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  • Je subis de la violence
  • J'ai recours à la violence
  • Je suis témoin de violence
  • Je suis jeune

Mythes et réalités

La jalousie est une preuve d’amour
Vrai
Faux

FAUX: C'est plutôt une preuve que la personne violente manque de confiance en elle et en l'autre partenaire. Lorsqu'elle s'aggrave, la jalousie manifeste une volonté de posséder l'autre. La personne ayant recours à la violence considère que l'autre lui appartient.

Laisser l’autre partenaire faire tout ce qu’il/elle/iel veut est un signe de faiblesse
Vrai
Faux

FAUX: C'est au contraire le signe que la relation est saine: les partenaires se font confiance, chaque partenaire respecte la liberté de l'autre. Rappelons, au besoin, que toutes les personnes jouissent des mêmes droits.

Dénigrer ou ridiculiser l’autre partenaire, ce n’est pas bien grave
Vrai
Faux

FAUX: C'est déjà de la violence et c'est inacceptable. La répétition des agressions psychologiques détruit l'estime de soi. Jamais anodine, la violence psychologique atteint profondément la santé des personnes qui en sont victimes.

La violence convient aux personnes victimes, sinon elles quitteraient leur partenaire
Vrai
Faux

FAUX: Personne n'aime subir de la violence. Plusieurs raisons peuvent expliquer que certaines victimes restent ou reviennent auprès de leur partenaire. Par exemple, certaines se sentent coupables de la violence qu'elles subissent ou ont peur de ce qui les attend en cas de départ (représailles, manque d'argent, difficulté à trouver un emploi, un logement, etc.). D'autres aiment toujours leur partenaire, veulent croire à ses promesses de changement, ou encore ne veulent pas séparer les enfants de l'autre parent.

La violence est une perte de contrôle
Vrai
Faux

FAUX: La violence conjugale n'est pas une perte de contrôle, mais une prise de contrôle. On a toujours le choix d'exprimer autrement sa rage et ses frustrations. Même si elles sont très en colère, les personnes auteures de violence conjugale ne se permettent pas, par exemple, d'agresser leur responsable hiérarchique ou une agente de police. La violence est un moyen délibérément choisi pour faire plier leur partenaire.

Les victimes provoquent la violence de leur partenaire
Vrai
Faux

FAUX: Si la personne auteure de violence ne supporte pas certains comportements de l'autre partenaire, elle n'a pas pour autant le droit de l'agresser. Cela vaut aussi dans les cas où elle se sent provoquée. Rien ne justifie la violence. La personne qui recourt à la violence est totalement responsable de sa manière de réagir aux attitudes de la personne qui partage sa relation.

C’est l’alcool qui cause la violence
Vrai
Faux

FAUX: L'alcool ou l'abus d'autres substances (drogues, médicaments…) ne rend pas violente une personne. Il peut seulement l'amener à manifester plus rapidement ou plus intensément une violence déjà présente en elle. La plupart des personnes alcooliques ne se montrent pas violentes et de nombreuses personnes qui recourent à la violence dans leur couple n'ont pas de problème d'alcool.

Les personnes qui violentent leur partenaire sont malades mentalement
Vrai
Faux

FAUX: La violence n'est pas une maladie, c'est généralement un comportement choisi qui vise à contrôler et soumettre l'autre. La personne violente y recourt pour imposer ses vues, résoudre les conflits à son avantage. Si les médias associent volontiers la violence à des problèmes de santé mentale, ces situations ne représentent, en réalité, qu'une faible minorité des cas.

Avec beaucoup d’amour et de patience, il est possible de changer le comportement de la personne auteure de violence
Vrai
Faux

FAUX: On ne peut pas changer l'autre. On peut soutenir la personne violente dans son cheminement hors de la violence, mais elle seule a le pouvoir et la responsabilité de modifier son comportement.

