Tu nous confies souffrir des violences que ta mère inflige à ton beau-père et souhaites prendre soin de ton petit frère, de ton beau-père ainsi que de toi-même.
Bonjour, Nous saluons ta démarche de nous écrire aujourd’hui, c’est quelque chose qui demande beaucoup de courage. Tu nous confies souffrir des violences que ta mère inflige à ton beau-père et souhaites prendre soin de ton petit frère, de ton...
Cela fait un an que mon beau-père subit des violences physiques et psychologiques mais il ne veut pas porter plainte et ni partir du domicile. J’ai essayé de discuter avec ma mère et mon beau-père pour essayer d’arranger cette situation mais rien y fait. Je ne sais plus quoi faire pour stopper ces violences qui font énormément de mal à mon beau-père, à mon petit frère de 11 ans et à moi même. Que dois-je faire pour arrêter cela?
Bonjour,
Nous saluons ta démarche de nous écrire aujourd’hui, c’est quelque chose qui demande beaucoup de courage.
La violence physique et psychologique est destructice et beaucoup d'actes violents physiques et certains actes violents psychologiques sont interdits par la loi. La violence peut avoir des conséquences physiques, psychologiques ainsi que sociales pour les victimes. Être témoin de ces violences est très difficile et peut enclencher diverses émotions, comme la colère, la tristesse, l'incompréhension, la culpabilité, le désaroi, etc.
Dans ton message, tu nous fais part que ton beau-père ne veut pas déposer une plainte pénale, ni quitter le domicile. Si tu le permets, nous souhaiterions te partager ci-dessous des informations au sujet de la violence au sein du couple, qui ont pu, dans le passé, être utiles à des personnes qui vivent une situation similaire à la tienne.
Chaque situation de couple est unique, mais la violence conjugale se déroule souvent dans une forme de cycle, nommé le "cycle de la violence". Il peut être difficile de rompre ce cycle sans soutien extérieur. Un premier pas important est de sortir du silence et de l'isolement. L'entourage est essentiel pour aider une personne victime de violence, mais il y a des limites, car il ne peut pas tout porter. Une aide externe de la part de professionnel-le-x-s est importante.
Afin d'approfondir des pistes possibles et de trouver du soutien, une option qui s'offre à vtoi est de contacter le Centre LAVI de Genève (Bvd de Saint-Georges 72, 1205 Genève, 022 320 01 02, info@centrelavi-ge.ch) qui propose des consultations gratuites et confidentielles. Ton beau-père pourrait, si il le souhaite, y trouver du soutien, et en tant que proche, tu as également droit à un accompagnement.
Nous te souhaitons bon courage et restons volontiers à ta disposition pour répondre à d’autres questions.
Bonjour, Vous êtes témoin de la violence dont votre amie est victime depuis des années et cela empire au fil du temps. Le couple a deux enfants et un troisième est à venir. Vous vous inquiétez pour cette amie et...
Comment faire pour l'aider ? Cela fait des années que mon amie vit avec son homme qui exerce sur elle une pression constante. Elle a deux enfants et actuellement enceinte c'est de pire en pire. Que puis je faire ?
Bonjour,
Vous êtes témoin de la violence dont votre amie est victime depuis des années et cela empire au fil du temps. Le couple a deux enfants et un troisième est à venir. Vous vous inquiétez pour cette amie et souhaitez avoir des conseils pour lui venir en aide.
Est-ce que c'est un sujet que vous abordez avec votre amie? Etait-elle au courant de vos inquiétudes? Vous a-t-elle demandé de l'aide? Quels sont les actes et attitudes concrêts qui vous poussent à nous écrire? En effet, notre orientation peut s'avérer variée selon si elle demande elle-même de l'aide ou si elle vit encore dans le déni de la situation ou dans la peur de se mobiliser pour se protéger.
L'impuissance est un sentiment connu par les victimes mais aussi par l'entourage lorsqu'il est témoin des violences. Votre démarche de nous écrire montre l'affection que vous portez à votre amie mais aussi que vous êtes vous- même une amie soucieuse du bien-être de vos proches. Vous êtes toujours auprès d'elle malgré tout et cette seule présence est déjà précieuse. Maintenir le lien et le dialogue avec elle, rester à l'écoute et disponible sont des actes pouvant sembler anodins mais si determinant dans le contexte de violence conjugale.
La suite dépendra entre autre de votre amie, de sa conscience du caractère dysfonctionnel de sa relation de couple, des conséquences pour elle et ses enfants, et de son souhait que cela change. La violence psychologique est souvent complexe à reconnaître tant elle est subtile, sournoise et sans trace physique, et certaines de ses formes sont interdites la loi suisse (menaces graves par exemple). Votre amie a-t-elle connaissance de ses informations? Connaît-elle notre site?
Pour en revenir à vous et votre position dans cette situation, nous nous permettons de vous poser quelques questions à titre de réflexion:
Avez-vous pu prendre connaissance de la rubrique dédiée aux proches et aux témoins? Cette dernière donne aux témoins de violence conjugale des pistes utiles pour aborder le sujet avec une personne qui en est touchée. Si vous ressentez que la situation de votre amie vous impacte trop, n'hésitez pas à vous entourer également afin de ne pas rester seule face à cette problématique.
Si vous pensez que votre amie pourrait être receptive à l'idée de demander de l'aide et des conseils de professionnel-le-s, nous lui proposons également la possibilité d'en parler de vive voix avec des spécialistes en contactant l'Association AVVEC au 022/797.10.10. Leurs prestations sont gratuites et confidentielles. Vous pouvez aussi compléter votre demande selon les informations qu'il nous manque et formulées dans nos différentes questions.
Nous espérons que notre réponse puisse vous apporter l'aide dont vous avez besoin et que la situation de votre amie trouvera bientôt une issue favorable. N'hésitez pas à revenir vers nous pour nous apporter des compléments ou alors nous donner des nouvelles.
Avec nos cordiales salutations,
Bonjour, Votre cœur de maman vous a poussé à nous écrire. Vous êtes inquiète pour votre fils, qui semble engagé dans une relation où il est à la fois victime et auteur de violences. Vous nous faites également part de...
Bonjour,
Je vous écris suite à la relation toxique et dangereuse que vit mon fils. Son amie est tombée enceinte sans son accord il a refusé cette grossesse jusqu'à l accouchement. Ensuite il est tombé en amour pour son fils.et c est là que la relation d emprise a commencé elle l eloigne de sa famille je ne le voit plus beaucoup et il a failli l étrangler.
de plus elle refuse que je vois mon petit fils sans elle c est sa condition. Mon fils n a pas le droit de prendre son fils sans elle quoi faire? Je suis perdue merci beaucoup de votre réponse.
Bonjour,
Votre cœur de maman vous a poussé à nous écrire. Vous êtes inquiète pour votre fils, qui semble engagé dans une relation où il est à la fois victime et auteur de violences. Vous nous faites également part de vos interrogations concernant la possibilité pour vous ou votre fils de voir votre petit-fils en l'absence de sa maman.
Tout d’abord, nous vous remercions d’avoir pris le temps de nous écrire et de partager vos préoccupations. Nous savons que cela demande du courage. Notre association, spécialisée dans le domaine de la violence conjugale, est en mesure de vous fournir des informations sur la dynamique de la violence conjugale et de vous orienter vers des ressources susceptibles d’être utiles à votre fils.
Ce qui nous interpelle dans votre message, c’est l’utilisation des termes « relation toxique et dangereuse » ainsi que « relation d’emprise » pour décrire la situation de votre fils. Pourriez-vous nous expliquer plus précisément ce que vous entendez par ces expressions ? Avez-vous eu l’occasion de consulter notre rubrique sur la violence conjugale ? Si oui, reconnaissez-vous des éléments qui correspondent à ce que vit votre fils dans la description que nous proposons ?
Un autre point important que vous soulevez est l’épisode où votre fils a failli étrangler la maman de son enfant. Cet acte de violence physique est grave et constitue une infraction pénale. Bien que votre fils semble souffrir, il n’a cependant pas le droit d’user de violence envers la mère de son enfant. De tels actes peuvent avoir des conséquences importantes, non seulement pour lui, mais aussi pour la mère et l’enfant. En effet, un enfant exposé à des violences conjugales, même en tant que témoin, est également considéré comme une victime.
Si votre fils souhaite entreprendre une démarche pour mieux comprendre la situation complexe qu’il vit, il peut, s’il le souhaite, prendre contact avec le CPAle (Centre de Prévention de l’Ale). Ce centre soutient les personnes qui peuvent présenter des comportements violents et est rattaché au centre d’accueil MalleyPrairie, qui offre du soutien aux victimes de violence conjugale. Dans une situation de violence conjugale, comme celle que traverse votre fils, il peut être difficile de discerner clairement qui est l’auteur et qui est la victime. Les prestations du CPAle sont gratuites et confidentielles. Votre fils peut les contacter au numéro suivant : 021 321 24 00.
Pour terminer, en ce qui concerne vos questions sur la possibilité pour vous et votre fils de voir votre petit-fils sans la présence de sa maman, nous ne disposons pas de suffisamment d’éléments ni de l’expertise juridique nécessaire pour vous répondre précisément. Nous vous encourageons ainsi que votre fils à prendre contact avec le service juridique du Centre social protestant qui a une expertise notamment dans le droit de la famille. Les juristes seront en mesure de vous informer sur vos droits concernant cette situation. Pour obtenir un rendez-vous rapidement, il est important que votre fils mentionne dès sa prise de rendez-vous par téléphone qu'il vit des violences au sein de son couple. Voici le numéro: 021 560 60 60 .
Nous espérons que notre réponse vous sera utile et vous aidera à soutenir votre fils. Nous restons à votre disposition et répondrons avec plaisir à une nouvelle demande ou prenons de vos des nouvelles si vous souhaitez nous en donner.
Nous vous adressons nos meilleures salutations.
Bonjour Monsieur, C’est avec attention que nous avons pris connaissance de votre message dans lequel vous nous transmettez agir des violences verbales et votre souhait d’obtenir une aide afin de pouvoir y trouver une alternative. Nous tenons tout d’abord...
Bonjour
Je suis auteurs de violences verbales j’aimerais vraiment me soigner. Merci pour votre aide
Bonjour Monsieur,
C’est avec attention que nous avons pris connaissance de votre message dans lequel vous nous transmettez agir des violences verbales et votre souhait d’obtenir une aide afin de pouvoir y trouver une alternative.
Nous tenons tout d’abord à souligner le courage dont vous faites preuve en nous adressant cette question, qui témoigne des ressources que vous possédez et qui marque le premier pas vers un processus de changement qui vous sera utile dans le cas d’un éventuel suivi. De plus, nous relevons l’importance de ne pas rester seul dans votre situation.
