur et vous avez le désir de protéger vos quatre enfants ainsi que vous-même.
Si vous le voulez bien, nous aimerions vous proposer quelques ressources ayant pu aider d’autres personnes victimes de violence au sein du couple.
Dans un premier temps, nous vous conseillons de contacter le centre d’aide aux victimes (LAVI) de Genève. Des spécialistes vous écouteront et vous conseilleront selon vos besoins. Les consultations sont gratuites et confidentielles. Vous pouvez les joindre au 022 320 01 02, tous les jours de 14h à 17h ainsi que les lundis et mercredis matin de 10h30 à 12h30. Ces professionnel·le·s pourront également vous orienter vers des hébergements d’urgence.
Si vous préférez appeler directement vous-mêmes des foyers accueillant des personnes vivant des violences domestiques, vous pouvez joindre le foyer « Le Pertuis » au 022 309 57 28 ou « Au cœur des grottes » au 022 338 24 80 (lundi au vendredi 8h30-12h) ou encore l'association AVVEC au 022 797 10 10 (Lundis, mardis, jeudis et vendredis 14h – 17h).
Nous espérons que notre réponse et ces quelques pistes vous donneront la confiance en vos capacités à poursuivre les démarches. Nous restons à disposition si vous avez d’autres questions ou si vous souhaitez simplement nous donner des nouvelles de la situation. Prenez bien soin de vous.
Bonjour, Tout d'abord, nous tenons à saluer votre sensibilité et votre courage face à la situation que vous avez observée chez vos voisins. Vous avez fait preuve de préoccupation pour autrui en ne restant pas indifférente aux cris que vous...
Je vis dans un immeuble très mal isolé et j'entends depuis qu'ils ont emménagés mon voisin, un vieux monsieur de plus 80 ans se faire constamment hurler dessus et insulter par sa femme (plus jeune que lui). J'entends très peu Monsieur et les rares fois où il parle, c'est toujours calmement ou en essayant d'apaiser la situation. J'ai averti la gérance, qui m'ont suggéré d'appeler la police la prochaine fois que cela arriverait. Or, il s'agit d'agressions verbales quasi quotidiennes. Je n'ai pas encore appelé la police et ne sais pas quoi faire.
Bonjour,
Tout d'abord, nous tenons à saluer votre sensibilité et votre courage face à la situation que vous avez observée chez vos voisins. Vous avez fait preuve de préoccupation pour autrui en ne restant pas indifférente aux cris que vous avez entendus, et vous avez entrepris des démarches en alertant votre gérance, qui vous a orientée vers les autorités. Vous cherchez à agir et à comprendre votre capacité d'intervention dans cette situation, c'est pourquoi vous nous avez contactés.
Nous imaginons que cela puisse être difficile pour vous d'entendre des cris violents émanant de vos voisin-e-s sans en voir l'origine. Le malaise que vous ressentez est tout à fait légitime, et il vous pousse à agir, ce que vous avez fait en alertant d'abord la gérance. Cette dernière a bien réagi en vous orientant vers la police, et à VIOLENCE QUE FAIRE, nous encourageons également les voisin-e-x-s à faire appel aux forces de l'ordre en cas de soupçons de violences conjugales, même si elles semblent être uniquement verbales, comme vous le décrivez.
En tant que citoyenne, vous avez le droit d'informer la police si vous soupçonnez des violences domestiques. La Police cantonale vaudoise, par exemple, peut vous renseigner sur la prévention des violences conjugales au 021 644 44 44. En cas d'urgence, lorsque vous entendez à nouveau des cris, nous vous suggérons de composer le 117. En cas de violence conjugale, il est préférable de faire intervenir la police. Les forces de l'ordre sont habituées à gérer ce type de situations et peuvent expulser l'auteur-e-x de violence du domicile pour une période déterminée.
En outre, vous avez la possibilité, si vous le souhaitez, de contacter Vieillesse sans Violence, un centre de compétence nationale spécialisé dans la thématique de la violence conjugale au sein des couples de seniors. Vous pouvez les joindre du lundi au vendredi au 0848 00 13 13. En les contactant et en leur exposant votre situation, les professionnel-le-x-s de ce centre pourraient vous offrir des conseils plus spécifiques concernant la violence dans les couples de personnes âgées et les moyens d'intervention possibles.
Nous espérons que notre réponse vous sera utile et qu'elle vous fournira des pistes d'action pour venir en aide à votre voisin. Nous sommes disponibles si vous souhaitez nous tenir informés ou poser de nouvelles questions sur la violence conjugale. Nous vous souhaitons tout le meilleur, à vous et à votre voisin.
Bonjour, Tout d’abord, nous tenons à nous excuser pour notre délai de réponse quelque peu rallongé. Nous souhaitons relever le chemin que vous avez parcouru depuis septembre 2023,les actions entreprises qui sont cohérentes avec votre bien-être et dans le respect...
Bonjour,
Je vous réécrit après quelques mois d'absence. Après mes questions du mois de septembre et suite à vos conseils j'ai dû quitter le domicile conjugal car je ne supportais plus les reproches et insultes de mon mari.
Des amis nous ont accueilli ma fille et moi jusqu'au mois de décembre.
Depuis le 2 Décembre j'ai mon propre appartement. Nous avons réussi à vendre notre bien immobilier mais mon ex-mari ne veut pas me donner la moitié du bénéfice. Que puis je faire?
De plus ayant chacun notre appartement mon ex-mari essaies encore de savoir ce que je fais, où, quand, et surtout avec qui? Au début il essayait de passer par les enfants pour savoir et maintenant il passe par des amis commun pour savoir si j'ai un homme dans ma vie et si c'est le cas qu'il viendra lui casser la gueule.
Comme il menace de casser la gueule à mon confident car il m'a aider pendant ces moments dur.
Que puis je faire, par rapport à ces menaces et le faite qu'il continue de me surveiller, pour me protéger et protéger mon confident.
Et surtout par rapport à tous ça il me fait toujours peur. Je dois me cacher pour voir certaine personnes.
Par ailleurs j'ai entamer la procédure de séparation et nous sommes convoqué à comparaître le 2 Avril.
Et le dernier souci c'est qu'il ne veut pas divorcer.
Bonjour,
Tout d’abord, nous tenons à nous excuser pour notre délai de réponse quelque peu rallongé.
Nous souhaitons relever le chemin que vous avez parcouru depuis septembre 2023,les actions entreprises qui sont cohérentes avec votre bien-être et dans le respect de votre intégrité physique et psychiques à laquelle vous avez droit.
Nous sommes touchées de recevoir de vos nouvelles et de constater que vous continuez à maintenir le contact avec notre association pour nous informer de l'évolution de votre situation. Nous saluons le courage dont vous avez fait preuve en quittant votre domicile pour vous protéger, vous et votre enfant. Cette séparation soulève de nouvelles questions quant à votre situation, et vous avez de nouveau fait appel à nos services. Nous ferons de notre mieux pour répondre à vos nombreuses demandes.
Les comportements que vous décrivez, tels que l'utilisation de votre enfant pour obtenir des informations sur vous, le recours à des amis pour surveiller votre situation, et les menaces de violence proférées à l'encontre de ceux qui vous ont aidé, constituent sans aucun doute une forme de violence psychologique. Vous semblez également avoir bien compris et identifié cette violence conjugale. Votre corps vous signale d’ailleurs que cette situation est anormale par la peur que vous ressentez. Cette peur est légitime, et vous avez raison de l’écouter et de chercher des solutions pour vous protéger.
D'après vos questions, nous comprenons que vous en avez deux principales. La première concerne vos droits, notamment financiers, dans cette situation de séparation. La seconde porte sur les moyens de vous protéger contre cette violence psychologique.
En ce qui concerne vos droits, nous ne sommes pas un service juridique, donc nous ne pouvons pas vous fournir de réponse précise. Nous pouvons néanmoins vous recommander de vous rendre à la permanence juridique de Genève, où vous serez reçue par un-e avocat-e-x compétent-e-x pour vous conseiller juridiquement face à votre ex-mari. Vous pouvez également contacter le Centre LAVI, qui dans certains cas de violence psychologique, offre un soutien juridique.
Quant aux stratégies pour vous protéger, nous vous conseillons de contacter l'association AVVEC, qui vient en aide aux victimes de violence conjugale et qui pourra dans le cadre d'un entretien évaluer avec vous quelles sont les meilleures stratégies à adopter face à votre situation spécifique. Les services de ce centre sont gratuits et confidentiels. Vous pouvez les joindre au 022 797 10 10.
Nous espérons que notre réponse vous apportera du soutien et des pistes d'action pour vous protéger. N'hésitez pas à nous donner des nouvelles ou à poser de nouvelles questions sur le sujet des violences conjugales. Nous vous souhaitons tout le meilleur.
Bonjour, Vous avez enduré quotidiennement plusieurs formes de violence, qu'elles soient psychologiques, économiques ou physiques. Sans demander l'aide de quiconque, vous avez eu le courage de demander le divorce pour mettre un terme à ces violences. Cependant, la réaction de...
Bonsoir,
Comment "prouver" cette violence psychologique. Denigrement au quotidien, isolation, charges entières de la maison (enfants, hypotheques, menage...). Abus psychologique, economique et meme physique... Je ne suis pas allée voir de psy ou la police. Et quand j ai dis stop (notemment au fait de rester mariés pour qu il obtienne ses papiers...) et j ai demandé le divorce, il a porté plainte contre moi pour violence domestique ! Les procédures sont en cours, mais la justice ne semble pas voir quel personnage il est. Pourquoi la justice n entend elle pas mon témoignage? Comment faire comprendre aux autres ce que j ai subi ?
Bonjour,
Vous avez enduré quotidiennement plusieurs formes de violence, qu'elles soient psychologiques, économiques ou physiques. Sans demander l'aide de quiconque, vous avez eu le courage de demander le divorce pour mettre un terme à ces violences. Cependant, la réaction de votre partenaire a été de porter plainte à son tour contre vous pour violence domestique. Vous êtes activement à la recherche de soutien dans cette procédure afin que la justice puisse entendre votre version des faits.
Tout d'abord, il nous semble important de préciser que la justice a pour mission de rechercher la vérité lors d'une plainte, et cela peut se traduire par une attitude froide et impersonnelle lors des auditions. C'est un aspect inhérent à son rôle de garder une neutralité. Ainsi, il est normal que vous puissiez ressentir le sentiment de ne pas être entendue par la justice. Cependant, cela ne signifie pas que vous avez tort ou que la justice ne vous croit pas. C'est simplement une étape standard dans le processus de dépôt de plainte.
Nous imaginons qu’il doit être difficile de recevoir une plainte de violence domestique contre vous alors que vous avez vous-même été victime de cette violence. Vous avez la possibilité, si vous le souhaitez, de ne pas traverser cette épreuve seule. Nous allons, ci-dessous, vous transmettre une adresse que vous pourriez contacter si vous souhaitez être entourée et conseillée pour cette procédure.
Dans le canton de Fribourg, vous pourriez prendre contact avec Solidarité Femmes, centre LAVI au 026 322 22 02. Cette association pourra vous offrir un accompagnement où vous serez reçu par une personnes spécialisées dans l'aide aux victimes. Cette dernière pourra vous fournir un soutien psychologique, juridique et matériel. Les professionnel-le-x-s du centre sont habitué-e-x-s à accompagner les victimes dans les procédures pénales et pourront vous soutenir tout au long de cette épreuve. Les prestations de ce centre sont gratuites et confidentielles.
Nous espérons que notre réponse vous fournira des pistes pour vous permettre de vous sentir accompagnée et soutenue dans cette épreuve. Nous restons à votre disposition si vous souhaitez nous donner des nouvelles ou poser une nouvelle question sur la violence conjugale. Nos meilleures pensées vous accompagnent et nous vous souhaitons beaucoup de courage.
Bonjour, Vous subissez de la violence psychologique et physique de la part de votre femme et vous recherchez de l'aide. Vous avez fait preuve de beaucoup de courage et de persévérance dans cette démarche, comme en témoignent les appels que...
Jai besoin de trouver de l'aide car je subis des violences physique et psychologique de la part de ma femme
Bonjour,
Vous subissez de la violence psychologique et physique de la part de votre femme et vous recherchez de l'aide. Vous avez fait preuve de beaucoup de courage et de persévérance dans cette démarche, comme en témoignent les appels que vous nous avez passés. Vous avez bien fait d’en de nous écrire, car il existe des solutions. Une adresse est spécialisée dans la violence conjugale. Voici les coordonnées :
Dans le canton de Vaud, vous pouvez contacter le centre Malleyprairie. Ce centre offre des consultations à Lausanne, mais il est également possible qu'un spécialiste des violences conjugales se déplace dans votre ville pour vous rencontrer. L'objectif de ces consultations est de discuter de la violence que vous subissez et des options disponibles pour vous aider à vivre sans cette violence. Les consultations sont gratuites et confidentielles. Vous pouvez les joindre au 021 620 76 76.
Nous espérons que cette réponse vous sera utile. N'hésitez pas à nous poser d'autres questions ou à nous donner des nouvelles si besoin. Nous vous souhaitons le meilleur.
Bonjour, Vous nous avez informés que vous faites face à des mauvais traitements psychologiques et que vous vous sentez comme un homme victime de violence. Vous êtes à la recherche d'aide, c'est pourquoi vous nous avez contactés. Bien que nous...
Bonjour
Je me saint un home màl traite pesicologiquement et mê je peux dir un home batu Pouvez vous me aider svp Merci
Bonjour,
Vous nous avez informés que vous faites face à des mauvais traitements psychologiques et que vous vous sentez comme un homme victime de violence. Vous êtes à la recherche d'aide, c'est pourquoi vous nous avez contactés.
Bien que nous ne connaissions pas l'auteur-e de ces mauvais traitements, nous supposons que, en écrivant sur notre site, vous pourriez être en situation de violence psychologique au sein d'une relation conjugale. C'est dans cette perspective que nous allons répondre à votre demande.
Vivre des violences psychologiques peut être extrêmement difficile, et il est tout à fait compréhensible que cela puisse vous faire ressentir comme un homme battu. En effet, même si elles ne laissent pas de traces visibles, ces violences peuvent avoir des répercussions sur votre bien-être psychologique et physique. Il existe des solutions pour vous protéger, et nous aimerions, si vous le souhaitez, vous transmettre une adresse utile ci-dessous.
En tant que victime de violence psychologique, vous pourriez prendre contact avec le centre Malleyprairie. Ce centre propose des consultations gratuites et anonymes. Vous serez accueilli par une personne spécialisée dans le domaine des violences conjugales, qui pourra vous offrir une écoute attentive et un soutien. Vous avez la possibilité de vous rendre dans leur centre ou de fixer un rendez-vous dans votre ville, car les intervenant-e-x-s peuvent se déplacent dans les différentes villes du canton de Vaud pour vous venir en aide. Vous pouvez joindre le centre au 021 620 76 76.
Nous espérons que notre réponse sera utile. Nous restons à votre disposition si vous souhaitez nous donner des nouvelles ou poser d'autres questions. Nos meilleures pensées vous accompagnent
Bonjour, Vous êtes témoin auditive de cris répétés qui semblent être liés à des actes de violence de la part de vos voisins. Une partie de vous craint d'aggraver la situation en intervenant, tandis qu'une autre ne souhaite pas "fermer...
Régulièrement, chez nos voisins, un couple avec un enfant, Madame crie très fort à l'encontre de son mari ou de son enfant. Hier soir, cela était accompagné de gros bruits qui pourraient faire penser à un affrontement physique. Je m'apprêtais à frapper à leur porte, j'avais peur d'un drame, mais ils ont du m'entendre et elle a stoppé net de crier. Il y a un enfant de 11-12 ans je pense. Je suis angoissée par cette situation, visiblement connue du voisinage mais personne n'intervient jamais. Je ne sais pas quoi faire car je ne souhaite pas faire plus de mal que de bien.
Bonjour,
Vous êtes témoin auditive de cris répétés qui semblent être liés à des actes de violence de la part de vos voisins. Une partie de vous craint d'aggraver la situation en intervenant, tandis qu'une autre ne souhaite pas "fermer les yeux" sur une éventuelle situation de violence domestique, surtout lorsqu'un enfant est concerné. Nous saluons votre initiative de nous écrire pour venir en aide à vos voisins.
Nous comprenons que le fait d'avoir "le son sans l'image" puisse être particulièrement préoccupant et déclencher un état d'anxiété de votre part. De plus, la violence a tendance à créer un malaise général, amenant souvent l'entourage à rester silencieux, comme c'est le cas pour les autres voisins face à cette situation.
À l'Association VIOLENCE QUE FAIRE, nous insistons sur l'importance de ne pas fermer les yeux face à une situation de violence domestique et sur le rôle déterminant du soutien pour les victimes.
Le temps et l'attention que vous avez pris en nous contactant nous incitent à vous poser à notre tour quelques questions à titre introspectif :
En réponse à votre désir de mieux comprendre comment vous positionner en tant que témoin, une page dédiée à ce sujet est disponible sur notre site. De plus, nous vous transmettons quelques informations sur les options qui s'offrent à vous.
De manière générale, tout-e citoyen-ne a le droit d'informer la police s'il soupçonne des violences domestiques. La Police cantonale vaudoise peut, par exemple, vous renseigner sur la prévention dans les cas de violences familiales au 021 644 44 44. En cas d'urgence, lorsque vous entendez à nouveau des cris et des pleurs, composez le 117. En cas de violence conjugale, il est préférable, pour votre sécurité et celle de vos voisins, de faire intervenir la police. Les forces de l'ordre sont habituées à intervenir dans ce genre de situations et peuvent expulser l'auteur-e de violence du domicile pendant une période déterminée.
Si vous suspectez des violences envers l'enfant, vous pouvez contacter la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse (DGEJ) de manière anonyme pour vous renseigner et leur transmettre vos inquiétudes. Vous pouvez les joindre au 021 316 53 53.
Nous espérons que notre réponse a pu vous fournir des pistes d'action pour cette situation. Notre porte reste ouverte si vous souhaitez nous donner des nouvelles ou poser une nouvelle question. Nous vous souhaitons tout le meilleur.
Bonjour, Vous nous écrivez car vous vous interrogez sur la façon de considérer le fait que votre mari puisse, alors que vous dormez, vous réveiller en vous caressant et en introduisant ses doigts dans votre intimité sans votre accord. Ces...
Il est arrivé à plusieurs reprises que je me fasse réveiller part mon mari qui était entrain de me caresser ou de me pénétrer avec ses doigts alors que je n'étais pas consentente. Je me suis sentie à chaque fois sale et pas respectée dans mon intimité.
Comment dois-je qualifier ce que j'ai vécu? Que dois-je faire?
Bonjour,
Vous nous écrivez car vous vous interrogez sur la façon de considérer le fait que votre mari puisse, alors que vous dormez, vous réveiller en vous caressant et en introduisant ses doigts dans votre intimité sans votre accord. Ces gestes vous font vous sentir sale et non respectée par votre mari. Vous demandez des conseils sur ce que vous devriez faire.
Nous vous remercions pour votre démarche de nous écrire et de demander de l'aide, c'est une démarche courageuse. Il est essentiel de ne pas rester seule dans votre situation et de demander du soutien, action que vous entreprenez aujourd'hui en nous contactant. À la suite de votre question, nous nous permettons de vous informer que ce que vous vivez s’apparente à des violences sexuelles. En effet, même si vous êtes mariés, votre mari ne peut pas profiter du fait que vous soyez endormie et incapable de résistance pour commettre des actes sexuels sur vous. Cela peut même constituer une infraction pénale punie par la loi.
Le courage que vous avez eu de nous écrire nous pousse à notre tour à vous poser quelques questions à titre introspectives :
• Qu’est-ce qui vous aiderait à vous sentir plus respectée par votre mari ?
• Avez-vous déjà parlé de ce que vous vivez avec votre famille ou vos amis ?
• Quelles ressources pourriez-vous mobiliser pour vous protéger de ces violences ?
Face à cette situation, vous pouvez contacter l'Association ESPAS qui propose un espace de parole et d’écoute confidentiel, sans jugement, dans lequel vous pouvez partager votre vécu et être accueillie là où vous en êtes dans votre parcours de vie. Quelques entretiens préalables permettront de définir ensemble quels sont vos besoins et vos souhaits. Si cela vous intéresse, l'Association propose également des groupes de parole qui permettent de s'exprimer et d'échanger avec d'autres personnes concernées dans un cadre sécurisé et bienveillant. Vous pouvez les contacter au numéro suivant : 0848.515.000 (puis touche 1) les lundis, mardis et jeudis de 10h à 12h et de 14h à 16h, ainsi que les mercredis et vendredis de 10h à 12h. Vous pouvez aussi les contacter par e-mail en précisant votre âge, votre lieu de domicile et votre numéro de téléphone à soutien@espas.info. Les e-mails sont traités le mardi après-midi et le vendredi matin.
Vous avez aussi la possibilité de vous adresser à un Centre LAVI proche de votre domicile. Les Centres LAVI sont des lieux d'aide pour les personnes étant ou ayant été victimes d'infractions au sens du Code pénal suisse, comme c'est votre cas. Des professionnel-le-x-s spécialisé-e-x-s dans le domaine pourront vous recevoir dans le cadre d’une consultation sécurisée et confidentielle sans obligation d’action pénale si cela ne fait pas sens pour vous ou si vous ne vous sentez pas prête à entreprendre cette démarche. Ils-elles pourront vous écouter afin que vous ayez un espace pour raconter ce que vous avez vécu, vous aider à surmonter vos traumatismes et/ou vous apporter une aide supplémentaire, par exemple un soutien psychologique. Il existe plusieurs centres dans le canton de Vaud ; à Aigle, Lausanne, Nyon et Yverdon-les-Bains, vous pouvez les contacter par téléphone ou par e-mail et voir avec eux pour prendre un rendez-vous au 021 631 03 00 du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h.
Nous espérons que vous trouverez dans cette réponse les informations recherchées. Nous restons à disposition si vous avez besoin de compléments ou si vous souhaitez tout simplement nous donner des nouvelles.
Bonjour, Vous nous écrivez aujourd’hui pour partager votre histoire et poser des mots sur votre vécu. Nous soulignons votre démarche qui demande efforts et courage. Concrètement, vous voulez obtenir des conseils sur la façon de faire face à cette...
Chers lecteurs,
Je m'adresse à vous aujourd'hui pour partager mon histoire. Je suis un homme de 45 ans, père de trois enfants, et victime de violence domestique de la part de ma femme, une narcissique perverse.
Pendant 17 ans, j'ai subi des humiliations, des menaces et même des violences physiques. Ces violences se sont souvent déroulées devant nos enfants, créant un environnement domestique toxique et insupportable.
Récemment, la situation s'est aggravée au point où j'ai été chassé de chez moi. Je me retrouve maintenant sans domicile fixe, avec seulement une valise et mon ordinateur. Malgré mon handicap et les ressources financières limitées que je reçois, j'ai toujours cherché à subvenir aux besoins de ma famille, en payant le loyer et en assurant les repas. Ma femme ne travaille pas, ne ramène pas d'argent à la maison et ne s'occupe pas des tâches ménagères. Tout repose sur mes épaules, et même les paiements sont devenus un fardeau que je peine à supporter. Je cherche seulement à pallier des situations insoutenables et à protéger mes enfants de cette réalité.
Ma femme a confisqué ma voiture et menace d'appeler la police pour me retirer le permis de conduire. Elle utilise également le fait que je fume occasionnellement du cannabis comme un autre outil de manipulation et de contrôle. Elle me menace, m'humilie et essaie de me faire du chantage, sachant que je ne suis pas un drogué mais que j'ai seulement cette habitude occasionnelle. Pourtant, elle exploite cette habitude pour me voler ma voiture et me garder loin de la maison.
Malgré tout, je tiens à souligner que je suis simplement un père qui aime ses enfants et qui ne veut pas les perdre. J'ai souffert en silence pendant 17 ans, mais maintenant j'ai décidé de parler.
Je demande des conseils sur la façon de faire face à cette situation, sur la manière de me protéger moi-même et mes enfants, et sur la façon de commencer à reconstruire ma vie.
Tout conseil ou ressource serait grandement apprécié. Merci d'avoir lu mon histoire.
Bonjour,
Vous nous écrivez aujourd’hui pour partager votre histoire et poser des mots sur votre vécu. Nous soulignons votre démarche qui demande efforts et courage.
Concrètement, vous voulez obtenir des conseils sur la façon de faire face à cette situation, sur la manière de vous protéger et de protéger vos enfants, et sur la manière de reconstruire votre vie. Violence Que Faire est là pour répondre à vos interrogations et vous orienter selon vos demandes.
En tant que père qui aime ses enfants, vous cherchez des solutions pour ne pas les perdre et nous comprenons votre envie de sortir de cette situation. Nous proposons ci-après quelques informations concernant les thèmes que vous abordez dans votre question et des possibles orientations. En avez-vous déjà entendu parler ?
En effet, vous mentionnez de la violence domestique et plus précisément des humiliations, des menaces et de la manipulation qui entrent dans le champ de la violence psychologique, ainsi que des violences physiques. Ces formes de violence sont interdites par la loi et des centres spécifiques, les Centres d’Aide aux Victimes d’Infractions (centres LAVI), sont à disposition pour vous informer sur vos droits en cas d’infractions ainsi que vous accompagner pour des questions sociales, médicales et psychologiques, si vous le souhaitez. Si vous décidez de prendre rendez-vous, les consultations du Centre LAVI du Jura seraient gratuites et confidentielles.
Les conséquences de la violence au sein du couple sont multiples et vous en décrivez plusieurs, notamment le faire d’être actuellement sans domicile fixe et l’environnement toxique et insupportable pour vos enfants, conséquences desquelles vous aimeriez sortir.
En termes d’hébergement, le canton du Jura ne dispose pas de structures d’accueil d’urgence ; avez-vous vous-même de la famille, des proches ou des connaissances (voisins, collègues) à qui vous pourriez demander de l’aide ou du soutien ? Vous mentionnez avoir un handicap sans spécifier de quoi il s’agit ; auriez-vous peut-être accès à certains hébergements grâce à cet handicap ?
En ce qui concerne vos enfants, que vous voulez protéger, le centre LAVI du Jura est aussi compétent pour les accompagner en tant que proche dans cette situation. Auriez-vous la possibilité de les informer sur l’existence de ces centres, ou de les y accompagner s’ils en ressentent le besoin ?
Enfin, vous mentionnez votre envie plus globale de reconstruire votre vie. Qu’est-ce que cela représente pour vous ? Est-ce qu’il est question de se séparer ? De poser de nouvelles bases à l’abri des violences ? Si vous souhaitiez vous poser ces questions dans un cadre sécurisé, un-e thérapeute pourrait vous soutenir dans votre réflexion. L’association jurassienne et bernoise francopohone des psychologues et des psychologues-psychotérapeutes (AJBFPP), met en ligne une liste de thérapeutes installés en privé pour offrir écoute et conseils.
Voilà quelques pistes que vous êtes libre de suivre. Nous restons à disposition si vous deviez avoir d'autres questions ou besoins et nos pensées vous accompagnent dans ce processus.
Bonjour, Vous vous interrogez sur la façon dont vous pourriez aider un proche partiellement conscient des difficultés au sein de son couple. Votre instinct protecteur recherche des solutions, et nous allons tenter de vous aider au mieux. Bien que votre...
Bonjour, comment aider un proche qui ne reconnaît qu'à demi mots ce qu'il se passe au sein de son couple ?
Bonjour,
Vous vous interrogez sur la façon dont vous pourriez aider un proche partiellement conscient des difficultés au sein de son couple. Votre instinct protecteur recherche des solutions, et nous allons tenter de vous aider au mieux.
Bien que votre message ne détaille pas spécifiquement les problèmes au sein du couple de la personne, nous présumons que vous nous contactez en raison de possibles situations de violence conjugale. Votre préoccupation pour le bien-être de votre proche vous incite à rechercher des informations sur la manière d'agir en tant que témoin pour le soutenir. La violence conjugale est interdite par la loi, et des solutions existent pour les victimes. Dans les paragraphes suivants, nous vous fournirons des conseils et des informations utiles susceptibles d'aider votre proche.