La violence conjugale est une affaire privée
Vrai
Faux

FAUX: En Suisse, la loi s'applique à tous et toutes de la même manière, même dans l'intimité du foyer. Toute personne utilisant la violence, que ce soit en public ou sous son propre toit, commet un délit et s'expose à des poursuites judiciaires.

La violence conjugale n’est pas très répandue
Vrai
Faux

FAUX: En Suisse, une femme sur cinq est maltraitée physiquement ou sexuellement par un-e-x partenaire au cours de sa vie. Deux femmes sur cinq le sont psychologiquement.

La violence conjugale concerne seulement certaines catégories de personnes
Vrai
Faux

FAUX: Ce n'est pas évident de savoir en les voyant qu'une personne vit de la violence dans son couple et qu'une autre a un comportement violent. Il n'y a pas de caractéristiques particulières. Ce peut être n'importe qui. La violence existe dans des couples suisses comme étrangers, de tous les milieux sociaux et de tous les âges. Une personne qui violente l'autre partenaire peut aussi être une personne charmante de notre cercle amical ou un-e-x collègue agréable en dehors du foyer.

Les femmes aussi peuvent être violentes
Vrai
Faux

VRAI: Mais la violence des hommes envers les femmes ou les minorités de genre est beaucoup plus répandue et habituellement plus grave. À noter que les violences psychologiques ou physiques commises par les femmes ou les minorités de genre sont souvent des réponses aux attaques que ces personnes subissent.

Suis-je concerné-e-x par la violence ?

Il/elle/iel décide comment je dois m’habiller
Il/elle/iel me donne des ordres
Il/elle/iel me rabaisse, dit que je ne sais rien faire
Il/elle/iel m’ignore durant plusieurs jours
Il/elle/iel m’insulte ou hurle
Il/elle/iel ne contribue pas aux dépenses du ménage
Il/elle/iel prend tout ce que je gagne
Il/elle/iel m’interdit de travailler
Il/elle/iel me coupe les vivres
Il/elle/iel veut toujours savoir où et avec qui je suis
Il/elle/iel m’empêche de voir mes proches
Il/elle/iel m’interdit de sortir seul-e-x
Il/elle/iel m’enferme à la maison
Il/elle/iel dit que si je pars, il/elle/iel se suicide
Il/elle/iel menace de me frapper ou de me tuer
Il/elle/iel frappe dans les murs, dans les portes
Il/elle/iel casse des objets de la maison ou détruit mes affaires
Il/elle/iel frappe ou blesse notre animal
Il/elle/iel me secoue ou me pousse brutalement
Il/elle/iel me gifle, me pince ou me tord le bras
Il/elle/iel me menace ou me blesse avec un couteau, une arme à feu

La violence a-t-elle vraiment cessé ?

Cette personne a-t-elle cessé d’être violente ou menaçante envers moi ?
Cette personne est-elle capable de se fâcher sans devenir verbalement ou physiquement violente ?
Puis-je lui exprimer mon désaccord sans être attaqué-e-x ?
Cette personne est capable de négocier avec moi sans essayer de m’accuser ou de me contrôler ?
Mon droit de dire non ou d’avoir un avis différent est-il respecté ?
Cette personne est-elle capable d’exprimer des sentiments autres que la colère ou la haine ?
Suis-je toujours rendu-e-x responsable de sa colère et de ses frustrations ?
Mon droit d’être différent-e-x et de prendre mes propres décisions est-il respecté ?
Puis-je sortir sans avoir à obtenir son consentement ?
Les dénigrements et les humiliations ont-ils cessé ?
La surveillance a-t-elle cessé ?

Mythes et réalités

La jalousie est une preuve d’amour
Vrai
Faux

FAUX: C'est plutôt une preuve que la personne violente manque de confiance en elle et en l'autre partenaire. Lorsqu'elle s'aggrave, la jalousie manifeste une volonté de posséder l'autre. La personne ayant recours à la violence considère que l'autre lui appartient.