Sur le canton du Valais, les professionnel.le.s d’Alternative-Violence proposent des suivis pour toute personne majeure, homme ou femme, ayant recours à des actes de violence au sein du couple/famille. Vous pourrez y bénéficier d’un espace d’écoute confidentiel en individuel ou en groupe. Ce lieu de consultation vous permettra d’aborder avec elles-eux le sujet des violences verbales et d’y trouver des stratégies afin de diminuer les risques que ces comportements ne se reproduisent. Vous pouvez les contacter au 027 322 99 86 ou par email : alternative-violence@caritas-valais.ch pour fixer un premier rendez-vous gratuit.
Dans le canton de Vaud le Centre Prévention de l’Ale situé Lausanne propose des consultations itinérantes à Bex, une fois par semaine, les vendredis. Vous pouvez les contacter au 021 321 24 00 ou par email : info@prevention-ale.ch pour prendre rendez-vous. Le premier entretien est également gratuit.
En restant volontiers à disposition pour toute autre information dont vous auriez besoin.
Bien cordialement.
Buongiorno, Lei ha avuto il coraggio di sporgere denuncia contro suo marito, dopo vari episodi di violenze verbali, psicologiche ed economiche. Dopo la denuncia, suo marito è stato allontanato dalla casa, ma ha il diritto di rientrare per un paio...
Dopo continue violenze verbali , psicologiche, economica ho sporto denuncia contro mio marito è stato aperto una procedura per violenza domestica, lui ha ricambiato la denuncia contro di me hanno deciso di farlo uscire di casa quindi non dorme più a casa , ma gli danno il diritto di rientrare e quindi io sono costretta ad uscire tutti i giorni per 4-5 ore non riesco più a capire sono considerata la vittima o siamo a pari livello ? Mi sento davvero incompresa e un po’ presa in giro ???? voi cosa ne pensate grazie
Buongiorno,
Lei ha avuto il coraggio di sporgere denuncia contro suo marito, dopo vari episodi di violenze verbali, psicologiche ed economiche. Dopo la denuncia, suo marito è stato allontanato dalla casa, ma ha il diritto di rientrare per un paio d'ore al giorno. Questa situazione è molto scomoda per lei e le dà l'impressione di non essere considerata una vittima; si sente presa in giro e non capita, ed è proprio per questo che ci scrive.
Nella sua domanda, vorrebbe conoscere il nostro parere riguardo al fatto che a suo marito sia stato concesso il diritto di tornare a casa per un paio d'ore al giorno. Purtroppo, non conosciamo bene le ragioni per cui gli è stato autorizzato a rientrare, poiché non abbiamo tutte le informazioni sulla sua situazione. Come avrà forse letto, la nostra associazione ha l'obiettivo di informarla sulle dinamiche della violenza domestica e di indicarle le risorse che potrebbero offrirle sostegno.
Nelle nostre ultime risposte, le abbiamo suggerito di rivolgersi al Centro MalleyPrairie, che offre colloqui specializzati per discutere della violenza domestica, fornire informazioni utili e cercare soluzioni o alternative per affrontarla. Ha avuto la possibilità di contattarli? Le professioniste e i professionisti che ci lavorano sono esperte ed esperti nel campo della violenza domestica e possono aiutarla a capire perché sia stato permesso a suo marito di tornare a casa. Se questa situazione la fa sentire a disagio, possono lavorare insieme a lei per trovare soluzioni che la facciano sentire protetta, sia per lei che per suo figlio. La consigliamo vivamente di prendere contatto con loro, potrebbero essere un aiuto prezioso per lei. Le può contattare al numero 021 620 76 76.
Speriamo che la nostra risposta possa esserle di aiuto e che lei e suo figlio possiate trovare presto serenità. Le inviamo i nostri migliori pensieri.
Buongiorno, Lei desidera proteggersi dalle minacce e dalle accuse del suo partner. Come avrà forse letto, la nostra associazione ha l’obiettivo di informarla sulle dinamiche della violenza domestica e di indicarle le risorse che potrebbero offrirle sostegno. Abbiamo poche informazioni...
Come faccio a proteggermi da un uomo che mi minaccia e accusa di cose non vere
Buongiorno,
Lei desidera proteggersi dalle minacce e dalle accuse del suo partner. Come avrà forse letto, la nostra associazione ha l’obiettivo di informarla sulle dinamiche della violenza domestica e di indicarle le risorse che potrebbero offrirle sostegno.
Abbiamo poche informazioni per comprendere appieno la sua situazione, come il tipo di minacce ricevute, se ci sono altre forme di violenza, ecc. Ha avuto modo di consultare il nostro sito, dove può trovare diverse informazioni sulla violenza ? Per esempio, c'è una pagina sulla violenza psicologica che potrebbe esserle d'aiuto. Se le minacce sono violente, come sbattere contro i muri o manifestare segni di violenza fisica, può chiamare la polizia al 117, che interverrà per proteggerla. Inoltre, potrebbe mettersi in contatto con professionisti vicini a lei, che possono aiutarla a proteggersi in modo anonimo e gratuito.
In effetti, esistono professioniste e professionisti specializzate nell’aiuto alle vittime di violenza che possono fornirle maggiori informazioni sulla sua situazione e supportarla nel suo bisogno di protezione. Nel canton Vaud, potrebbe contattare il Centro MalleyPrairie, che offre colloqui dedicati per discutere della violenza domestica, fornire informazioni e cercare soluzioni o alternative per affrontarla. I servizi di questo centro sono gratuiti e confidenziali, e può essere disponibile un-a interprete per assisterla nella comunicazione. Può contattare il centro al numero 021 620 76 76.
Se sta subendo minacce gravi, può rivolgersi a un centro LAV nella sua regione. I centri LAV offrono sostegno psicologico, legale e materiale. Nel canton Vaud, ci sono quattro centri situati a Losanna, Nyon, Yverdon e Aigle. Anche i servizi offerti da questi centri sono gratuiti e confidenziali, e c’è la possibilità di avere un-a interprete per aiutarla a comunicare e farsi comprendere.
Speriamo che questa risposta possa esserle utile. Rimaniamo a disposizione e risponderemo con piacere a qualsiasi altra domanda riguardo alla violenza domestica. Le inviamo i nostri migliori pensieri.
Hello, You mentioned a situation involving domestic violence with a verbally aggressive author and are wondering if they might feel guilt. It’s difficult to provide a precise answer because this depends on various factors and the specific details of the...
Verbally aggressive people are those with guilt feelings?
Hello,
You mentioned a situation involving domestic violence with a verbally aggressive author and are wondering if they might feel guilt.
It’s difficult to provide a precise answer because this depends on various factors and the specific details of the situation. Some perpetrators of domestic violence may feel guilt, while others may not. It’s also important to note that the victim of violence can experience guilt as well, as guilt is often used as a tool in the cycle of violence. On this topic, we have a dedicated page on our website that might provide you with additional insights. Feel free to check it out; it might be helpful.
Additionally, we’d like to mention that being a witness to violence can be particularly challenging. Do you have close friends or family members you can talk to about this situation? We also have a webpage that addresses this topic and could be useful to you.
We hope this helps you. Please don’t hesitate to reach out with more details if needed.
Bonjour, Tu nous écris car, si nous t'avons bien comprise, ton père est violent physiquement et psychologiquement avec ta mère et ses enfants (dont éventuellement toi?). Tu aimerais savoir quoi faire dans cette situation. Nous imaginons à quel point il...
Bonjour,
je vis en Suisse et j’aimerais savoir, si après qu’un père et frappe ses enfant Ainsi que sa femme et que cela a été constaté par des certificat médical, mais que c’est fait ce sont passé il y’a plusieurs années ( entre 6-15 ans ) et que ces fait continue mais moin violent et plus sur la psychologie peut on porte plaint et ajouter dans notre dossier les fait passé ? Et es que la violence psychologique compte ( insultes, dénigration, ect) je précise que tout cela et fait par un père a ses enfant. Et pr le passé a sa femme
Bonjour,
Tu nous écris car, si nous t'avons bien comprise, ton père est violent physiquement et psychologiquement avec ta mère et ses enfants (dont éventuellement toi?). Tu aimerais savoir quoi faire dans cette situation.
Nous imaginons à quel point il ne doit pas être facile pour toi de voir tes proches subir de la violence et devoir porter cette situation seule. Nous saluons ton courage de nous avoir écrit!
Comme tu le sais surement, la violence est interdite en Suisse. Toi et tes frères et soeur ont le droit de vivre et grandir dans un environnement serein où la violence n'a pas sa place. Est-ce qu'un adulte de confiance autour de toi est au courant de la situation ?
Dans ta question tu demandes le délai de prescription, c'est-à-dire, pendant combien de temps peut-on dénoncer les faits à la justice.
Notre site est spécialisé dans les questions de violences au sein du couple et c'est dans ce contexte que nous allons te répondre. Lorsqu'il y a de la violences au sein du couple, certains actes sont poursuivies d'office et d'autres sur plainte. Pour les actes poursuivis d'office, ils peuvent l'être dans un délai de cinq à trente ans selon leur gravité. Toutefois, l'écoulement du temps peut parfois rendre difficile la collecte de preuves. Pour les actes poursuivies sur plainte, La victime dispose d’un délai de trois mois après les événements pour porter plainte.
Le mieux est de s'adresser directement à des spécialistes des violences domestiques pour parler de la situation en détails et être bien accompagné. As-tu déjà entendu parler des Centres LAVI ?
Il s'agit de centres pour les victimes d'infractions. Il y en a un dans chaque canton de Suisse et il est possible d'obtenir une consultation de manière gratuite et confidentielle. Les intervenant-e-s LAVI donne des conseils sur les droits des victimes et de leurs proches, un soutien psychologique et matériel si besoin. Dans le canton de Vaud, tu peux appeler le 021 631 03 00 pour obtenir un rendez-vous. Toi, ta mère et tes frères et soeurs peuvent s'adresser directement à un centre LAVI afin d'avoir des conseils et l'aide à laquelle vous avez droit.
En attendant, en cas de danger, si ton père se montrait à nouveau violent avec vous, n'hésite pas à appeler la police au 117. Elle pourra intervenir afin de vous protéger et expulser ton père du domicile pendant une période déterminée.
Nous espérons avoir répondu à tes questions et que tu solliciteras l'aide d'un adulte de confiance autour de toi! Notre porte reste ouverte si tu souhaites nous réécrire.
Buongiorno, Lei vorrebe sapere se è possibile essere aiutati anche in caso di violenza psicologica, la risposta è sì. Ha avuto l'occasione di visitare la pagina sulla violenza psicologica? Su questa pagina troverà spiegazioni sulla violenza psicologica ed esempi di...