Tout d'abord, si vous vous sentez suffisamment à l’aise, vous pourriez suggérer à votre proche d'explorer les ressources disponibles sur notre site. Par exemple, vous pourriez l’encourager à passer l'un de nos tests, conçu pour évaluer si la personne en question est victime de violence conjugale selon notre perspective. Si votre proche est réceptive aux podcasts, vous pourriez lui proposer d'écouter « Poussière », un podcast abordant la violence conjugale avec des témoignages et des interventions de personnes expertes du domaine. Écouter ces témoignages pourrait potentiellement l'aider à se sentir moins isolé-e-x dans sa situation. Enfin, notre section dédiée aux conséquences de la violence et aux informations pour les victimes pourrait également lui être bénéfique afin de mieux comprendre sa situation et s’il s’identifie comme victime.
Concernant les ressources institutionnelles, votre proche peut se rendre dans un centre LAVI, que ce soit le centre LAVI pour les hommes (026 305 15 80) ou le centre LAVI Solidarité Femmes Fribourg (026 322 22 02). Dans ces centres, votre proche sera pris en charge par des spécialistes des violences et pourra bénéficier d'un soutien psychologique, juridique, ou matériel en fonction de ses besoins et de son statut de victime selon la loi pour l'aide aux victimes d'infraction (LAVI). Les services des centres LAVI sont gratuits et confidentiels.
Nous espérons que notre réponse vous sera utile pour apporter un soutien à votre proche. N'hésitez pas à nous fournir plus d'informations ou à poser de nouvelles questions. Nos meilleures pensées vous accompagnent vous et votre proche.
Bonjour, Vous partagez avec nous votre besoin pressant de trouver de l’aide par rapport à votre recours à la violence physique au sein de votre couple. Nous saluons votre prise de conscience de la mesure du problème et des conséquences...
Madame, Monsieur,
Je me permets de venir vers vous car je suis auteur de violences au sein de mon couple …
J’ai vraiment besoin de me faire aider pour comprendre pourquoi j’en suis arrivé à m’en prendre au physique. Pour notre bien être, j’ai décidé pour l’instant de retourner vivre auprès de mes proches mais nous désirons être réuni à nouveau ma femme et moi. Je vous en supplie, j’ai besoin d’un accompagnement.
Bien à vous
Bonjour,
Vous partagez avec nous votre besoin pressant de trouver de l’aide par rapport à votre recours à la violence physique au sein de votre couple. Nous saluons votre prise de conscience de la mesure du problème et des conséquences de l’utilisation de la violence dans votre couple et ainsi de vouloir prendre soin de la souffrance engendrée.
Vous souhaitez trouver une sortie de la répétition de vos actes et gérer votre agressivité ce qui est en effet une démarche importante dans la mesure où, lors du passage à des actes violents, il s’installe un cercle de répétitions de plus en plus graves. Votre décision de quitter momentanément votre domicile est certainement une décision prudente pour préserver votre couple, protéger votre femme et trouver l’aide appropriée.
Concrètement, pour trouver une amélioration significative en termes de comportements violents nous vous conseillons une aide professionnelle. Il existe à Genève Vires, un centre spécialisé dans cette thématique et vous y trouverez une aide concrète dans la gestion des situations que vous vivez. Un première évaluation lors du premier contact vous permettra de mieux comprendre l’origine de vos agissements et d’investir vos énergies pour les changements concrets que vous souhaitez pour vous-même. Ces spécialistes seront à même de vous écouter et d’évaluer avec vous votre besoin dans la situation que vous vivez.
N’hésitez à faire encore appel à nous si vous en ressentez le besoin ou si vous avez d'autres questions. Nous vous souhaitons du courage dans votre démarche de changement et un avenir de couple respectueux de la sécurité et de l'intégrité de votre partenaire et plus satisfaisant pour vous.
Bonjour, Etre témoin impuissant est une position bien délicate pour l'entourage d'une personne prise dans une relation de couple emprunte de violence. C'est tout à fait normal de se sentir démunie face à une puissance telle que l'emprise psychologique. Quels...
Bonjour,
Avec ma famille, nous avons des soupçons de violences psychologiques et d'emprise au sein de son couple. Nous ne savons pas quoi faire et surtout vers qui nous tourner pour obtenir de l'aide. Elle est en train de s'isoler (décrochage scolaire, social, isolement de ses ami-e-s et de sa famille) et nous avons peur de la brusquer. Vers qui pourrions-nous nous tourner ? Merci de votre réponse et de tout ce que vous faites !
Bonjour,
Etre témoin impuissant est une position bien délicate pour l'entourage d'une personne prise dans une relation de couple emprunte de violence. C'est tout à fait normal de se sentir démunie face à une puissance telle que l'emprise psychologique. Quels sont les éléments qui vous font penser que votre soeur subit de la violence par son compagnon? Vous parlez de décrochage scolaire. Est-elle encore à l'école? Est-elle mineure ou majeure? Vit-elle avec son partenaire?
Pour pouvoir vous répondre plus précisement mais surtout vous orienter au mieux, il nous serait utile d'avoir quelques informations complémentaires en regard de nos questionnements apparaissant plus haut. Etes-vous d'accord de nous renseigner davantage sur votre soeur et les faits observés en nous posant une nouvelle question (avec les mêmes identifiants) ?
Nous nous permettons de vous transmettre quelques informations qui ont pu être utiles à des personnes dans des situations similaires à la vôtre. Une des stratégies des auteur-e-s de violence est de pousser la victime à l'isolement afin de favoriser sa mise sous son contrôle. Sous emprise, une personne peut s'avérer difficile à raisonner, à convaincre, elle ne se perçoit pas comme étant victime de violences. La prudence que vous adoptez semble dès lors appropriée pour maintenir le lien avec vous et les autres membres de la famille. Il est important de rester présente, disponibles et à l'écoute.
En attente de votre éventuel retour, nous pouvons vous orienter vers le centre d'accueil MalleyPrairie au 021.620.76.76 pour échanger sur la situation et recevoir écoute ainsi que conseils professionnel-l-e-s dans le domaine de la violence conjugale.
Nous nous permettons aussi de vous faire part de notre podcast Poussière dont le premier épisode traite spécifiquement des violences psychologiques . Si vous pensez que votre soeur pourrait être réceptive, une idée serait de lui proposer de l'écouter, ce qui permettra peut-être d'enclencher la discussion.
Nous espérons avoir pu vous donner quelques pistes utiles et que vous trouverez rapidement l'aide recherchée. Nous restons à disposition si vous souhaitiez donner suite à notre réponse ou nous transmettre des nouvelles.
Avec nos cordiales salutations,
Bonjour, Vous avez réalisé être victime de violence psychologique de la part de votre ex-mari, et vous souhaitez comprendre comment il est possible de prouver que vous avez vécu ce type de violence. Votre questionnement est légitime, et nous allons...
Bonjour
Comment prouver de la violence psychologique?
J’en ai subi et mon ex menace de porter plainte contre moi si je porte plainte pour des violences psychologiques !
Bonjour,
Vous avez réalisé être victime de violence psychologique de la part de votre ex-mari, et vous souhaitez comprendre comment il est possible de prouver que vous avez vécu ce type de violence. Votre questionnement est légitime, et nous allons tenter d'y répondre au mieux.
La violence psychologique apparaît comme la forme la plus « invisible » des violences conjugales, car contrairement à d'autres formes de violence, elle ne laisse pas de marques sur le corps et est donc plus difficile à prouver. Cependant, le manque de possibilité de prouver la violence psychologique ne signifie pas qu'elle est moins grave qu'une autre forme de violence. En effet, les conséquences de la violence psychologique sur les victimes peuvent profondément détériorer leur santé psychique et physique. Vous avez raison de prendre ce problème au sérieux et de vous interroger à ce sujet. À ce propos, nous avons dédié tout un épisode de notre podcast à cette question, si vous êtes intéressée à l'écouter.
Il est important de savoir que dans le Code pénal suisse, la violence psychologique n’est pas érigée en infraction spécifique. Il n’existe pas non plus d’infraction spécifique pour le harcèlement obsessionnel. Certains actes de violences psychologiques constituent cependant des infractions, c’est le cas par exemple des menaces graves (art. 180 CP), de la contrainte (art. 181 CP), la séquestration (art. 183-184 CP), le chantage (art. 156 CP), l’utilisation abusive d’une installation de télécommunication (art. 179septies CP) etc…
Pour vous apporter un soutien concernant votre questionnement sur la violence psychologique et la possibilité de porter plainte ou de la prouver, nous vous suggérons de prendre contact avec l'une des deux adresses ci-dessous :
Tout d'abord, vous pourriez prendre contact avec le Centre Social Protestant du canton de Berne. Vous avez la possibilité de contacter le secteur juridique, qui offre la possibilité d'avoir un entretien avec un-e juriste qui vous renseignera sur vos droits et vous orientera dans vos questionnements concernant les actes de violence psychologique que vous avez subis. Vous pouvez les joindre au numéro suivant : 032 493 32 21.
Vous pourriez également prendre contact avec le Centre de consultation ambulatoire de Solidarité Femmes Bienne. Dans ce centre, vous serez reçue par un-e spécialiste des violences conjugales et, dans certains cas de violence psychologique, ces derniers peuvent vous apporter un soutien d'ordre juridique et vous aider à prouver que vous vivez des violences psychologiques. Les consultations au sein de ce centre sont gratuites et confidentielles. Vous pouvez les joindre au numéro suivant : 032 322 03 44.
Nous espérons que notre réponse aura pu vous fournir des pistes de compréhension et des adresses utiles quant à votre questionnement. Nous restons à votre disposition si vous souhaitez nous en dire plus ou nous poser une autre question. Nos meilleures pensées vous accompagnent.
Bonjour, Vous nous écrivez car vous souhaitez savoir si ce que vous vivez est normal, ce qui est le cas selon votre partenaire. Vous dites être limitées dans votre liberté, vous sentir bloquée, piégée, que votre partenaire vous force à...
Bonjour,
Je vous écris car je ne sais pas si ce que je vis est normal. Selon mon partenaire, oui. Les conditions de vie avec lui sont très limitatives pour ma liberté et je me sens bloquée, piégée. Pour lui, il est impératif que nous puissions voir nos téléphones portables respectifs, mais il voit alors des choses qui datent d'avant le début de notre relation et se met en colère. Quand il veut parler, il veut me forcer, je l'écoute au début, mais il y a un moment où je lui dis que ce n'est pas le moment, que je n'en peux plus et alors il essaie de m'empêcher de sortir de la chambre ou me poursuit dans le reste de la maison pour parler. Il ne veut pas que je sois seule avec mes amis, il ne veut pas que j'aille faire les courses seule. Lorsque je ne veux pas faire l'amour, il me dit que je dois faire l'amour pour lui donner du plaisir, parce que c'est ce que font les couples qui s'aiment. J'ai l'impression qu'il est très jaloux et possessif, lorsque je ne suis pas d'accord avec lui, il m'a même blessée physiquement parce que je ne voulais pas me retourner et qu'il me retournait de force, parce qu'il m'attrapait pour que je ne parte pas. Il me menace également tout le temps et lorsque je lui dis que je veux mettre fin à la relation, il me dit que je ne veux pas partir. .... Je ne sais pas quoi faire !
Bonjour,
Vous nous écrivez car vous souhaitez savoir si ce que vous vivez est normal, ce qui est le cas selon votre partenaire. Vous dites être limitées dans votre liberté, vous sentir bloquée, piégée, que votre partenaire vous force à faire des choses avec lesquelles vous n'êtes pas d'accord, notamment sexuelles, et qu'il insiste si vous refusez. Vous le décrivez comme jaloux et possessif, et que cela a déjà mené à des blessures physiques. Il vous menace, et ne vous permet pas de mettre fin à votre relation.
Pour commencer, nous vous félicitons de nous avoir contacté-e-s. C'est une démarche courageuse, et cela montre que vous questionnez, à juste titre, ce que vous vivez. Vous avez fait un premier pas important pour sortir de cette situation de violence.
En effet, votre récit comprend des descriptions de l'ordre de la violence psychologique, alimentée par la jalousie ou l'envie de posséder l'autre que vous mentionnez en décrivant votre partenaire. Cette forme de violence ne laisse pas de trace sur le corps, mais elle peut marquer l'esprit de manière tout aussi vive et souvent plus longtemps et plus en profondeur.
Il y a une notion de surveillance à travers le fait de vouloir accéder à votre téléphone, de vous empêcher de voir vos ami-e-s seule, ou de faire des activités seule. Cela peut mener à un certain isolement de la personne victime, et déboucher sur du harcèlement de la personne auteure (poser plein de questions, appeler ou écrire des messages à répétitions, etc...).
Votre partenaire vous impose aussi de l'écouter, et il vous retient, ou vous poursuit pour vous obliger à le faire, même si vous lui dites gentiment "non". De ce fait, il nie vos choix, vous impose les siens, il ne respecte pas vos limites.
Dans cette prolongation, lorsque vous parlez de ne pas vouloir faire l'amour, votre discours nous apparaît comme de la contrainte sexuelle. Lors de rapports sexuels, il est essentiel que le consentement soit demandé et donné par les partenaires (même au sein d'un couple), sachant qu'il peut être retiré à tout moment. "Devoir donner du plaisir", "c'est ce que font les couples qui s'aiment", sont-ils des arguments légitimes, qui font suffisamment sens pour vous pour changer d'avis? Si ce n'est pas le cas, c'est une contrainte à un acte sexuel.
Vous mentionnez plusieurs épisodes qui remettent votre intégrité physique en cause. La violence physique peut comprendre le fait de bloquer le passage, immobiliser, retenir de force, empoigner, etc... Vous avez même été blessée.
Ces violences peuvent avoir des conséquences importantes sur la personne qui les subit. D'ailleurs, la violence au sein d'un couple est interdite par la loi qui protège l'intégrité physique, psychique et sexuelle de chaque personne. La plupart des actes de violence sont poursuivis d'office, d'autres doivent être dénoncés par une plainte pénale.
À ce stade, nous vous invitons à réfléchir aux questions qui suivent:
Avec votre accord, nous souhaitons vous donner quelques pistes qui pourraient vous aider dans votre situation. Il n'est jamais facile de faire à des situations de violence, et seul-e-x on peut se sentir démuni. C'est pourquoi il est important de pouvoir s'entourer de professionnel-le-x dans le domaine, afin d'obtenir des conseils et un soutien.
Si vous ressentez le besoin de parler, et d'être accompagnée dans votre vécu, vous pouvez consulter le Service d'Aide aux Victimes (SAVI) sur le canton de Neuchâtel. Il y a un bureau dans la ville de Neuchâtel, et à la Chaux-de-Fonds. Cette institutions propose des consultations gratuites et confidentielles en lien avec la violence domestique, et plus spécifiquement la violence conjugale. Ces professionnel-le-x-s seront à votre écoute et pourront vous renseigner sur les diverses démarches possibles dans votre situation, et vous proposer une aide sur les plans administratifs, psychologiques et juridiques. Vous pouvez les joindre au 032 889 66 49, ou par mail à savi.ne@ne.ch.
Dans le cas où vous ne vous sentiriez plus en sécurité avec votre partenaire, mais que vous vivez ensemble, qu'il vous faudrait quitter le domicile rapidement et que vous n'avez personne chez qui aller, vous pouvez faire appel au numéro d'urgence 0800 880 480.
Si vous devez vous mettre à l'abri, vous pouvez également contacter le SAVI sur le canton de Neuchâtel, qui peut entrer en matière pour un hébergement en aide immédiate de 35 jours, avec possibilité de prolonger. Le numéro de l'hébergement est le 032 886 46 36.
Nous nous permettons également de vous encourager à appeler la Police au 117 si vous vous sentez en danger.
Nous espérons avoir pu vous apporter des conseils utiles et nous vous souhaitons du courage et que la situation s'améliore pour vous. Nous restons à votre disposition si vous souhaitez poser d'autres questions, ou simplement nous donner des nouvelles si vous le désirez.
Bonjour, Tout d'abord, nous souhaitons vous informer que vous pouvez nous écrire directement en anglais si cela est plus facile pour vous et nous vous répondrons également en anglais. Vous êtes en couple et votre partenaire vous rabaisse régulièrement ou...
Bonjour,
(Je suis anglophone primaire, je vis dans le canton de Vaud, et j'utilise la traduction parce que je ne sais pas quoi faire). Ma partenaire se met régulièrement en colère contre moi pour certaines choses et me traite de tous les noms (bitch, pas normal) ou me rabaisse (fuck you, you've ruined my life, etc.). Nous n'avons pratiquement aucune intimité sexuelle et elle m'en rend responsable. Je pense que je suis stressée et triste à cause de cette relation, que je n'ai d'intérêt pour personne et que j'essaie surtout de survivre paisiblement chaque jour. Le week-end dernier, elle s'est tellement énervée qu'elle m'a craché dessus. Ce week-end, un vieil ami à elle est venu lui rendre visite et ils sont allés dans une autre pièce pour rattraper le temps perdu. Je suis entré et elle m'a dit qu'il ne se passait rien d'autre que quelques baisers et que, comme nous n'avions pas de relations sexuelles, elle devait en arriver là et que c'était de ma faute si c'était comme ça. Je suis tellement triste. Je me sens très blessée et surtout coupable et blâmée. C'est difficile de savoir quoi faire. Est-il justifié qu'elle agisse ainsi et que ce soit la conséquence ?
Bonjour,
Tout d'abord, nous souhaitons vous informer que vous pouvez nous écrire directement en anglais si cela est plus facile pour vous et nous vous répondrons également en anglais.
Vous êtes en couple et votre partenaire vous rabaisse régulièrement ou vous insulte, cette situation vous stresse et vous rend triste. Le week-end dernier votre partenaire vous a craché dessus. Ce week-end votre partenaire a embrassé un ami en justifiant que c'était de votre faute car vous n'avez pas de relations sexuelles. Vous vous sentez coupable et blâmée et ne savez pas quoi faire. Vous souhaiteriez y voir plus clair.
Les évènements que vous nous relatez, comme vous rendre responsable de son baiser avec son ami, les insultes répétées, les dénigrements, sont des actes de violence psychologique. Cette dernière est sournoise et s’installe peu à peu par le biais du phénomène appelé « cycle de la violence » Ce mécanisme qui se répète engendre un risque d’augmentation de la violence. Les conséquences de cette emprise ou contrôle engendrent de la peur, de la confusion, de la perte de confiance ou d’estime de soi. Ces symptômes ont pour conséquence d’empêcher ou de rendre plus difficiles toutes prises de décisions. La violence est grave et elle n'est jamais justifiée, quel que soit le comportement de la victime. Est-ce que certains de ces éléments font écho à votre situation?
Dans votre message nous comprenons que vous vous sentez bloquée, en modalité "survie" jour après jour, comme si vous n'étiez plus celle au contrôle de votre vie. Nous écrire démontre que vous avez envie de changement et que la situation actuelle ne vous convient plus. Si vous nous le permettez, nous nous permettons de vous poser quelques questions à titre introspectif :
Si vous le souhaitez, vous pourriez prendre contact avec des professionnel-les proches de chez vous qui pourront vous conseiller de manière gratuite et confidentielle, en anglais. Dans le canton de Vaud, le Centre Malley Prairie s'adresse à toute personne touchée par la violence au sein du couple et propose des des consultations en ambulatoire mais également des groupes de soutien pour les personnes victimes de violence. Ces professionnel-les pourront vous guider pas à pas dans vos prises de décision, quelles qu'elles soient, et vous conseiller au mieux en fonction de votre situation. Les consultations peuvent avoir lieu dans différents lieux du canton. Un seul numéro pour les joindre pour les deux prestations: 021 620-76-76.
Nous espérons de tout coeur avoir pu vous aider, notre porte reste ouverte si vous avez une nouvelle question ou si vous souhaitez nous donner de vos nouvelles dans quelques temps. Avec nos meilleures salutations.
Bonjour, Vous nous avez écrit en tant que témoin auditif de disputes fréquentes et violentes impliquant vos voisins. Nous comprenons que le fait d'être exposé au son sans l'image, surtout sans connaître personnellement les voisins, puisse susciter de nombreuses émotions...
Bonjour,
mes voisins que je connais pas se disputent régulièrement très fort, et on les entend dans tout l'immeuble. Je ne sais pas si il y a de la violence physique mais en tout cas verbale c'est sûr.
Je ne sais pas comment je devrais réagir, ou si je devrais appeler la police quand ça arrive. Qu'est-ce que je devrais faire?
Bonjour,
Vous nous avez écrit en tant que témoin auditif de disputes fréquentes et violentes impliquant vos voisins. Nous comprenons que le fait d'être exposé au son sans l'image, surtout sans connaître personnellement les voisins, puisse susciter de nombreuses émotions et créer un climat anxiogène au sein de votre immeuble. Si vous avez pris la peine de nous écrire, c'est probablement parce que vous vous interrogez sur la possibilité de violences conjugales chez vos voisins, et c'est dans ce contexte que nous allons répondre à votre demande.
Il n'est jamais facile de réagir en tant que témoin de violence conjugale, d'autant plus lorsque l'on ne connaît pas bien les personnes que l'on soupçonne de vivre dans la violence. Il est tout à fait normal que vous vous posiez des questions et que vous réfléchissiez à l'implication que vous pourriez ou devriez avoir dans cette situation. Ce qui semble certain, c'est que vous avez été attentive à votre sensibilité et que vous ne souhaitez pas rester silencieuse face à la violence conjugale. Nous saluons cette démarche, nous savons qu’elle demande du courage.
Dans le cas de soupçons de violence conjugale, comme cela est le cas chez vos voisins, nous conseillons toujours à l'Association VIOLENCE QUE FAIRE, de faire appel à la police au 117 en cas de nouvelle scène. Elle sera plus à même d'évaluer la situation une fois sur place. Ces derniers sont habitués à intervenir au sein des domiciles où il y a de la violence. En cas de crise, les forces de l'ordre peuvent expulser l'auteur-trice de violence afin que la victime soit en sécurité.
Nous nous demandons dans quelle mesure vous pourriez échanger avec vos autres voisin-e-s que vous connaissez mieux sur ce que vous entendez régulièrement et ainsi avoir plus d'informations sur ce que vit ce couple. Il sera alors peut-être plus facile pour vous de prendre la décision de contacter la police en ayant un peu plus d'informations.
Nous espérons que notre réponse a pu vous fournir des pistes sur la manière dont vous pourriez intervenir la prochaine fois que vous entendrez des disputes intenses au domicile de vos voisins. Nous meilleures pensées vous accompagnent.
Bonjour, Pour la première fois de votre vie, vous êtes confrontée à de la violence dans vos relations amoureuses. Aborder ce sujet avec vos proches vous semble difficile, et c'est avec courage que vous avez pris le temps de nous...
Bonjour,
c’est la première fois que je me renseigne par rapport à ce sujet là. C’est bien la première fois que je subi parfois de la violence dans mes relations amoureuses. Je n’arrive pas à en parler à mon entourage enfin j’ai plutôt peur de ce qui peut arriver si je fais une démarche. Je ne saurais pas quoi vous dire de plus à part de conseils. Merci d’avance du temps que vous prendrez à mon message.
Bonjour,
Pour la première fois de votre vie, vous êtes confrontée à de la violence dans vos relations amoureuses. Aborder ce sujet avec vos proches vous semble difficile, et c'est avec courage que vous avez pris le temps de nous écrire pour solliciter des conseils. Nous saluons votre démarche, nous sommes conscient-e-s que cela demande du courage.
De par votre message, il semble que vous ayez pris conscience qu'une situation de violence s'est infiltrée dans votre couple. Cette réalisation suscite en vous perplexité et des interrogations. Ces sentiments sont parfaitement légitimes, et vous avez raison de les écouter. En effet, la violence au sein du couple est interdite par la loi. Peut-être n'avez-vous pas encore réussi à en discuter avec votre entourage, mais vous avez osé nous écrire, brisant ainsi le silence qui entoure les violences. Vous n'êtes pas seule face à cette situation, et des solutions existent.
Avant de vous proposer plusieurs conseils quant à votre situation, vos questionnements concernant vos relations amoureuses nous incitent également à vous poser des questions d'ordre introspectif.
· Quel type de relation vous permettrait de vous sentir bien ?
· Si vous appreniez que votre meilleure amie vivait la même situation que vous, qu'est-ce que vous lui souhaiteriez ?
· De quoi auriez-vous besoin pour réussir à parler de ce qui vous arrive à vos proches ?
Afin de mieux comprendre votre situation, notre site propose plusieurs ressources qui pourraient vous aider à mieux identifier la situation de violences que vous vivez ainsi que les aides disponibles pour vous soutenir.
Tout d’abord, sur cette page, vous trouverez des explications concernant la violence conjugale ainsi que les diverses formes qu'elle peut prendre. En effet, la violence conjugale peut être d’ordre psychologique, physique, sexuelle ou économique. Lire les onglets sur les différents types de violence pourrait vous permettre d'identifier quel type de violence vous vivez.
Nous avons également créé un podcast abordant les violences conjugales. Chaque épisode est dédié à une thématique particulière, et vous pourrez y entendre des témoignages de victimes ainsi que l'apport d'un-e expert-e du domaine. Écouter les épisodes pourrait vous aider à faire écho avec votre situation et mieux identifier le type de violence que vous vivez ainsi que les ressources disponibles pour vous aider.
Enfin, nous mettons à votre disposition un onglet répertoriant toutes les adresses d'organisations venant en aide aux personnes concernées par la violence conjugale. Votre demande manque de détails, ce qui ne nous permet malheureusement pas de vous fournir une adresse exacte à laquelle vous rendre. Nous vous invitons donc à consulter par vous-même les adresses et à voir si l'une des structures que nous proposons pourrait vous apporter un soutien.
Nous espérons avoir pu vous fournir des pistes de réflexion intéressantes concernant votre questionnement et vous avoir donné des conseils qui vous permettront de mieux comprendre la situation de violence que vous semblez vivre. Nous restons disponibles si vous souhaitez partager plus de détails ou si vous avez d'autres questions sur le sujet de la violence conjugale. Nos meilleures pensées vous accompagnent.
Bonjour, Vous êtes témoin auditif de manière répétées de cris et pleurs chez vos voisins. Une part de vous craint d’envenimer la situation en contactant la police et une autre ne souhaite pas « fermer les yeux » sur une situation potentielle de...
Je vous explique vite la situation: j’ai emménagé dans mon appartement il y a 8 mois, j’ai 21 ans et c’est mon 1er appartement seule. Mes voisins de paliers se disputent fréquemment, et c’est assez violent: des cris et des pleurs (surtout de la femme) des choses qui tombent/sont lancées. Je ne connais pas mes voisins, et je ne sais pas si ils sont violents physiquement mais je le pensent. Ils ont un fils d’environ 7-10 ans et sont Portugais(je ne sais pas leur statut en Suisse).
J’ai très peur pour ma voisine et son fils, je ne sais pas quoi faire, j’ai peur que si j’appelle la police ça empire les choses.
Bonjour,
Vous êtes témoin auditif de manière répétées de cris et pleurs chez vos voisins. Une part de vous craint d’envenimer la situation en contactant la police et une autre ne souhaite pas « fermer les yeux » sur une situation potentielle de violences domestiques. Vous êtes une personne soucieuse du bien être et de la sécurité d’autrui d’autant plus lorsqu’un enfant est concerné. Nous saluons votre démarche de nous écrire afin de venir en aide à votre voisine et à son enfant.
Nous imaginons bien qu’avoir « le son sans l’image » est particulièrement anxiogène et que cela puisse déclencher un mélange d’émotions, parfois contradictoires. Ici vous mentionnez craindre d’appeler la police et en même temps ne pas vouloir rester indifférente.
À l’Association VIOLENCE QUE FAIRE, nous véhiculons le message qu’il est important de ne pas fermer les yeux lorsque l’on est concerné-e par une situation de violences domestiques et que le soutien est souvent déterminant pour les victimes.