La violence convient aux personnes victimes, sinon elles quitteraient leur partenaire
Vrai
Faux

FAUX: Personne n'aime subir de la violence. Plusieurs raisons peuvent expliquer que certaines victimes restent ou reviennent auprès de leur partenaire. Par exemple, certaines se sentent coupables de la violence qu'elles subissent ou ont peur de ce qui les attend en cas de départ (représailles, manque d'argent, difficulté à trouver un emploi, un logement, etc.). D'autres aiment toujours leur partenaire, veulent croire à ses promesses de changement, ou encore ne veulent pas séparer les enfants de l'autre parent.

Dénigrer ou ridiculiser l’autre partenaire, ce n’est pas bien grave
Vrai
Faux

FAUX: C'est déjà de la violence et c'est inacceptable. La répétition des agressions psychologiques détruit l'estime de soi. Jamais anodine, la violence psychologique atteint profondément la santé des personnes qui en sont victimes.

Laisser l’autre partenaire faire tout ce qu’il/elle/iel veut est un signe de faiblesse
Vrai
Faux

FAUX: C'est au contraire le signe que la relation est saine: les partenaires se font confiance, chaque partenaire respecte la liberté de l'autre. Rappelons, au besoin, que toutes les personnes jouissent des mêmes droits.

La violence est une perte de contrôle
Vrai
Faux

FAUX: La violence conjugale n'est pas une perte de contrôle, mais une prise de contrôle. On a toujours le choix d'exprimer autrement sa rage et ses frustrations. Même si elles sont très en colère, les personnes auteures de violence conjugale ne se permettent pas, par exemple, d'agresser leur responsable hiérarchique ou une agente de police. La violence est un moyen délibérément choisi pour faire plier leur partenaire.

Les victimes provoquent la violence de leur partenaire
Vrai
Faux

FAUX: Si la personne auteure de violence ne supporte pas certains comportements de l'autre partenaire, elle n'a pas pour autant le droit de l'agresser. Cela vaut aussi dans les cas où elle se sent provoquée. Rien ne justifie la violence. La personne qui recourt à la violence est totalement responsable de sa manière de réagir aux attitudes de la personne qui partage sa relation.

C’est l’alcool qui cause la violence
Vrai
Faux

FAUX: L'alcool ou l'abus d'autres substances (drogues, médicaments…) ne rend pas violente une personne. Il peut seulement amener une personne à manifester plus rapidement ou plus intensément une violence déjà présente en elle. La plupart des personnes alcooliques ne se montrent pas violentes et de nombreuses personnes qui recourent à la violence dans leur couple n'ont pas de problème d'alcool.

Les personnes qui violentent leur partenaire sont malades mentalement
Vrai
Faux

FAUX: La violence n'est pas une maladie, c'est généralement un comportement choisi qui vise à contrôler et soumettre l'autre. La personne auteure de violence y recourt pour imposer ses vues, résoudre les conflits à son avantage. Si les médias associent volontiers la violence à des problèmes de santé mentale, ces situations ne représentent, en réalité, qu'une faible minorité des cas.

Avec beaucoup d’amour et de patience, il est possible de changer le comportement de la personne auteure de violence
Vrai
Faux

FAUX: On ne peut pas changer l'autre. On peut soutenir la personne violente dans son cheminement hors de la violence, mais elle seule a le pouvoir et la responsabilité de modifier son comportement.

La violence conjugale est une affaire privée
Vrai
Faux

FAUX: En Suisse, la loi s'applique à toutes les personnes de la même manière, même dans l'intimité du foyer. Toute personne utilisant la violence, que ce soit en public ou sous son propre toit, commet un délit et s'expose à des poursuites judiciaires.

La violence conjugale n’est pas très répandue
Vrai
Faux

FAUX: En Suisse, une femme sur cinq est maltraitée physiquement ou sexuellement par un-e-x partenaire au cours de sa vie. Deux femmes sur cinq le sont psychologiquement.