Buongiorno è possibile essere aiutati anche contro violenza psicologica ?
Buongiorno,
Lei vorrebe sapere se è possibile essere aiutati anche in caso di violenza psicologica, la risposta è sì. Ha avuto l'occasione di visitare la pagina sulla violenza psicologica? Su questa pagina troverà spiegazioni sulla violenza psicologica ed esempi di comportamenti violenti. Consultarla potrebbe aiutarla a identificare quale forma di violenza psicologica sta subendo dal suo partner.
Esistono associazioni in Ticino che possono aiutarla, se lo desidera. Qui di seguito le forniamo due indirizzi che potrebbero essere utili.
Nella regione di Bellinzona, esiste l’associazione Armònia, che può offrirle uno spazio per discutere della sua relazione. In effetti, c’è il consultorio Alissa, che offre uno spazio di consulenza con personale esperto che potranno offrirle ascolto e consigli. Può contattare questa associazione al numero 091 826 13 75. I servizi sono gratuiti e confidenziali.
Se invece vive nella regione di Lugano, esiste l’associazione Consultorio delle Donne, che offre anche un consultorio dove c’è la stessa possibilità di incontrare una persona specialista nel tema della violenza nelle relazioni di coppia, che potrà offrirle ascolto e consigli. Può contattare questa associazione chiamando il numero 091 972 68 68. Anche questi servizi sono gratuiti e confidenziali.
Speriamo che la nostra risposta le sia utile e la aiuta a trovare chiarezza. Rimaniamo a disposizione ed è con piacere che risponderemo a un’altra domanda, se ne ha bisogno. Le auguriamo il meglio per la sua vita.
Buongiorno, Lei si trova in un momento della sua vita in cui ha preso la decisione di separarsi da suo marito. Ha già iniziato alcuni cambiamenti per avviare questa separazione, come smettere di dormire nello stesso letto con lui. Di...
Mi sto separando da mio marito che sta esercitando su di me violenza verbale , psicologica
Da qualche giorno ho deciso di non dormire più nello stesso letto e stanza , volevo andare nella stanza dei bambini portando la culla del piccolo me l’ha impedito, mi sono messa sul divano in cucina voglio prendere con me il piccolo di un anno e me lo impedisce ha il diritto di fare questo posso denunciarlo alla polizia ? Grazie
Buongiorno,
Lei si trova in un momento della sua vita in cui ha preso la decisione di separarsi da suo marito. Ha già iniziato alcuni cambiamenti per avviare questa separazione, come smettere di dormire nello stesso letto con lui. Di recente, suo marito ha iniziato a impedirle di occuparsi di alcune cure per il bambino. Ha bisogno di sapere se, dal punto di vista legale, lui può comportarsi in questo modo, ed è per questo che ci scrive.
Prima di tutto, vogliamo ringraziarla per la sua fiducia e per aver condiviso con noi le sue preoccupazioni. Come avrà forse letto, la nostra associazione ha l’obiettivo di informarla sulle dinamiche della violenza domestica e di indicarle le risorse che potrebbero offrirle sostegno.
Per comprendere meglio la sua situazione, se lei è d'accordo, vorremmo porle alcune domande:
Impedire al suo partner di agire liberamente è una forma di violenza psicologica. Dal punto di vista legale, denunciare la violenza psicologica può essere più complesso, ma alcune forme, come le minacce gravi, possono comunque essere perseguibili. Per questo motivo le abbiamo chiesto cosa accadrebbe se decidesse di non seguire le imposizioni di suo marito. Se il suo comportamento dovesse diventare più aggressivo come minnaciare di essere violento, sbattere contro i muri o mostrare segni di violenza fisica, lei avrebbe effettivamente la possibilità di denunciarlo alla polizia.
Esistono persone esperte nell’aiuto alle vittime che possono fornire maggiori informazioni sulla possibilità di denunciare questo comportamento. Se lo desidera, può contattare un centro LAV nella sua regione. I centri LAV offrono sostegno psicologico, giuridico e materiale. Nel cantone di Vaud, ci sono quattro centri situati a Losanna, Nyon, Yverdon e Aigle. I servizi offerti da questi centri sono gratuiti e confidenziali, e c’è anche la possibilità di avere una persona interprete per aiutarla a esprimersi e farsi comprendere.
Se desidera approfondire la questione della violenza psicologica che sta subendo, può contattare anche il centro MalleyPrairie, che offre colloqui dedicati per discutere della violenza domestica, fornire informazioni e cercare soluzioni o alternative per affrontarla. Anche i servizi di questo centro sono gratuiti e confidenziali, e può essere presente una persona interprete per assisterla nella comunicazione. Può contattare il centro al numero 021 620 76 76.
Speriamo che questa risposta possa esserle utile. Rimaniamo a disposizione e risponderemo con piacere a qualsiasi altra domanda riguardo alla violenza domestica. Saremo felici di ricevere sue notizie, se lo desidera. Le inviamo i nostri migliori pensieri.
Bonjour, Vous êtes marié depuis 18 mois et avez un enfant de moins d'un an avec votre femme. Cette dernière tient des propos humiliants et dégradants envers vous et, soucieux de votre bien-être psychologique, vous vous êtes rendu dans un...
Bonjour
je me suis marier il y a 18mois.Mon épouse me criait dessus depuis le début parcequ elle n acceptait pas mes remarques.J ai laisse passer puis en début année nous avons eu un enfant.Cet été elle a commencer a me proférer des insultes dans la langue maternelle, mais selon la loi suisse ce ne sont pas des insultes.Elle tenait des propos dégradants et n a cesser de prononcer ces mots..elle m a humilier en me comparant a des personnes droguées alcoolisées, alors que je n ai rien a voir de ce milieu.
En 18 mois de vie commune nous avons eu plusieurs disputes
En octobre je suis aller a la police dire que je ne supportais plus ces paroles humiliantes et dégradantes a mon égard. il mont orienter vers la LAVi, qui finalement ma dis 3 semaines apres mon appel ne rien pouvoir faire des lors ou cela ne touchait pas mon intégrité physique...
1 semaine avant qu elle ne quitte le domicile, je suis finalement aller a la police pour déposer plainte et on m a donner un rendez vous.Une policière m a contacter, et en expliquant la situation que je vivais, m a dit que ca n avait pas de sens de porter plainte si nous vivions sous le même toit, j ai donc mis en suspend.
Après son départ pour un centre d urgence j ai finalement recontacter la policière qui m a donner un rendez vous la semaine d après...
Départ qu elle avait méthodiquement organiser.
La police est venue constatée son départ du domicile et m a dit de ne pas m inquiéter qu elle était dans un lieu sur et qu elle me contacterait le lendemain.
Le lendemain, lorsqu elle m a appeler, je lui ai demander les raisons de son départ, et elle m a dit que je lui ai fais beaucoup de menaces, mais qu elle ne pouvait pas m en dire plus en attendant de voir un avocat.
Depuis 3 semaines qu elle est partie, elle ne m a pas encore donner les raisons.et en plus elle refuse catégoriquement que je vois mon fils même pas en photo et ou vidéos prétextant ne pas avoir le temps de faire des photos.
Je suis dans une incompréhension totale, je me sens victime de ses propos dégradants depuis plusieurs mois, alors que moi même je ne l ai ni insulter ni humilier comme elle l a fait et elle semble se faire passer pour une victime.
Je pense qu elle utilise les services d urgences a des fins plutôt administratives comme peut être bénéficier des aides.
J ai expliquer tout ça a la police ce que je vivais, mais elle m a dit selon la traduction que je leur ai faites que ce n était pas des injures au sens de la loi, mais cela reste des propos dégradant
Je pense qu elle veut passer pour une victime alors même qu elle a toujours eu un ton autoritaire sur moi, videos a l appui.
J ai contacter un avocat et j attend sa reponse et voir comment cela va se passer.j ai conscience que rien de bon pour moi car elle est sans travail.
L attente devient insupportable, je suis séparer de mon enfant sans connaître les raisons.
Que puis je faire?attendre?
Merci pour votre aide
Bonjour,
Vous êtes marié depuis 18 mois et avez un enfant de moins d'un an avec votre femme. Cette dernière tient des propos humiliants et dégradants envers vous et, soucieux de votre bien-être psychologique, vous vous êtes rendu dans un centre de police, qui vous a orienté vers la LAVI. La LAVI ne peut pourtant pas vous aider, car les injures et les propos de votre femme ne sont pas considérés comme des infractions au sens de la loi fédérale sur l'aide aux victimes d'infractions. La situation ne s'améliorant pas, vous avez décidé de vous rendre dans un poste de police afin de porter plainte, mais la policière vous a dissuadé de le faire, car vous viviez sous le même toit que votre femme. Une semaine après, celle-ci a quitté le domicile suite à des menaces de votre part et elle s'est rendue dans un centre d'urgence. Depuis vous êtes séparés de votre enfant sans aucune nouvelle de lui et vous ne comprenez pas les raisons de ce départ. Vous avez l'impression que votre femme essaie de "se faire passer pour la victime", car vous ne l'avez pas insultée ni humiliée. Vous êtes désemparé et souhaitez savoir quoi faire.
Si vous nous le permettez, nous souhaiterions vous donner quelques informations sur les violences conjugales qui ont pu être utiles à des personnes vivant une situation similaire à la vôtre.
La violence au sein du couple peut prendre diverses formes : comme vous le mentionnez dans votre message, elle peut être d'ordre psychologique et consiste en des menaces (de frapper l'autre, de ne plus lui donner d'argent, de s'en prendre aux enfants/de les enlever,...), des injures et humiliations, surveiller l'autre et contrôler ses faits et gestes ou encore des comportements d'intimidation (faire peur à l'autre, frapper dans les murs/portes/objets, casser des objets,...). Votre femme affirme que vous avez été menaçant envers elle, serait-ce possible que vous ayez eu un des comportements de violence décrit ci-dessus? Si c'est le cas, elle a le droit de quitter le domicile et de se réfugier dans un lieu sûr, ainsi que de protéger votre enfant de ces violences. Nous ne savons pas où est votre femme et ne pouvons donc pas vous informer précisément sur les démarches, ni sur le pourquoi vous n'avez pas d'informations quant au droit de visite de votre enfant.
Nous comprenons bien que la situation est compliquée pour vous, et il est important que vous puissiez être suivi et accompagné par des professionnel-le-s spécialisé-e-s dans les violences au sein du couple. Lorsqu'il y a des violences au sein du couple, il arrive que les deux partenaires usent de violence l'un envers l'autre, et il est parfois difficile de démêler la situation est comprendre qui est l'auteur-e et la victime. Est-ce que cela ferait écho à votre situation? Dans tous les cas, vous pourriez consulter le Centre de prévention de l’ale qui pourrait comprendre avec vous les dynamiques de violence au sein de votre couple, que vous soyez auteur ou victime. Ces professionnel-le-s pourront vous aider à comprendre la situation vous empêchant de voir votre enfant et vous aider en fonction de vos besoins. Leurs équipes sont joignables au 021 321 24 00.