Le temps et le soin que vous avez pris en nous contactant, nous incite à vous poser à notre tour quelques questions à titre introspectif :
En réponse à votre désir de mieux comprendre comment vous positionner en tant que témoin, si cela vous intéresse, une page de notre site y est spécifiquement dédiée.
Aussi, nous nous permettons de vous transmettre quelques informations sur les options qui s’offrent à vous. De manière générale, tout-e citoyen-ne est en droit d’informer la police lorsqu’il/elle soupçonne des violences domestiques. La Police cantonale fribourgeoise peut par exemple vous renseigner sur la prévention dans les cas de violences familiales. Elle est joignable au 026 347 01 17. Dans le cas où vous pensez qu’il y a une urgence car vous entendez à nouveau des cris et des pleurs, vous pouvez également composer le 117. Vous trouverez de plus amples informations sur le site internet : https://www.fr.ch/dsjs/pol. Si vous soupçonnez des violences sur l’enfant, vous pouvez également contacter la permanence du Service de l’enfance et de la jeunesse de manière anonyme, afin de vous renseigner. Cette permanence est assurée par des intervenant-e-s en protection de l’enfant. Vous pouvez les contacter au 026 305 15 30 du lundi au vendredi, de 14h00 à 17h00. Si vous souhaitez des informations complémentaires, vous pouvez vous rendre sur leur page internet : https://www.fr.ch/dsas/sej.
Nous restons à votre entière disposition si vous souhaitez nous donner des nouvelles de la situation et espérons que nous avons pu répondre au mieux à votre demande.
Bonjour, Vous partagez avec nous le fait que même après la cessation de vos contacts avec votre mari, vous ressentez toujours son emprise sur vous. Vous vous êtes fortement investie dans votre relation pour faire face aux problèmes de violence....
Bonjour,
Cela fait maintenant plus d'une année que je suis séparée de mon mari. Nous avons été consultés aux boréales mais il n'a jamais prs conscience ni accepté qu'il était violent psychologiquement. Nos rapports restent compliqués même si je ne le vois plus. Il continue a "souffler le chaud et le froid" par messages ou mail et je sens bien qu'il a toujours une emprise sur moi. Il essaie de m'atteindre financièrement. Je suis donc à la recherche d'un avocat afin de m'aider a me défendre. Malheureusement j'ai peu de moyens. Je me demandais si il existait une aide ou un conseil juridique peu coûteux pour les personnes dans mon cas. Merci d'avance pour votre aide.
Bonjour,
Vous partagez avec nous le fait que même après la cessation de vos contacts avec votre mari, vous ressentez toujours son emprise sur vous. Vous vous êtes fortement investie dans votre relation pour faire face aux problèmes de violence. Cependant, suite à l'absence de reconnaissance de la part de votre mari quant à ses actes violents, vous avez pris la décision de vous séparer. Votre objectif actuel est de vivre sans être affectée par la violence et de retrouver la sérénité. Vous agissez en cherchant des solutions concrètes pour vous défendre juridiquement. Nous saluons votre démarche en nous écrivant, c’est quelque chose qui demande du courage.
Dans votre message, vous démontrez une grande lucidité face à la situation de violence que vous subissez. En effet, vous avez identifié être victime de violence psychologique et économique. Vous avez une compréhension approfondie des comportements violents de votre ex-mari, notamment à travers ses messages et ses mails, où vous signalez qu'il alterne entre des attitudes contradictoires. De plus, vous reconnaissez qu'il semble incapable de comprendre l'impact de sa violence psychologique sur vous et qu'il serait préférable pour votre santé de vous protéger juridiquement face à lui.
Pour vous aider dans vos démarches juridiques face à votre mari, nous pouvons vous suggérer les adresses suivantes :
Tout d’abord, dans le canton de Vaud, le Centre Social Protestant offre des conseils juridiques aux personnes à revenus modestes. Vous pouvez, si vous le souhaitez, soumettre votre demande par téléphone au 021 560 60 60 ou en vous rendant à la réception du Centre Social Protestant, rue Beau-Séjour 28 à Lausanne, lors des permanences qui ont lieu le mardi matin de 8h30 à 11h00 et le jeudi après-midi de 13h30 à 16h00.
Vous pourriez également vous rendre dans un centre LAVI du canton de Vaud. Il existe quatre antennes à Aigle (021 631 03 04), Lausanne (021 631 03 00), Yverdon (021 631 03 02) et Nyon (021 631 03 08). Dans certaines situations de violence psychologique et économique, les intervenants LAVI pourraient vous apporter un soutien juridique. Elles-ils sont à votre disposition pour vous informer de vos droits, vous orienter et, si nécessaire, vous accompagner auprès d’un avocat pour une évaluation juridique de votre situation. Ces rendez-vous sont gratuits et confidentiels.
Si vous recherchez spécifiquement un-e avocat-e spécialisé-e dans les affaires de violence domestique, vous pourriez contacter l'Association des Avocats Ressource en matière de Violences Domestiques. Cette association réunit des avocat-e-s sensibilisé-e-s à la problématique de la violence domestique, offrant ainsi des conseils et un soutien juridique spécialisé aux personnes concernées par ce type de violence. Cependant, il est à noter que l'association ne peut malheureusement pas proposer des prestations juridiques à tarif réduit.
Nous espérons que notre réponse vous a fourni les informations nécessaires pour entreprendre les démarches visant à vous protéger. N’hésitez pas à poser d'autres questions si vous en avez. Nous vous souhaitons le meilleur et vous adressons nos encouragements.
Bonjour, Vous nous faites part de vos inquiétudes, car une amie vous a confié subir de la violence au sein de sa relation conjugale. Vous observez des changements de comportements chez elle, qui vous laissaient présumer la violence dont elle...
Bonsoir,
Je me tourne vers vous car je suis témoin de violence. Une amie s’est confiée à moi ce soir, après des mois de suspicions, elle m’a enfin avoué que son copain était violent avec elle. Je m’en doutait car il avait une relation toxique avec son ex copine. J’ai vu mon amie s’éteindre au fur et à mesure des mois. Elle n’a plus personne dans son entourage, elle n’a pas le droit de sortir, même pour aller au travail cela pose problème. Elle ne se reconnaît plus, elle a peur et est perdue. Elle s’est confié à moi, je lui ai dis avant toute chose que je ne la juge pas, que si elle se sent en danger, que j’allais venir la chercher, que je suis là pour elle, que je la soutiens. Mais j’ai peur qu’elle se referme et ne veuille plus s’ouvrir à moi. Que dois-je faire? Comment agir? Elle n’a que 22 ans, ça me détruit de la savoir mal
Bonjour,
Vous nous faites part de vos inquiétudes, car une amie vous a confié subir de la violence au sein de sa relation conjugale. Vous observez des changements de comportements chez elle, qui vous laissaient présumer la violence dont elle est victime. Elle vous en a parlé, mais vous craignez qu’elle se renferme davantage, car elle l’a déjà fait avec d’autres personnes de son entourage. Vous vous demandez comment agir pour l’aider.
Vous avez bien fait de demander de l’aide sur notre site, car il n’est pas évident de voir une proche subir de la violence. Cela peut engendrer diverses émotions peu confortables et notamment un important sentiment d’impuissance. Vous n’êtes pas seule dans cette situation, vous avez la possibilité de demander de l’aide de professionnel-le-s afin d’aider au mieux votre amie et de vous sentir également soutenue.
Votre amie semble vivre différentes formes de violences au sein de son couple et en souffrir. Elle a pu se confier à vous et vous avez accueilli son récit avec bienveillance et empathie. Vous avez très bien agi, car cette attitude est très aidante dans l’accompagnement des victimes. Comme vous le faites déjà, tentez de garder un lien régulier avec elle afin que, si elle souhaite se protéger de son conjoint, elle se sente en confiance de vous en parler. L’aide que vous lui offrez est très importante. Cependant, nous pensons qu’il serait utile que votre amie puisse également recevoir le soutien de professionnels spécialisés dans le domaine.
Si votre amie le souhaite, elle peut donc recevoir sans attendre l’aide gratuite et confidentielle de professionnel-le-s spécialisé-e-s dans l’accompagnement des victimes de violence conjugale. Elle peut demander un entretien ambulatoire au Centre d’accueil Malleyprairie en appelant le 021/620.76.76, afin de parler de sa situation et d'entrevoir des pistes concrètes pour sa situation. En cas de danger imminent, elle peut également appeler sans hésiter la Police au 117 qui pourra lui venir en aide.
En espérant que notre message vous soit utile et que votre amie puisse recevoir l'aide dont elle a besoin, nous vous transmettons nos meilleures pensées.
Bonjour, Vous nous avez écrit parce que vous semblez être interpellée par un enjeu de violence découlant d’une relation toxique entre votre beau-frère et sa compagne. Nous comprenons que cette situation complexe suscite en vous une réelle préoccupation. D'un côté,...
Je suis très inquiète pour mon beau-frère qui habite à Zurich et sa fille. Il vie une relation toxique avec sa femme, il s’est progressivement isolé, il dit de se faire mal au travail, il est confus et on ne le reconnaît pas. J’aimerais savoir s’il y a des antennes d’écoute dans le canton de Zurich que je peux lui proposer et/ou s’il y a des professionnels avec lesquels je peux parler pour comprendre comment je peux l’aider à trouver de l’aide. Mon beau-frère parle allemand italien et anglais. Moi, je ne parle pas allemand et il est difficile pour moi de trouver des contacts dans son canton, mais même s’il dit qu’il a besoin d’aide il n’arrive pas à faire la démarche par lui même. Merci d’avance pour votre réponse.
Bonjour,
Vous nous avez écrit parce que vous semblez être interpellée par un enjeu de violence découlant d’une relation toxique entre votre beau-frère et sa compagne. Nous comprenons que cette situation complexe suscite en vous une réelle préoccupation. D'un côté, vous rencontrez des difficultés à déterminer comment accompagner votre beau-frère dans ses démarches, tandis qu'une autre partie de vous estime qu'un changement s'avère essentiel, tant pour lui que pour sa fille. Votre perspicacité face à la situation et la bienveillance que vous ressentez envers eux sont les moteurs qui vous incitent à passer à l’action en nous écrivant. Nous saluons votre démarche proactive de recherche de clés de compréhension et d’orientations professionnelles concrètes pour accompagner au mieux votre beau-frère et sa fille.
En tant que témoin de violence conjugale, votre inquiétude pour le bien-être de votre beau-frère et de l'enfant impliqué vous motive à agir. Tandis que vous observez chez votre beau-frère des obstacles pour solliciter par lui-même de l’aide professionnelle, vous souhaitez persévérer à l’encourager à entreprendre des démarches pour sortir de cette situation de violence. La présence d'un enfant renforce votre conviction qu'afin d'assurer son épanouissement et sa sécurité, il est préférable que l'environnement familial soit préservé de toute forme de violence.
Dans cette perspective, sensibiliser votre beau-frère à cet aspect pourrait être une manière d’aborder la thématique de la violence. Souvent, se concentrer sur la sécurité et le bien-être des enfants peut constituer un levier incitatif pour permettre à une victime de violence conjugale d'agir et de solliciter de l'aide. Si vous vous sentez suffisamment à l'aise, aborder cette dimension pourrait être un moyen de l'encourager à prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à cette situation difficile.
Votre souci de protection envers vos proches et votre proactivité, nous poussent, à notre tour, si vous nous le permettez, à vous poser quelques questions à titre introspectif :
Une première option que vous pourriez suggérer à votre beau-frère serait de prendre contact avec le Centre Général d’Aide aux Victimes de Zurich. Ce centre offre des consultations gratuites et confidentielles avec des professionnel-le-s disponibles pour l'écouter, l'informer et le conseiller. De plus, votre beau-frère a également la possibilité de chatter anonymement avec des professionnels de ce centre, comme vous le faites aujourd’hui avec nous par le biais de notre site. Commencer par demander de l’aide en ligne avant de se rendre sur place pourrait peut-être rendre la démarche plus facile pour votre beau-frère.
En réponse à votre désir de mieux comprendre comment aider votre beau-frère, si cela vous intéresse, nous pouvons vous proposer diverses ressources qui pourraient vous aider à appréhender les enjeux liés à la violence. En premier lieu, en cliquant ici, vous trouverez des conseils pratiques pour aborder la thématique de la violence avec votre beau-frère. De plus, nous avons créé un podcast portant sur la violence au sein du couple, explorant diverses thématiques qui pourraient éclairer votre compréhension. Enfin, le centre LAVI du canton de Genève reste à votre disposition. Un-e intervenant-e qualifié-e pourrait répondre à vos questions et éventuellement vous orienter davantage.
Nous espérons que ces suggestions vous offriront des pistes de réflexion pour aider au mieux votre beau-frère à sortir de cette situation de violence. N'hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions supplémentaires. Nos meilleures pensées vous accompagnent et nous vous adressons nos salutations les plus sincères.
Bonjour, Vous avez fait énormément d’efforts pour le bien-être de votre famille toutes ces dernières années et ce malgré les contraintes qui se sont imposées à vous. Vous avez désormais atteint vos limites et vous constatez que vous êtes en train...
Bonjour,
Je vis en couple depuis plusieurs années et nous avons 2 enfants en bas âge. Mon conjoint m’a dit d’arrêter mon emploi à la naissance de notre premier enfant car j’habitais loin et que si nous devions vivre ensemble, il fallait qu’on se rapproche de son travail et que comme il avait un salaire plus élevé, c’était à moi de démissionner.
Malheureusement, après 2 ans, il a décidé d’arrêt son emploi car il était malheureux et, depuis 1 an, il est en reconversion professionnelle avec des idées de carrière complètement farfelues et irréalisables. Donc depuis 1 an, il est avec moi à la maison, ne s’occupe de rien dans le foyer (menage, enfants, entretien d’une maison avec jardin, rendez-vous, etc). Il ne se préoccupe que de lui, de ses rêves irréalistes et cerise sur le gâteau, me sollicite du matin au soir.
Il me fatigue plus que nos 2 enfants. Alors que j’avais commencé un emploi de maman de jour car, même s’il paie, le loyer, la nourriture et la voiture, il ne me donne rien, j’ai commencé à ressentir une fatigue extrême. Autant physique que psychologique. Alors un jour, un de ses copains (qui squattent la maison presque 4 jours par semaine) me propose de la cocaine. J’étais tellement épuisée que j’ai accepté (pourtant je n’ai jamais été intéressée par les drogues).
Et à partir de ce moment, j’ai sombré. J’arrivais à m’occuper de tout, la maison, les enfants et mon conjoint, sans problème. Mais le pire, c’est que j’ai appris, au moment où j’ai commencé à en prendre, que mon conjoint en prend depuis des années (ce que j’ignorais) et j’ai donc pu continuer à en prendre car il en ramenait souvent à la maison.
Donc voilà la situation, maintenant je suis accro, j’ai du faire une cure de désintoxication et je suis en train de tout perdre. Déjà que j’avais perdu un travail pour le sien, qu’il a finalement abandonné. J’ai perdu la confiance que j’avais en mon conjoint et je me dis que c’est lui qui m’a poussée à bout et qui de plus, m’a fait tombée dans cette drogue. Ma décision aujourd’hui est de me séparer de mon conjoint mais il ne veut pas partir de la maison. Que puis-faire ?
Bonjour,
Vous avez fait énormément d’efforts pour le bien-être de votre famille toutes ces dernières années et ce malgré les contraintes qui se sont imposées à vous. Vous avez désormais atteint vos limites et vous constatez que vous êtes en train de tout perdre ; vous avez envie de reprendre votre vie en main. C’est ce que vous avez fait en faisant une cure de désintoxication et que vous continuez de faire en recherchant de l’aide auprès de l’Association VIOLENCE QUE FAIRE (VQF). Vous avez envie de vous en sortir.
La force que vous avez eu en nous écrivant nous pousse à notre tour à vous poser quelques questions à titre introspectif :
Vous avez pris la décision de vous séparer de votre conjoint et vous souhaitez désormais vous réapproprier votre logement. Pour vous accompagner dans cette voie, une option qui s’offre à vous est de vous adresser à un service juridique qui pourra vous renseigner sur vos droits. VQF n’est pas compétente pour donner des conseils juridiques et nous allons vous proposer une adresse qui, nous l’espérons, vous permettra de trouver la réponse à vos questions.
Dans le canton de Genève, vous pourriez vous adresser au Centre Social Protestant du canton de Genève: il s'adresse à toute personne étrangère ou suisse qui a des questions concernant la migration, le permis de séjour, la séparation ou le divorce. Leurs équipes organisent une permanence juridique chaque lundi et jeudi à 8h30 par téléphone (022 807 07 07), des permanences collectives ainsi que des rendez-vous individuels dans plusieurs lieux du canton, vous pourriez choisir un lieu proche de chez vous. Pour des informations ou prise de rendez-vous, vous pouvez les appeler au 022 807 07 00 du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30 (mardi dès 10h et vendredi de 13h à 17h).
De par votre démarche d’écrire spécifiquement sur le site violencequefaire.ch spécialisé dans la violence au sein du couple, nous imaginons que vous souhaiteriez clarifier si ce que vous avez vécu est de la violence. Vous pourriez par exemple faire un test sur notre site, ou alors jeter un oeil aux pages dédiées aux violences économiques ou psychologiques qui regroupent de nombreuses informations. Parmi celles-ci, lesquelles feraient écho à votre situation?
Pour discuter des enjeux de violence au sein de votre couple, une option qui s’offre à vous est de solliciter l'Association Aide aux Victimes de Violences en Couple (AVVEC), même si vous n'êtes pas sûre d'être victime de violence au sein du couple. Elle propose une permanence téléphonique les lundis, mercredis, jeudis et vendredis de 12h à 14h au numéro (022) 797- 10-10. Elle s'engage aussi à organiser une séance d'information collective tous les jeudis à 9h dans leurs locaux à la rue Montchoisy 46. La séance est gratuite et dure une heure. Pour finir, elle offre également une permanence sans rendez-vous les lundis, mercredis, jeudis et vendredis entre 12h et 14h en présentiel ou par téléphone. Ces professionnel-les pourront vous accueillir et aider avec bienveillance tout au long de vos démarches, à votre rythme et selon vos besoins.
Nous espérons de tout cœur avoir pu vous aider. Notre porte reste toujours ouverte si vous avez une nouvelle question ou si vous souhaitez nous donner de vos nouvelles dans quelques temps. Avec nos meilleures salutations.
Bonjour, Vous nous écrivez car vous vous questionnez si cela est normal ou pas sur la manière dont votre mari se comporte avec vous. Nous vous remercions pour votre démarche de nous écrire et de demander de l'aide, c'est une démarche qui...
Est-ce normal que mon mari me parle tout le temps agressivement, me rabaisse sans cesse, m’insulte et me menace de me mettre dehors du domicile à tout moment
Bonjour,
Vous nous écrivez car vous vous questionnez si cela est normal ou pas sur la manière dont votre mari se comporte avec vous.
Nous vous remercions pour votre démarche de nous écrire et de demander de l'aide, c'est une démarche qui demande du courage. Il est primordiale de ne pas rester seule dans votre situation et de demander du soutien, action que vous entreprenez aujourd'hui en nous contactant. A la suite de votre question, nous pouvons donc vous informer que vous vivez des violences psychologiques. En effet, il n'est pas normal d'être rabaissée, insultée, menacée et d'avoir peur d'être mise à la porte.
Ces violences ont des conséquences qui peuvent être grâves sur la santé psychique et physique de la personne qui les subis. Certaines d'entre-elles sont d'ailleurs reconnues pénalement par la loi. Il est dont essentiel de demander de l'aide.
Le courage que vous avez eu de nous écrire nous pousse à notre tour à vous poser quelques questions à titre introspectif :
Si vous le permettez, nous partageons avec vous quelques informations et adresses qui ont pu être utiles à des personnes dans des situations similaires à la vôtre. Il est important de ne pas rester seule dans ces situations. Si vous vous sentez prête à entamer des démarches d'aide, vous pouvez appeler la Fondation l'EssentiElles qui est spécialisée dans les violences psychologiques et économiques. Elle vous accompagnera et conseillera de manière confidentielle et gratuite. Les professionnel-le-s peuvent être atteints durant les heures de bureau au 079 320 90 70. Vous pouvez parler de votre situation par téléphone ou en entretien en présentiel avec un-e intervenant-e qui saura vous écouter et vous aiguiller. Cette Fondation organise également des groupes de parole 8 à 10 fois par année et propose des soutiens avec des thérapeutes. Elle collabore avec une juriste et de nombreux-ses avocats-es.
Au cas où vous devez vous mettre à l'abri, la Fondation l'EssentiElles vous suggérera et vous financera un hébergement d'urgence qui peut aller jusqu'à 35 jours renouvelables. Il en existe trois dans le Valais romand. L'Accueil Aurore dans la région de Sion, Le Point du Jour dans la région de Martigny et la structure de la Fondation l'EssentiElles pour la région du Chablais. Vous pourrez prendre le temps de penser à vous sans avoir peur de subir de la violence. Les professionnel-le-s présents seront à votre écoute et vous aideront également pour les démarches administratives. Ces lieux sont des espaces cachés, sécurisés et bienveillants. Si vous avez besoin d'un hébergement d'urgence rapidement, vous pouvez également les appeler sans passer au préalable par le la Fondation l'EssentiElles. La personne qui vous accueillera sur la structure fera le lien avec la Fondation par la suite.
Dans le cas où vous vivez des violences physiques , sexuelles ou des menaces de mort, nous vous conseillons d'appeler la police au numéro 117. Monsieur peut être expulsé immédiatement du domicile pour 7 jours au moins et 14 jours au plus et devra rencontrer un psychologue à l'association alternative violence qui se situe à Sion ou dans le Chablais. En ce qui vous concerne, il serait important d'appeler à l'unité de médecine des violences au 027 603 63 70 à Sierre afin de faire une attestation de coup qui peut être faite jusqu'à 72heures après les faits. Les professionnel-le-s de la santé présents pourront vous écouter, vous pourrez également bénéficier d'un examen clinique et de la rédaction d’un constat médical pour faire valoir vos droits. Il est important de vous y rendre afin que vous puissiez par la suite vous faire reconnaître juridiquement comme victime.
De plus, les violences physiques, sexuelles et menaces de mort sont reconnues par le Centre LAVI (Loi fédérale sur l’Aide aux Victimes d'Infractions), vous pouvez atteindre cet organisme au 027 607 31 00. Un·e intervenant·e vous recevra dans leurs bureaux de Sion ou du Chablais selon votre lieu de domicile et pourra vous proposer un espace confidentiel et gratuit. Il/elle vous conseillera et vous orientera vers les professionnel·le·s spécialisé·e·s (avocats, psychologues, médecins, etc.). Des aides financières pour ces orientations vous seront proposées.
Nous espérons avoir pu vous donner des pistes utiles et nous souhaitons que la situation s'améliore rapidement pour vous. Nous restons à disposition si besoin pour toutes autres questions de votre part ou simplement pour nous donner de leurs nouvelles si vous le souhaitez.
Bonjour, Vous nous faites part de vos inquiétudes par rapport à votre ex-petit ami qui vous suit partout, ceci depuis des mois. Il vous ferait aussi du mal quand il a trop consommé. Une amie vous a transmis notre site...
bonsoir,
est-ce que vous pouvez m'aider s'il vous plaît mon ex copain arrête pas de me suivre partout où je vais, même quand j'arrive à le semer il me retrouve toujours et j'ai des amis qui ont été témoins et me disent qu'il a l'air d'un psychopathe. Il me harcèle depuis des mois et il me fait du mal quand il est bourré. une amie m'a envoyé ce lien et je sais qu'il est tard et je comptais vous appeler demain mais j'aimerais savoir si vous pouvez m'aider, je pense pas qu'une simple ordonnance restrictive va l'arrêter
Bonjour,
Vous nous faites part de vos inquiétudes par rapport à votre ex-petit ami qui vous suit partout, ceci depuis des mois. Il vous ferait aussi du mal quand il a trop consommé. Une amie vous a transmis notre site afin que vous puissiez vous entourer et bénéficier de l’aide de professionnel-le-s.
Nous vous remercions pour votre message et allons tenter de vous donner quelques conseils en ligne. Effectivement, notre association ne peut être appelée, nous ne traitons uniquement les conseils en ligne. Il y a cependant d’autres services que vous pourriez contacter et rencontrer dans un second temps. Avant de vous donner ces liens, nous aimerions également vous répondre :
Votre message est inquiétant car il fait effectivement état de violences psychologiques. Les violences psychologiques peuvent être passives (bouder, ignorer) comme actives (harceler, insulter, menacer). Le fait d’harceler une personne et de la contraindre dans ses actions en est un exemple. De plus, vous nous dites que votre ex-ami vous "fait du mal" quand il est "bourré". Evoquez-vous des violences physiques ? Ou d’autres types de violences psychologiques ? Quoiqu’il en soit, vous en êtes victime et vous seriez en mesure de déposer une plainte pénale pour les agissements subis.
Le fait de harceler quelqu’un pendant des mois, vous obligeant sans doute à changer certaines habitudes de votre quotidien, pourrait être compris sous l’infraction de la contrainte, art. 181 du code pénal suisse. Par ailleurs, une mesure en protection de la personnalité, comme un périmètre de sécurité, pourrait aussi être demandée au tribunal civil de votre arrondissement.
Ces démarches à faire à la justice pénale et/ou civile inquiètent souvent les personnes victimes qui ne s’y connaissent pas toujours dans ces domaines très pointus. Pour cela, vous pourriez vous rendre dans un centre d’aide aux victimes qui propose des consultations gratuites et confidentielles. Ces professionnel-le-s pourraient vous renseigner sur les différentes démarches possibles et vous proposez des aides tant sur les plans administratifs, psychologiques que juridiques. Dans chaque canton, il existe un ou plusieurs centres LAVI.
Vous pouvez aussi vous y rendre avec une personne de confiance, cela est parfois plus confortable pour faire le premier pas.
Dans le canton de Berne, il existe également une ligne téléphonique pour les femmes victimes de violences domestiques et qui peut répondre aux appels 24h/24 au numéro suivant : 031/ 533 03 03.
Dans l’intervalle, essayez tant bien que mal de tenir un « journal des événements », c’est-à-dire dater et noter les comportements néfastes de votre ex-copain à votre égard. Gardez également les messages harcelants et/ou faites des captures d’écran de ce qu’il pourrait vous envoyer via les réseaux sociaux. Ce seront autant de preuves dans une éventuelle procédure qui viendraient aussi renforcer les éventuels témoignages de vos ami-e-s.
Bien évidemment si vous vous sentez en danger, n'hésitez pas à appeler la police en composant le 117.
N’hésitez pas non plus à nous ré-écrire si vous aviez encore des questions ou si vous souhaitiez tout simplement nous donner des nouvelles dans quelques temps.
Bonjour, Une de vos bénéficiaires est sous l'emprise de son ex-mari. Elle s'est confiée à vous et vous sentez qu'elle a besoin d'aide. Vous avez bien fait de nous contacter. Etre témoin de violence est toujours difficile, d’autant plus si la...
Bonjour,
Je suis Job coach dans une mesure d'insertion professionnelle. L'une de mes bénéficiaire a été victime de violences physiques par son mari il y a plusieurs années et a été le dénoncer à la police. Ayant un enfant en commun, ils sont toujours en contact et Madame est dépendante de lui financièrement car elle n'a jamais travaillé en Suisse, elle ne parle pas français et a du mal a retrouver un emploi depuis le divorce.
Elle est encore totalement sous son emprise et subit désormais des violences économiques et psychiques puisque son ex-mari souhaite qu'elle travaille pour lui et que tous ses choix de vie sont dictés par lui et l'argent qu'il lui verse. Suite à la dénonciation de violence, Madame a été suivie par un psychiatre avec qui cela n'a pas fonctionné. Madame lui a dit qu'elle n'allait pas bien, le psychiatre a eu peur pour l'enfant et a appelé la police. Elle a donc peur de tous les thérapistes et peur qu'on lui enlève la garde de son enfant bien qu'elle ait, à mon avis, besoin d'aide. Je lui ai parlé de votre site mais elle ne souhaite pas vous écrire car elle a peur qu'on lui oblige un suivi.
