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21 janvier 2022 – Liv…

Bonjour

Ma fille continue de subir une violence psychologique de la part du papa de sa fille malgré une séparation non terminée juridiquement et ses avocats minimisent toutes les situations…. Que faire?

Notre réponse

Bonjour Madame,

Vous aimeriez venir en aide à votre fille qui subit toujours de la violence psychologique malgré une séparation.

Vous avez bien fait de nous contacter, la séparation peut-être une période à risque et propice à l’augmentation de violence car l’auteur essaie de garder un contrôle sur la victime.

Selon le type de violence psychologique, votre fille peut porter plainte ou demander des mesures de protection de la personnalité.

Pour l’aider dans ces démarches, elle peut recourir à un-e avocat-e spécialisé dans les violences domestiques afin que la situation ne soit plus minimisée. L’ARVD (avocats ressources en matière de violences domestiques) est une association d’avocat qui peut vous transmettre le contact d’un spécialiste de leur liste. Elle peut appeler au 021 317 50 81 pour se renseigner.

Votre fille peut également recevoir un soutien psychologique et un accompagnement pour sortir de cette situation de violence. Les intervenant-e-s du Centre d’accueil MalleyPrairie proposent des entretiens gratuits et confidentiels ainsi qu’une permanence téléphonique (021 620 76 76).

Nous espérons que ces pistes aideront votre fille et restons à disposition si vous avez d’autres questions. Elle peut aussi nous écrire si elle le souhaite et nous recevons volontiers des nouvelles. Nos meilleures pensées vous accompagnent.

07 novembre 2021 – bra…

  • comment créer un réseau des proches, parents et oncles-tantes?
  • quels messages vers la victime?
  • quelles mesures envers l’auteur pour expulsion du domicile squatté?

Notre réponse

Bonjour Monsieur,

Plusieurs questions émanent de votre requête et concernent votre nièce. Vous nous demandez comment créer un réseau de proches, quels messages délivrer à la victime et quelles mesures prendre pour expulser du domicile l’auteur-e des violences.

Dans une situation de violences conjugales, il est en effet essentiel de prendre soin de la victime pour qu’elle puisse être informée de ses droits en lui proposant un réseau de professionnel-le-s à même de l’entendre, de l’orienter et de la soutenir. En premier lieu, vous pouvez l’accompagner à prendre un rendez-vous auprès du Centre LAVI – Centre de consultation Valais Romand – en appelant au 027 607 31 00.  Dans le cas où votre nièce subirait des violences psychologiques uniquement, dans le canton du Valais, la Fondation EssentiElles est la ressource adéquate et est joignable au 079 320 98 70.

Les proches peuvent constituer un appui important pour la victime et vous semblez ne pas négliger cet aspect. N’ayant pas de détails concernant la situation spécifique de votre nièce, nous allons vous répondre ici de manière générale. Il est important que l’entourage d’une personne victime de violence conjugale ait un message clair en indiquant que la violence n’est pas tolérable, qu’elle a des conséquences néfastes sur la personne qui la subit et qu’elle est interdite par la loi. Quelle que soit la justification de l’auteur-e, la personne victime n’est jamais responsable de la violence subit. Aussi, il est important pour la victime de sentir de la part des personnes de l’entourage, qu’elle n’est pas jugée quoi qu’elle décide par rapport à la suite de sa relation et qu’elle peut compter sur le soutien de ces personnes. Il faut parfois du temps pour que la personne entame des démarches pour que la situation change. Être un soutien non jugeant peut s’avérer être d’une grande utilité le jour où elle décidera d’entamer ces démarches.

Concernant une mesure d’expulsion de l’auteur, le Centre LAVI pourra vous renseigner précisément sur les modalités de cette procédure. En cas d’urgence et pour se protéger de violences, les proches comme la victime peuvent faire appel à la police en composant le 117. Une fois sur place, la police peut également expulser du domicile l’auteur-e des violences pour une durée déterminée.

Nous espérons que ces quelques éléments de réponses vous amèneront à une prise charge soutenante pour la victime comme pour toutes les personnes concernées par la situation qui vous préoccupe et nous vous souhaitons plein succès dans vos démarches. Nous restons à disposition si vous avez d’autres questions et recevons volontiers des nouvelles de la situation.