Nous espérons de tout coeur avoir pu vous aider, notre porte reste ouverte si vous souhaitez nous poser une nouvelle question sur la violence au sein du couple ou nous donner de vos nouvelles dans quelque temps. Avec nos meilleures pensées.
Bonjour, Vous êtes une survivante de violences psychologiques infligées par votre mère. Après avoir quitté le foyer, vous vous inquiétez maintenant pour votre beau-père, qui continue à vivre avec elle et subit des violences psychologiques et physiques. Vous recherchez des...
Bonjour,
Quel accompagnement existe pour une mère qui violente mon beau-père psychologiquement et physiquement?
Ma mère n’a jamais admis sa dépendance à alcool ni des problèmes psychologiques/psychiatriques sous-jacents. Elle demande pardon.
Cela fait plus de 20 ans qu’il y a des violences psychologiques, sur moi (qui ai quitté la maison), sur son fils (idem) et sur mon beau-père qui vit dans le même ménage et qui souffre de violences psychologiques et physiques depuis 6 ans à huis clos.
On a appelé plusieurs fois la police et l’ambulance pour arrêter une situation de crise.
J’ai besoin de savoir s’il y a un moyen de forcer qqun à se soigner? S’il existe des ateliers ou des groupes de soutiens pour personnes violentes? Des groupes de soutien pour proches violentés?
Quelle prise en charge est possible?
Merci beaucoup et belle matinée,
EM
Bonjour,
Vous êtes une survivante de violences psychologiques infligées par votre mère. Après avoir quitté le foyer, vous vous inquiétez maintenant pour votre beau-père, qui continue à vivre avec elle et subit des violences psychologiques et physiques. Vous recherchez des informations sur les aides disponibles, tant pour les auteurs que pour les victimes de violence, et c’est la raison pour laquelle vous nous avez contactés.
Une personne personne violente peut changer de comportement, à condition qu’elle prenne conscience de ses actes et accepte de demander de l’aide auprès de professionnel-le-s. Si votre mère souhaite entreprendre une telle démarche, elle pourrait prendre contact avec l’association VIRES, qui offre des prestations spécifiques pour les auteur-e-s de violences. Cependant, d’après la situation que vous décrivez, il semble que votre mère soit dans le déni de ses comportements violents. Dans ce cas, il est difficile de contraindre une personne à se faire aider.
Pour répondre à votre question, une des seules options envisageables serait de vous adresser au Tribunal de protection de l’adulte et de l’enfant (TPAE) pour signaler la situation de votre maman, en vue de l’établissement d’une curatelle. Étant donné que les questions liées à la curatelle dépassent notre champ d’expertise, nous vous encourageons à consulter ce lien, qui vous fournira des informations plus détaillées à ce sujet. N'hésitez pas à vous faire conseiller auprès d'un-e juriste ou d'un-e avocat-e concernant cette piste.
Nous nous interrogeons également sur la possibilité pour votre beau-père de porter plainte contre votre mère au sujet des violences physiques qu’il subit. Parfois, une plainte pénale peut faire office d’électrochoc pour les personnes qui exercent des violences. Vous, qui connaissez bien la situation, pensez-vous que votre beau-père serait prêt à porter plainte ? Et pensez-vous qu’un tel acte pourrait inciter votre mère à réfléchir sur son comportement et à demander de l’aide ?
Pour terminer, ce que VIOLENCE QUE FAIRE souhaite souligner avant tout, c’est que les victimes de violences ont des droits, notamment celui d’être soutenues et protégées. Vous, tout comme votre beau-père, pourriez prendre contact avec le Centre LAVI de Genève, joignable au 022 320 01 02. Ce centre, spécialisé dans l’aide aux victimes, porurra vous proposer différentes formes de soutien, que ce soit pour vous ou pour votre beau-père. Prendre contact avec le Centre LAVI ne vous engage en rien : vous n’avez aucune obligation de déposer une plainte ou de prouver les violences subies. L’aide proposée est gratuite et confidentielle.
Nous espérons que notre réponse vous sera utile et qu’elle vous aidera à trouver les ressources nécessaires pour vous et pour votre beau-père. Nous restons à votre disposition et serons ravi-e-s de répondre à d’autres questions ou de recevoir de vos nouvelles, si vous souhaitez nous en donner.
Nous vous envoyons tout notre soutien et beaucoup de courage.
Bonjour, Vous nous décrivez une situation où une dispute éclate au sein de votre couple et s’intensifie progressivement. Votre mari manifeste alors divers comportements : il hurle, menace de vous lancer un coussin ou s’approche de vous de manière agressive....
Forte dispute qui éclate, ça commence par des insultes de la part de mon mari, je réponds par des insultes (tout ça devant notre fils de 3 ans). Notre fils se bouche les oreilles car mon mari hurle et ne baisse pas le temps malgré la réaction de notre enfant. Mon mari se dit poussé à bout par mes attitudes et réaction. Menace de me lancer un coussin dessus avec mon enfant à côté, fini par venir vers moi avec agressivité, je lui demande si il va me taper avec affront, il finit par me pousser de la chaise latéralement. Je lui dis que c’est terminé (c’est la deuxième fois qu’il recourt à un contact physique), les insultes continuent. J’explose à mon tour et il surenchérit par des hurlements. Il reste buté sur les raisons qui ont démarré la dispute mais ne prend pas une seule seconde conscience que son comportement est excessif. Il dit avoir des problèmes de colères mais ne les assume pas complètement non plus. Il me répond souvent que ces crises de colères sont provoquées par moi…
Bonjour,
Vous nous décrivez une situation où une dispute éclate au sein de votre couple et s’intensifie progressivement. Votre mari manifeste alors divers comportements : il hurle, menace de vous lancer un coussin ou s’approche de vous de manière agressive. Ce qui semble particulièrement vous préoccuper dans cette situation, c’est que ces actes se déroulent sous les yeux de votre fils. Vous cherchez peut-être à mieux comprendre cette situation et ses implications, ce qui vous a amenée à nous écrire.
Nous vous remercions pour la confiance que vous nous accordez en partageant une partie de votre histoire. Nous savons que prendre la décision de nous écrire demande du courage. Comme vous le savez peut-être, notre association a pour objectif de vous informer sur les dynamiques de la violence conjugale et de vous orienter vers des structures qui peuvent vous apporter du soutien.
Pour commencer, nous aimerions vous inviter à réfléchir aux questions suivantes :
Afin de vous donner des clés de compréhension sur ce que vous vivez, nous nous permettons, si vous le voulez bien, de vous partager quelques informations sur la violence conjugale.
Il est tout à fait normal d’avoir des disputes dans un couple. Cependant, cela devient préoccupant lorsque ces disputes dégénèrent et qu’un des partenaires adopte un comportement violent ou cherche à prendre le contrôle sur l’autre. Les actes que vous nous avez décrits (hurlements, menaces, comportement menaçant) relèvent de la violence psychologique. Il nous semble important de souligner que votre mari est entièrement responsable de ses actes et de sa colère. Rien ne justifie qu’il vous en rende responsable ou qu’il vous accuse d’être à l’origine de son comportement. Par ailleurs, nous imaginons qu’il est probable que votre mari ne se permette pas d’adopter de tels comportements dans un cadre professionnel ou devant d’autres personnes. Cela montre qu’il est tout à fait capable de contrôler sa colère lorsqu’il le décide.
Dans votre témoignage, il apparaît que votre instinct protecteur de maman est en alerte, ce qui est tout à fait légitime. Même si votre enfant n’est pas directement la cible des actes de violence psychologique, le simple fait d’être témoin de disputes qui dégénèrent peut avoir des répercussions négatives sur lui. Vous avez d’ailleurs remarqué des signes clairs, comme lorsqu’il se bouche les oreilles, qui montrent que ces disputes le perturbent. Vous et votre enfant avez le droit de vivre dans un environnement où la violence n’a pas sa place.
Nous ne connaissons pas exactement vos envies ou besoins vis-à-vis de cette situation. Cependant, si vous souhaitez discuter avec une personne spécialisée dans le domaine des violences conjugales, nous vous recommandons le centre d’accueil MalleyPrairie. Ce centre propose des entretiens ambulatoires, soit dans leurs locaux, soit en itinérance. Ces entretiens sont gratuits et confidentiels. Ils visent à parler de la violence conjugale ou familiale et à explorer des alternatives ou des solutions pour y faire face. Vous pouvez contacter le centre d’accueil MalleyPrairie par téléphone au 021 620 76 76 ou par e-mail à info@malleyprairie.ch.
Nous espérons que notre réponse vous sera utile. Nous restons à votre disposition et serons ravis de répondre à d’autres questions ou d’avoir de vos nouvelles, si vous souhaitez nous en donner.Nous vous adressons nos meilleures pensées.
Bonjour, Vous nous exposez votre situation actuelle et la difficulté de devoir tout gérer en même temps sans l’appui et le soutien de votre mari. De plus, vous nous donnez des exemples concrets des comportements de votre mari qui impactent...
Bonjour,
Je vis en Suisse avec mon conjoint et je me sens de plus en plus isolée et déprimée. Son comportement, qui consiste à me rabaisser constamment et à minimiser mes efforts, a un impact négatif sur ma confiance en moi et sur ma capacité à m'intégrer dans ce nouveau pays. J'ai l'impression de ne rien valoir.
Je suis en reconversion professionnelle (Un travail dans mon domaine est inexistant ici) et concilie études à temps partiel, un petit emploi et la garde de enfants en bas age trois jours par semaine. Malgré mes efforts pour trouver un emploi stable en Suisse, la tâche est difficile et je n’ai surtout pas assez de temps pour faire ma recherche d’emploi ni postuler à des postes à plein temps.
Depuis notre arrivée en Suisse, il est devenu arrogant et me traite comme si j'étais inférieure.
Exemples :
* Il me traite de parasite.
* Il me dit que je ne fais rien dans la vie et que je n’ai droit à rien parce que je ne gagne pas d’argent.
* Il rabaisse constamment ma carrière précédente en répétant que j’ai échoué dans la vie et que mon travail n’était pas un vrai travail (c’était pourtant un CDI où je gagnais plus que lui à l’époque.).
* Il y a aussi eu des actes de violence physique qui m’ont laissé des bleus pendant des semaines, mais ce n’est pas sur ce sujet que je souhaite obtenir des conseils aujourd’hui.