La violence conjugale concerne seulement certaines catégories de personnes
Vrai
Faux

FAUX: Ce n'est pas évident de savoir en les voyant qu'une personne vit de la violence dans son couple et qu'une autre a un comportement violent. Il n'y a pas de caractéristiques particulières. Ce peut être n'importe qui. La violence existe dans des couples suisses comme étrangers, de tous les milieux sociaux et de tous les âges. Une personne violente dans on couple peut aussi être une personne charmante de notre cercle amical ou un-e-x collègue agréable en dehors du foyer.

Les femmes aussi peuvent être violentes
Vrai
Faux

VRAI: Mais la violence des hommes envers les femmes ou les minorités de genre est beaucoup plus répandue et habituellement plus grave. A noter que les violences psychologiques ou physiques commises par les femmes ou des minorités de genre sont souvent des réponses aux attaques que ces personnes subissent.

Ai-je des comportements violents ?

Je lui dicte sa conduite ou lui donne des ordres
Je décide de la façon dont l’autre partenaire doit se coiffer ou s’habiller
Je prends des décisions importantes sans consulter l’autre partenaire
Je dénigre ou ridiculise l’autre partenaire, parfois devant des gens
Je critique sa façon d’élever les enfants, de tenir la maison, de faire la cuisine
Je lui fais sentir qu’il/elle/iel est incapable
Je ne l’écoute pas lorsqu’il/elle/iel parle
Je l’ignore pour blesser l’autre partenaire ou l’inquiéter
J’hurle ou traite l’autre partenaire de noms insultants
Je dis que c’est à cause de l’autre partenaire si je suis violent-e-x, qu’avant ça n’arrivait pas
Je l’oblige à quémander de l’argent à la pièce ou contrôle ses dépenses
Je ne lui laisse pas d’argent pour le ménage ou des montants insuffisants
Je veux toujours savoir où et avec qui il/elle/iel est, je surveille ses appels, son courrier, etc.
Je n’accepte pas que l’autre partenaire sorte seul-e-x ou je l’empêche de voir ses proches
Je menace de lui faire du mal ou de me suicider
Je frappe dans les murs, dans les portes ou dans les meubles
Je casse des objets de la maison ou détruis ses affaires
Je pousse, bouscule, secoue ou retiens de force l’autre partenaire
Je lui donne des gifles ou des coups
Je menace ou blesse l’autre partenaire avec un couteau ou une arme
Je l’oblige à regarder du matériel pornographique
Je l’oblige à des pratiques sexuelles qu’il/elle/iel n’apprécie pas
Je l’oblige à avoir des rapports sexuels quand il/elle/iel ne le souhaite pas

Mythes et réalités

La jalousie est une preuve d’amour
Vrai
Faux

FAUX: C'est plutôt une preuve que la personne violente manque de confiance en soi et en l'autre partenaire. Lorsqu'elle s'aggrave, la jalousie manifeste une volonté de posséder l'autre. La personne ayant recours à la violence considère que l'autre lui appartient.

Laisser la personne avec qui on est en couple faire tout ce qu’elle veut est un signe de faiblesse
Vrai
Faux

FAUX: C'est au contraire le signe que la relation est saine: les partenaires se font confiance, respectent la liberté de l'autre. Rappelons, au besoin, que toutes les personnes jouissent des mêmes droits.

Dénigrer ou ridiculiser l’autre partenaire, ce n’est pas bien grave
Vrai
Faux

FAUX: C'est déjà de la violence et c'est inacceptable. La répétition des agressions psychologiques détruit l'estime de soi. Jamais anodine, la violence psychologique atteint profondément la santé des personnes qui en sont victimes.

La violence convient aux victimes, sinon elles quitteraient leur partenaire
Vrai
Faux

FAUX: Personne n'aime subir de la violence. Plusieurs raisons peuvent expliquer que des victimes restent ou reviennent auprès de leur partenaire. Par exemple, certaines se sentent coupables de la violence qu'elles subissent ou ont peur de ce qui les attend en cas de départ (représailles, manque d'argent, difficulté à trouver un emploi, un logement, etc.). D'autres aiment toujours leur partenaire, veulent croire à ses promesses de changement, ou encore ne veulent pas séparer les enfants de l'autre parent.