Je l'accompagne sur un plan professionnel mais je souhaiterai savoir s'il existe autre chose que je puisse lui proposer qui reste anonyme ou des groupes de soutien dans la région de Montreux/Clarens pour les personnes victimes de telles violences? En vous remerciant par avance, je vous souhaite une excellente journée.
Bonjour,
Une de vos bénéficiaires est sous l'emprise de son ex-mari. Elle s'est confiée à vous et vous sentez qu'elle a besoin d'aide.
Vous avez bien fait de nous contacter. Etre témoin de violence est toujours difficile, d’autant plus si la victime n’est pas prête à faire des démarches. Le rôle de l’entourage est cependant précieux pour les victimes et nous saluons votre implication dans cette situation.
Le fait que cette personne vous confie ce qu’elle vit montre qu'un lien de confiance s'est tissé entre elle et vous, c'est déjà une ressource très précieuse. Votre écoute et disponibilité sont donc primordiales. Il est important de croire la victime et il est aussi important de ne pas mettre trop de pression, ni de la blâmer mais de lui laisser le temps de prendre ses décisions tout en respectant son rythme, ses possibilités de se mettre ou non en mouvement pour le moment.
Pour répondre à votre demande d'orientation, vous pourriez tout d'abord lui conseiller de s’adresser au centre d’aide aux victimes (centre LAVI). Dans le canton de Vaud, il existe trois antennes joignables par téléphone : centre LAVI Aigle 021 631 03 04, centre LAVI Lausanne 021 631 03 00, centre LAVI Yverdon 021 631 03 08. Les consultations sont gratuites. Des professionnel-le-s pourront l’écouter, l’informer sur ses droits et sur les différentes possibilités d’aide. Il est important de lui transmettre que les entretiens sont 100% confidentiels et qu'elle ne sera aucunement forcée à reprendre un quelconque suivi.
Elle peut également contacter le Centre Malley Prairie. Il s'agit d'un centre d'accueil pour les personnes qui sont confrontées à des violences domestiques dans le canton de Vaud. Ce centre propose des consultations en ambulatoires pouvant avoir lieu dans différents lieux du canton. Il s'agit de consultations gratuites et confidentielles avec un-e professionnel-le qui pourra lui apporter une écoute, un soutien et des conseils. Ce centre propose également des groupes de parole. Si cette démarche fait sens pour elle, elle peut les joindre par téléphone au (021) 620 76 76 du lundi au vendredi de 08h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 pour se renseigner ou pour prendre rendez-vous.
Aussi, auriez-vous l’occasion de parcourir notre site ensemble ? Lire les questions d'autres internautes ou encore écouter le podcast Poussière qui contient des témoignages anonymes de personnes victimes pourraient l'aider à se reconnaitre dans les récits et de constater qu'il est possible de s'en sortir. Elle peut également tout à fait nous poser une question. Cette démarche est anonyme et gratuite et notre réponse ne contiendra aucune obligation de suivi, ce choix lui appartenant à elle seule.
Nous espérons que notre réponse vous sera aidante et nous vous souhaitons bon courage dans le soutien de votre bénéficiaire. N’hésitez pas à nous réécrire si vous avez d’autres questions ou pour nous donner des nouvelles de la situation. Nous vous adressons nos meilleures salutations.
Bonjour, Votre soeur vit en concubinage avec le père de ses enfants qui s'est, à plusieurs reprises, montré violent envers eux. Ce comportement auquel vous avez déjà vous-même assisté comprend autant de la violence verbale qu'une lourde charge financière complètement assumée...
Bonjour,
Ma soeur vit en concubinage avec le père de ces enfants. Je vois souvent ma soeur triste et renfermée. À plusieurs reprises, j'ai eu écho de son comportement déplacé et violent envers ma soeur mais également envers mes neveux. Il a déjà été malpoli et violent verbalement envers ma soeur, devant mes parents et moi-même. Je sais également qu'au niveau des finances, il ne participe pratiquement pas au frais communs du ménage et que ma soeur doit en assumer l'entière responsabilité, avec un petit revenu. Je sais également que lors de leurs nombreuses et récurrentes disputes, le conjoint fait peur à ma soeur, en la menaçant de prendre les enfants avec lui s'ils venaient à se séparer.
Je pense que ce dernier point bloque complètement ma soeur et l'empêche d'agir. Je ne sais vraiment pas comment agir dans cette situation. Je suis tiraillé entre vouloir parler directement au conjoint, au risque d'envenimer la situation, et rester à ma place en laissant ma soeur prendre ses décisions. Merci d'avance pour votre aide. Meilleures salutations
Bonjour,
Votre soeur vit en concubinage avec le père de ses enfants qui s'est, à plusieurs reprises, montré violent envers eux. Ce comportement auquel vous avez déjà vous-même assisté comprend autant de la violence verbale qu'une lourde charge financière complètement assumée par votre soeur. Les menaces proférées par son partenaire l'empêchent, d'après vous, de se séparer de cette personne. Une part de vous ne souhaite pas s'imiscer dans la sphère privée de votre soeur et une autre souhaite intervenir afin de la sortir de cette situation de violences.
Nous tenons tout d'abord à souligner que nous nous rendons compte de la difficulté de votre position. On se retrouve en tant que témoin dans une situation très délicate surtout lorsqu'il s'agit de personnes proches comme c'est le cas pour vous. Nous ne pouvons qu'imaginer à quel point il est difficile d'être témoin de ces violences et de sentir impuissant·e, peut-être avez-vous ou encore vos parents eu l'occasion d'en parler soit à votre sœur, à son partenaire ou encore aux deux ? Il n’est pas aisé de savoir comment intervenir de manière appropriée sans avoir ou donner l’impression d’être envahissant-e. Sortir de ce cycle de violence est extrêmement compliqué et avoir le soutien de son entourage peut être central afin de sortir du silence et de l’isolement qui entourent les questions de violence conjugale.
Pour en revenir à votre sœur, la situation que vous décrivez semble être de la violence conjugale. Or, il est important de savoir que la violence dans le couple fonctionne sous la forme d’un cycle, le cycle de la violence, qui a tendance à voir son rythme accélérer et s’intensifier si rien n’est entrepris pour le rompre. Les violences psychologiques prennent de multiples formes mais peuvent par exemple être des reproches à répétition, des insultes ou encore des menaces. Ces violences peuvent se multiplier et s’additionner avec une possibilité que puissent s’y ajouter d’autres formes de violences qu’elles soient physiques, sexuelles ou encore économiques comme cela semble être le cas chez votre sœur.
Nous pouvons vous exposer quelques pistes que vous pourriez proposer à votre sœur, il s’agira ensuite pour vous de jauger laquelle semble mieux convenir à cette situation.
L’office protestant de consultations conjugales et familiales (022 311 82 11), une association laïque proposant une aide pour faire face à une crise de couple que ce soit en envisageant ou non une séparation. Ou encore aux Hôpitaux Universitaires de Genève (022 305 48 48) où le service des spécialités psychiatriques offre de la consultation psychothérapeutique pour familles et couples qui traversent des périodes de crise et de souffrance relationnelle. Ce genre de démarche permet de stimuler le dialogue, de confronter les vécus propres de chaque personne et de développer ou redécouvrir une dynamique fonctionnelle. Bien sûr, ces orientations ne sont possibles seulement si son conjoint reconnaît que quelque chose ne fonctionne pas dans leur manière de communiquer et est prêt à entamer une démarche pour trouver des solutions.
Il est commun pour des personnes victime de violence conjugale d’être confrontée à une diversité de sentiments comme la perte de confiance en soi, le sentiment d’impuissance, la peur ou encore la honte de se retrouver une telle situation. Cela peut prendre du temps de se rendre compte de ce que l’on vit et de savoir de quelle manière on aimerait réagir, c’est en conséquence très important pour une personne victime d’être soutenue et entourée par des personnes bienveillantes. Vous pourriez par exemple proposer à votre soeur d’entrer en contact avec l’association AVVEC (022 797 10 10) qui est spécialisée dans l’aide aux victimes de violence en couple. Celui-ci lui permettrait d’avoir des personnes tierces et professionnel-le-s qui lui fourniront une écoute attentive, de l’aide, des informations ainsi que de lui faire connaître l’étendue de ses droits. En effet et il est important d’avoir cette information, certains actes de violences au sein du couple sont des infractions pénales et donc punissables par la loi.
Une autre option possible, si vous sentez que votre soeur n'est pas prête à entamer des démarches auprès d'un-e spécialiste directement est de lui parler du site violencequefaire.ch qui propose: un podcast dont un épisode traite spécifiquement des violences psychologiques et économiques, lire d'autres questions d'internautes lui permettrait peut-être de se sentir moins seule face à sa situation, s'informer sur la violence psychologique ou encore nous poser elle-même une question de manière anonyme. Ce premier pas est parfois plus accessible pour les personnes vivant de la violence au sein du couple et ne se sentant pas encore prête à entamer des démarches.
En ce qui concerne les enfants, victimes directes ou indirectes de violence, leurs vies s’en retrouvent fortement affectées et il est également important de les en protéger car cela peut avoir des conséquences négatives sur leur développement. L’exposition des enfants à la violence au sein du couple parentale est aujourd’hui reconnue comme une forme de maltraitance. Il est possible de faire intervenir le service de protection des mineurs (SPMi) afin de s’assurer que les autorités compétentes soient mises au courant de la situation et que leurs meilleurs intérêts soient pris en compte. Vous pourriez trouver des informations supplémentaires dans cet épisode de podcast intitulé « L’impact des violences au sein du couple sur les enfants ».
En espérant avoir répondu au mieux à votre question, nous restons bien entendu à votre disposition si vous avez des questions ou besoin d'informations complémentaires.
Bonjour, Vous nous expliquez que votre situation est plus subtile et ne correspond pas au type de violence décrite dans notre première réponse. Vous ne savez pas quoi faire dans votre situation, mais celle-ci devient invivable pour vous. De notre...
Je n'ai pas l'impression de trouver dans ma relation des éléments aussi violents tels que décrits pour les violences psychologiques.
Ma situation est plus subtile, dans le sens où je ne reçois jamais d'attaques verbales directes. Tout est dans la tournure de phrases, il me fait des reproches sur ma façon d'être et d'agir et me fait culpabiliser d'être ainsi sans pour autant me demander clairement de changer. Par contre, si je ne change pas, il continue de me faire des reproches, se montre froid et distant. Lors de disputes, il dit qu'il remarque mes efforts et qu'il m'en remercie, mais il n'a jamais l'air de s'en satisfaire. Quand je me défends et lui dit ce que je n'apprécie pas dans ses paroles, il trouve toujours un moyen de retourner la situation pour que la faute revienne sur moi et il me dit qu'il peut me reprocher exactement la même chose que je lui reproche, ce qui m'empêche de continuer ma défense, car je culpabilise et me dit qu'il a raison et que je suis pas assez à son écoute.
Dans ces cas-là, je ne sais plus qui reproche quoi à qui. J'ai l'impression d'être dans un cercle vicieux duquel on ne peut pas sortir. Je sais que la situation lui pèse aussi, à chaque dispute, il s'excuse et me dit qu'il fera tout pour que ça change et je sais qu'il essaie vraiment, mais on finit toujours par y revenir. Et je me dis souvent que je n'en fais pas assez non plus pour que notre relation fonctionne mieux.
Parfois j'ai l'impression de devenir folle et je me dis que peut-être tout est à cause de moi en fait. C'est une personne très insécure, assez jalouse et je me dois de le rassurer constamment sur ce que je fais, avec qui et dans quel contexte. Nous vivons une relation à distance qui n'est pas facile à gérer non plus. Il ne m'empêche jamais de faire ce que je veux, mais j'en paie souvent les conséquences par une dispute à la fin. Dans ma vie au quotidien il veut se montrer soutenant, mais je me sens toujours incomprise. Parfois j'ai peur de lui parler, car je sais que quoi que je fasse ou ne fasse pas, dise ou ne dise pas, ça finira toujours en dispute.
Je ne sais pas quoi faire de ma situation, ça devient invivable, mais je n'arrive pas à justifier et mettre des mots sur la relation que je vis et à quel point elle est normale ou pas, et si c'est pas le cas, qui est responsable de quoi.
Bonjour,
Vous nous expliquez que votre situation est plus subtile et ne correspond pas au type de violence décrite dans notre première réponse. Vous ne savez pas quoi faire dans votre situation, mais celle-ci devient invivable pour vous.
De notre point de vue, les nouveaux éléments que vous nous exposez font partie de la violence psychologique. En effet, ignorer l’autre personne est un premier signe de violence, tout comme les reproches incessants. L’impression de cercle vicieux que vous décrivez renvoie au cycle de la violence conjugale, de même que le retournement de situation à votre encontre. La violence psychologique peut être subtile, mais c’est le fonctionnement de la relation dans ce type de cycle qui importe. La non remise en question de l’autre personne, tout comme le rejet de faute, montre que votre relation n’est pas égalitaire.
Pour nous, des "signaux d'alerte" pointent vers la violence psychologique et méritent d'y prêter attention:
Si vous n’êtes pas prête à faire la démarche de discuter de la situation de manière individuelle, peut-être qu’une première approche axée sur le couple pourrait vous permettre de mettre des mots sur ce que vous vivez et comprendre quelle dynamique s'est installée dans votre relation. Une option qui s'ouvre à vous sur Neuchâtel est de contacter le CSP au 032 886 91 00. Ce service reçoit les personnes seules ou en couple pour une consultation conjugale qui pourrait vous aider à y voir plus clair sur votre relation et les questionnements que vous avez.
Nous espérons que vous trouverez dans cette réponse les informations recherchées. Nous restons à disposition si vous avez besoin de compléments ou si vous souhaitez nous faire un retour.
Bonjour, Vous faites part dans votre message de l’inquiétude que vous portez à une amie de votre entourage. Cette dernière rencontre des difficultés conjugales et elle subit notamment des pressions, diverses formes de contrôle et du dénigrement de son compagnon....
avec ma femme et une autre voisine, on s inquiète pour l une de nos amie. Son compagnon lui met beaucoup de pression, il l.a surveille, même au domicile.il.a mis des caméra pour savoir si et quand elle.sort. il lui parle.de manière horrible (pas complètement en notre présence). il l.a rabaisse, il l.isole.
on est dans un petit village, elle veut faire son permis mais il la.freine. elle avait acheté une petite voiture pour faire ses cours mais il lui fait vendre celle.ci soit disant pour en racheté une meilleure bientôt. Elle se sent seule avec w petits enfants , moins de 3 ans. et n ose rien faire. elle ne travaille pas car selon lui ça sert à rien. parfois elle nous amène des pâtisserie en soirée, un prétexte qui l autorisé à sortir un peu mais pas longtemps. nous ne savons pas quoi faire. on sent que c est fragile mais sans aucune preuve de rien. elle.ne souhaite pas faire de démarche pour le moment. que pouvons nous faire?
Bonjour,
Vous faites part dans votre message de l’inquiétude que vous portez à une amie de votre entourage. Cette dernière rencontre des difficultés conjugales et elle subit notamment des pressions, diverses formes de contrôle et du dénigrement de son compagnon. Vous savez qu’elle souffre de sa situation et souhaitez lui venir en aide. Cependant, elle ne souhaite pas entreprendre de démarches pour l’instant et vous vous demandez que faire.
Nous saluons votre démarche de recherche de conseils afin de soutenir votre amie. Par ailleurs, être témoin de la violence que subit un-e proche n’est pas évident à vivre. Cela peut faire émerger diverses émotions comme par exemple, un sentiment de responsabilité, d’inquiétude ou d’impuissance, face à la personne qui vous fait part de son vécu.
Nous comprenons par votre description que votre amie est victime de violences psychologiques importantes et qu’elle est isolée. Le fait de subir de la violence peut engendrer des conséquences importantes tant au niveau de la santé psychique que physique. Dans la mesure du possible, gardez un lien avec elle, même si cela est ponctuel. Puisqu'elle est isolée, le fait qu'elle puisse être en contact avec vous est une ressource extérieure importante. Elle saura ainsi qu’elle n’est pas seule et peut compter sur vous en cas de besoin. Votre amie fait certainement de son mieux pour "survivre" dans un environnement hostile.
Si votre amie le souhaite, elle peut recevoir de l’aide concrète et notamment d’un-e professionnel-le qui pourra écouter sa situation et lui apporter du soutien. Cet entretien n’implique pas qu’elle entreprenne des démarches particulières, les entretiens sont confidentielles et ne l'engagent à rien. Pour ce faire, elle peut sans attendre prendre un rendez-vous à la consultation ambulatoire gratuite du Centre d’accueil MalleyPrairie en appelant le 021/620.76.76. Les entretiens peuvent avoir lieu dans différents endroits du canton de Vaud en fonction de son lieu de domicile.
Si vous la sentez encline à discuter de ce qu'elle vit à la maison avec un-e professionnel-le, vous pourriez la soutenir concrètement dans cette démarche en proposant par exemple de garder ses enfants pendant son rendez-vous ou encore la véhiculer si cela est possible pour vous.
En espérant avoir répondu à votre demande de soutien, nous restons à disposition pour tout complément d’information et nous vous tranmettons nos meilleures salutations.
Bonjour, Vous vous questionnez sur l’existence de violences psychologiques dans votre couple. Vous avez l’impression que votre conjoint essaie de vous changer et vous fait des reproches injustes. En ce moment, vous souhaiteriez y voir plus clair et c'est pourquoi...
Comment savoir s'il y a de la violence psychologique dans mon couple ?
J'ai l'impression que mon conjoint me reproche beaucoup de choses injustes et me conforme à être quelqu'un que je ne suis pas pour lui.
Bonjour,
Vous vous questionnez sur l’existence de violences psychologiques dans votre couple. Vous avez l’impression que votre conjoint essaie de vous changer et vous fait des reproches injustes. En ce moment, vous souhaiteriez y voir plus clair et c'est pourquoi vous prenez action en nous écrivant.
La violence psychologique ou verbale peut prendre diverses formes. Comme vous nous donnez peu d’éléments dans votre question, nous nous permettons de vous lister certains comportements faisant partie de cette violence : nier les choix de l’autre, dénigrer, rabaisser, insulter, ignorer, humilier mais aussi isoler, surveiller et harceler. Dans les cas plus graves, les menaces et l’intimidation font aussi partie de la violence psychologique. Vous retrouvez sur notre site internet, un podcast sur ce type de violence qui pourrait vous apportez des éléments complémentaires pour évaluer votre relation en termes de violence psychologique.
Vous nous dites-vous sentir piégée dans cette relation. Le cycle de la violence conjugale peut s’appliquer également lors de violence psychologique. Lorsqu’une relation d’emprise s’installe et la violence surgit, il est compliqué d’en sortir et de se rendre compte si les comportements subis peuvent être caractérisés de violents. C’est pourquoi, nous vous encourageons à poursuivre votre cheminement face à ces actes.
En effet, au vu de ce que vous nous décrivez, nous pensons que de la violence psychologique peut être présente dans votre couple. Nous nous permettons de vous proposer quelques questions à titre de réflexion personnelle :
Sur le canton de Neuchâtel, il existe une ligne téléphonique concernant la violence domestique qui pourrait vous soutenir dans la réflexion entamée sur la violence que vous vivez. Le téléphone est le 032 886 46 36. La ligne est ouverte tous les jours de 14h00 à 21h00, sauf le samedi de 9h00 à 12h00 et le dimanche de 18h00 à 21h00.
Nous espérons que vous trouverez dans cette réponse les informations recherchées. Nous restons à disposition si vous avez besoin de compléments ou si vous souhaiter tout simplement nous donner des nouvelles.
Bonjour, Votre message est un premier pas important et courageux, afin de parvenir à gérer le problème de la violence avec votre amie. Prendre la responsabilité de ses actes de violences est une étape essentielle et saluons donc votre recherche...
J’ai été très violent avec mon amie et ne maîtrise pas mes émotions de colère. Comment puis-je gérer ce problème ?
Bonjour,
Votre message est un premier pas important et courageux, afin de parvenir à gérer le problème de la violence avec votre amie. Prendre la responsabilité de ses actes de violences est une étape essentielle et saluons donc votre recherche d'aide.
Afin de trouver des solutions « sur-mesure » qui puissent être ajustées à vos besoins et qui soient efficaces, un soutien spécialisé nous semble être la meilleure voie. Dans cette optique, pour le canton de Vaud, les professionnel-le-s du Centre Prévention de l’Ale à Lausanne peuvent vous proposer un espace individuel et confidentiel d’échange et de réflexion.
Le premier rendez-vous dans leur centre est non-payant et permet de faire un premier point sur la situation. Vous pouvez les contacter au 021 321 24 00 (aux heures de bureau) ou par email info@prevention-ale.ch. (en tout temps).
En restant volontiers à disposition pour répondre à d’autres questions,
Bien cordialement.
Bonjour, Depuis que votre compagnon s’est fait interdire de casino vous avez la sensation, malgré vos efforts, de vous éloigner. Il ne vous demande plus votre avis pour les sorties, vous impose ses choix et, suite à un appel avec...
Depuis quelques temps, mon compagnon s'est fait interdire de casino. Depuis, j'ai la sensation que l'on s'éloigne l'un de l'autre malgré mes efforts. J'ai l'impression que lui n'en fait plus, qu'il ne me demande plus mon avis pour les sorties et m'imposent ses choix. Il y a quelques jours, j'étais en appel avec des amis (tous des garçons) et depuis, il m'ignore sans vouloir me donner de réelles raisons sur son agissement. Il attend, je cite: "que tes nerfs craquent".
Est-ce de la violence psychologique? Est-il encore possible de sauver notre couple..?
Bonjour,
Depuis que votre compagnon s’est fait interdire de casino vous avez la sensation, malgré vos efforts, de vous éloigner. Il ne vous demande plus votre avis pour les sorties, vous impose ses choix et, suite à un appel avec des amis, vous ignore sans explications. Il vous dit attendre que vos "nerfs craquent", vous vous demandez si ses agissements représentent de la violence psychologique et si c’est encore possible de sauver votre couple.
Suite aux changements qui semblent s’être récemment produits dans votre couple, vous faites bien de prendre le temps de vous questionner quant à la position dans laquelle ceux-ci vous met. Peut-être serait-il utile de vous demander si, à l’une ou l’autre échelle, une partie des comportements montrés étaient déjà présents mais de manière plus subtile.
Sans avoir plus d’informations il est difficile de répondre avec précision à votre question, cependant certains des éléments que vous décrivez pointent vers de la violence psychologique. En effet, celle-ci étant difficile à identifier, il est important de faire confiance à ses instincts et s’écouter. Vouloir contrôler vos activités en vous imposant ses choix, vous ignorer pendant plusieurs jours sans vous donner d’explications, déclarer qu’il attend que vos « nerfs craquent », tout ceci combiné semble loin d’être anodin. Les conséquences, à terme, peuvent être importantes notamment sur l’estime de soi ainsi que la santé tant psychique que physique de la personne qui subit de telles actions. Ecouter ce premier épisode du podcast « Poussières » pourrait éventuellement vous permettre de ne pas vous sentir seule avec ce que vous vivez et de mieux identifier ce qu’il se passe.
Si vous nous le permettez, nous souhaiterions vous poser quelques questions à titre d'introspection:
Si vous souhaitez creuser ce qui se joue au sein de votre relation de couple, à Genève, vous pourriez vous tourner vers une association comme AVVEC (022 797 10 10) qui est spécialisée dans l’aide aux victimes de violence en couple. Ceci vous permettrait d’avoir des professionnel·le·s qui vous fourniront une écoute attentive, de l’aide ainsi que des informations utiles quand à votre situation spécifique.
Si vous souhaitez tenter de rétablir le dialogue avec votre compagnon, il existe plusieurs associations et institutions qui pourraient vous accompagner dans la mesure où il est partie prenante. A l’exemple de la maison genevoise des médiations (022 320 59 94) qui offre un espace de parole et d’écoute permettant de prendre en compte les ressentis et les besoins de chacun·e. Ou encore l’office protestant de consultations conjugales et familiales (022 311 82 11), une association laïque proposant une aide pour faire face à une crise de couple que ce soit en envisageant ou non une séparation. Et finalement les Hôpitaux Universitaires de Genève (022 305 48 48) où le service des spécialités psychiatriques offre de la consultation psychothérapeutique pour familles et couples qui traversent des périodes de crise et de souffrance relationnelle. Ce genre de démarche permet de stimuler le dialogue, de confronter les vécus propres de chaque personne et de développer ou redécouvrir une dynamique fonctionnelle.
De plus, si vous pensez que le changement est intimement lié à son interdiction de casino, il serait probablement intéressant de consulter le Centre de Prévention du Jeu Excessif – Rien ne va plus au 022 329 11 69 qui accompagne les personnes concernées par un problème de jeu d’argent ou de jeu vidéo excessif ainsi que leurs proches. Ceci pourrait vous permettre, individuellement ou ensemble, de mieux comprendre ce qui se passe.
En espérant que ces quelques pistes ont répondu à vos questions et vous permettront de faire avancer la situation. Nous demeurons bien entendu à votre disposition si vous avez des questions ou besoin d’informations complémentaires.
Bonjour, L’une des vendeuses travaillant dans un petit commerce dans lequel vous vous rendez régulièrement avait un œil au beurre noir. Face à cette situation, vous vous êtes sentie mal à l’aise et avez pensé à un potentiel cas de...
Bonjour,
Je me permets de vous écrire pour solliciter votre avis concernant une situation. Hier, une des vendeuses travaillant dans un petit commerce dans lequel je me rends régulièrement avait un œil au beurre noir. Cette situation m'a mise mal à l'aise, puisque j'ai pensé à un potentiel cas de violence domestique. N'ayant toutefois aucune preuve de cela et ne voulant pas être intrusive auprès de cette personne, je ne sais pas quoi faire. Devrais-je prendre des mesures particulières dans cette situation ?
Bonjour,
L’une des vendeuses travaillant dans un petit commerce dans lequel vous vous rendez régulièrement avait un œil au beurre noir. Face à cette situation, vous vous êtes sentie mal à l’aise et avez pensé à un potentiel cas de violence domestique. N’ayant cependant aucune preuve et ne souhaitant pas être intrusive auprès de cette personne, vous vous tournez vers nous afin de savoir quelles mesures vous devriez entreprendre dans cette situation.
Nous tenons tout d’abord à vous remercier pour votre message ainsi qu’à vous féliciter pour votre réactivité et sollicitude envers cette personne. En effet, la violence conjugale est souvent invisibilisée et donc entretenue par le silence et le refus de voir l’évidence à la fois chez les personnes qui le vivent ainsi que pour celles qui peuvent en être témoin.
Il est cependant difficile, au vu du peu de détails que nous avons, de savoir s’il s’agit effectivement d’une situation de violence conjugale. Nous nous permettons donc de vous poser quelques questions.
Si cette personne vit effectivement de la violence conjugale, il est probable qu’elle soit habitée par de la peur ou encore de la honte. Si cette personne est également socialement isolée, il pourrait suffir d’un geste ou d’une parole lui indiquant qu’elle n’est pas seule et qu’elle peut demander de l’aide. Il est important de se rappeler qu’une victime de violence fait de son mieux pour survivre dans un environnement hostile et qu’elle lui appartient de faire ses propres choix quant à ce qu’elle peut faire ou quelles démarches entreprendre.
Si vous en avez l’occasion, selon la relation que vous entretenez et que vous vous sentez à l’aise, vous pourriez lui demander comment elle va, lui parler des signes que vous avez observés ainsi que lui partager votre inquiétude. Si celle-ci semble vouloir entrer dans un dialogue, certaines ressources sur notre page ou encore sur celle de l'aide aux victimes vous aideront à poursuivre cette discussion. S'il s'avère qu'elle est effectivement victime de violence domestique, qu'elle se confie à vous et que cette situation vous pèse - n'hésitez pas à également vous tourner vers les services d'aide aux victimes de votre canton afin d'être soutenue.