Est-ce que ce que je vis peut être qualifié de violence psychologique/économique ? Où puis-je trouver de l'aide pour sortir de cette situation ?
Bonjour,
Vous nous exposez votre situation actuelle et la difficulté de devoir tout gérer en même temps sans l’appui et le soutien de votre mari. De plus, vous nous donnez des exemples concrets des comportements de votre mari qui impactent votre confiance en vous et votre intégration en Suisse. Vous avez décidé d’écrire à VIOLENCE QUE FAIRE pour vous positionner quant à votre situation et savoir où trouvez l’aide dont vous avez besoin.
Tout d’abord, nous tenons à vous remercier pour la confiance que vous nous accordez, nous savons qu’il faut du courage pour partager un bout de ce que l'on vit dans sa sphère intime. Comme vous l’avez peut-être lu, notre association a pour objectif de vous informer sur les dynamiques de la violence conjugale et de vous orienter vers des ressources susceptibles de vous soutenir et de vous aider à retrouver la sérénité à laquelle vous avez droit.
Les comportements de votre mari, que vous décrivez, comme les rabaissements, la dévalorisation, le dénigrement sont, sans aucun doute, des actes de violence psychologique et leurs conséquences sont bien réelles même. De plus que les bleus que vous avez eu sont effectivement de la violence physique, interdite par la loi. Vous vous sentez déprimée et isolée et avez l’impression de ne rien valoir, ces sentiments sont les conséquences normales de comportements "anormaux" de la part de votre mari à votre égard. Il n’est jamais normal de subir ce type de violence au quotidien. Vous avez le droit de vivre sereinement, sans subir de rabaissement et de dévalorisation.
Vous évoquez également vous sentir inférieure, ce sentiment est le résultat du rapport de force asymétrique que votre conjoint a introduit dans votre relation.
Afin de vous aider dans votre cheminement, permettez-nous de vous proposer de contacter, pour le Valais, la Fondation FAVA. Cette fondation a pour mission de venir en aide aux personnes victimes de violences domestiques en offrant diverses prestations gratuites et confidentielles : des entretiens, des groupes de paroles et un réseau d’aide dans le domaine. Vous pouvez contacter leur permanence téléphonique, pour un premier entretien, du lundi au vendredi de 8h00 à 17h00 au 027 563 03 03 sous la rubrique « ambulatoire ». Des professionnel-le-s spécialisé-e-s dans les violences domestiques seront disponibles pour vous écouter et vous aider dans vos questionnements. Aussi, il est important que mentionner que s'adresser à la Fondation FAVA ne vous engage en rien à déposer plainte si ce n'est pas quelque chose que vous souhaitez. Les spécialistes respecteront vos souhaits et décisions et vous accompagneront uniquement dans les choix qui font sens pour vous.
Nous espérons que ces informations vous seront utiles et vous aideront à trouver les réponses à vos questions. N’hésitez pas à nous réécrire si vous en ressentez le besoin. Notre équipe se tient à votre disposition.
Nous vous envoyons nos meilleures salutations.
Hello, You have realized that you are facing a situation of intimate partner violence, where your partner is psychologically abusing you. You want a dignified and peaceful life for yourself and your son, and have decided to take action by...
Hello,
My partner comes very often after work drunk. Drunk driving. We argue because of that. Then he scares me that he will stop paying the rent, me and my childs health insurance, phone.
He is manipulating all the time me because he is working and I'm not. He also says that he will leave and leave me with no money and with renting. My German is very weak and that's why nobody wants me to take to work. I tried so many agencies. And then after couple of days he apologises promising he will never do it again. But after couple of days or the next day he is coming back drunk again. I don't know here nobody because I'm new in this country. Only 2 years. My son going to school. So I don’t want him to stress by changing school again. We live in Berne canton Burgdorf-Oberburg. Is anyone can help me getting any job without language. To support me and my son. As my partner always scaring psychologically abusing. I can't sleep at night my hands are shaking and I'm always on big stress crying everyday. Drinking valerian every day. I am very tired from that kind of life. Just want to get a job and separate from my partner. Help me please. Thank you.
Hello,
You have realized that you are facing a situation of intimate partner violence, where your partner is psychologically abusing you. You want a dignified and peaceful life for yourself and your son, and have decided to take action by reaching out to us.
First of all, we'd like to thank you for your trust and for sharing part of your story with us. We understand that it takes a lot of courage to write to us. Our association, which specializes in intimate partner violence, is able to answer your questions on this topic and provide you with appropriate support resources. However, as we do not specialize in job-search assistance, we are unfortunately unable to provide you with specific advice or support in this area.
If you don’t mind, we’d like to ask you a few introspective questions:
The situation you’ve described strongly aligns with the cycle of abuse. This mechanism, characteristic of domestic violence, manifests as alternating cycles of violent outbursts, such as when your partner threatens to stop helping you financially, and phases of justification, where he apologizes for his behavior and promises not to do it again. As you’ve noticed yourself, despite the many excuses and promises, the cycle of violence does not stop. On the contrary, it may intensify over time, with episodes of violence becoming increasingly severe. Recognizing this pattern and seeking help, as you are doing today, is an important first step toward change.
The threat you are facing, where your financial support is at risk and you are threatened with being left penniless, is a form of violence known as economic violence. This type of violence may be less obvious than others, but its impact is still very real. The difficulties you describe, such as trouble sleeping, the need to take valerian to calm yourself, and frequent crying, are direct consequences of the abuse you are enduring. You have the right to live a life free from fear, without constant threats of financial deprivation, and without the ongoing pressure you are currently under
As a mother, you may also be concerned about the impact this violent behavior might be having on your son. Even if he is not directly subjected to the threats, he may still sense your distress or perceive the tense atmosphere, which could affect his well-being. Like you, your son has the right to grow up in a peaceful and secure environment, where you both can feel free and at peace.
You are not alone, and there are professionals in the canton of Berne who can support you with your situation. Below is an address that has helped people in situations similar to yours.
Have you heard of victim support centers? In the canton of Berne, you can contact the LAVI Centre. These centers can assess your situation and offer you legal, financial, or material support tailored to your needs. The services of LAVI centers are free and confidential, and you can also have an interpreter present during your consultation to facilitate communication. You can contact the Bern LAVI Centre at 031 370 30 70 or by email at beratungsstelle@opferhilfe-bern.ch.
We hope that our response will be helpful to you and that it will encourage you to take the necessary steps to return to a more peaceful life. Please do not hesitate to contact us again if you have any further questions or if you would like to update us with any news.
With our best regards,
Bonjour, Vous semblez traverser une période charnière de votre vie. Après huit années d’union, au cours desquelles vous avez fait preuve de nombreux efforts pour préserver votre couple, vous réalisez aujourd’hui que vous avez atteint vos limites. Malgré les doutes...
Je suis mariée depuis 8 ans et mère de deux jeunes enfants. Nous vivons dans le canton de Vaud, où je suis femme au foyer, dépendante financièrement de mon mari. Au fil des années, notre relation est devenue de plus en plus difficile, marquée par des conflits récurrents et des crises qui me laissent souvent démunie.
Mon mari utilise fréquemment des méthodes de manipulation pour me déstabiliser, notamment le gaslighting (ou “manipulation mentale”). Il remet en question mes perceptions et mes souvenirs, me faisant douter de mes propres ressentis et me faisant croire que mes réactions sont exagérées ou irrationnelles. Ce procédé me rend vulnérable, car il m’amène à douter de ma propre lucidité et à me sentir illégitime dans mes émotions.
Lors de nos désaccords, il utilise également la dévalorisation en critiquant ma capacité à gérer notre foyer ou en insinuant que je suis influencée négativement par ma famille. Il me reproche d’être immature et incapable de prendre de bonnes décisions, ce qui me donne un sentiment d’incompétence. Par ailleurs, il pratique le contrôle émotionnel, en me faisant culpabiliser pour mes besoins ou mes attentes. Quand j’essaie d’exprimer mes limites, il me fait sentir que je mérite les réactions négatives qui en découlent, renforçant mon sentiment de culpabilité.
Les tentatives d’intervention par des proches ou des figures religieuses n’ont apporté aucun apaisement, car il perçoit cela comme des intrusions dans notre vie privée. Je me retrouve donc isolée, sans soutien extérieur, et je crains d’aggraver la situation en demandant de l’aide.
Je suis à un point où je ne sais plus si ce que je vis relève de la violence psychologique, mais je ressens que mon bien-être ainsi que celui de mes enfants en souffrent. Malgré mes efforts pour préserver notre union, je commence à envisager la possibilité que cette relation soit destructrice. Je cherche aujourd’hui un soutien et des conseils pour comprendre ma situation et envisager des solutions pour protéger mes enfants et moi-même.
Bonjour,
Vous semblez traverser une période charnière de votre vie. Après huit années d’union, au cours desquelles vous avez fait preuve de nombreux efforts pour préserver votre couple, vous réalisez aujourd’hui que vous avez atteint vos limites. Malgré les doutes que vous pouvez ressentir, une part lucide de vous-même vous a permis d’identifier clairement des comportements psychologiquement violents de la part de votre mari. Vous aspirez, pour vous et vos enfants, à une vie paisible où la violence n’a pas sa place, et vous souhaitez maintenant agir pour entreprendre une démarche dans ce sens.
Tout d’abord, nous souhaitons vous remercier pour votre confiance et pour avoir partagé une partie de votre histoire. Nous savons qu’écrire sur notre site demande du courage. Vous l’avez peut-être lu, notre association a pour objectif de vous informer sur les dynamiques de violence conjugale et de vous orienter vers des ressources qui pourraient vous être utiles.
À travers votre message, il semble que vous soyez en pleine réflexion concernant votre relation et votre désir de prendre des mesures pour offrir à vous-même et à vos enfants une vie respectueuse de votre intégrité psychique. Afin d’alimenter davantage cette réflexion, nous aimerions, si vous nous le permettez, vous poser quelques questions introspectives :
Les comportements de votre mari que vous décrivez avec tant de précision, comme le fait de vous faire constamment douter de vous-même, de dévaloriser votre manière de gérer le foyer ou de contrôler vos émotions, sont des actes de violence psychologique. Bien que ces actes soient moins visibles que d’autres formes de violence, comme la violence physique, leurs conséquences sont tout aussi réelles. Vous ressentez un mal-être et de la souffrance, et ces sentiments sont les conséquences normales de comportements "anormaux" de la part de votre mari à votre égard.
Votre instinct de maman protectrice a également identifié que vos enfants souffrent probablement de cette violence, et vous avez sans doute raison. En effet, bien qu'ils ne soient pas les cibles directes des attaques psychologiques de votre conjoint, ils ressentent tout, étant de véritables éponges émotionnelles. Vous avez raison d'écouter ce côté protecteur en vous, car il vous pousse non seulement à vous protéger, mais aussi à protéger vos enfants.