La violence est une perte de contrôle
Vrai
Faux

FAUX: La violence au sein du couple n'est pas une perte de contrôle, mais une prise de contrôle. On a toujours le choix d'exprimer autrement sa rage et ses frustrations. Même si elles sont très en colère, les personnes auteures de violence ne se permettent pas, par exemple, d'agresser leur responsable hiérarchique ou une agente de police. La violence est un moyen délibérément choisi pour faire plier leur partenaire.

Les victimes provoquent la violence de leur partenaire
Vrai
Faux

FAUX: Si une des personnes du couple ne supporte pas certains comportements de l'autre partenaire, elle n'a pas pour autant le droit de l'agresser. Cela vaut aussi dans les cas où elle se sent provoquée. Rien ne justifie la violence. La personne qui recourt à la violence est totalement responsable de sa manière de réagir aux attitudes de l'autre partenaire.

C’est l’alcool qui cause la violence
Vrai
Faux

FAUX: L'alcool ou l'abus d'autres substances (drogues, médicaments…) ne cause pas la violence. Il peut seulement amener une personne à manifester plus rapidement ou plus intensément une violence déjà présente en elle. La plupart des personnes alcooliques ne se montrent pas violentes et de nombreuses personnes qui recourent à la violence dans leur couple n'ont pas de problème d'alcool.

Les personnes qui violentent leur partenaire sont malades mentalement
Vrai
Faux

FAUX: La violence n'est pas une maladie, c'est généralement un comportement choisi qui vise à contrôler et soumettre l'autre. La personne y recourt pour imposer ses vues, résoudre les conflits à son avantage. Si les médias associent volontiers la violence à des problèmes de santé mentale, ces situations ne représentent, en réalité, qu'une faible minorité des cas.

Avec beaucoup d’amour et de patience, il est possible de changer le comportement de la personne auteure de violence
Vrai
Faux

FAUX: On ne peut pas changer l'autre. On peut soutenir la personne violente dans son cheminement hors de la violence, mais elle seule a le pouvoir et la responsabilité de modifier son comportement.

La violence conjugale est une affaire privée
Vrai
Faux

FAUX: En Suisse, la loi s'applique à tout le monde de la même manière, même dans l'intimité du foyer. Toute personne utilisant la violence, que ce soit en public ou sous son propre toit, commet un délit et s'expose à des poursuites judiciaires.

La violence conjugale n’est pas très répandue
Vrai
Faux

FAUX: En Suisse, une femme sur cinq est maltraitée physiquement ou sexuellement par un-e-x partenaire au cours de sa vie. Deux femmes sur cinq le sont psychologiquement.

La violence conjugale concerne seulement certaines catégories de personnes
Vrai
Faux

FAUX: Ce n'est pas évident de savoir en les voyant qu'une personne vit de la violence dans son couple et qu'une autre a un comportement violent. Il n'y a pas de caractéristiques particulières. Ce peut être n'importe qui. La violence existe dans des couples suisses comme étrangers, de tous les milieux sociaux et de tous les âges. Une personne qui violente l'autre partenaire peut aussi être un ami-e-x formidable ou un-e-x collègue agréable en dehors du foyer.

Les femmes aussi peuvent être violentes
Vrai
Faux

VRAI: Mais la violence des hommes envers les femmes est beaucoup plus répandue et habituellement plus grave. A noter que les violences psychologiques ou physiques commises par les femmes sont souvent des réponses aux attaques qu'elles subissent.

Mythes et réalités

La jalousie c’est une preuve d’amour
Vrai
Faux

FAUX: C'est plutôt une preuve que l'autre manque de confiance en toi et aussi en soi-même. Si la jalousie devient excessive, c'est que l'autre cherche à te posséder. Il/elle/iel considère que tu lui appartiens.

Les filles aussi peuvent être violentes
Vrai
Faux

VRAI: Mais la violence faite aux filles dans les relations amoureuses est bien plus répandue et habituellement plus grave.