Vous pourriez également l’atteindre indirectement ainsi qu’éventuellement sensibiliser ses collègues, qui pourraient avoir une plus grande capacité d’action que vous, en demandant de mettre une affiche dans ce petit commerce. L’affiche que nous vous proposons d’imprimer contient quelques ressources permettant de demander de l’aide.
En espérant avoir répondu à votre demande, nous restons bien entendu à votre disposition pour des informations complémentaires et vous remercions encore une fois pour votre démarche.
Bonjour Madame, Vous relatez avoir mordu votre conjoint en réaction à une agression à votre encontre, mais néanmoins avant qu’il vous frappe. Cela fait émerger chez vous un sentiment de culpabilité et questionne votre responsabilité face à ce comportement mais...
J’ai mordu la main de mon conjoint car il était en colère et m’a lancé de l’eau au visage dans le lit et arraché mon nouveau téléphone que je venais de recevoir car l’ancien il la détruit en miette. Sous l’impulsion pour qu’il me redonne mon téléphone je lui ai mordu la main et ensuite les coups sont partis sur moi. Ce n’est pas la première fois mais je me demande si je suis coupable étant donné que je l’ai mordu avant qu’il me frappe.
Bonjour Madame,
Vous relatez avoir mordu votre conjoint en réaction à une agression à votre encontre, mais néanmoins avant qu’il vous frappe. Cela fait émerger chez vous un sentiment de culpabilité et questionne votre responsabilité face à ce comportement mais aussi à la légitimité d’une telle réponse de votre part.
Ce que vous vivez et ressentez doit vous être bien pesant. Il est normal dans ce genre de contexte de ressentir impuissance et désarroi, voire même solitude. C’est pourquoi nous tenons à relever votre courage de sortir du silence en nous écrivant.
La violence est interdite par la loi et ne peut être excusée. Toutefois, ne vous blâmez pas car il arrive qu’elle puisse provoquer des actes défensifs de la personne qui la subit. En effet, cela se produit en général quand il n’est plus possible de trouver une alternative pour se faire entendre ou se protéger. Est-ce que cette explication vous fait écho ?
Votre mari a recours à des actes de violence physique. Il est probable que ses derniers soient associés à d’autres types de violences, et ce de manière répétée. Le but de son auteur est de subordonner l’autre afin de retrouver une forme de contrôle et de pouvoir. Il met diverses stratégies en place qui emmène alors dans un engrenage sous forme de cycle qui se rejoue en boucle. Les agressions peuvent s’intensifier tant dans leur récurrence que dans leur gravité. Le danger s’accroît et les conséquences portent atteinte autant à l’intégrité psychique que physique faisant apparaître un risque de violence symétrique, c'est à dire que la personne victime se met elle aussi à recourir à la violence en réaction aux violences subies. En avoir conscience et en parler montre que votre intention n’est pas de nuire à votre conjoint mais de vous défendre par un acte désespéré. En est-il de même pour lui ? Fait-il part d’un sentiment de culpabilité ? Se remet-il en question ?
Pour approfondir le sujet mais aussi trouver de l’aide, il vous est possible de prendre contacte avec le Centre LAVI au 021.631.03.00 et au Centre d’accueil MalleyPrairie au 021.620.76.76. Ces deux services sont spécialisés dans le domaine de la violence conjugale et pourront vous apporter écoute, soutien et orientations. Leurs prestations sont gratuites et confidentielles. En complémentarité l’un de l’autre, ils sauront vous informer sur vos droits et sur les mécanismes de la violence.
En cas d’urgence lors d’une nouvelle scène de violence, n’hésitez pas à faire à la police au 117.
Nous espérons vous avoir apporté des éclairages utiles et nous nous tenons à disposition pour tout complément ou recevoir de vos nouvelles. Courage à vous pour la suite.
Meilleures salutations,
Bonjour Madame, Vous nous écrivez que vous vivez une situation difficile avec votre mari. Suite à une dispute, vous souhaitiez vous éloigner avec votre fille. Votre mari a essayé de vous en empêcher en vous serrant le bras et en...
Bonsoir,
Mon conjoint s'est montré violent avec moi ce soir. Il ne m'a pas frappé mais alors qu'on se disputait devant mon enfant j'ai voulu partir et prendre mon enfant pour stopper cette situation. Il m'a retenu tellement fort par les poignets que j'en ai des bleus maintenant et a essayé de m'arracher ma fille des bras ce qui lui a fait également mal à elle.
J'ai essayé de m'enfuire avec la voiture mais il est monté également dans la voiture et à tenté de prendre ma fille de son siège auto. Heureusement des voisins sont intervenus et j'ai réussi à me réfugier chez eux avec mes enfants. Il s'était déjà montré violent dans le passé de la même façon mais c'était il y a 5 ans et à part des cris depuis, il ne m'avait pas de nouveau fait mal jusqu'à ce soir. Je me sens perdue, je ne sais pas quoi faire ni ce que j'ai envie de faire. La raison me dirait de fuire mais il est un bon père et je n'ai pas envie que mes enfants grandissent sans père. Et je ne suis pas sûre de vouloir quand même le quitter.
Comment lui faire réaliser qu'il est violent et comment le persuader d'aller voir des professionnels pour gérer sa colère ? Est-ce que des thérapies de couples peuvent fonctionner pour cela? Est-ce qu'il faut quand même que je porte plainte pour garder une trace de ce qu'il s'est passé au cas où il recommencerait ?
Merci d'avance, je me sens perdue ce soir
Bonjour Madame,
Vous nous écrivez que vous vivez une situation difficile avec votre mari. Suite à une dispute, vous souhaitiez vous éloigner avec votre fille. Votre mari a essayé de vous en empêcher en vous serrant le bras et en essayant à plusieurs reprises de prendre votre enfant. Vous avez pu trouver refuge chez des voisins. Vous aviez vécu une scène similaire il y a 5 ans. Sinon il n’y a pas de violence physique mais des cris. Vous ne savez pas qu’elle est la bonne décision à prendre dans votre situation, fuir ou permettre à vos enfants de rester avec leur père. Vous demandez aussi si des thérapies peuvent aider votre mari et aider le couple afin d’améliorer la situation ou si d’autres démarches seraient bénéfiques, par exemple porter plainte.
Tout d’abord nous vous félicitons de nous avoir contacté, c’est sûrement un pas courageux. Briser le silence est un premier levier pour sortir d’une situation de violence.
Dans votre récit, vous relevez qu’à deux reprises il y a eu de la violence physique. Le fait de vous empêcher de partir peut également être assimilée à de la contrainte. Vous mentionnez également qu’il y a des cris. Les cris selon l’intensité, la fréquence, le but visé peuvent être considérés comme de la violence psychologique.
Y a-t-il des menaces ? des insultes ? une volonté d’intimidation ? Une prise de pouvoir ? Souvent la violence physique arrive sur un fond de violence psychologique. Une relation d’emprise peut se mettre en place. Nous vous invitons à lire notre rubrique concernant le cycle de la violence qui explique ce mécanisme dans lequel vous vous reconnaîtrez peut-être.
Des actes de violences peuvent avoir des répercussions lourdes sur la victime et également sur les enfants qui y sont exposés. Vous nous dites d’ailleurs que votre mari a blessé votre fille en essayant de la prendre. La question de savoir ce qui est le mieux pour les enfants … rester ou partir est difficile. On observe cependant que des enfants qui sont exposés à des violences même si les violences ne sont pas dirigées directement vers eux sont touchés. Parfois une séparation permet de les protéger. L’enfant peut toutefois conserver en principe le droit d’avoir des relations avec les deux parents s’ils ne sont pas en danger avec l’un d’entre eux.
Vous dites que vous êtes ambivalente sur le fait de quitter ou non votre mari. C’est un sentiment bien compréhensible. Il y a des actes inacceptables qui se sont passés, mais vous reconnaissez aussi qu’il y a d’autres choses qui sont positives. Nous vous invitons à réfléchir avec un-e professionnel-le aux freins pour aller vers une séparation et aussi aux moteurs qui vous pousseraient à entreprendre des démarches. Vous pourrez aussi clarifier ce que vous ne tolérerez plus, et quel changement semble possible et nécessaire pour que la poursuite de la vie commune soit possible. Le centre MalleyPrairie propose des suivis individuels pour toute personne qui vit une situation de violence.
Dans une relation de couple, vous êtes deux. Est-ce que votre mari est prêt à changer quelque chose ? à reconnaître sa part de violence ? à discuter avec un professionnel ? S’il ne souhaite rien entreprendre, il est difficile d'envisager que la situation se modifie. S’il est prêt à se remettre aussi en question et à avancer, il peut prendre contact avec le Centre Prévention de l’Ale qui propose un suivi spécialisé pour trouver des alternatives aux actes de violence.
Le centre MalleyPrairie propose également des suivis de couple. Des thérapies de couple sont indiquées si vous vous sentez assez forte pour dire ce que vous pensez et mettre les difficultés sur la table sans en prendre toute la responsabilité. Dans des situations dans lesquelles l’emprise et trop forte, des consultations de couple ne sont pas forcément conseillées.
Nous vous invitons aussi à être attentive à vos enfants. Ont-ils besoin de soutien par rapport à ce qu’ils vivent ? Un suivi par des professionnel-le-s peut aussi être indiqué pour qu’ils puissent déposer leur vécu et être soutenus.
Par rapport à la plainte, les violences sont en effet interdites par la loi et vous avez le droit de porter plainte. Ce qui nous semble important est de faire un constat de coups et blessures. Vous pouvez vous rendre à l’unité de médecine des violences du CHUV. Cela ne vous oblige pas à porter plainte, mais ce document reste et peut être très important si un jour vous souhaitez porter plainte. Il peut être difficile de porter plainte si vous souhaitez continuer la vie commune. Mais cela peut aussi mettre une certaine pression pour dire que certains gestes ne sont pas tolérables. Nous vous invitons à en discuter avec un-e intervenant-e soit à MalleyPrairie soit au centre LAVI qui pourra vous expliquer la procédure, discuter avec vous de vos attentes par rapport à un dépôt de plainte et vous soutenir si vous allez dans cette démarche.
En espérant que ces quelques pistes vous auront aidée, nous vous souhaitons beaucoup de courage et restons à votre disposition pour d'autres questions.
Bonjour, Vous nous écrivez concernant votre meilleure amie qui subit de la violence physique et psychologique, car vous souhaitez lui apporter votre aide et vous vous inquiétez qu'elle ne se sente plus en sécurité. Le fait que la situation de...
Ma meilleure amie vit de la violence physique ( rarement mais ça arrive ) et psychologique mais je ne sais pas comment faire pour l'aider. C la premiere fois qu'elle me dit ne pas se sentir en securite
Bonjour,
Vous nous écrivez concernant votre meilleure amie qui subit de la violence physique et psychologique, car vous souhaitez lui apporter votre aide et vous vous inquiétez qu'elle ne se sente plus en sécurité.
Le fait que la situation de votre amie vous inquiète témoigne de votre implication dans votre amitié, et votre aide ainsi que votre écoute représentent un soutien précieux.
Les personnes proches de vitcimes de violences peuvent parfois se sentir démunies en tant que témoin, et nous comprenons qu'il n'est pas facile de savoir comment agir pour venir en aide à la personne victime. Nous vous félicitons pour votre démarche, et de votre volonté d'apporter un soutien à votre amie.
Nous ne savons pas de quelle personne elle subit des violences (partenaire, famille, milieu du travail, etc...), mais les informations qui vont suivre s'appliquent dans tous les cas.
Si vous êtes d'accord, nous nous permettons de vous apporter quelques renseignements sur la loi en Suisse concernant les violences. Vous mentionnez des violences physiques qui sont, et cela dès le premier épisode, interdites par la loi, certains actes pouvant être poursuivis d'office. Cela signifie que si votre amie souhaite agir par rapport à sa situation, elle pourrait poser une plainte pénale auprès de la police dans un délai de trois mois après les faits. Il peut cependant s'avérer difficile pour une personne victime de violences de se mettre en mouvement pour initier un changement. Votre soutien pourrait s'avérer précieux pour l'encourager et la soutenir dans ce sens.
En effet, les personnes victimes de violences peuvent être prises dans un cercle vicieux qui se nomme le cycle de la violence, et peuvent se retrouver sous emprise de l'auteur. Cela rejoint peut-être les violences psychologiques dont vous parlez. Ce type de violences est souvent difficile à identifier, elle peut cependant marquer une personne tout autant que les violences psychologiques.
Est-ce que votre amie a déjà manifesté une envie d'être aidée?
Vous êtes certainement la personne la mieux placée pour amorcer cette discussion, et le cas échéant la soutenir dans une demande d'aide extérieure. Si vous le permettez, nous vous transmettons quelques lieux qui pourraient être utiles à votre amie.
Si elle le souhaite, elle peut contacter le Centre LAVI de Genève, ou encore l'association AVVEC qui s'adresse spécifiquement à la violence conjugale. Elle pourra ainsi être reçue de manière confidentielle et gratuite par des professionnel-le-x-s qui pourront évaluer sa situation, et lui apporter leur aide.
Si, par contre, votre amie ne se sent pas encore prête à entamer ce genre de démarches, vous pouvez lui parler du site www.violencequefaire.ch, elle pourrait ainsi se renseigner par thème sur sa situation, ainsi qu'écouter les différents podcast. Cela pourrait lui permettre de réfléchir à sa situation.
Nous espérons vous avoir apporté quelques pistes concernant la situation de votre amie, et nous restons à votre disposition, ainsi qu'à celle de votre amie si vous avez d'autres questions.
Bonjour, Nous vous remercions pour votre message. Nous saluons votre démarche de prendre contact avec nous, vous vous sentez concernée et soucieuse du bien-être des enfants de vos proches. Nous comprenons qu'il n'est pas facile de réagir quand on est témoin, on...
C’est une situation complexe : il n’y a pas une victime et un agresseur mais deux personnes en conflit qui se bagarrent et s’insultent devant leurs enfants en bas âge. Ils sont en plein déni et chacun accuse l’autre. Je me fais du souci pour les enfants.
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre message. Nous saluons votre démarche de prendre contact avec nous, vous vous sentez concernée et soucieuse du bien-être des enfants de vos proches. Nous comprenons qu'il n'est pas facile de réagir quand on est témoin, on se sent souvent mal à l’aise et démuni-e.
Dans des situations de conflit perpétuel, il arrive que, dans un reflexe de protection ou en réaction à la peur ou à l’impuissance, les deux partenaires exercent mutuellement des formes de violence. Le couple se retrouve ainsi dans une position d’escalade de violence dans laquelle peuvent se retrouver également les enfants. Vous faites ainsi bien de vous inquiéter pour eux. En effet, grandir dans un climat de violence constante est néfaste pour leur développement.
Comme vous mentionnez qu'il s'agit d'un couple de proches, peut-être pourriez vous leur indiquer votre inquiétude et leur proposer de se faire aider en leur posant, ensemble ou séparément, des questions comme:
Vous pourriez également leur proposer d'écouter notre podcast qui concerne l'impact qu'a la violence sur les enfants. Peut-être que cela leur permettra de prendre conscience de la situation. Si sentez que cela peut faire sens pour eux, vous pouvez leur proposer de se rendre à une consultation psychothérapeutique de couple aux HUG. Cela leur permettrait sans doute d'apaiser les tensions et de recevoir de l'aide et des conseils par des professionel-le-s du domaine.
Nous espérons avoir pu vous donner des pistes utiles et nous souhaitons que la situation s’améliore rapidement pour cette famille. Nous restons à disposition, si besoin pour toutes autres questions. Nous vous transmettons nos meilleures salutations.
Bonjour, Nous te remercions pour ta question. Nous sommes inquiet-e-s par rapport à ta situation. Tu n'es pas seul et nous allons essayer de t'aiguiller au mieux. Tout d'abord, nous nous permettons de te dire que tu n'es en aucun...
J'ai 14 ans et j'interviens parfois pour la défendre. Je bouscule et je frappe. J'ai de la peine à me contrôler quand ça touche à ma famille.
Que se passera-t'il si je dépose plainte? Quelles conséquences? J'ai peur que ça pose des problèmes à ma mère et que je ne puisse plus vivre avec elle. Que me conseillez-vous?
Bonjour,
Nous te remercions pour ta question. Nous sommes inquiet-e-s par rapport à ta situation. Tu n'es pas seul et nous allons essayer de t'aiguiller au mieux.
Tout d'abord, nous nous permettons de te dire que tu n'es en aucun responsable de ce qui se passe dans le couple de ta mère et de ton beau-père. Personne ne devrait être confronté-e directement ou être témoin de violence et encore moins les enfants. La violence au sein d'une relation de couple est interdite par la loi en Suisse. Rien ne la justifie, pas même la consommation d'alcool.
Nous imaginons que cette situation doit être très difficile pour toi et il est important que tu fasses attention à toi. Tu n'as pas à porter seul cette situation. As-tu pu parler de ce qui se passe à la maison à un-e adulte de confiance de ton entourage? Si cela est possible pour toi et si tu le souhaites, tu pourrais partager ta situation avec un-e membre de ta famille, un-e enseignant-e, l'infirmier-e scolaire ou encore ton/ta médecin afin de trouver du soutien dans ce que tu vis.
Pour répondre à ta question sur les conséquences d'un dépôt de plainte, nous ne pouvons malheureusement pas le faire avec précision, car cela dépend des situations et nous n'avons que peu d'informations sur la tienne. Nous t’encourageons cependant à prendre contact avec un centre d’aide aux victimes pour te soutenir. Les centres LAVI (Loi d’Aide aux Victimes d’Infractions) proposent des consultations gratuites et confidentielles pour toute personne ayant été victime ou proche d'un-e victime de différentes formes de violences, qu'elle soient physiques, sexuelles ou psychiques (menaces graves). Ces violences peuvent avoir été agies au sein de la famille comme dans d’autres contextes. Les professionnel-le-s de l’aide aux victimes pourront t'écouter et te renseigner si tu as des questions d’ordre juridique, psychologique et social. Leur aide est confidentielle, gratuite et anonyme, cela signifie aussi que tu ne recevras en aucun cas de lettre ou facture à la maison et que cela ne t'oblige pas non plus à porter plainte si ce n'est pas ce que tu souhaites. Dans le canton de Vaud, les centres LAVI se trouvent à Lausanne, Yverdon-les-Bains, Aigle et Nyon. Tu peux joindre la centrale au 021 631 03 00 afin de convenir d'un rendez-vous. Tu peux également y aller accompagné d'une personne de confiance si cela est plus confortable pour toi. Tu peux aussi peux encourager ta mère à s'adresser à ce centre, elle pourra y trouver de l'aide.
Si une nouvelle scène de violence devait à nouveau se produire, n'hésite surtout pas à appeler la police au 117 afin qu'elle puisse intervenir et vous protéger toi et ta mère. Selon la situation, ton beau-père pourra même être expulsé temporairement du domicile.
Nous espérons que tu poursuivras ta démarche et t’encourageons à utiliser les ressources que nous te proposons. Nous souhaitons que toi et ta maman retrouviez un climat serain. Notre porte reste ouverte en cas d’autres questions ou si tu souhaites nous donner des nouvelles. Prends bien soin de toi et courage.
Bonjour Madame, Vous vous inquiétez pour une amie qui vit des violences morales de la part de son ex. Elle aimerait le quitter, mais il menace de se donner la mort. Cette situation pèse sur votre amie qui n’arrive pas...
Bonjour,
j'ai une amie victime de violences morales par son ex qui n'accepte pas la situation et qui agi toujours comme si il était toujours en couple avec elle... Elle essaie de le quitter seulement il la menace de se donner la mort à chaque fois qu'elle essaie de partir... Je suis inquiète pour mon amie qui sombre dans le néant petit à petit à cause de cet ex toxique...
Que pourrais-je faire pour aider mon amie à avancer dans sa vie..?
Bonjour Madame,
Vous vous inquiétez pour une amie qui vit des violences morales de la part de son ex. Elle aimerait le quitter, mais il menace de se donner la mort. Cette situation pèse sur votre amie qui n’arrive pas à avancer et va mal.
Tout d’abord nous vous félicitons de nous avoir écrit, ce n’est jamais facile d’être témoin de situation de violence. Mais l’entourage est précieux pour détecter la violence et soutenir les personnes qui en sont victimes. Votre amie s’est confiée à vous. Votre écoute et votre présence sont déjà sûrement d’une grande aide pour elle. Briser le silence est déjà un premier important. Il faut parfois du temps pour sortir d'une situation d'emprise. Ce n'est pas toujours facile à accepter par l'entourage. Votre amie sait cependant que vous êtes là si elle en a besoin,
La violence psychologique est souvent insidieuse, pas toujours facile à identifier par les personnes qui la subissent et l’entourage. Elle s’inscrit souvent dans une prise de contrôle d’un partenaire sur l’autre. Elle peut se manifester pas des insultes, des rabaissements, générer des sentiments de culpabilité, crier, manifester une jalousie extrême, etc. Les menaces font également partie de cette forme de violence et notamment les menaces au suicide.
Ces violences peuvent avoir des impacts graves sur la victime : perte de confiance, baisse de l’estime de soi, problèmes de sommeil, d’alimentation, isolement, état anxieux.
Est-ce que votre amie est soutenue par un-e psychothérapeute ? Un tel soutien, pourrait lui permettre de se renforcer, de décrypter les mécanismes qui sont en jeux dans le couple, telle que l’emprise, de travailler sur des sentiments de culpabilité et peut-être de pouvoir prendre de la distance par rapport au chantage au suicide.
Est-ce que son partenaire serait prêt à discuter avec un-e professionnel-le, tel un-e conseiller-ère conjugale / médiateur-trice ? Une médiation n’est pas toujours indiquée dans une situation de violence conjugale si des phénomènes d’emprise sont présents dans le couple. Mais si votre amie se sent assez forte pour dire ce qu’elle vit, ose confronter son partenaire et que ce dernier est aussi d’accord avec une telle démarche, cela peut permettre de clarifier si la poursuite de la vie de couple est possible dans des conditions acceptables ou s’il est préférable d’aller vers une séparation.
Vous pouvez aussi l'orienter vers le centre LAVI. Un.une intervenant.e pourra évaluer avec elle sa situation, lui proposer une écoute, réfléchir ensemble aux démarches possibles.
De votre côté, si vous en avez l'occasion, vous pouvez interroger votre amie, que conseillerait-elle à une personne qui vit une telle situation. Si une connaissance lui confiait un tel vécu, que lui dirait-il ? Arriver à se décentrer peut aussi lui donner une autre perspective sur son vécu. Il est aussi possible de lui demander d’imaginer comment elle se voit dans un mois, dans un an, dans 5 ans ? toujours avec lui ? quel projet de vie ? de couple ? quelle image du couple ? Et quel serait le premier pas qu’elle peut faire pour aller vers son projet.
Vous pouvez bien sûr aussi lui proposer de regarder notre site et notamment le chapitre sur les violences psychologiques.
Et si elle se sent en danger, elle doit appeler la police au 117.
Nous vous encourageaons aussi à prendre soin de vous et à chercher de l'aide si cette situation vous pèse trop.
Nous espérons que ces quelques lignes vous ont apporté des pistes et n’hésitez pas à nous réécrire si vous avez encore des questions.
Bonjour, Vous avez bien fait de prendre contact avec nous, il s'agit là d'un premier pas très courageux et nous vous remercions de votre confiance, nous imaginons bien qu'il n'a pas été facile de nous écrire. Vous n'êtes pas seule, nous allons essayer...
Bonjour,
mon copain est alcoolique et chaque soir je subis de la violence verbale et des critiques sur le repas ou simplement quand je parle de ma journée ou demande qu'il me laisse manger tranquillement car j'ai mal en avalant les aliments depuis quelques temps et des brûlures d'estomac.
Il me dit qu'il boit à cause de moi et du faite que je ne peux pas avoir d'enfant. Est-ce de ma faute ? Je suis perdue...
Bonjour,
Vous avez bien fait de prendre contact avec nous, il s'agit là d'un premier pas très courageux et nous vous remercions de votre confiance, nous imaginons bien qu'il n'a pas été facile de nous écrire. Vous n'êtes pas seule, nous allons essayer de vous aiguiller.
Les violences verbales, les critiques constantes, les rabaissements et le fait de vous tenir responsable de sa dépendance à l'alcool ou de ne pas pouvoir avoir d'enfant : les agissements de votre partenaire sont de la violence psychologique. La violence psychologique est difficile à reconnaître, car elle ne laisse pas traces sur le corps. Un grand nombre de victimes ont l’impression que ces comportements ne sont pas assez graves, car ils ne reflètent pas cette image de « femme battue », mais la violence psychologique a pourtant de lourdes conséquences sur la santé psychique et physique des victimes. Les réactions physiques que vous décrivez, comme les brûlures d'estomac, sont tout à fait normales dans une situation qui ne l'est pas. Votre corps réagit vraisemblablement à un sentiment d’insécurité important à cause des violences psychologiques subies régulièrement. Ce sont des actes qui sont graves et qui ne sont pas tolérables, quel que soit le contexte et le comportement de la victime. En effet, la violence va atteindre peu à peu l'estime de soi des personnes victimes, car le partenaire violent va rejetter la faute sur celles-ci afin qu'elles se sentent coupables et responsables. Les victimes se retrouvent d'ailleurs souvent prises dans une dynamique relationnelle que l’on appelle le :« Cycle de la violence ». Cela peut engendrer chez elle des comportements très ambivalents à l’égard de son conjoint. Nous savons qu’avec le temps, la spirale de la violence a tendance à se produire de plus en plus fréquemment et à augmenter en intensité. Pour répondre à votre question, la violence que vous subissez n'est en aucun cas de votre faute. Vous êtes bel et bien victime de ces actes et même si l’expression de la violence peut être facilitée par la consommation d’alcool, cela ne justifie aucunement les violences dont vous êtes victime. Nous nous permettons de vous conseiller notre podcast sur les violences psychologiques. Peut-être que celui-ci pourra vous aider à y voir plus clair.
Si vous le voulez bien, nous pouvons également vous proposer quelques questions à titre de réflexion :
Si cela fait sens pour vous, nous nous permettons de vous proposer quelques références qui ont pu aider d’autres personnes dans une situation similaire à la vôtre. Il est très difficile de briser une situation de violence sans soutien extérieur et, dans ces situations, il est important de pouvoir s'entourer et de ne pas rester seule afin de demander du soutien et des conseils auprès de professionnel-le-s spécialistes de la problématique.
Si vous resentez le besoin de parler des violences que vous subissez et de vous sentir soutenue par un-e professionnel-le, vous pouvez contacter le Centre Malley Prairie. Il s'agit d'un centre d'accueil pour les personnes qui sont confronté-e-s à des violences domestiques dans le canton de Vaud. Ce centre propose des consultations en ambulatoires pouvant avoir lieu dans différents lieux du canton. Il s'agit de consultations gratuites et confidentielles avec un-e professionnel-le qui pourra vous apporter une écoute, un soutien et des conseils. Si cette démarche fait sens pour vous, vous pouvez les joindre par téléphone au (021) 620 76 76 du lundi au vendredi de 08h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 pour vous renseigner ou pour prendre rendez-vous. Si cela est plus facile pour vous, vous pouvez tout à fait vous faire accompagner par une personne de confiance.
Nous espérons avoir pu vous aider dans votre réflexion et à vous sentir un peu moins perdue. Nous restons bien entendu à votre entière disposition si vous aviez d'autres questions ou si vous souhaitiez nous donner de vos nouvelles dans quelques temps. Nous vous adressons nos meilleures pensées.
Bonjour, Vous avez bien fait de prendre contact avec nous. En effet, il n’est pas toujours évident de différencier un conflit de l’ordre de la « normalité » d’un épisode de violence. Au sein d’un couple, comme dans toute autre...
Je me questionne par rapport à mon mari si je vis une situation de violence psychologique très subtile! Envers mes enfants aussi! Quoi faire? Nous avons déjà beaucoup consulté et personne m’a alerté à son sujet.