Vous n'êtes pas seule, et il existe dans le canton de Vaud des professionnel-le-s spécialisé-e-s dans le domaine de la violence conjugale qui peuvent vous offrir un soutien. Ci-dessous, nous vous donnons une adresse qui a été utile à des personnes ayant vécu des situations similaires à la vôtre.
Avez-vous déjà entendu parler du Centre d’accueil MalleyPrairie ? Ce centre propose des prestations telles que des entretiens en ambulatoire, confidentiels et gratuits, soit dans leurs locaux, soit en itinérance dans votre ville. L'objectif de ces entretiens est de vous permettre de parler de la violence conjugale ou familiale et d'explorer des alternatives ou d'obtenir des informations pour y remédier. Vous pouvez contacter le centre MalleyPrairie à tout moment au numéro suivant : 021 620 76 76 ou par mail à l'adresse suivante : info@malleyprairie.ch.
Nous espérons que cette réponse vous sera utile et vous aidera à entreprendre des démarches pour retrouver une vie sereine. Nous restons à votre disposition et c'est avec plaisir que nous répondrons à d'autres questions ou prendrons de vos nouvelles si vous le souhaitez. Nous vous adressons nos meilleures salutations.
Buongiorno, Lei si trova a un punto di svolta nella relazione con suo marito. Da un lato sente ancora affetto per lui, ma dall’altro è sempre più consapevole della violenza psicologica che subisce. Il desiderio di costruire una vita serena...
Sono mamma di tre bimbi sposata con l uomo che pensavo mi amasse e che fosse diverso che quello che in realtà dimostra alla gente ! Subisco violenza psicologica e non so come uscirmene .
Potrei elencare un infinità di episodi ma non mi va , voglio prendere un po’ di coraggio e andare via da lui anche se a malincuore lo amo !
Vorrei sapere se posso andare via da casa con i miei bimbi ?
Magari prendere una pausa e capire se ci tiene a me
Buongiorno,
Lei si trova a un punto di svolta nella relazione con suo marito. Da un lato sente ancora affetto per lui, ma dall’altro è sempre più consapevole della violenza psicologica che subisce. Il desiderio di costruire una vita serena la spinge a rivolgersi a noi per capire se può lasciare la casa insieme ai suoi bimbi.
Prima di tutto, vogliamo ringraziarla per la fiducia e per aver condiviso con noi una parte della sua storia. Sappiamo che ci vuole molto coraggio per scriverci. Come avrà forse letto, la nostra associazione ha l’obiettivo di informarla sulle dinamiche della violenza domestica e di indicarle le risorse che potrebbero offrirle sostegno.
La violenza psicologica è una delle forme di violenza più insidiose: non è visibile come la violenza fisica o sessuale, ma può intaccare profondamente l’autostima e la salute delle vittime. Ascoltare quella sensazione dentro di sé che le dice che questa situazione non è normale è un segno di forza. Ha capito che questa situazione non è tollerabile e che ha il diritto di vivere in pace, senza violenza. Ha potuto identificare quali tipi di violenza psicologica subisce? Abbiamo una pagina dedicata alla violenza psicologica che potrebbe aiutarla a identificarne i diversi aspetti, se le fa piacere consultarla.
Per rispondere alla sua domanda riguardo alla possibilità di lasciare il domicilio con i bimbi, dato che abbiamo poche informazioni sulla sua situazione, per noi è complesso darle una risposta definitiva. Possiamo però informarla che, in base al codice civile (articolo 175), in caso di violenza domestica che possa mettere in pericolo lei e i suoi bimbi, ha il diritto di lasciare il domicilio coniugale insieme a loro. Inoltre, indipendentemente dalla presenza di violenza, ha sempre il diritto di separarsi da suo marito.
Potrebbe essere utile parlare della sua situazione con persone professioniste esperte in violenza psicologica, che possono supportarla nel suo desiderio di lasciare la casa. Qui di seguito le forniamo un indirizzo che potrebbe aiutarla.
Ha già sentito parlare della Fondation FAVA ? Questa fondazione offre aiuto a tutte le persone vittime di violenza psicologica. Forniscono un servizio di consulenza e, in caso di necessità, offrono anche alloggio d’emergenza. I servizi della fondazione sono gratuiti e confidenziali, e, se necessario, è possibile richiedere la presenza di interpreti per facilitare la comunicazione. Può contattare la Fondation FAVA al numero 027 563 03 03 o via email a info@fondation-fava.ch.
Speriamo che la nostra risposta possa aiutarla a trovare persone professioniste capaci di sostenerla nella sua decisione di lasciare il domicilio. Restiamo a disposizione e, se lo desidera, saremo felici di rispondere a ulteriori domande o di ricevere sue notizie. Le mandiamo i nostri più sentiti pensieri e tutto il nostro incoraggiamento.
Bonjour, Vous nous écrivez car vous cherchez du soutien dans la situation de divorce violent que vous vivez et qui dure depuis longtemps. En écrivant à l'association VIOLENCE QUE FAIRE vous avez fait un premier pas pour trouver une source d’appui...
Madame, Monsieur
Après avoir fui mon domicile lorsque Monsieur a, dans une èime crise de rage, je continue, 5 ans plus tard, à tenter d’obtenir le divorce. Humiliation, mensonge, dissimulation, harcèlement, dépôt de plainte pénale, volonté de me nuire financièrement… j’ai dû faire face à tant d’actes de violence qu’en juin dernier, lorsqu’un accord global a enfin pu être signé, avec l’aide de mon avocat et devant le juge, je pensais être au bout, de pouvoir respirer à nouveau.
Malheureusement, il n’en est rien et Monsieur a contesté un point. Le juge a voulu vérifier leur allégations et depuis la fin de l’été, je fais à nouveau face aux humiliations, mensonges, mauvaise foi…
Je suis à bout. Je ne trouve plus les forces pour faire face.
Pouvez-vous m’aider? Merci et belle journée
Bonjour,
Vous nous écrivez car vous cherchez du soutien dans la situation de divorce violent que vous vivez et qui dure depuis longtemps. En écrivant à l'association VIOLENCE QUE FAIRE vous avez fait un premier pas pour trouver une source d’appui ce qui montre que vous êtes attentive à vos limites et les respectez. Vous décrivez les comportements que vous avez vécus et qui sont des comportements violents psychologiquement, notamment des actes d’humiliation et du mensonge. Pour vous protéger de ces comportements il vous est arrivé de partir de chez vous, ce qui demande beaucoup de courage. Nous lisons en outre vos espoirs déçus face à un regain de violences depuis l’été dernier ainsi que les efforts intenses que vous avez fournis pour traverser la procédure de divorce avec l’aide de votre avocat.
Ce que vous vivez est fatigant et vous avez, malgré les difficultés, mobilisé votre énergie pour tenir jusque-là. Vers quelles ressources vous êtes-vous tournée jusqu’à maintenant ? Quelles activités ou personnes pourraient vous soutenir dans les prochains temps ?
Parfois une aide professionnelle supplémentaire peut permettre de surpasser des moments particulièrement difficiles. Connaissez-vous les centre d’aide aux victimes d’infractions (centres LAVI) ?
Les intervenant-e-s des centres LAVI, notamment celui de Berne, se tiennent à disposition gratuitement afin d’accompagner de façon confidentielle toute personne victime d'une infraction au sens de la loi, il peut s'agit de violence qu’elle soit psychologique (en cas de menaces graves par ex.), économique ou physique. Les intervenant-e-s sont aussi un soutien lors d'une procédure de divorce ou d'une plainte pénale. Le site aide-aux-victimes.ch permet de trouver le centre d'aide rattaché au canton que vous souhaitez. Le centre de Berne est joignable au 031 370 30 70 ou l'adresse mail suivante : beratungsstelle@opferhilfe-bern.ch.
Une autre forme d’aide peut être trouvée auprès de thérapeutes. Seriez-vous intéressée par un accompagnement centré sur votre parcours, vos besoins ainsi que vos ressources ? Le site de l'association bernoise des psychologues recense quelques adresses si tel était le cas.
Nous espérons avoir répondu à votre demande avec ces quelques pistes. Si vous deviez avoir encore besoin d'appui ou d'informations, nous nous tenons très volontiers à disposition par le biais de ce service de conseil en ligne.
Nous vous transmettons nos meilleures ondes de courage et d'espoir.
Bonjour, Suite aux violences sexuelles et psychologiques infligées par votre ex-compagnon, vous avez eu le courage de quitter votre appartement pour vous mettre en sécurité chez votre sœur. Vous souhaitez vous délier du bail de location. Vous avez déjà contacté...
Bonjour,
Je vous contacte car j'ai quitté mon logement il y a 4 mois, suites à des violences sexuelles et psychologiques de mon ex-compagnon.
Depuis, je vis chez ma soeur et je n'arrive pas à me délier de mon bail avec mon ex.
J'ai contacté ma régie, l'asloca, des juristes et permanences... Malheureusement, il s'agit d'un logement familial donc je ne peux me délier de lui comme cela.
Est-ce que vous avez eu des cas similaires?
Je vous remercie d'avance
Bonjour,
Suite aux violences sexuelles et psychologiques infligées par votre ex-compagnon, vous avez eu le courage de quitter votre appartement pour vous mettre en sécurité chez votre sœur. Vous souhaitez vous délier du bail de location. Vous avez déjà contacté des permanences juridiques ainsi que l’ASLOCA, et vous constatez qu'il est complexe de vous libérer de ce logement familial. Vous êtes à la recherche de conseils supplémentaires, et c'est pour cette raison que vous nous avez écrit.
Notre association VIOLENCE QUE FAIRE est spécialisée dans la violence conjugale et a pour mission de vous informer sur les dynamiques de cette violence et de vous orienter vers des ressources de soutien. Bien que nos compétences en matière juridique soient limitées concernant les questions de bail, nous avons tout de même quelques idées supplémentaires pour vous aider dans votre démarche.
Tout d'abord, avez-vous pensé à contacter un centre LAVI (Loi sur l’Aide aux Victimes d’Infraction) ? Ces centres sont spécialisés dans l'aide aux victimes et ont probablement déjà traité des situations similaires à la vôtre. Ayant été victime de violence sexuelle, ce qui est interdit par la loi, vous avez droit aux prestations de la LAVI, qui sont gratuites et confidentielles. Pour obtenir un rendez-vous avec une personne spécialisée dans l'aide aux victimes, vous pouvez contacter le centre LAVI de Genève au 022 320 01 02 et bien préciser que vous avez été victime de violence sexuelle afin de bénéficier de leurs prestations. Il n'est pas nécessaire de prouver la violence subie ni d’avoir porté plainte pour recevoir leur aide.