20 janvier 2021 – Faf…

Bonjour Nous avons un couple d’amis et elle nous a dit à plusieurs reprises qu’elle se faisait battre, nous sommes désemparés.

Notre réponse

Bonjour Monsieur,

Vous et votre partenaire connaissez un couple qui vit des violences physiques et vous vous sentez désemparés par la connaissance de ces faits.

Nous comprenons vos ressentiments. Cette situation est difficile et nous imaginons que vous aimeriez les aider. Vous avez bien fait de nous contacter, c’est important de ne pas laisser ces personnes seules lorsqu’il y a de la violence.

Premièrement, le fait que vous soyez à l’écoute de votre amie lorsqu’elle vous confie cela est déjà d’une grande aide. Cela permet de ne pas laisser la victime isolée et l’encourager à en parler à des professionnel-le-s serait le prochain pas à faire. Vous pouvez lui parler de notre site et l’inviter à nous poser des questions. Toutefois, nous vous conseillons vivement de l’orienter directement vers un-e spécialiste du Service d’aide aux victimes ,qui pourra l’accompagner et l’aider à sortir de cette situation de violence. Une permanence téléphonique pour la violence domestique est à disposition au032 886 46 36 tous les jours de 18h00 à 21h00 sauf le samedi de 09h00 à 12h00.

Vous pouvez aussi lui suggérer d’en parler à son médecin traitant, qui pourra vérifier son état de santé en faisant un constat médical des coups et blessures et lui apporter le soin dont elle a besoin.

Si vous avez connaissance d’une dispute violente, vous avez le droit d’appeler immédiatement la police au 117 pour intervenir et protéger la victime. Ceci en tout anonymat. 

Nous espérons que ces lignes vous aideront à aider vos amie-s et que la situation s’arrangera pour eux. Si vous avez d’autres questions ou que vous souhaitez nous partagez réflexions et émotions liées à cette situation, notre porte reste ouverte. Nos meilleurs messages.

05 janvier 2021 – Lec…

Je vis avec mon épouse qui présente à quasi 100% de certitude des troubles psychiques probablement de type maniaco-dépressif et narcissique. Or, elle ne veut pas aller consulter un médecin.

A part le divorce qui n’entre pas en considération, y-a-t-il une possibilité de l’inciter à consulter AVANT que quelque chose de grave ne se produise ?

Est-ce par exemple qu’une assistante sociale pourrait intervenir, faut-il enregistrer les injures subies, etc. ?

Notre réponse

Bonjour Monsieur,

Vous évoquez dans votre récit votre épouse, qui présente des troubles psychiques et ne veut pas consulter un médecin. Vous semblez inquiet que quelque chose de grave se passe, sans pour autant préciser quelle en serait la nature, et vous demandez si vous pourriez recevoir de l’aide.

Face à une personne présentant des troubles psychiques, il est en effet difficile de trouver une solution pouvant la mettre en sécurité sans obtenir son consentement.

La possibilité de lui venir en aide sans son consentement est un PLAFA (placement à fin d’assistance). Il peut être prononcé par l’autorité de protection (Justice de paix) ou par les médecins de premier recours, les médecins de garde et les médecins délégués au Médecin cantonal.

Votre médecin personnel pourrait vous apporter une aide circonstanciée en lui faisant part de ce que vous vivez et des inquiétudes que vous avez, pour vous et pour votre épouse.

En cas d’urgence, vous pouvez faire appel à la police en téléphonant au 117.

Toutefois, vous aimeriez anticiper les choses avant que se produise quelque chose de grave. Ne sachant pas de quoi il en retourne exactement, nous vous conseillons de ne pas rester seul dans votre situation et de vous confier à des professionnel-le-s

En plus de votre médecin, vous avez la possibilité de consulter le Centre MalleyPrairie, qui propose des consultations ambulatoires confidentielles et non payantes pour des hommes victimes de violences conjugales, à plusieurs endroits dans le canton de Vaud.

Elles ou Ils pourront vous entendre dans ce que vous vivez et vous renseigner sur les possibilités qui vous sont offertes tout en vous épaulant dans vos démarches.

Nous espérons que ces quelques conseils vous permettront de vous orienter au mieux dans les démarches que vous entreprendrez pour vous mettre, vous et votre épouse, en sécurité.

Nous vous souhaitons tout le meilleur pour la suite. N’hésitez pas à nous écrire pour nous donner de vos nouvelles. Cordialement.