Bonjour,
Vous avez bien fait de prendre contact avec nous. En effet, il n’est pas toujours évident de différencier un conflit de l’ordre de la « normalité » d’un épisode de violence. Au sein d’un couple, comme dans toute autre relation, des conflits peuvent apparaître. Dans ces cas, deux personnes, qui se trouvent sur un pied d’égalité, peuvent s’exprimer librement et faire valoir leur point de vue. Chacun-e tente d’avoir raison sur le sujet de la dispute et les partenaires essaient ensuite de trouver un compromis. Au contraire, lorsqu’il y a de la violence dans le couple, la relation est asymétrique. La ou le partenaire en position « dominante » imposera la solution. L’autre partenaire ressentira alors de la peur et une certaine forme de soumission. De plus, la violence psychologique est plus subtile et difficile à reconnaître. Il peut s'agir de mots dénigrants, d'insultes, de contrôle des choix de l'autre partenaire ou encore de menaces. Cependant, bien qu’elle ne laisse pas de traces directement visibles, elle peut avoir d’importantes conséquences sur les personnes qui la subissent. Si rien n’est entrepris pour briser le cycle de la violence, les épisodes de violence ont tendance à se rapprocher dans le temps et à augmenter en intensité. Ne n'avons que peu d'informations sur ce que vous vivez et il nous est ainsi difficile de vous dire si ce que vous vivez est bien de la violence psychologique. Afin de mieux pouvoir définir si ce que vous vivez au sein de votre couple est de la violence, si vous le voulez, nous vous recommandons de faire notre test « suis-je concernée par la violence » et d'écouter notre podcast sur la violence psychologique, peut-être que ces éléments pourront vous éclairer sur votre situation.
Pour approfondir le sujet, il vous serait églament possible de prendre contact avec le SAVI de Neuchâtel pour recevoir soutien, conseils et orientations. Des professionnel-l-e-s du domaine seront à votre écoute et pourront évaluer avec vous les besoins liés à votre situation. Les prestations y sont gratuites et confidentielles. Si cela fait sens pour vous, vous pouvez les joindre au 032 889 66 49 ou par mail à savi.ne@ne.ch.
En espérant avoir répondu au mieux à votre demande, nous restons bien entendu à votre disposition si vous souhaitiez nous donner des informations supplémentaires sur votre situation ou si vous aviez d'autres questions. Nous vous adressons nos meilleurs messages.
Bonjour, Vous nous communiquez que votre fille est victime de violences psychologiques de la part de son mari, que celui-ci la contrôle de manière permanente et dans un deuxième temps, vous nous dites que son mari vient de quitter le...
Ma fille mariée et mère d’un enfant de 12 ans est victime de dénigrement, insultes et surveillance permanente: fouille de sac, téléphone avec interdiction de mettre un code au téléphone.
Actuellement complètement déstructurée et en état de dépendance affective. Monsieur vient de quitter le domicile. Que faire ?
Bonjour,
Vous nous communiquez que votre fille est victime de violences psychologiques de la part de son mari, que celui-ci la contrôle de manière permanente et dans un deuxième temps, vous nous dites que son mari vient de quitter le domicile familial et que votre fille se sent déstructurée et en état de dépendance affective.
"Que faire dans cette situation.?" C'est la question que vous nous posez. Nous pouvons vous indiquer quelques pistes.
Votre soutien est déjà très important. Les victimes de violence psychologiques ou/et autres violences sont souvent isolées. Votre présence, votre écoute auprès de votre fille et de son fils sont précieux. La rubrique sur l’entourage peut déjà vous offrir quelques pistes.
La violence psychologique peut avoir des conséquences sur la santé physique et psychique des victimes. Le manque de confiance en soi, le doute, la culpabilité, la perte de repères sont des éléments qui reviennent souvent. Les enfants qui vivent dans un contexte de violences conjugales sont également victimes de cette situation.
Si vous le voulez bien, nous pouvons vous proposer quelques ressources, qui ont été utiles pour des personnes dans une situation similaire a celle de votre fille. Vous pouvez lui proposer de prendre contact avec une association qui vient en aide aux personnes victimes de violences conjugales. Dans le canton de Vaud, elle peut contacter le Centre d’accueil MalleyPrairie offre des consultations gratuites et confidentielles aux personnes qui vivent de la violence au sein du couple. Atteignable au 021 620 76 76 (du lundi au vendredi de 08 à 12h puis de 14h à 18h). Des intervenant-e-s pourront lui donner des informations générales, évaluer avec elle sa situation et lui proposer de réfléchir ensemble aux différentes possibilités qui s’offrent à elle.
Le Centre LAVI peut être atteint au 021 631 03 00 et soutient également les personnes victimes sur les plans psychologique, juridique ou de protection. Leurs bureaux se trouvent à Aigle, Lausanne, Nyon et Yverdon-les-bains. Les entretiens sont gratuits et confidentiels.
Vous pouvez lui proposer d’ écouter notre podcast concernant la violence psychologique ou lui montrer notre page Instagram, où de nombreux témoignages de personnes ayant vécu de la violence psychologique sont mis en avant.
Si elle est ouverte à un échange, il peut être intéressant de lui poser des questions en extériorisant sa situation: "Et si ta meilleure amie te racontait la même chose que ce que tu vis, que lui dirais-tu ? Trouverais-tu cette situation normale? Que lui conseillerais-tu ?". Si c’est possible lors de vos rencontres, vous pouvez profiter de la sensibiliser au fait que les enfants qui vivent dans un contexte de violences psychologiques sont également victime et qu’ils ont peut-être besoin de soutien. Il est important de respecter son cheminement et de lui exprimer que vous êtes là pour elle et son fils sans jugement.
Nous espérons avoir pu vous donner des pistes utiles et nous souhaitons que la situation s’améliore rapidement pour votre fille, Nous restons à disposition, si besoin pour toutes autres questions.Nous vous transmettons nos meilleures salutations.
Bonjour, Votre mari vous menace de vous mettre à la porte si vous vous rendez à une fête à laquelle vous avez été invitée. Depuis que vous vous êtes mariés, vous vous sentez privée de liberté et d’amitiés en étant...
Bonjour,
Mon mari menace de me mettre à la porte si je me rends à une fête à laquelle j'ai été invitée. Depuis 2ans que nous sommes mariés et je me sens privée de liberté. Je n'ai pas d'amis en Suisse, seulement mon travail, nos enfants et des voisins que je côtoie... Est-ce une forme de violence ?
Je me sens malheureuse car je ne peux pas m'épanouir dans ces conditions. Le pire est que lui, ne s'est pas arrêté de vivre. Il va et vient quand et comme il veut. La plupart du temps, j'ignore où. Il menace de divorcer quand je lui dit qu'étant donné que je ne peux pas m'absenter sans son accord, ce sera désormais réciproque....Que faire ? A t-il le droit de me priver et me faire du chantage?
Il sait que je ne peux pas sortir au risque de ne pas pouvoir rentrer chez nous et me séparer de mes enfants...
Bonjour,
Votre mari vous menace de vous mettre à la porte si vous vous rendez à une fête à laquelle vous avez été invitée. Depuis que vous vous êtes mariés, vous vous sentez privée de liberté et d’amitiés en étant circonscrite à votre travail, vos enfants ainsi qu’à quelques voisins alors que votre époux a préservé sa propre liberté. Vous vous demandez si ce que vous vivez est une forme de violence, s’il a effectivement le droit de vous faire des privations ainsi que du chantage. Vous vous sentez malheureuse et n’arrivez pas à vous épanouir dans ces conditions. Vous aimeriez trouver une solution afin de sortir de cette situation.
Comme vous l’avez-vous-même formulé, ce que vous vivez est effectivement une situation de violence et plus précisément de violence psychologique. Subtile et difficile à identifier celle-ci peut se manifester de multiples manières au travers de propos ou d’actes rabaissants, d’humiliations, d’insultes ou encore d’intimidations. Dans le contexte que vous décrivez les menaces, le chantage, l’isolement social et le contrôle de vos relations constituent de la violence et non un quelconque droit que votre mari pourrait avoir sur vous.
La violence dans le couple fonctionne sous la forme d’un cycle, le cycle de la violence, qui a tendance à voir son rythme accélérer et s’intensifier si rien n’est entrepris pour le rompre. Il est important de réagir, comme vous le faites en prenant contact avec nous, car cette violence peut s’aggraver et avoir de graves conséquences sur la santé physique et psychologique ainsi que l’estime de soi de la victime.
Pour votre information, en Suisse, la violence au sein du couple est interdite par la loi. Certains actes sont poursuivis d’office une fois qu’ils sont annoncés à la police, tandis que d’autres ne seront poursuivis que si la victime décide de porter plainte. Nous vous recommandons d’écouter cet épisode de podcast afin d’avoir plus d’informations à ce sujet.
Vous pourriez également prendre contact avec le Service d’aide aux victimes (032 889 66 49 ou savi.ne@ne.ch) du canton de Neuchâtel, celui-ci vient en aide aux personnes victimes de violence domestique en proposant une écoute attentive, l’aide appropriée à la situation, des informations complémentaires ainsi qu’une connaissance étendue de ses droits.
Sans avoir plus d’informations par rapport à votre relation, nous nous demandons s’il existe également un déséquilibre et d’autres enjeux, en termes de statut de séjour par exemple. Dans des relations où l’une des deux personnes est arrivée en Suisse au travers de sa relation de couple, il peut arriver qu’il se crée un rapport de pouvoir où la personne avec le statut de séjour le plus « stable » se permettra d’utiliser ceci afin de contraindre l’autre à agir comme elle le désire.
Si ceci vous concerne, il est possible de se tourner vers le CSP (Centre social protestant) - une institution privée qui offre des services d’aide sociale, juridique ou encore conjugale aux personnes en difficulté. Une aide gratuite ou à petits prix qui vous permettra d’être mieux renseignée sur vos droits en les contactant au 032 886 91 00 ou par mail.
En espérant avoir répondu au mieux à vos questions, nous restons bien entendu à votre disposition si vous avez des questions ou besoin d’informations complémentaires.
Hello, You’ve lived through a tremendous amount of abuse and managed to get out of that situation. You’re now struggling with how this is still affecting you both emotionally and psychologically and have turned to us to get some clues...
I speak English and I am looking for support. I was effected by physical, psychological, emotional and sexual abuse. I managed to get out of the situation physically and distance myself but it's affecting me emotionally and psychologically and I need professional help.
Hello,
You’ve lived through a tremendous amount of abuse and managed to get out of that situation. You’re now struggling with how this is still affecting you both emotionally and psychologically and have turned to us to get some clues as in how to have access to professional help.
We would like to begin by congratulating you, giving yourself the means to get out of such a damaging relationship is an extremely arduous task. It’s an important and meaningful step to take but the one that you’re taking as of now, asking for help with what's to come, is both brave and smart.
If you haven’t had any contact with them yet, we’d suggest that you get in touch with a counselling service. Those work under the Victim Support Act, LAVI (Loi fédérale sur l’aide aux victimes d’infrations) in french or OHG (Opferhilfegesetz) in german. This law is specific to people who have suffered direct harm to their physical, psychological or sexual integrity. Under the Victim Support Act, victims are entitled to assistance from counselling services from professionals on several matters whether they’d be legal, financial, social or psychological.
In the Canton of Valais, there are two counselling services in either Sion, Maison Santé Chablais de Collombey-Muraz (027 607 31 00) or Brig-Glis (027 946 85 32). They all offer the possibility of either consulting over the phone or arrange an appointment depending on what makes you the most comfortable.
Also, since 2021 the costs of psychotherapy are primarily covered by the Swiss compulsory health insurance. We thus suggest that, if you’re open to it, you turn to your physician and ask for a medical prescription. Having a space dedicate to talking about what you’ve lived through and getting some tools to deal with it might be key to your healing process.
We’re hoping that these will put on you on the trail of the help that you’re seeking. We naturally remain at your disposal for further questions, thank you for your trust and wish you the best.
Bonjour, Vous êtes à la recherche d'un groupe de partage dans le canton de Vaud, afin de pouvoir être soutenue après les violences psychologiques que vous avez vécues. Vous pouvez tout d'abord être fière de vous, car sortir d'une relation...
Bonjour,
j'ai quitté il y a peu une relation toxique dans laquelle j'étais maltraitée psychologiquement. Je suis à la recherche de groupe de soutien ou de partage qui concernent ce sujet dans le canton de Vaud. Cela existe-t-il?
Bonjour,
Vous êtes à la recherche d'un groupe de partage dans le canton de Vaud, afin de pouvoir être soutenue après les violences psychologiques que vous avez vécues.
Vous pouvez tout d'abord être fière de vous, car sortir d'une relation remplie de violences psychologiques régulièrement mêlées d'emprise n'est souvent pas chose facile.
Pour répondre à votre question, dans le canton de Vaud, le Centre Malley Prairie organise un groupe de soutien pour les femmes victimes ou ayant été victimes de violences au sein du couple. Ce dernier a lieu toutes les deux semaines et est destiné à favoriser le partage des vécus autour de la problématique de la violence. Pour participer au groupe, un entretien préalable est nécessaire avec l’une des animatrices. Il vous suffit de les appeler au 021 620 76 76 pour prendre rendez-vous.
En espérant que cette démarche vous aidera, nous restons à votre entière disposition si vous aviez d'autres questions et nous vous adressons nos meilleurs messages.
Bonjour, Tout d’abord, nous tenons à souligner votre démarche de prise de contact au sujet de la violence verbale que vous agissez à l'encontre de votre conjointe. De plus, vous décrivez avoir été jusqu’à lancer votre casquette sur elle ce...
Bonjour,
Je peux me montrer parfois agressif et violent verbalement à l'encontre de ma conjointe et je lui ai même lancer ma casquette dessus hier. Ces accès de colères sont plus fréquents et plus prononcés lors ce que j'ai bu de l'alcool mais peuvent aussi se produire en étant sobre.
Que puis je faire pour que cela s'arrête avant que cela ne devienne plus grave?
Bonjour,
Tout d’abord, nous tenons à souligner votre démarche de prise de contact au sujet de la violence verbale que vous agissez à l'encontre de votre conjointe. De plus, vous décrivez avoir été jusqu’à lancer votre casquette sur elle ce qui peut être considéré comme une forme de violence physique. Vous prenez ce geste au sérieux et souhaitez mettre un terme à la violence avant que cela ne s’aggrave encore.
Comme vous le remarquez la consommation d’alcool est un facteur de risque du recours à la violence puisqu’elle réduit la capacité de maîtrise de soi et augmente l’impulsivité. Cependant, cette consommation n’est pas la cause de la violence agie puisque celle-ci se produit également lorsque vous êtes sobre. Les comportements de violence que vous agissez en l’absence et sous l’influence de l’alcool sont de votre responsabilité. Nous nous permettons de vous demander quel rôle joue votre consommation d’alcool dans votre vie ? Est-ce un moyen de décharger les tensions du quotidien ou les tensions de votre relation de couple ?
Dans un premier temps, il est important de pouvoir veiller à votre consommation d’alcool comme elle augmente le risque de violence. Ensuite, il est nécessaire de comprendre ce qui se passe en vous avant et pendant vos accès de colères qui mènent à des actes de violence afin de trouver les meilleurs moyens pour ne pas les reproduire. Des aides professionnelles existent. Dans le canton de Fribourg, nous vous conseillons de prendre contact avec l’association EX-pression à info@ex-pression.ch ou au 848 08 08 08. Cette association propose un accompagnement spécialisé visant à trouver des solutions et des alternatives aux comportements violents.
N’hésitez pas à nous recontacter si vous en ressentez le besoin ou si vous avez d’autres questions.
Bonjour, Vous nous faites part de la situation d'un enfant qui est venu se confier auprès de vous dans une cours de récréation. Elle a pu vous parler des problèmes d'alcoolisme de son père et d'un acte de violence grave que sa mère a...
Bonjour,
j’ai trouver recroqueville et en Larmes un enfant seul dans la Cour. Il m’a partager l’alcoolisme de son Père et qu’elle avait eu très Peur car il avait tapper très fort maman à la tête (qui venait de subir une opération à la tête). Il m’as dit qu’il avait failli la tuer. J’ai Transmis avec l’accord de l’enfant a l’enseignante. Je lui ai dit qu’il Pouvait venir sans autre me parler. Je fais quoi? Est ce que je dois dénoncer? Service de l’enfance? Est ce que je dois dire que je suis là à la maman si besoin? Merci pour votre retour
Bonjour,
Vous nous faites part de la situation d'un enfant qui est venu se confier auprès de vous dans une cours de récréation. Elle a pu vous parler des problèmes d'alcoolisme de son père et d'un acte de violence grave que sa mère a subi de ce dernier. Vous vous questionnez sur ce que vous devriez faire pour aider cet enfant : appeler le service de protection de l'enfant, parler avec la maman de cet enfant ou dénoncer la situation.
Tout d'abord, nous tenons à saluer votre démarche de nous écrire, cela démontre le souci que vous avez pour cet enfant. Nous comprenons qu'il n'est pas facile de réagir quand on est témoin Il est toujours perturbant d'entendre ce genre de récit et encore plus de la part d'un-e mineur-e qui est également victime de cette violence. On se sent souvent mal à l’aise et démuni-e. On ne veut pas se mêler de la vie des autres et on a peur de ne pas dire ce qu'il faut. Mais la violence est destructrice et la loi l’interdit et les conséquences peuvent être graves. Les enfants qui assistent directement à des scènes de violence sont affectés. Le climat de peur et d’insécurité dans lequel se trouvent leurs parents les traumatise et les fragilise.
Ce que vous nous décrivez est une situation de violence physique et il est en effet important de mettre en place un soutien pour cette famille. Nous vous remercions d'avoir pris le temps d'écouter ce mineur et d'avoir averti l'enseignante. Suite à votre signalement, elle est dans l'obligation d'avertir sa direction et cette dernière doit faire une dénonciation à l'APEA (Autorité de Protection de l'Enfant et de l'Adulte) de votre région. Cette autorité pourra par la suite, si besoin, mandater OPE (l'Office de Protection de l'Enfant) qui fera une expertise de la situation. Nous vous conseillons donc de reprendre contact avec l'enseignante afin de de lui demander si elle a pu en parler avec sa hiérarchie. Vous pouvez également le faire vous en prenant directement contact avec la direction de l'établissement de cet enfant.
Ensuite, après discussion et accord de votre hiérarchie et si vous vous sentez suffisamment à l'aise, vous pourriez prendre contact avec la maman pour lui expliquer ce que son enfant a partagé avec vous. Il est important de lui rappeler la loi. Les infractions au sein du couple telles que les violences physiques sont des infractions pénales. Elle peut donc se rendre à un poste de police pour porter plainte contre son conjoint. Il est important de lui expliquer qu'elle n'est pas dans l'obligation de faire cette démarche si cela est difficile pour elle. De plus, nous pensons qu'il serait vraiment important qu'elle puisse appeler la police au 117 si une telle situation de violence devait à nouveau arriver. Monsieur peut être expulsé immédiatement du domicile pour 7 jours au moins et 14 jours. Madame peut également appeler l'unité de médecine des violences au 027 603 63 70 à Sierre afin de faire une attestation de coups et blessures qui peut être faite jusqu'à 72heures après les faits. Les professionnel-le-s de la santé présents pourront l'écouter, elle bénéficiera également d'un examen clinique et de la rédaction d’un constat médical pour faire valoir ses droits. Il est important de s'y rendre afin qu'elle puisse par la suite se faire reconnaître juridiquement comme victime.
Il serait aussi intéressant de la diriger vers un Centre LAVI qui propose une aide aux victimes d'abus (violences physiques, sexuelles et menaces de mort) . En Valais, la LAVI est atteignable au 027 607 31 00, elle est présente dans trois lieux de consultations, à Brig, Sion et Collombey-Muraz. Leurs consultations sont gratuites et confidentielles. Les intervenant·e·s LAVI pourront l'accompagner et l'adresser vers un·e psychothérapeute ou un·e avocat·e.
Vous pouvez aussi lui expliquer que si besoin le Centre LAVI pourra lui financer, si elle le désire, un hébergement d'urgence pour elle et son enfant qui peut aller jusqu'à 35 jours renouvelables. Il en existe trois dans le Valais romand. L'Accueil Aurore à Sion, Le Point du Jour dans la région de Martigny et La structure de la Fondation l'EssentiElles pour la région du Chablais. Elle pourra prendre le temps de penser à elle sans avoir peur de subir de la violence. Les professionnel-le-s présents seront à son écoute et l'aideront également pour les démarches administratives. Ces lieux sont des espaces cachés, sécurisés et bienveillants. Si madame a besoin d'un hébergement d'urgence rapidement avec son enfant, vous pouvez lui expliquer qu'il lui est possible d'appeler les structures sans passer au préalable par le Centre LAVI. La personne qui les accueillera fera le lien avec la LAVI par la suite.
Nous espérons avoir pu vous donner des pistes utiles dans vos réflexions et nous souhaitons que la situation s'améliore rapidement pour cet enfant et sa maman. Nous restons à disposition si besoin pour toutes autres questions de votre part ou simplement pour nous donner de leurs nouvelles si vous le souhaitez.
Bonjour Madame, Nous vous remercions pour votre message. Vous nous demandez des renseignements autour de vos droits et devoirs s’agissant de votre enfant alors que vous subissez des violences physiques, psychologiques et économiques de la part de son père. Votre...
Bonjour,
quels sont les moyens d'action (civils, pénaux) si on est victime de violence psychologique et verbale?
C'est mon cas, avec de la pression économique (pression sur mon taux de travail). Et quelques objets cassés par l'auteur des violences.... Et puis ume gifle qui a fait chuter notre emfant..... Actuellement je vis (encore) avec mon conjoint, auteur des violences mais je ne sais pas encore comment m'en sortir. Pour ce qui est de la garde de l'enfant eu avec l'auteur des violences, quels sont les chances d'obtenir une garde exclusive si je quitte mon conjoint?
Je ne me vois pas quitter mon conjoint et ne pas savoir ce que vit mon jeune enfant s'il est parfois gardé par son père.... Merci de votre aide.
Bonjour Madame,
Nous vous remercions pour votre message. Vous nous demandez des renseignements autour de vos droits et devoirs s’agissant de votre enfant alors que vous subissez des violences physiques, psychologiques et économiques de la part de son père.
Votre message ne nous dit pas si vous êtes mariée ou si vous vivez en concubinage. Quoiqu’il en soit et étant donné les violences vécues, vous seriez en droit de demander une séparation unilatérale. Elle peut être demandée au Tribunal civil de votre arrondissement lorsque la vie commune n’est plus possible pour des questions de violences, de consommations et/ou de maladie psychique. Cette demande peut être faite via un formulaire en ligne, ce sont les mesures de protections de l’union conjugale. Lors de cette séparation unilatérale provisoire, le / la Juge devra statuer sur qui des conjoints peut rester dans l’appartement commun, qui a la garde de l’enfant et envisager les droits de visite du parent non gardien.
Les moments de séparation pouvant être des moments de regain de violences, nous vous conseillerions vivement de vous mettre en protection auprès de tierces personnes si cela est possible ou en foyer si aucune autre solution n’est envisageable. Dans le canton de Vaud, le Centre Malley Prairie peut accueillir les femmes et les enfants confrontés à des violences domestiques. Vous pouvez les joindre au numéro suivant : (021) 620-76-76. Ce centre propose du reste également des consultations en ambulatoire dans différents lieux du canton de Vaud. Les consultations sont gratuites et confidentielles. Les professionnel-le-s seront à votre écoute et sauront vous donner des conseils avisés.
Nous comprenons votre peur à l’idée de vous séparer du père de votre enfant et de ne pas savoir ce que votre enfant pourrait vivre comme violences de sa part.
A cet égard, nous n’avons pas compris si votre enfant ou vous qui aviez réceptionné la gifle de votre conjoint, faisant chuter votre enfant. Quoiqu’il en soit, la violence est interdite par la loi et vous seriez en droit d’appeler la police au 117 au prochain épisode de violence subie. Il faut savoir que certains actes comme la violence physique mais aussi les menaces sont poursuivies d’office sur le plan pénal. Cela voudrait dire que si la police devait intervenir dans votre foyer, une procédure pénale serait automatiquement engagée. La police serait également en droit d’expulser votre conjoint de l’appartement, ceci jusqu’à une audience de validation de la mesure d’expulsion par un-e Juge. C’est une mesure de protection pour les personnes qui sont victimes. Lors de cette expulsion, votre conjoint aurait l’interdiction d’entrer en contact avec vous et votre enfant jusqu’à l’audience où vous pourriez prendre la décision de séparation unilatérale.
Pour davantage de renseignements sur les moyens d’actions au pénal, vous pouvez joindre un centre d’aide aux victimes d’infractions, un centre LAVI. Pour le canton de Vaud, il faut composer le (021) 631-03-00.
Le service protection des mineurs (DGEJ) peut aussi répondre à vos questions autour des droits et devoirs du père de votre enfant. Vous pouvez également les appeler de manière anonyme si cela est plus confortable pour vous à ce stade. Lorsqu'un parent craint que les droits de visite ne soient pas conformes au bon développement d'un enfant et que certaines violences sont présentes, un droit de visite dans un lieu médiatisé peut aussi être organisé.
Pour finir, nous vous suggérons également de pouvoir vous confier à la / au pédiatre de votre enfant qui sera sans doute aussi de bons conseils.
Nous espérons avoir pu vous donner quelques pistes de réflexion et restons bien entendu à votre entière disposition.
Bonjour, Vous nous écrivez car votre ex-partenaire vous envoie régulièrement des mails alors que vous lui avez clairement demandé d'arrêter de vous contacter. Vous aimeriez retrouver de l'apaisement dans votre vie. Vous avez bien fait de nous écrire, la situation...
Bonjour,
Il y a un an et demi mon ex me quittait. Il revient pourtant de façon régulière mais espacé dans le temps dans mon espace en m'envoyant des emails. Je l'ai bloqué sur tous les autres moyens de me joindre et il ne connaît pas mon adresse. Je lui ai clairement signifié que je ne veux plus qu'il me contacte mais il est impossible de bloquer ses emails et j'en reçois donc encore. D'un autre côté, je suis rassurée de voir ses mails pour pouvoir mesurer où il en est et anticiper la suite. Je ne réponds en tout cas plus. Je voudrais savoir s'il y avait une autre démarche à considérer pour m'assurer qu'il me retire de ses préoccupations et me laisse vivre en paix. Auriez-vous des conseils? J'aimerais que son ombre se retire de ma vie. Je ne trouve pas normal de payer ma psy pour régler mes craintes et angoisses face à un comportement malsain de la part de cette personne, de devoir porter seule la responsabilité de ne plus me faire affecter et ne plus être autant déstabilisée par lui. Merci de considérer ma demande, et me donner des pistes utiles. Cordialement
Bonjour,
Vous nous écrivez car votre ex-partenaire vous envoie régulièrement des mails alors que vous lui avez clairement demandé d'arrêter de vous contacter. Vous aimeriez retrouver de l'apaisement dans votre vie.
Vous avez bien fait de nous écrire, la situation de que vous vivez est difficile. Vous n'êtes pas seule.
Nous n'avons que peu d'informations concernant les contenus des e-mails que vous envoie votre ex-partenaire, nous allons toutefois essayer de vous donner des pistes afin que votre situation s'améliore.
Une solution pourrait être de dévier les e-mails provenant de l'adresse mail qu'il utilise dans un dossier annexe. Cela veut dire que vous recevrez toujours les e-mails, mais que vous ne les verriez plus car ils seraient directement transférés dans un dossier. Cela lasserait peut-être votre ex-partenaire de voir que ses e-mails ne reçoivent aucune réponse.
Si cela fait sens pour vous, vous pourriez également réitérer votre souhait de ne plus être contactée par lui et que de toute manière, vous ne lui répondrez plus du tout. Cela vous permettrait une nouvelle fois de fixer vos limites et de lui faire entendre que cet acharnement ne sert à rien.
Comme mentionnée précédemment, nous n'en savons que très peu sur le contenu de ces messages. Vous écrivez que vous avez peur face à un "comportement malsain" de cette personne. Vous semblez en effet être sur le qui-vive, dans l'anticipation de quelque chose qui pourrait vous arriver. Est-ce à cause de la fréquence des messages ? Est-ce lié à leur contenu ? Profère-t-il des menaces contre vous ? Peut-être et si vous le voulez bien, pouvez-vous nous en dire plus sur ce qui vous affecte, sur vos craintes et vos angoisses. Il nous manque malheureusement ces éléments pour vous rediriger au mieux.