Par ailleurs, vous pourriez également envisager de faire pression, avec l’aide d'un-e avocat-e, pour que Monsieur prenne le bail à son nom ou encore de demander au juge civil de prendre des mesures d'urgence. Le Centre LAVI peut également vous accompagner dans ces démarches et, si nécessaire, vous financer des consultations avec un-e avocat-e.
Nous espérons que notre réponse vous sera utile et vous donnera des pistes supplémentaires pour vous libérer de votre logement familial. Nous restons à votre disposition et répondrons avec plaisir à toute nouvelle question ou à vos nouvelles si vous souhaitez nous en donner.
Bonjour, Vous êtes un partenaire dévoué qui souhaite protéger sa compagne des menaces qu'elle a reçues de son ex-conjoint. Nous vous remercions pour la confiance que vous nous accordez en vous adressant à notre association. Vous avez bien fait de...
Ma petite amie vient de subir une agression verbale et psychologique très violente , de la part de son ex conjoint, qui l’a copieusement insultée et menacée de lui casser la figure (les termes employés sont : tu as de la chance d’être une femme sinon tu aurais pris mes poings dans la gueule) car leur fille aînée est st arrivée en retard de l’école alors qu’il passait la chercher pour son week-end de garde
Que pouvons-nous faire ?
Bonjour,
Vous êtes un partenaire dévoué qui souhaite protéger sa compagne des menaces qu'elle a reçues de son ex-conjoint. Nous vous remercions pour la confiance que vous nous accordez en vous adressant à notre association. Vous avez bien fait de nous écrire : notre association est spécialisée dans la lutte contre la violence conjugale et peut vous offrir des conseils adaptés à cette situation.
Pour commencer, il est important de souligner que les menaces reçues par votre compagne constituent une forme de violence psychologique grave, qui peut être punissable par la loi. Bien que son ex-partenaire ait pu être contrarié par le retard de leur fille à l’école, cela ne lui donne en aucun cas le droit de proférer de telles menaces. Votre compagne a le droit de partager la garde de sa fille sans craindre pour sa sécurité lorsqu’elle rencontre son ex-conjoint.
Dans le canton de Vaud, un service pourrait aider votre compagne à évaluer sa situation et à l’informer sur les actions possibles pour assurer sa protection. Voici une adresse qui pourrait lui être utile.
Connaissez-vous le centre LAVI (Loi d’Aide aux Victimes d’Infractions) ? Ce centre offre un soutien juridique, psychologique et matériel aux personnes victimes d'infractions pénales. Les menaces graves contre l’intégrité physique étant considérées comme une infraction pénale, votre compagne pourrait bénéficier des prestations de ce centre, qui sont gratuites et confidentielles. Une personne spécialisée dans l’aide aux victimes pourra l’accompagner et lui fournir des conseils sur les démarches à suivre pour se protéger. Dans le canton de Vaud, votre compagne peut contacter les centres suivants : Aigle (+41 21 631 03 04), Lausanne (+41 21 631 03 00), Nyon (+41 21 631 03 02) ou Yverdon-les-Bains (+41 21 631 03 08).
Nous espérons que cette réponse vous sera utile et vous aidera à entreprendre les démarches nécessaires pour assurer la sécurité de votre compagne. Nous restons à votre disposition pour toute autre question ou pour avoir de vos nouvelles si vous souhaitez nous en donner. Nous vous adressons, à vous ainsi qu’à votre compagne, nos meilleures pensées.
Bonjour, Vous nous partagez vivre une situation familiale compliquée qui vous dépasse et vous vous sentez démunie. En effet, votre conjoint a de la difficulté à gérer ses émotions et dans des accès de colère, il exerce de la violence...
Bonjour,
Je suis perdue. Mon conjoint a eu à plusieurs reprises des réactions qui me paraissent disproportionnées. Il se met dans des états de colère en vers les enfants, il a poussé notre fille à plusieurs reprise en lui disant des choses dénigrantes, une fois il était tellement fâché à cause de notre fille et une de ses copines qu’il est entrer dans la voiture et a accélérer comme un fou, les filles ont eu peur. Quand je le confronte à certaines de ses reactions, soit il dit que notre fille ment, soit il essaie de justifier son acte ou retourne la situation contre moi. De nombreuses fois j’ai eu le droit à des messages à l’infini me culpabiliser de tout un tas de choses qui n’ont bien souvent pas de relation avec la situation ou alors des inventions. À plusieurs reprise il s’est mis dans des états de colère surtout face aux enfants extrêmes, les plaquant contre le lit ou les secouants parfois (pas chaque fois).
Dimanche dernier il s’est tellement énervé pour une bêtise des enfants qu’il a failli frapper notre fils (j’ai retenu le bras) et ensuite il a taper contre le mur en hurlant. J’ai dit que je ne voulais plus de ce climat de violence (déjà dans le passé) et là il n’arrête pas de me dire que tout est de ma faute et que c’est normal d’être frustré. Je ne sais plus quoi penser. J’ai déjà essayé à plusieurs reprise de lui proposer qu’il aille parler de ses frustrations et trouver un moyen de canaliser ses émotions mais il a remet toujours la faute sur moi.
Je précise qu’il ne m’a jamais tapé.
Merci pour votre réponse.
Bonjour,
Vous nous partagez vivre une situation familiale compliquée qui vous dépasse et vous vous sentez démunie. En effet, votre conjoint a de la difficulté à gérer ses émotions et dans des accès de colère, il exerce de la violence psychologique ou physique envers vos enfants. Vous vous retrouvez dans une posture délicate où vous ne savez plus quoi penser. D’un côté, l’éducation est un défi quotidien et il est normal qu’en tant que parent on se sente parfois à bout et d’un autre côté, on ressent votre besoin de protéger vos enfants.
Dans ce sens, vous avez de nombreuses ressources et avez déjà essayé plusieurs choses comme confronter votre conjoint, dire stop à ce climat de violence, lui proposer d’aller parler de ses frustrations à un·e professionnel·le pour apprendre à canaliser ses émotions. Vous avez même dû intervenir pour le retenir de frapper votre fils. Malheureusement, cela ne semble, pour le moment, ne pas avoir fonctionner. Votre partenaire paraît actuellement incapable de reconnaître sa responsabilité. Au contraire, il rejette la faute sur vous ou cherche des justifications à ses actes. Ceci est un mécanisme que nous retrouvons fréquemment dans les dynamiques de violence, pourtant la responsabilité est toujours chez la personne qui exerce les violences. Nous écrire est un pas important qui permet de briser le silence et de prendre en compte les effets de la violence sur les personnes qui la subissent.
Nous aimerions vous proposer quelques questions, à titre réflexif :
Si vous le permettez, voici quelques pistes qui ont pu être utiles à des personnes se trouvant dans une situation similaire à la vôtre :
Voici quelques ressources qui, nous l’espérons, pourront vous aider. Nous vous souhaitons du courage pour poursuivre les démarches pour améliorer votre propre bien-être et celui de vos enfants. N’hésitez pas à nous recontacter si besoin ou pour simplement nous donner des nouvelles de l’évolution de la situation. Prenez bien soin de vous.
Bonjour, Vous avez décidé d’écrire à VIOLENCE QUE FAIRE car vous avez pris conscience que vous êtes dans une situation de violence conjugale et vous aimeriez vous sentir soutenue pour entamer diverses démarches. Vous expliquez l’avoir quitté une première fois...
Bonjour,
Je suis totalement consciente de subir de la violence psychologique et parfois physique. J’ai déjà quitté mon mari une première fois après avoir porté plainte contre lui. Il a d’ailleurs été condamné. Je suis ensuite revenue, après qu’il ait fait semblant d’avoir changé par divers stratagèmes (suivi psychologique, excuse, discussions avec mes proches, etc). J’ai une petite fille de trois ans.
Voici à peine une année que je suis revenue et la situation n’a pas changée. Je suis à bout de souffle. Je veux m’en sortir et le quitter. Je me sens épuisée et ne sais plus par où commencer. Je ressens un sentiment de honte bien plus fort que la fois précédente. Je suis tellement épuisée et terrifiée que je n’ai plus la forces d’agir. J’ai également peur de blesser une nouvelle fois mes proches, de leur causer du souci, de regretter ma décision ou de ne pas être assez forte et d’un jour revenir auprès de lui. Comment puis-je m’en sortir ?
Bonjour,
Vous avez décidé d’écrire à VIOLENCE QUE FAIRE car vous avez pris conscience que vous êtes dans une situation de violence conjugale et vous aimeriez vous sentir soutenue pour entamer diverses démarches.
Vous expliquez l’avoir quitté une première fois et avoir voulu donner une deuxième chance à cette relation. Depuis, vous réalisez que la situation n’a pas changé et vous souhaitez vous en sortir.
Nous saluons votre démarche de nous écrire, il faut du courage pour demander de l’aide. De plus, nous remarquons que vous avez déjà entamé un bout du processus en prenant conscience de votre situation. C’est en effet une étape importante pour aller de l’avant.
Dans votre récit, vous mentionnez des violences physiques et psychologiques. Sur notre site Internet, vous trouverez des informations sur ces types de violences. A noter que les violences physiques sont interdites et punies par la loi. Vous mentionnez également qu’il a usé plusieurs stratagèmes pour vous récupérer ce qui s’apparente au cycle de la violence. Nous avons également une rubrique sur ce cercle vicieux.
Avant de vous donner des adresses utiles, permettez-nous de vous poser quelques questions à titres introspectives afin de mettre en lumière les ressources dont vous disposez déjà, et ce, dont vous auriez besoin :
Afin de vous sentir soutenue et aidée dans votre cheminement et les diverses démarches à entreprendre, nous pouvons vous proposer différentes adresses utiles dans le canton du Valais :
Premièrement, si vous avez vécu des épisodes de violences physiques durant les 6 derniers mois, vous pouvez vous orienter vers le centre LAVI. La Loi d’Aide aux Victimes d’Infractions vient en aide aux personnes victimes de violences conjugales. Ces centres de consultation offrent un espace confidentiel et gratuit. Ils conseillent et dirigent les personnes vers les bons professionnels pour entreprendre les démarches nécessaires à la sécurité et à la protection des victimes. Ils sont joignables du lundi au vendredi de 8h00 à 17h00 au 027 607 31 00.
Finalement, si vos violences sont majoritairement des violences psychologiques, vous pouvez prendre contact avec la FAVA. Cette fondation a pour mission de venir en aide aux personnes victimes de violence domestique en offrant diverses prestations gratuites et confidentielles : des entretiens, des groupes de paroles et un réseau d’aide dans le domaine. Vous pouvez contacter leur permanence téléphonique, pour un premier entretien, du lundi au vendredi de 8h00 à 17h00 au 027 563 03 03 sous la rubrique « ambulatoire ». Des professionnel-le-s spécialisé-e-s dans les violences domestiques seront disponibles pour vous écouter et vous soutenir tout au long de ce cheminement.