C’est l’alcool qui cause la violence
Vrai
Faux

FAUX: C'est plutôt que l'alcool peut amener une personne à manifester plus rapidement ou plus intensément sa violence.

Si il/elle/iel reste avec la personne qui la violente, c’est que ça lui convient
Vrai
Faux

FAUX: Peut-être que cette personne reste parce qu'elle a peur ou qu'elle se sent coupable. Elle aime toujours la personne avec qui elle sort et espère la changer. Ce qui est sûr, c'est que personne n'aime être maltraité-e-x.

Une personne a plus de risques d’être violée par un étranger que par quelqu’un qu’elle connait
Vrai
Faux

FAUX: Les agresseurs sexuels connaissent le plus souvent leur victime. Ça peut être la personne avec qui tu sors, une personne du voisinage ou de ton cercle amical par exemple.

Les garçons ne peuvent pas contrôler leur désir sexuel
Vrai
Faux

FAUX: Peu importe son genre, chaque personne peut contrôler ses envies et ses pulsions sexuelles.

La violence, c’est quand on perd le contrôle
Vrai
Faux

FAUX: La violence dans une relation amoureuse ce n'est pas perdre le contrôle, c'est prendre le contrôle. On a toujours le choix d'exprimer autrement sa rage et ses frustrations. Même si on est très en colère, on ne se permet pas, par exemple, d'agresser sa patronne, son prof ou une personne du voisinage.

En regardant une personne, on peut tout de suite deviner si elle est violente
Vrai
Faux

FAUX: Il n'y a pas de portrait type de la personne violente. Ça peut même être une personne qui est super sympa avec son entourage et avec son ami-e-x au début de la relation.

Si une fille accepte d’aller chez son ami-e-x en l’absence de ses parents, ça veut dire qu’elle est consentante
Vrai
Faux

FAUX: Cela ne l'engage à rien. Si elle n'est pas sûre des intentions de son ami-e-x, elle peut lui en parler et lui dire clairement ses envies, poser ses limites.

Avec beaucoup d’amour et de patience, on peut changer le comportement de la personne auteure de violence
Vrai
Faux

FAUX: On ne peut pas changer l'autre. On peut soutenir cette personne dans une démarche, mais elle seule a le pouvoir de modifier son comportement.

Quand une personne dit « non », son « non » veut souvent dire oui
Vrai
Faux

FAUX: C'est dans certains jeux vidéo, dans certains films que ça se passe comme ça. Le cinéma, ça n'est pas la vraie vie. Non, c'est non ! N'interprète pas, tiens-toi à ce qu'on te dit. Si la personne ne dit rien, demande lui clairement ce qu'elle souhaite.

Si la personne qui partage mon couple m’aime vraiment, elle doit accepter de coucher avec moi
Vrai
Faux

FAUX: On ne fait pas l'amour juste pour faire plaisir à l'autre. Il faut en avoir envie tous les deux. Si l'autre refuse, ça ne veut pas dire que cette personne ne t'aime pas. Cela veut seulement dire qu'elle ne se sent pas encore prête ou qu'elle n'en a pas envie.

Si la personne qui partage mon couple en vient à être violente, c’est que je l’ai provoquée
Vrai
Faux

FAUX: Chaque personne a droit à ses goûts et à ses opinions. Si la personne qui partage ton couple ne supporte pas certains de tes comportements, elle n'a pas pour autant le droit de l'agresser. Rien ne justifie la violence. La personne qui a un comportement violent est seule responsable de ses actes.

Toi, ton couple, ça va ?