Si les messages sont inquiétants de par leur contenu, nous nous permettons de vous proposer quelques adresses utiles auxquelles vous pourriez vous référer.
Vous pourriez en premier lieu contacter la police au 117 ou vous rendre dans un commissariat. La police a la possibilité de prendre des mesures immédiates qui peuvent permettre de mettre fin au stalking.
Vous pourriez également demander conseil dans un centre LAVI (Loi sur l'Aide aux Victimes d'Infractions). Ces centres offrent des consultations gratuites et confidentielles pour toute personne ayant subi des violences physiques, sexuelles ou psychiques (menaces graves). En entretien, vous pourrez obtenir des informations d’ordre juridique, psychologique et social par des spécialistes du domaine. Ces entretiens sont gratuits et confidentiels. Dans le canton de Berne, vous pouvez contacter le Centre LAVI de Berne au 031 370 30 70 ou celui de Bienne au 032 322 56 33.
Nous espérons que ces orientations pourront vous donner quelques pistes. Nous restons à disposition si vous aviez d'autres questions ou si vous souhaitiez nous donner plus d'informations sur votre situation. Nous vous adressons nos meilleurs messages.
Bonjour, Un ami proche est victime de violences physiques et psychiques de la part de sa femme. Celui-ci craint d’en parler de peur que cela se retourne contre lui. En effet, il a une fois porté un coup à sa femme,...
Bonjour, Un ami très proche est victime régulièrement de la violence physique et verbale de sa femme. Il n’ose pas le dire car il a donné un coup une seule fois en voulant se défendre lors d’un grand épisode d’humiliation et de violence. En voulant l’aider j’ai fait des recherches sur internet et je n’ai pas trouver de structure pour les hommes. Que faire pour l’aider à sortir de cela?
Bonjour,
Un ami proche est victime de violences physiques et psychiques de la part de sa femme. Celui-ci craint d’en parler de peur que cela se retourne contre lui. En effet, il a une fois porté un coup à sa femme, en réaction à la violence subie. Pourtant, votre ami a déjà fait le pas de se confier à vous, ceci démontre une grande marque de confiance à votre égard et briser le silence est une étape importante pour sortir du cycle de la violence.
Inquiète par ce que vit votre ami, vous cherchez à lui venir en aide afin qu’il trouve des solutions pour se libérer de cette situation aux conséquences négatives (notamment la violence réactionnelle). Vous avez bien fait de nous contacter. Il est effectivement difficile de se retrouver face à ce genre de situation et de savoir comment réagir au mieux. Vous vous souciez du bien-être de votre ami et nous aimerions vous remercier de ne pas fermer les yeux sur les violences qu’il subit.
Si vous le voulez bien, nous pouvons vous proposer quelques ressources ayant été utiles à d’autres personnes dans une situation similaire. Vous pouvez lui proposer de contacter des associations venant en aide aux personnes concernées par la violence conjugale. Dans le canton de Vaud, il peut contacter le Centre d’accueil MalleyPrairie à Lausanne qui offre des consultations gratuites et confidentielles aux personnes qui vivent de la violence au sein du couple. Atteignables au 021 620 76 76 (du lundi au vendredi de 08 à 12h puis de 14h à 18h). A Genève, l’association Pharos est spécialisée dans le soutien des hommes victimes de violence conjugale. Il peut les contacter au 022 736 13 13 ou se rendre à leur permanence sans rendez-vous tous les jeudis de 17h à 19 h à l’adresse suivante : 40 rue du Stand, 1204 Genève. Des professionnel·le·s pourront l’écouter et lui donner des informations par rapport aux différentes possibilités qui s’offrent à lui. Finalement, vous pourriez lui parler du site www.violencequefaire.ch afin qu’il aille le consulter par lui-même. Vous pouvez aussi lui proposer de l’accompagner pour faire les démarches qu’il choisit d’entreprendre.
Il est également probable que votre ami vive des émotions comme de la peur, de la honte ou de la culpabilité. Il peut alors être compliqué pour de se livrer ouvertement. Il est nécessaire de respecter son rythme et de se montrer disponible. Ainsi, lorsqu’il se sentira prêt, il saura qu’il peut compter sur votre soutien.
Finalement, nous vous recommandons de consulter la section pour l’entourage de notre site, vous y trouverez de nombreuses informations pouvant vous aider à accompagner votre ami de manière adéquate. Nous espérons que ces quelques pistes vous seront aidantes et que votre ami trouvera la force de surmonter les obstacles afin d’entreprendre les démarches nécessaires. Nous restons à disposition si vous avez d’autres questions ou si vous souhaitez simplement nous donner des nouvelles de la situation. Prenez bien soin de vous.
Bonjour, Nous saluons votre démarche de prendre contact avec nous. Vous êtes préoccupé-e-s par la situation de votre amie, vous vous sentez concerné-e-s et soucieux de son bien-être. Nous avons peu d'informations sur la situation de votre amie, si vous le souhaitez,...
Comment faire pour que notre amie prenne conscience que sa situation amoureuse n’est ni viable ni saine ?
Bonjour,
Nous saluons votre démarche de prendre contact avec nous. Vous êtes préoccupé-e-s par la situation de votre amie, vous vous sentez concerné-e-s et soucieux de son bien-être. Nous avons peu d'informations sur la situation de votre amie, si vous le souhaitez, vous pourriez nous en dire plus dans un second message, notre réponse sera alors plus complète.
Nous comprenons qu'il n'est pas facile de réagir quand on est témoin, on se sent souvent mal à l’aise et démuni-e. Mais la violence est destructrice et souvent les victimes ne savent pas comment en sortir car elles sont prises dans ce que l'on appelle le cycle de la violence qui entraîne de nombreuses conséquences sur leur santé psychologique et physique. Ce cycle engendre une relation d'emprise, un contrôle de l'auteur-e sur la victime des violences, qui bien souvent ne réalise pas la dangerosité de la situation et empêche toute prise de décision, comme il est peut être le cas dans la courte description que vous nous faite.
Nous imaginons bien que ce n'est pas une démarche facile, mais il est important de ne pas rester neutre et de se positionner contre toute forme de violence car cette dernière représente un réel danger pour les personnes impliquées. Dans la mesure du possible, garder le lien avec votre amie en vous rendant disponible quand elle vous sollicite pour parler ou pour se protéger est une aide importante que vous lui offrez. Dans votre message vous ne spécifier pas les actes de violences dont votre amie est victimes mais, quels qu'ils soient, la situation est innaceptable. Les actes de violences sont répréhensibles par la loi et certains sont poursuivis d'office.
Nous vous transmettons ce que nous avons pu observer auprès d'autres personnes dans des relations de couples enpruntes de violences. Il est important de respecter son cheminement et de ne pas la brusquer. Le but étant de conserver le lien que vous avez avec elle tout en tentant de la mettre en "mouvement" afin qu'elle puisse se protéger le moment voulu et solliciter votre aide concrète. Vous ne pouvez pas agir à sa place, mais vous pouvez lui signifier que vous êtes là pour elle sans jugement quant à ses choix (continuer la relation ou y mettre un terme).
Une manière d'aborder le sujet, pourrait être de lui faire écouter notre podcast concernant la violence psychologique ou lui montrer notre page Instagram, où de nombreux témoignages de personnes ayant vécu de la violence psychologique sont mis en avant, tout comme une campagne afin d'aider les proches de victimes de violence afin de les aider à agir du mieux possible.
Nous nous permettons de vous transmettre des adresses du canton de Neuchâtel qui ont pu être utiles à d'autres personnes subissant ou ayant subi des violences au sein du couple. Vous pourrez ainsi orienter votre amie pour qu’elle puisse chercher de l'aide et s'entourer de spécialistes quand elle se sentira prête. Dans le canton de Neuchâtel, il existe le Service d'aide aux victimes (SAVI). Ces professionnel-le-s sont des spécialistes des questions autour des violences au sein du couple. Pour les joindre, votre amie peut soit les appeler au 032 889 66 49 soit leur écrire un email à savi.ne@ne.ch. Ils / elles proposent des consultations gratuites et confidentielles.
Nous espérons que ces orientations pourront vous donner quelques pistes. Nous restons bien entendu à votre entière disposition si vous aviez d'autres questions ou si vous souhaitiez nous donner plus d'informations sur la situation spécifique de votre amie. Nous vous adressons nos meilleurs messages.
Bonjour Madame, Vous nous faites part de violences conjugales et de votre crainte de solliciter un service telle que la police. Vous nous demandez quelle aide est possible au vu de votre situation personnelle. Vous mentionnez subir des violences conjugales....
Bonsoir,
je subis depuis un bon moment des violences conjugales mais étant donné que je suis étrangère et que j’ai une fille j’ai peur d’avertir la police ou autre…
Comment vous pouvez m’aider , pour combien de temps. Si jamais je travaille mais j’ai pas un grand salaire
Bonjour Madame,
Vous nous faites part de violences conjugales et de votre crainte de solliciter un service telle que la police. Vous nous demandez quelle aide est possible au vu de votre situation personnelle.
Vous mentionnez subir des violences conjugales. Nous ne savons pas exactement de quel type(s) de violence il s’agit – psychologique, physique, sexuelle ou économique, mais pouvons vous préciser que certaines de ces violences sont des infractions punies par la loi. Si vous nous le permettez, nous vous transmettons ici quelques informations qui ont pu être utiles à des personnes dans des situations similaires à la vôtre. Les infractions qui sont punies par la loi sont par exemple les injures (poursuivies uniquement sur plainte), la violence sexuelle, les menaces graves ou encore la contrainte, (poursuivies d’office). La violence physique est punie d’office par la loi lorsqu’elle est répétée et se déroule dans le cadre d’une relation de couple ou contre les enfants. Lorsque rien n'est entrepris, la violence au sein du couple s'inscrit souvent dans le cycle de la violence. Vous dites avoir peur et pouvez peut-être aussi ressentir de la culpabilité ou encore de l’isolement; toutes ces réactions sont normales face à une situation qui ne l'est pas. Il est difficile de sortir de cette dynamique, surtout quand la violence est établie depuis longtemps ; il est donc important de ne pas rester seule et de trouver de l’aide.
La police peut être contactée au numéro 117 en tout temps et par tout-e citoyen-ne, qu’il soit d’origine étrangère ou non. Dans votre message, vous n'indiquez cependant pas si vous disposez d'une autorisation de séjour valable ou non.
En cas de danger si la violence est constatée, la police peut décider d’expulser du domicile la personne auteure de violence pour une période déterminée, afin de protéger la ou les personnes victimes. Les agent-e-s de police sont spécifiquement formé-e-s pour ce genre d’intervention.
Pour vous accompagner dans les démarches possibles, il existe dans tous les cantons des centres d’aide aux victimes. Les centres LAVI (Loi sur l'Aide aux Victimes d'Infractions) offrent des consultations gratuites et confidentielles pour toute personne ayant subi des violences physiques, sexuelles ou psychiques (menaces graves) sur sol suisse ou à l’étranger lorsque la personne était domiciliée en Suisse. Les spécialistes peuvent vous proposer un temps d’écoute et des informations d’ordre juridique, psychologique et social. Dans le canton de Fribourg, vous pouvez contacter le Centre de consultation LAVI pour femmes, Solidarité Femmes, au 026 322 22 02 pour demander ce conseil. A noter que Solidarité Femmes peut aussi fournir un hébergement d’urgence pour vous et votre fille en cas de besoin. Votre fille pourrait aussi ressentir le besoin de s’exprimer sur son vécu ; elle peut aussi prendre rendez-vous pour elle au même endroit si elle est majeure. Si elle est mineure, l’accueil des enfants dans votre canton se fait au Centre de consultation LAVI, Boulevard de Pérolles 18A, 1701 Fribourg. Un premier contact est nécessaire au 026 305 15 80 afin de fixer un rendez-vous.
Les enfants sont en effet souvent affectés par la violence conjugale : ils peuvent se sentir responsables, anxieux ou encore éprouver des difficultés dans leurs besoins quotidiens (sommeil, alimentation, etc.). Si votre fille est mineure, il serait important que vous puissiez partager votre situation avec son-sa pédiatre qui pourra être attentif-ve à son développement, à ses besoins et vous conseiller au mieux.
Concernant votre situation personnelle, nous pouvons encore vous suggérer les adresses suivantes:
Enfin, nous vous proposons ces questions à titre de réflexion :
Vous avez fait un pas important aujourd’hui en nous contactant. Nous vous encourageons à poursuivre ce chemin en sollicitant des personnes de confiance autour de vous et l’aide des services existants, car il est essentiel d’être entourée dans votre situation.
Nous espérons avoir pu vous offrir quelques pistes de réponse et restons à votre disposition si vous souhaitez apporter des compléments ou avez d’autres questions.
Bonjour, Vous nous demandez si votre comportement, notamment lorsque vous êtes en colère, sont de comportements violents. Vous souhaitez comprendre si vous êtes une personne qui a des difficultés à gérer la colère. Nous pensons que tout comportement utilisant intentionnellement...
Ce soir j’ai crié sur mon mari, mes filles et casse un verre. J’ai senti que cela allait me défouler et me faire du bien. Ça a été partiellement le cas. Cela ne m’était jamais arrivé, je suis une personne plutôt calme mais je sens quand mon mari et moi sommes en désaccord que je monte sans pouvoir me freiner ou du moins j’y arrive un moment mais j’éclate plus tard, avec plutôt des disputes entre nous.
Mais ce soir j’ai fait ça et il me dit que je suis violente. J’ai très peur qu’il ait raison et que je sois une personne qui ne sait pas gérer la colère. Qu’est ce que vous en pensez?
Bonjour,
Vous nous demandez si votre comportement, notamment lorsque vous êtes en colère, sont de comportements violents. Vous souhaitez comprendre si vous êtes une personne qui a des difficultés à gérer la colère.
Nous pensons que tout comportement utilisant intentionnellement la force à l’encontre des autres ou de soi-même, et qui implique une atteinte possible pour l’autre est une violence. Indépendamment de l’intensité, la fréquence et les formes de comportements exercés. Dans ce sens le fait de crier et d’endommager des objets est également une forme de violence à l’encontre de votre mari et de vos filles. Il y a également un impact certain sur eux, ne serait-ce que la peur que votre comportement a pu engendrer et qui reste dans les esprits de chacun-e.
Pour que ces comportements ne se reproduisent plus, une compréhension des causes et des contenus reste néanmoins importante à faire. Lors des montées de colère alors, il est indispensable que vous en compreniez mieux l’origine, non seulement sur les faits que vous constatez, mais surtout sur le « pourquoi » les différents événements peuvent vous percuter et générer dans votre intérieur de telles réactions. Il est alors possible d’aller à l’origine du problème pour trouver des solutions concrètes sans être exclusivement sous l’emprise des émotions. Le fait que vous êtes habituellement plutôt calme peut expliquer une montée irrépréssible de colère si justement elle n’a pas pu être prise en compte. L’apaisement momentanée que vous avez pu ressentir lors de votre éclatement de colère, parle probablement en faveur d’une retenue difficile qui est soulagée par son expression du moment.
Nous constatons que souvent, lorsque nous vivons des sentiments de colère que nous vivons également un sentiment subjectif d’injustice, de quelque chose qui nous apparait comme immérité, voire arbitrairement adressé. Est-ce le cas pour vous ?
Bien que les éléments de compréhension ne justifient pas les actes de violence, vous pouvez trouver des pistes plus concrètes pour avancer en identifiant mieux l’origine de vos ressentis et en trouvant des outils de gestion de vos émotions. Peut-être que vous pourriez chercher d’autres formes plus constructives qui ne soient pas à l’encontre de votre famille pour laisser émerger vos sentiments. La colère devient ainsi un bon indicateur, reste à pouvoir la maîtriser au profit d’autres comportements plus constructifs.
N’avoir pas su gérer une situation de colère ne fait pas de vous une personne colérique, mais c’est un signal important à ne pas négliger. Nous vous félicitons d'avoir pris au sérieux le questionnement personnel que votre comportement implique, il s’agit à présent de trouver d’autres solutions et ne perdez pas courage.
N'hésitez pas à nous solliciter si vous avez d'autres questions.
Bonjour, Depuis que vous êtes séparée de votre ex-conjoint, vous recevez régulièrement des messages d'insultes vous concernant ou concernant vos choix de fréquentation. Vous avez peur pour vous et vos enfants des conséquences psychologiques de cette violence. D'un côté, pour vous...
Bonjour,
Je me suis séparée du père de mes enfants avec qui je suis restée 15 ans. Je suis partie car je ne me sentais pas respectée... il m'a souvent menti et je me suis sentie plusieurs fois manipulée. Depuis, je reçois régulièrement des messages d'insultes sur moi mes amis mes fréquentations mes choix.
Je suis partie en lui laissant tout la maison la voiture car il n'a pas de revenu. Pour qu'il me laisse tranquille, au calme. Et chaque fois il revient avec des insultes. Quoi que je fasse c'est retourné contre moi avec des mots violents. J'ai peur de faire des démarches avec une avocate car je sais qu'il va super mal réagir. J'ai peur pour mes enfants. Pas physiquement... mais psychologiquement. Depuis hier il.imagine que je suis en couple avec un autre homme.. et c'est horrible ce qu'il m'envoie. Alors que c'est véritablement qu'un ami.
Bonjour,
Depuis que vous êtes séparée de votre ex-conjoint, vous recevez régulièrement des messages d'insultes vous concernant ou concernant vos choix de fréquentation. Vous avez peur pour vous et vos enfants des conséquences psychologiques de cette violence. D'un côté, pour vous prémunir des violences de votre conjoint vous souhaiteriez engager des démarches juridiques, mais d'un autre, vous craignez sa réaction.
Nous vous remercions pour votre message. Nous saluons votre démarche courageuse de vouloir retrouver un climat sain, sans violence. En effet, il est important pour vos enfants et vous-même que vous puissiez être à l'abri de futurs actes de violences.
Bien que nous ne pouvons pas nous prononcer à votre place sur ce qu'il convient de faire dans votre situation, nous pouvons vous donner quelques conseils. La violence psychologique, comme les insultes ou le contrôle, est difficile à reconnaître car elle ne laisse pas traces sur le corps, mais elle peut avoir pourtant de lourdes conséquences sur la santé psychique et physique des victimes ; une perte d'estime de soi, un isolement ou encore un état d'alerte permanent. Les enfants sont eux aussi des victimes dans les situations de violence au sein du couple, même quand il est séparé, et il est ainsi important de les protéger et de les sécuriser. Nous percevons dans votre message que vous en faites d'ailleurs une priorité. Dans ces situations, il est essentiel de pouvoir s'entourer et de ne pas rester seule, démarche que vous entreprenez aujourd'hui en nous écrivant.
La violence psychologique est donc grave et certains actes sont punissables par la loi. Les insultes ou l'utilisation abusive d'un moyen de communication sont des actes poursuivis sur plainte, le délai pour déposer celle-ci est de trois mois. Dans votre cas, vous pourriez déposer plainte dans les trois mois après la dernière infraction. Si cette démarche fait sens pour vous, nous vous conseillons de conserver les SMS de votre ex-conjoint ou tout autre élément comme preuves afin d'appuyer votre dossier en cas de jugement. Nous comprenons bien qu'entamer une procédure juridique n'est jamais facile. Qu'est-ce qui pourrait faciliter cette prise de décision (se protéger via un dépot de plainte) ?
Si vous le souhaitez, nous vous transmettons des adresses qui ont pu être utiles à d'autres personnes dans des situations similaires à la vôtre. Avez-vous déjà songé à prendre contact avec le Service d'aide aux victimes (SAVI) dans le canton de Neuchâtel ? Ces professionnel-le-s sont des spécialistes des questions autour des violences conjugales. Pour les joindre, vous pouvez soit les appeler au 032 889 66 49 soit leur écrire un email à savi.ne@ne.ch si cela est plus confortable pour vous. Ils / elles proposent des consultations gratuites et confidentielles. Vous pouvez les contacter même si vous n'avez pas l'intention de portez plainte, afin de recevoir des conseils et un soutien dans votre situation.
Il existe également une ligne d'écoute violence domestique au 032 886 46 36 qui est ouverte tous les jours de 14h00 à 21h00, sauf le samedi de 9h00 à 12h00 et le dimanche de 18h00 à 21h00.
Nous espérons vivement que vous trouverez l'écoute nécessaire et restons bien entendu à votre entière disposition si vous aviez d'autres questions ou si vous souhaitiez nous donner de vos nouvelles dans quelques temps.
Bonjour, Tout d'abord, nous tenons à nous excuser, car notre site a reçu de très nombreuses questions ces dernières semaines et il ne nous a pas été possible de respecter le délai de réponse de trois jours ouvrables. Vous nous écrivez...
Je me suis fâchée par rapport à quelque chose ou je n’étais pas d’accord, et où on s’est mal compris avec mon ami. Ensuite il n’avait pas envie de se fâcher pour bêtises, ce que je comprends et il me l’a dit puis ça la énervé car j’étais fâchée. Ensuite, une heure plus tard, je retourne vers lui pour lui demander si je peux lui parler 5 minutes, et il me dit directement non. Je m’excuse alors et lui dit que je suis désolée de m’être fâchée pour si peu, et que je trouverais bien d’en parler ou qu’il me dise si il ne pourrait en parler que demain, les choses se sont escaladé, et j’ai ressenti beaucoup de colère de sa part, j’aurais du le laisser tranquille.
Ensuite il est venu vers moi en me parlant de haut et en me regardant de façon que je ne sais décrire mais voilà j’avoue ça m’a fait peur… et j’ai commencé à me sentir toute petite car en fait il m’engueulait… peut-être que effectivement je me suis montrée trop insistante et qu’il a du ressentir de l’agressivité de ma part… pour ensuite se défendre de la sorte et s’avancer vers moi comme ça… me sentant coincée je l’ai poussé d’une main sur le torse et je m’en veux… ça la encore bien plus énervé. Il a continué à me regarder de haut et la je lui ai dit encore une fois d’arrêter en repoussant sa tête avec la mienne… encore une fois une attitude qui ne me ressemble pas… il a dit « mais regarde nous on est ridicules ».
Ensuite j’ai fermé la porte de la chambre, et qq minutes plus tard il est sorti de la maison. Je crois que dans cette situation il y a eu violence des deux côtés… Je ne sais juste pas comment gérer. Quand il est revenu on a discuté, je lui ai dit que je voulais apprendre à gérer mon émotion de colère car je ne supportais pas que ça parte comme ça, donc si je devais apprendre à gérer je le ferais. De son côté, il a évoqué différentes choses, dont le fait qu’il ne supportait pas que je puisse penser qu’il était violent envers moi car il ne me ferait jamais de mal. Et qu’il voulait qu’on aille voir quelqu’un car il ne voulait pas que ce soit mal interpréter. Ce que je trouve tout à fait bien… J’avoue être un peu perdue.
Bonjour,
Tout d'abord, nous tenons à nous excuser, car notre site a reçu de très nombreuses questions ces dernières semaines et il ne nous a pas été possible de respecter le délai de réponse de trois jours ouvrables.
Vous nous écrivez car lors d'une dispute avec votre partenaire, vous n'avez pas réussi à dialoguer calmement. Il vous a regardé d'une façon qui vous a fait peur et vous l'avez poussé à deux reprises. Vous avez l'impression qu'il y a eu de la violence des deux côtés et ne savez pas comment gérer la situation.
Nous saluons votre démarche de prendre contact avec nous. La ligne entre violence conjugale et conflit de couple est parfois fine et votre réflexion démontre que vous en êtes déjà bien consciente. Si vous le permettez, nous vous transmettons quelques informations concernant la violence au sein du couple afin de vous donner certaines clés pour réussir à identifier si votre situation s'apparente plutôt au conflit ou à la violence.
La violence c'est plus qu'une dispute entre deux partenaires. C'est quand il n'y a plus de respect, quand l'un-e des deux dirige tout, fait peur à l'autre ou l'attaque par ses gestes ou ses paroles. L'un-e des partenaires souhaite avoir le pouvoir sur l'autre et tout est prétexte pour l'obtenir. Ici, la relation de couple est inégalitaire, la victime a peur, honte, doute d'elle-même etc... La violence au sein du couple peut prendre diverses formes, comme la violence physique (agression physique, gifle,...), sexuelle, économique ou psychologique. Cette dernière est constituée d'insultes et de dénigrements répétés, de contrôle des faits et gestes de la/du partenaire, ou bien de menaces et d'intimidations. Toutes les violences au sein du couple sont graves et punies par la loi en Suisse. Certaines violences sont poursuivies d'office, et d'autres sur plainte. La violence au sein du couple a également la particularité de fonctionner sous la forme d'un cycle appelé "le cycle de la violence". Ce mécanisme qui se répète engendre un risque d’augmentation de la violence, qui a pour conséquence d'engendrer de la peur, de la confusion, de la perte de confiance et d’estime de soi. Ces symptômes empêchent ou rendent plus difficile toute prise de décision. En effet, les conséquences de la violence sur la santé physique et mentale de la victime, mais aussi de l'auteur-e, sont importantes et peuvent être très graves. Ces explications font-elles écho à votre situation ?
Dans une situation de conflit au sein du couple, qui peut elle aussi parfois dégénérer en actes de violences de part et d'autre, il ne s'agit pas de prendre le pouvoir sur l'autre mais d'avoir raison sur le sujet du conflit. Ici, il n'y a pas l'installation d'une dynamique tel que le cycle de la violence et seuls certains sujets précis sont sources de conflits. Les partenaires se sentent par contre libre d'exprimer leurs opinions respectives.
Ce qui différencie donc un conflit de couple d'une situation de violence au sein du couple, c'est l'intention de la personne qui recourt à la violence. Dans les deux cas, la violence est destructrice et interdite par la loi. Cependant, les moyens d'y mettre un terme sont différents si l'on se trouve dans l'une ou l'autre de ces situations.
Comme vous le décrivez bien, démêler qui subit quoi dans des interactions où des violences sont agies par chaque partenaire peut être complexe et entraîner parfois le sentiment d’être démuni-e ou confus-e. Être soutenue pour mener cette réflexion est important.
Dans votre message vous faites référence à un suivi thérapeutique personnel, ainsi qu’à un suivi de couple, que vous pourriez solliciter et investir afin d’en arriver à questionner votre propre marge d’action dans les situations de violence, dans votre gestion de vos émotions. Si vous souhaitez aller plus loin dans cette réflexion et trouver des moyens pour instaurer un changement qui vous convienne, les professionnel-le-s de l'Association EX-pression peuvent vous proposer un espace individuel et confidentiel de discussion. Vous pouvez les contacter au 0848 08 08 08 ou par email à info@ex-pression.ch pour un premier rendez-vous lors duquel vous pourrez présenter la situation que vous vivez puis décider si vous souhaitez ou non poursuivre une démarche.
Si cela fait sens pour vous, vous pouvez également contacter l'Office familial de Fribourg qui propose des consultations conjugales accessibles à toute personne qui se questionne sur sa dynamique relationnelle et est à la recherche d’un équilibre plus satisfaisant. Vous pouvez les atteindre au 026 322 10 14.
Nous espérons que ces orientations pourront vous donner quelques pistes. Nous restons bien entendu à votre entière disposition si vous aviez d'autres questions ou si vous souhaitiez nous donner de vos nouvelles dans quelques temps. Nous vous adressons nos cordiales salutations.
Bonjour Madame, Vous avez reçu les confidences de votre cousine qui vit une relation difficile avec son conjoint depuis longtemps. Elle subit de la violence psychologique avec des rabaissements et des insultes. Comme elle est maman de jour, c’est difficile...
Bonjour
Ma cousine s’est confiée hier sur une situation qui dure depuis plusieurs mois/années au sein de son couple. Son mari exerce une emprise sur elle et utilise régulièrement des violences psychologiques (rabaissement, insultes). Elle a 2 enfants. Je lui ai demandé si elle se sentait en danger, elle ne le pense pas. Comment puis-je l’aider?
Qu’est-il possible de faire pour elle. Elle ne peut quitter la maison, car elle exerce en tant que maman de jour chez elle et ne peut se permettre de perdre ce salaire. J’ai peur de me mêler de choses qui ne me regarde pas mais j’ai aussi peur de ne pas l’aider et la laisser tomber. Merci pour votre aide.
Bonjour Madame,
Vous avez reçu les confidences de votre cousine qui vit une relation difficile avec son conjoint depuis longtemps. Elle subit de la violence psychologique avec des rabaissements et des insultes. Comme elle est maman de jour, c’est difficile de partir du domicile sans perdre son emploi. Vous vous sentez démunie dans l'aide que vous pourriez lui apporter.
Tout d’abord, nous saluons le soin et la protection que vous souhaitez apporter à votre cousine et les démarches que vous entreprenez en nous écrivant. Il n’est jamais facile de recevoir de telles confidences et de savoir comment réagir. Cependant dans de nombreuses situations, le soutien de l’entourage est très important. Notre rubrique sur les témoins peut déjà vous donner quelques pistes.
La violence peut prendre différentes formes. Les insultes, rabaissement, menaces, contraintes font partie de la violence psychologique. Les violences psychologiques sont interdites au sein du couple et certaines sont punissables sur plainte (notamment les injures).
La violence psychologique peut avoir des conséquences sur la santé physique et psychique des victimes. La perte de confiance en soi, le doute, la culpabilisation, l’isolement, la perte de repères sont des éléments qui reviennent fréquemment. Les enfants qui vivent dans un contexte de violence conjugales sont aussi victimes de cette situation.
Briser le silence est souvent un premier pas important. Le fait que votre cousine ait pu vous parler est sûrement très précieux pour elle et montre un grand lien de confiance. Il est important de ne pas être trop insistant, ni jugeant mais de montrer une disponibilité si elle souhaite en parler et qu’elle sache que vous êtes là au moment où elle en aurait besoin.
Il peut être important pour votre cousine de connaître ses droits en cas de séparation notamment par rapport au logement et aux questions financières. Cela lui permettra alors d’avoir plus d’éléments concrets pour prendre des décisions. Elle pourrait prendre contact avec le centre MalleyPrairie. Des intervenant-e-s pourront lui donner des informations générales, évaluer avec elle sa situation et lui proposer de réfléchir ensemble aux différentes possibilités qui s’offrent à elle. Ce sont des entretiens qui sont gratuits et confidentiels.
Si elle est ouverte à un échange, il peut être intéressant de l’interroger en essayant d’extérioriser sa situation : « Et si ta meilleure amie te racontait la même chose que ce que tu vis, est-ce que tu trouverais cela normal ? comment réagirais-tu ? que lui conseillerais-tu ?»
Si c’est possible lors de votre échange, vous pouvez profiter de la sensibiliser au fait que des enfants qui vivent dans un contexte de violence conjugale sont également victimes et qu’ils ont peut-être besoin de soutien.
La violence conjugale mène souvent à de l’isolement. Alors tout ce qui permet de sortir de l’isolement, de favoriser la confiance en elle, de faire connaissance avec d’autres personnes seront autant des facteurs qui peuvent augmenter sa protection et lui permettront peut-être de faire des démarches quand elle sera prête.
Et bien sûr, vous pouvez lui rappeler que si elle se sent en danger à un moment donné, elle doit appeler la police au 117.
En espérant avoir pu vous répondre au mieux, nous restons à votre disposition si vous avez besoin de compléments d'informations ou si vous avez d'autres questions.
Bonjour, Vous nous avez déjà écrit en janvier concernant votre relation où vous subissiez des violences psychologiques. Vous avez désormais quitté votre ex-compagnon et celui-ci n'accepte pas votre décision, il continue à vous harceler via appels masqués et il vous...
Bonjour,
Je vous avez écrit le 18 janvier 2023 concernant ma relation de couple. Je subissais des formes de violences psychologiques qui a force m'ont rendues malheureuse. J'ai quitté cette relation mais mon partenaire n'accepte pas cette décision. Je suis retournée avec lui, mais j'étais trop blessée par les violences du passé pour lui pardonner et j'avais trop peur que cela recommence. Je l'ai quitté une nouvelle fois. Cela n'a pas été facile car il n'accepte vraiment pas cette décision. Il s'est mis dans tous ses états : pleurs, cris, a insisté pour que je change d'avis etc. Heureusement que mes parents étaient présents et ont pu prendre le relais. Bref, je voulais sincèrement vous remercier.
Votre réponse m'a aidé à me positionner et à écouté cette petite voix en moi qui m'a poussée à sortir de cette relation toxique.
Il continue de m'harceler en m'appelant en appel masqué et m'a déjà suivi une fois en voiture.
Je sais que je peux contacter la police, mais quelles sont les réelles possibilités ?
Aussi, je me sens beaucoup mieux, mais parfois je culpabilise encore. Comment se remettre d'une relation d'emprise ? Merci d'avance !
Bonjour,
Vous nous avez déjà écrit en janvier concernant votre relation où vous subissiez des violences psychologiques. Vous avez désormais quitté votre ex-compagnon et celui-ci n'accepte pas votre décision, il continue à vous harceler via appels masqués et il vous a suivi en voiture. Vous souhaiteriez savoir quelles sont les possibilités en cas d'appel à la police. Vous nous demandez également comment il est possible de se remettre d'une relation d'emprise.
Nous vous remercions pour votre retour qui nous touche beaucoup, nous sommes heureux-euses de savoir que vous avez écouté votre "petite voix" qui vous a poussé à sortir de la violence, nous savons à quel point cela demande de l'énergie et un bonne dose de courage. Nous imaginons bien que cela n'a pas été facile, la violence ne se terminant pas toujours après la séparation. Le soutien des proches est, comme vous l'écrivez, très important afin de ne pas s'isoler et de pouvoir être soutenu-e dans les démarches.
Le "stalking" est une forme de harcèlement lorsqu'une personne porte une attention obsessionnelle envers une autre et peut inclure le fait de suivre ou de surveiller la victime, suscitant la peur et portant atteinte à son intégrité physique ou psychique. Il ne constitue pas une infraction pénale, mais des actes individuels de harcèlement peuvent être considérés comme des infractions et être dénoncés, comme par exemple l’utilisation abusive d’une installation de télécommunication (art. 179 du Code pénal suisse). C'est pourquoi nous vous invitons à garder et rassembler à un endroit toutes les preuves de ce harcèlement. Vous pourriez par la suite déposer une plainte pénale contre lui afin de vous protéger, ou bien demander au juge des interdictions de vous approcher, de votre lieu de travail ou de votre domicile.
Afin de vous informer sur ces démarches, nous vous conseillons de contacter un Centre LAVI : il existe dans chaque canton un ou plusieurs centres LAVI, qui sont les centres d'aide aux victimes d'infractions. Les consultations sont gratuites et confidentielles pour toute personne ayant été confrontée à des violences physiques, sexuelles ou psychiques (menaces graves). Le harcèlement que vous mentionnez vous donne également le droit à de telles prestations. Dans le canton de Vaud, vous pouvez les contacter au numéro 021 631 03 00 afin de convenir d'un rendez-vous à Lausanne, Yverdon-les-Bains ou Aigle. Vous pourriez ainsi être informée de vous droits et des procédures juridiques possibles, recevoir du soutien psychologique, juridique, social. Vous pouvez tout à fait venir accompagnée d'une personne de confiance si vous le souhaitez.
Nous tenons à vous rappeler que si votre compagnon vous harcèle à nouveau et si vous avez peur, vous pouvez en tout temps appeler la police au 117.
Vous écrivez que vous ressentez parfois de la culpabilité : il s'agit d'une réaction tout à fait normale face à une situation de violence qui ne l'est pas. Se remettre d'une relation d'emprise peut prendre du temps, et nous vous encourageons à avoir une espace de parole bienveillant où vous pourriez parler de votre vécu et entamer une reconstruction : la thérapie peut permettre un tel cheminement, par exemple avec un-e psychothérapeute de votre choix ou alors en contactant le Centre Malley Prairie qui propose des consultations en ambulatoire.
Nous espérons de tout coeur que vous puissiez retrouver votre sérénité et nous saluons à nouveau le courage dont vous avez fait preuve en sortant de cette relation violente. Notre porte reste toujours ouverte si vous avez une nouvelle question ou si vous souhaitez nous donner de vos nouvelles dans quelques temps. Nous vous adressons nos meilleures salutations.
Bonjour, Vous êtes papa d'une fille de 2 ans et votre compagne vous insulte et vous menace, elle a récemment utilisé de la violence physique à votre encontre. Vous ne savez plus quoi faire. La situation que vous décrivez est...
Bonjour,
je vous écris car je sais plus quoi faire je suis papa d'une fille bientôt 2 et je suis victime de violence psychologique et depuis aujourd'hui physique.
Ça commence par des insultes et me dire que je sais rien faire et que je suis un gros con une merde et un bon à rien et que j'ai qu'à aller me me mettre sous un train et qu'elle veut me tuer, et aujourd'hui en voiture elle m'a agresser en me griffant et me pincé jusqu'au sang je sais plus quoi faire ?
Bonjour,
Vous êtes papa d'une fille de 2 ans et votre compagne vous insulte et vous menace, elle a récemment utilisé de la violence physique à votre encontre. Vous ne savez plus quoi faire.
La situation que vous décrivez est bien de la violence psychologique ainsi que physique (pincements, griffures). Les insultes répétées, les dénigrements, rabaissements et menaces sont des actes de violence psychologique qui font très mal, même si elles ne laissent pas de marques sur le corps. Elles plongent les victimes dans la peur, la honte, l'isolement (de la famille, des ami-es), et ont des conséquences néfastes sur la santé des personnes concernées - que ce soit pour la victime, l'auteur-e ou les enfants. Ces derniers sont affectés par un tel climat de violence et d'insécurité, ils sont fragilisés par de tels actes de violence et doivent être protégés.
Nous saluons votre démarche de nous écrire car il s'agit là d'un premier pas important afin de sortir du silence et de la violence.
Si vous nous le permettez, nous vous transmettons ici quelques informations sur la violence conjugale qui sont souvent utiles à des personnes dans des situations similaires à la vôtre.
La violence au sein du couple fonctionne sous la forme d'un cycle ("le cycle de la violence"), avec des épisodes de tensions et violence, qui redescendent ensuite avec culpabilisation de la victime, puis une période de "lune de miel", et un nouveau recommencement des violences. Sans soutien extérieur, il est difficile de briser ce cycle. Est-ce que ces éléments font écho à votre situation? En Suisse, la violence au sein du couple est interdite par la loi, elle est grave et la plupart des actes de violence sont sanctionnés par le droit pénal : certaines violences sont poursuivies sur plainte (les injures, les violences physiques ne laissant pas de traces, par exemple) et d'autres sont poursuivies d'office (les menaces de mort, les violences physiques laissant des traces, par exemple).
Vous vivez une situation difficile et nous aimerions vous transmettre qu'il est important, pour votre santé et celle de votre fille, que vous ne restiez pas seul et que vous puissiez être accompagné par des professionnel-les. Vous pourriez également, si vous vous sentez à l'aise, essayer d'en parler à une personne de confiance (un-e ami-e, collègue, membre de la famille) afin de sortir de l'isolement qui entoure souvent les personnes victimes de violence au sein du couple.
La violence au sein du couple touche principalement les femmes mais aussi parfois les hommes et vous n'êtes pas le seul homme à être victime de faits similaires. Il est parfois très difficile pour les hommes victimes de violence de se livrer, de peur d'être jugés, moqués, ou pas crus. Des professionnel-les spécialisé-es dans la violence au sein du couple sont là pour vous soutenir et vous écouter avec bienveillance. Vous pourriez, dans un espace confidentiel, poser vos questions et être épaulé dans des démarches qui visent à briser le cycle de la violence et permettre, nous l'espérons, de retrouver de la sérénité au sein de votre foyer.
Si vous êtes enclin à une telle démarche, dans le canton de Vaud, nous vous encourageons à prendre contact avec le Centre Malley Prairie qui s'adresse à toute personne (homme ou femme) victime de violence au sein du couple ou dans la famille. Il propose des consultations en ambulatoire gratuites et confidentielles avec des professionnel-les spécialisé-es qui pourront vous écouter et vous aider avec bienveillance et ce dans le but d’essayer de trouver des alternatives ou des informations pour tenter de remédier à la violence. Cette consultation ne vous engage en aucun cas à des démarches juridiques. Ces consultations peuvent avoir lieu dans différents lieux du canton. Afin d'avoir des renseignements et/ou pour prendre rendez-vous, leurs équipes sont joignables au 021 620 76 76.
Nous espérons avoir pu vous renseigner, notre porte reste toujours ouverte si vous souhaitez nous écrire à nouveau en cas de nouvelle question ou pour nous donner de vos nouvelles dans quelques temps. Avec nos meilleures salutations.
Bonjour, Vous nous écrivez car l’une de vos connaissances vit un « vrai calvaire ». Son ex-compagnon la maltraite à longueur de journée et elle ne peut rien faire au risque de représailles de violence physique. Vous nous demandez ce que vous...
Bonjour,
J ai une connaissance qui vit un vrai calvaires depuis un bon bout de temps. Son ex compagnon, qui vit encore avec elle avec ses filles, la maltraite à longueur de journée et elle n ose rien faire par peur des représailles car il peut devenir violent physiquement. Que puis je faire?
Bonjour,
Vous nous écrivez car l’une de vos connaissances vit un « vrai calvaire ». Son ex-compagnon la maltraite à longueur de journée et elle ne peut rien faire au risque de représailles de violence physique. Vous nous demandez ce que vous pouvez faire.
Vous parlez de maltraitance, mais nous avons peu d’éléments sur le type de violence que cette personne subie ni le lien que vous avez avec elle.
Comme vous avez pu le constater, il peut être compliqué d’agir dans ce genre de situation qui plus est s’il y a un risque de passage à l’acte violent. Si cette personne se trouve dans un cycle de violence conjugale, il est difficile d’en sortir seule, même après la séparation, d’autant plus lorsque le compagnon reste sous le même toit. Pour ces personnes victimes, il est important de pouvoir compter sur des personnes extérieures à la relation pour s’en sortir. C’est pourquoi avoir une position d’écoute et de soutien est primordiale. Le maintien du lien avec vous est nécessaire, le risque étant que cette personne s'isole ou soit isolée par son ex-partenaire. Le but étant de conserver le lien que vous avez avec cette personne tout en tentant de la mettre en "mouvement", afin qu'elle puisse se protéger elle et ses enfants. En effet, vivre dans un contexte de violence conjugale peut impacter le développement des enfants.
Nous nous permettons de vous transmettre des adresses du canton Vaud qui ont pu être utiles à d'autres personnes subissant ou ayant subi des violences au sein du couple. Vous pourrez ainsi orienter votre connaissance pour qu’elle puisse chercher de l'aide et s'entourer de spécialistes.
Sur le Canton de Vaud, le Centre d’accueil Malley Prairie joignable au 021 620 76 76 est spécialisé dans l’accompagnement de personnes victimes de violence conjugale ainsi que leur enfant. Les intervenant·e·s peuvent se déplacer à domicile et un hébergement est possible sur Lausanne.
Le Centre LAVI peut être atteint au 021 631 03 00 et soutient également les personnes victimes sur les plans psychologique, juridique ou de protection. Les entretiens sont gratuits et confidentiels. Leurs bureaux se trouvent à Aigle, Lausanne, Nyon et Yverdon-les-bains.
L'Unité de médecine des violences du CHUV est également une adresse importante en cas de violences physiques et/ou sexuelles. Cette unité pourrait effectuer, en toute gratuité et confidentialité, un constat médical de coups et blessures. Ce document est précieux si un jour elle décidait de porter plainte. Il est possible de prendre rendez-vous rapidement après les violences subies, aux numéros suivants :
Comme cette personne a des enfants et que nous ne savons pas si la séparation a été officialisée sur le plan légal, elle peut contacter le service juridique du Centre social protestant au 021 560 60 70 pour être renseignée. Des personnes formées y travaillent et peuvent accompagner dans les démarches à effectuer en ce sens.
Concernant les filles, si elles sont mineures, il serait judicieux que votre connaissance puisse parler de sa situation avec le-la pédiatre. Le-la médecin pourra être attentif-ve aux développements des enfants et solliciter au besoin l'équipe du CAN team qui est spécialisée dans la prévention, la détection et l'accompagnement des enfants vivant de la violence ou dans un contexte de violence.
Pour en revenir à votre rôle, si vous êtes témoin d’une scène de violence, vous pouvez appeler la police au 117. En effet, la violence conjugale, même avec un ex-compagnon, est composée d’infractions punies par la loi. Une partie de celles-ci sont poursuivies d’office. Suite à un appel à la police, différentes procédures peuvent s’ouvrir: expulsion du domicile pour la personne auteure, dépôt de plainte et possibilité séparation. Des mesures de protection peuvent être mises en place pour protéger la personne victime et ses enfants. Cette personne peut également les appeler lors du moment de crise par elle-même ou se rendre dans n’importe quel poste de police pour déposer plainte pour la violence vécue.
Nous espérons que vous avez trouvé dans ces orientations des éléments d’aide pour votre connaissance. Nous restons bien entendu à votre disposition si vous avez besoin de compléments d’information.
Bonjour, Vous êtes témoins depuis plusieurs mois de violence psychologique entre vos deux parents qui se disputent continuellement sans qu'ils reconnaissent avoir besoin d'aide. Vous avez pourtant essayé de leur proposer l'aide de professionnel-le-s, sans succès. Vous sollicitez notre aide...
bonjour,
Tout d’abord un grand merci de rendre cet échange possible et d’être à notre écoute.
Je vous contacte car depuis plusieurs mois je suis témoin de violence entre mes deux parents. Ils ne s’entendent plus et le moindre sujet devient source de conflits. Il n’y a absolument aucune violence physique mais bien psychique dans le sens ou il y a un épuisement chronique et cela représente un risque pour eux-même. Le problème c’est que ni l’un ni l’autre ne reconnaît avoir besoin d’aide pour sortir de cette situation.
J’ai proposé plusieurs idées (thérapie de couple, psychologue, séparation, etc.. ) mais aucun des deux estime avoir besoin de cette aide et que finalement la source du problème ne vient pas de soi mais de l’autre. C’est pourquoi je sollicite votre aide afin que vous puissiez peut-être m’aider à leur faire comprendre qu’une aide externe est nécessaire et leurs feraient le plus grand bien.
Auriez-vous des pistes à me proposer ? Je vous remercie du fond du coeur pour votre aide Salutations
Bonjour,
Vous êtes témoins depuis plusieurs mois de violence psychologique entre vos deux parents qui se disputent continuellement sans qu'ils reconnaissent avoir besoin d'aide. Vous avez pourtant essayé de leur proposer l'aide de professionnel-le-s, sans succès. Vous sollicitez notre aide afin qu'ils puissent réaliser qu'une aide externe est nécessaire afin de sortir de la violence.
Nous souhaitons tout d'abord saluer les démarches que vous avez déjà entreprises afin d'aider vos parents (leur proposer des aides extérieures, parler avec eux,...), il s'agit là d'une ressource précieuse et ils ont de la chance de vous avoir à leurs côtés.
La violence au sein du couple fonctionne sous la forme d'un cycle, "le cycle de la violence", qui a la particularité d'augmenter en intensité et en fréquence si rien n'est entrepris pour le briser. Les violences psychologiques sont constituées de disputes fréquentes, d'insultes à répétition, de cris, de dénigrements, de menaces, de contrôle d'un-e partenaire sur l'autre. Il y a un risque élevé que ces violences s'intensifient et s'accompagnent de violences physiques, d'où l'importance de pouvoir bénéficier de l'aide de professionnel-les.
Comme vous l'écrivez très bien, la violence psychologique est tout autant nocive que les autres formes de violence et entraîne des conséquences graves, un épuisement chronique et de manière générale un risque pour la personne victime et auteure. Dans certains couples enfin, il arrive également que les deux partenaires recourent à la violence comme moyen courant de régler les conflits et, dans ce cas, les partenaires peuvent être aidé-e-s à double titre: en tant que victime et en tant que personne recourant à la violence.
En tant que témoin de ces violences, votre situation est très délicate, d'autant plus que vos parents refusent toute aide extérieure. En effet, seules les personnes concernées par la violence peuvent choisir de faire le pas de demander de l'aide afin de briser le cycle de la violence. Nous pouvons néanmoins vous proposer de leur parler séparément dans un endroit "neutre" (dans un café, lors d'une promenade,...) et de leur montrer notre réponse si vous le souhaitez, ainsi que notre site internet, où ils pourront trouver des informations utiles sur la violence au sein du couple.
Nous imaginons bien à quel point il est difficile d'être témoin de ces violences et de se sentir impuissant, nous ne savons pas si vous avez déjà eu l'opportunité de le faire mais il nous paraît important de pouvoir leur parler, séparément, de ce que cela provoque chez vous d'être témoin de ces violences. Dire à vos parents que vous vous sentez impuissant face à leurs conflits, que vous êtes traversé par des émotions fortes et que vous êtes inquiet pour eux peut être un moyen de susciter une réaction de leur part. Souvent les personnes directement concernées par la violence, ne sont pas conscientes de l'impact que cela provoque également sur les enfants témoins (même s'ils sont adultes!).
Nous avons compris dans votre message qu'aucun des deux n'est prêt à entamer des démarches auprès d'un organisme spécialisé ni reconnaît être auteur-e/victime de violence. Ainsi, au moment voulu, vous pourriez leur transmettre le contact de l'Office familial du canton de Fribourg, qui propose un service d'écoute, de soutien et de conseils lors de conflits conjugaux et familiaux. Leurs équipes sont joignables au 026 322 10 14 pour tout renseignement et/ou prise de rendez-vous.
Nous espérons avoir pu vous aider dans votre réflexion, nous restons à votre disposition si vous avez une nouvelle question ou si vous souhaitez nous donner des nouvelles dans quelques temps. Avec nos meilleures salutations.
Bonjour, Votre femme a fait connaissance d'une compatriote russe (Yana) qui est mariée et dont le mari refuse l'accès à des soins et à son argent. Elle refuse toute aide de votre femme, vous émettez l'hypothèse d'une possible crainte de...
Bonjour,
Ma femme, d'origine russe, a fait connaissance d'une compatriote (que je nommerai Yana, la quarantaine) qu'elle rencontre désormais régulièrement. Yana est mariée et habite à Lausanne. Elle n'a pas accès à des fonds. Elle n'a pas accès à des soins, que son mari lui refuse. Actuellement, Yana est malade. Ma femme lui fait remarquer que sa situation s'apparente à celle d'une prison. Or, Yana refuse toute aide, probablement honteuse de sa situation précaire mais aussi en insécurité vis-à-vis de son mari, et de sa situation personnelle dont j'ignore si elle est régulière (niveau visa, établissement). Elle a aussi peut-être peur de la réaction de son mari en cas de dénonciation. J'ignore s'il est violent physiquement. Mais je crois comprendre qu'il est violent psychologiquement. Yana a en outre sollicité ma femme pour lui acheter des vitamines, vu qu'elle ne peut pas. Cette situation nous révolte et nous inquiète, mais nous ne savons pas comment nous y prendre pour lui faire prendre conscience de la situation de soumission dans laquelle elle se trouve, qui met désormais de facto sa santé en danger. Mais elle n'accepte pas l'aide de ma femme.
Pourriez-vous éclairer notre lanterne ? A noter qu'il n'y a pas d'urgence vitale en jeu à l'heure actuelle. Meilleures salutations
Bonjour,
Votre femme a fait connaissance d'une compatriote russe (Yana) qui est mariée et dont le mari refuse l'accès à des soins et à son argent. Elle refuse toute aide de votre femme, vous émettez l'hypothèse d'une possible crainte de sa part concernant sa situation (visa, établissement) ou alors par crainte de son mari. Vous ne savez pas s'il est violent physiquement mais vous savez qu'il est violent psychologiquement. Vous et votre femme êtes très inquiet-es pour elle et ne savez pas comment l'aider ni comment lui faire prendre conscience de la gravité de la situation.
La situation que vous décrivez est en effet préoccupante et il semblerait que Yana soit victime de violence économique et psychologique. La violence au sein du couple fonctionne sous la forme d'un cycle de la violence, qui a tendance à augmenter en intensité et en fréquence s'il n'est pas brisé. Pour ce faire, un soutien externe de professionnel-le-s est important.
Être témoin de violence au sein du couple est une position délicate, notamment lorsque la victime ne se rend elle-même pas compte du danger, ou alors lorsqu'elle n'est pas prête ou ne souhaite pas entamer des démarches pour se protéger, ou encore lorsqu'elle retourne vers le conjoint auteur de violence. Il s'agit là des conséquences de l'engrenage de la violence, ou cycle de la violence. Il est également difficile d'être témoin car il n'est pas possible d'agir à la place de la victime, elle seule peut décider de se protéger et comment. En se confiant à votre femme et en lui demandant de l'aide, Yana a démontré avoir une grande confiance en elle ; votre femme peut lui apporter un soutien précieux en l'écoutant et en la soutenant dans ses besoins. En effet, il est important qu'elle puisse être entourée pour trouver du soutien et la force nécessaire.
Afin de lui faire prendre conscience de la gravité des violences, votre femme pourrait lui rappeler qu'en Suisse la violence au sein du couple est grave et interdite par la loi et que des professionnel-le-s sont là pour l'écouter, gratuitement et en toute confidentialité, et qu'il est important qu'elle puisse demander de l'aide - quel que soit sa situation financière et son visa. Pour aller plus loin, nous vous encourageons à lui faire part de notre site internet ainsi que des adresses utiles suivantes, votre femme peut tout à fait l'accompagner aux rendez-vous si Yana le souhaite.
Dans le canton de Vaud, Yana pourrait prendre contact avec la Fraternité du Centre Social Protestant: il s'adresse à toute personne étrangère ou suisse (quel que soit la religion) qui a des questions concernant la migration, le permis de séjour, la séparation ou le divorce. Elle pourrait y recevoir une aide et un soutien concernant sa situation médicale, financière, mais surtout concernant les violences qu'elle subit quotidiennement. Les professionnel-le-s sont joignables au numéro: 021 560 60 60 pour une consultation gratuite et confidentielle. Nous l'invitons à préciser dès le premier contact qu'elle est victime de violence au sein du couple. De plus, le Centre Social Protestant s'adresse également à des personnes sans papier et il n'y a aucun risque de dénonciation à la police, que ce soit pour ses papiers ou pour les violences.
Dans le canton de Vaud, elle pourrait également trouver du soutien auprès d'un Centre LAVI. Les intervenant-e-s proposent des entretiens gratuits et confidentiels pour toutes personnes étant confrontées à des violences domestiques. Dans le canton de Vaud, les professionnel-le-s sont joignables au numéro: 021 631 03 00 afin de convenir d'un rendez-vous à Lausanne, Yverdon-les-Bains ou Aigle.
Au besoin, le Centre Malley Prairie à Lausanne dispose d'un foyer d'accueil d'urgence pour femmes et enfants confrontés à la violence domestique si elle ne se sent plus en sécurité dans sa maison. Leurs équipes proposent un lieu sécure mais aussi un suivi psychosocial adapté aux besoins des victimes. Il est également possible de demander une consultation ambulatoire avec un-e professionnel-le qui pourra l'écouter et la soutenir dans ses démarches.
Nous espérons avoir pu vous aider à y voir plus clair et espérons de tout coeur que la situation de Yana s'arrangera et qu'elle pourra retrouver de la sérénité. Nous restons à votre entière disposition si vous avez une nouvelle question ou si vous souhaitez nous donner des nouvelles de Yana dans quelques temps.
Bonjour Madame, En couple depuis une année et demie, les disputes sont fréquentes et vous subissez les accès de colère de votre compagnon. Celui-ci a de nombreuses qualités, vous partagez de bons moments et en même temps ses comportements violents...