Est-ce que ton ami-e-x veut toujours savoir où et avec qui tu es ?
Est-ce que ton ami-e-x se moque de toi au point que tu te sentes mal ?
As-tu l’impression que rien de ce que tu fais n’est assez bien pour ton ami-e-x ?
Est-ce que parfois ton ami-e-x s’emporte, crie après toi, t’insulte ?
Est-ce que ton ami-e-x t’emprunte régulièrement de l’argent ou te demande toujours de payer, sans jamais te rembourser ?
Est-ce que ton ami-e-x décide souvent à ta place ?
Arrive-t-il que ton ami-e-x t’ignore pendant plusieurs jours ?
Est-ce que ton ami-e-x refuse que tu voies certaines personnes ?
As-tu déjà eu peur que ton ami-e-x te fasse mal physiquement ?
Est-ce que ton ami-e-x a déjà menacé de se tuer si tu lae quittais ?
Est-ce que ton ami-e-x t’as déjà poussé-e-x, giflé-e-x ?
Est-ce que parfois, alors même que tu lui dis que tu n’en as pas envie, ton ami-e-x te pousse à faire l’amour ?

Ai-je des comportements violents ?

Je veux toujours savoir où et avec qui est mon ami-e-x
Je m’énerve facilement contre mon ami-e-x, aussi pour de petites choses
Je fais souvent des crises de jalousie
C’est moi qui décide tout dans la relation
Parfois je l’empêche de voir certaines personnes ou de faire certaines choses
Il m’arrive de rabaisser mon ami-e-x, parfois devant d’autres personnes
Je lui demande toujours de payer, sans jamais le/la/lae rembourser
Parfois je crie ou je l’insulte
Il m’arrive de casser des objets ou de frapper sur les tables
J’ai déjà menacé de lui faire mal
J’ai déjà bousculé, giflé ou frappé mon ami-e-x
Il m’est arrivé de l’obliger à avoir un contact sexuel alors qu’il/elle/iel ne voulait pas
Je veux toujours savoir où et avec qui est mon ami-e-x, je surveille ses appels, son courrier, etc.
Parfois, je n’accepte pas qu’il/elle/iel sorte seul-e-x ou je l’empêche de voir ses proches
Parfois, je menace de lui faire du mal ou de me suicider
Il m’arrive de frapper dans les murs, dans les portes ou dans les meubles
J’ai déjà cassé des objets de la maison ou détruit ses affaires
Il m’arrive de pousser, bousculer, secouer ou de retenir de force mon ami-e-x
Je lui ai déjà donné une gifle ou des coups
Je l’ai déjà menacé-e-x ou blessé-e-x avec un couteau ou une arme
Parfois, il m’arrive de l’obliger à regarder du matériel pornographique
Il m’est arrivé de l’obliger à des pratiques sexuelles qu’il/elle/iel n’apprécie pas
Je ai déjà obligé mon ami-e-x à avoir des rapports sexuels quand il/elle/iel ne le souhaitait pas
Je force mon ami-e-x à m’envoyer des photos ou vidéos dénudées
Je montre les photos intimes que je reçois de mon ami-e-x à tout mon groupe de potes
Je diffuse les photos sexy et dénudées de mon ami-e-x sur les réseaux sociaux

Sais-tu reconnaître les différentes formes de violences ?

Menacer l’autre de se suicider si la relation s’arrête
Mordre
Harceler l’autre (insister) pour obtenir un rapport sexuel
Gifler
Ne pas écouter l’autre, l’interrompre sans cesse
Empêcher l'autre de voir certaines personnes
Tirer les cheveux
Droguer ou saouler l'autre pour coucher avec
Détruire les affaires de l'autre
Demander à l'autre de toujours tout payer
Ignorer l'autre pendant des jours
Menacer l'autre avec un couteau
Forcer l'autre à avoir un contact sexuel
Crier à propos de tout ou de rien
Pousser ou bousculer
Insulter l'autre
Serre le bras de l'autre (même sans laisser de marque)
Donner des coups de poing ou de pied
Faire des attouchements non souhaités
Lui emprunter de l'argent sans le lui rendre
Toujours vouloir savoir où et avec qui est l'autre
Blesser
Donner des ordres
Ton ami-e-x diffuse sur Snapchat des photos intimes que tu lui as envoyées
Ton ami-e-x insiste pour que tu lui envoies des photos dénudées


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