Nous espérons que ces informations vous seront utiles et vous permettrons de trouver le soutien dont vous avez besoin. N’hésitez pas à nous réécrire si vous en ressentez le besoin, notre équipe est à votre disposition.
Nous vous envoyons nos meilleures salutations.
Buongiorno, Lei ha ricevuto il commento di essere una manipolatrice, perché a volte, quando è frustrata, le capita di alzare la voce o di dire parolacce. Tuttavia, se si comporta in questo modo, è perché si sente ferita dalla violenza...
Buonasera. Il mio compagno é violento verbalmente e subisco anche violenza psicologica. Quando, frustrata, rragisco male (come lui anche io alzo la voce e dico parolacce) lui mi accusa di essere io la manipolatrice della coppia. Ed io ora sono piena di dubbi. E se avesse ragione lui? Mon ho mai vissuto una situazione simile e non so come comportarmi. Conviviamo a casa sua e al momento non lavoro e mi mantiene lui, altrimenti me ne sarei già andata.
Buongiorno,
Lei ha ricevuto il commento di essere una manipolatrice, perché a volte, quando è frustrata, le capita di alzare la voce o di dire parolacce. Tuttavia, se si comporta in questo modo, è perché si sente ferita dalla violenza psicologica che riceve dal suo compagno. Forse sente il bisogno di chiarire la sua situazione di coppia, ed è per questo che ha deciso di rivolgersi a noi.
Innanzitutto, la ringraziamo per la fiducia e per aver condiviso con noi una parte della sua storia. Sappiamo che ci vuole coraggio per scriverci. La nostra associazione ha l'obiettivo di informare chi visita il nostro sito sulle dinamiche della violenza nelle relazioni di coppia e di orientarle verso risorse che potrebbero rivelarsi utili per offrirle supporto.
Visto che si trova in un momento di riflessione sulla sua relazione, se lo desidera, vorremmo proporle alcune domande introspettive:
Dal nostro punto di vista, alzare la voce o dire occasionalmente parolacce non è considerato come violenza psicologica, ma piuttosto un conflitto di coppia. Vivere conflitti nella coppia è normale. Ciò che non è normale è quando il comportamento di uno dei partner impedisce all'altro di esprimersi liberamente. Ha avuto l'occasione di visitare la pagina sulla violenza psicologica? Su questa pagina troverà spiegazioni sulla violenza psicologica ed esempi di comportamenti violenti. Consultarla potrebbe aiutarla a identificare quale forma di violenza psicologica sta subendo dal suo partner.
Successivamente, spiega che, se avesse un lavoro, si sarebbe già andata da casa sua. Non sappiamo perché non abbia un lavoro, però vogliamo informarla che, se la ragione è che il suo partner le proibisce di lavorare, anche questo è una forma di violenza, conosciuta come violenza economica.
Esistono associazioni in Ticino che possono aiutarla a chiarire la sua situazione, se lo desidera. Qui di seguito le forniamo due indirizzi che potrebbero essere utili.
Nella regione di Bellinzona, esiste l’associazione Armònia, che può offrirle uno spazio per discutere dei suoi dubbi sulla sua relazione. In effetti, c’è il consultorio Alissa, che offre uno spazio di consulenza con personale esperto che potranno offrirle ascolto e consigli. Può contattare questa associazione al numero 091 826 13 75. I servizi sono gratuiti e confidenziali.
Se invece vive nella regione di Lugano, esiste l’associazione Consultorio delle Donne, che offre anche un consultorio dove c’è la stessa possibilità di incontrare una persona specialista nel tema della violenza nelle relazioni di coppia, che potrà offrirle ascolto e consigli. Può contattare questa associazione chiamando il numero 091 972 68 68. Anche questi servizi sono gratuiti e confidenziali.
Speriamo che la nostra risposta le sia utile e la aiuta a trovare chiarezza. Rimaniamo a disposizione ed è con piacere che risponderemo a un’altra domanda, se ne ha bisogno. Le auguriamo il meglio per la sua vita.
Bonjour, Tu nous partages avoir subi différentes formes de violences il y a en 4 ans au sein de ta précédente relation: violences psychologiques, et des violences sexuelles. Au moment des faits, tu avais 19 ans. Aujourd'hui, tu souhaites connaître...
Bonjour,
Je suis française et je suis sortie en 2020 avec un garçon suisse de 22 ans, j'avais 19 ans. J'ai subi des violences psychologiques de la part de cette personne, si je ne faisais pas ce qu'il voulait, il me forçait ou me faisait culpabiliser. Il m'a également violé à plusieurs reprises. Il a aussi pris des vidéos de moi nu sans mon consentement pour son plaisir personnel. Je souhaite savoir si 4 ans plus tard il est possible de porter plainte contre cette personne avec laquelle je n'ai plus de lien aujourd'hui, mais qui risque de faire d'autres victimes. merci à vous
Bonjour,
Tu nous partages avoir subi différentes formes de violences il y a en 4 ans au sein de ta précédente relation: violences psychologiques, et des violences sexuelles. Au moment des faits, tu avais 19 ans. Aujourd'hui, tu souhaites connaître tes droits pour éventuellement entamer des démarches judiciaires et être alignée avec tes valeurs. Tu as le souci que cet homme ne répéte pas ces agissements avec d'autres personnes.
Tout d'abord, nous souhaitons saluer ta démarche de partager avec nous un bout de ton histoire en lien avec les violences subies, c'est quelque chose qui demande du courage. Comme tu as pu peut-être le lire, l'association VIOLENCE QUE FAIRE est basée en Suisse et est compétente pour répondre aux questions d'internautes basées en Suisse romande et au Tessin plus spécifiquement. Ton message ne mentionne pas si tu vis actuellement en France ou en Suisse. Nous allons ici te répondre par rapport à notre périmètre géographique, la Suisse.
Dans la loi suisse, le viol (art. 190 CP) est une infraction poursuivie d'office, c'est-à-dire que la victime n'a pas besoin de porter plainte, il suffit que les autorités aient connaissance des faits pour qu'une procédure s'ouvre. Pour cela, tu pourrais t'adresser à un poste de police. Le délai de prescription pour les crimes et délits (dont le viol fait partie) est entre 7 et 15 ans en fonction de la peine encourue par l'auteur. Dans ton cas, par rapport aux viols que tu as subis lorsque tu avais 19 ans, il est donc toujours possible de les dénoncer à la justice.
Le fait qu'il ait pris également des vidéos intimes de toi sans ton consentement est une atteinte à ta sphère privée (art. 179quater CP), tu pourrais porter plainte contre ces agissements.
En ce qui concerne les violences psychologiques que tu as subies, il faut savoir qu'en Suisse, il n'y a pas d'article dans le code pénal spécifique sur ce type de violences. Cela ne veut pas dire qu'elles ne sont pas graves ou qu'elles ne sont pas punissables. Certains actes graves de violences psychologiques sont par contre des infractions, comme les menaces graves.
Au vu de ce que tu nous transmets ici, un centre d'aide aux victimes d'infractions (Centre LAVI) pourrait te recevoir de manière gratuite et confidentiel afin de te soutenir dans tes démarches. Si c'est quelque chose qui fait sens pour toi, alors nous te recommandons, dans le canton de Vaud, de t'adresser au Centre LAVI qui dispose de plusieurs bureaux dans différents lieux du canton: Lausanne, Nyon, Aigle, Yverdon-les-Bains. Les intervenant-e-s LAVI pourront te recevoir, t'informer en détails sur tes droits, t'offrir un soutien psychologique et t'accompagner dans tes démarches.
Aussi, tu es tout à fait libre de t'adresser au Centre LAVI de ton choix: celui de ton canton ou un autre en Suisse. Tu trouveras toutes les adresses ici.
Si tu habites actuellement en France, nous te recommandons d'appeler le 3919 qui est la ligne d'écoute nationale destinée aux femmes victimes de violences. Les intervenantes pourront répondre à toutes tes questions.
Nous espérons avoir pu répondre à ta question et restons bien volontiers à ta disposition si tu as d'autres questions, si tu souhaites nous en dire plus ou tout simplement nous donner des tes nouvelles. Nos meilleures pensées t'accompagnent.
Bonjour, Vous vous interrogez sur votre relation amoureuse et mentionnez subir de façon répétée des épisodes de violence psychologique de la part de votre femme. Vous avez tenté d’agir en lui proposant de consulter un-e psychologue ensemble, mais n’avez pas...
Bonjour,
Je suis marié depuis 7 ans et nous avons un enfant de 2 ans.
Je me trouve très dénigré par mon épouse, qui me donne des ordres de manière assez permanente, ne veut pas discuter, et impose ses décisions sur de nombreux sujets.
Par ailleurs, mon épouse parle une autre langue que le français et l'allemand. Du coup, elle ne parle que cette langue avec notre fils à table, et j'ai l'impression d'être exclu de la conversation au dîner. Cela m'amène maintenant à manger seul dans ma chambre.
Je souhaiterais savoir si cela est de ma faut ou non. Mon épouse ne veut pas aller voir un psychologue de couple. Je lui ai pourtant proposé plusieurs fois.
Je suis dans tous les cas très malheureux. J'ai peur aussi que notre fils ait une image très dégradée de son père.
Comment faire pour savoir si cela vient de moi ou si la relation est toxique ?
Je suis dans un canton alémanique (suite à une décision unilatérale de ma femme), mais parle mal l'allemand.
Merci pour votre aide.
Bonjour,
Vous vous interrogez sur votre relation amoureuse et mentionnez subir de façon répétée des épisodes de violence psychologique de la part de votre femme. Vous avez tenté d’agir en lui proposant de consulter un-e psychologue ensemble, mais n’avez pas obtenu de collaboration de sa part. Vous aspirez à être heureux et à vivre une relation de couple sereine. Vous êtes à la recherche d'aide, et c’est pourquoi vous nous avez contactés.
Notre association a pour mission de répondre aux questions liées à la violence conjugale et d'orienter nos utilisateurs et utilisatrices vers des ressources adaptées à leur situation. Nous sommes une association active en Suisse romande et au Tessin. En ce qui concerne la Suisse alémanique, nous ne disposons pas de suffisamment d'informations sur les aides disponibles pour vous fournir une adresse précise, mais nous allons tout de même tenter de vous orienter au mieux en fonction de nos connaissances.
Si vous le souhaitez, nous aimerions d'abord vous poser quelques questions introspectives :
Être constamment dénigré par sa partenaire, subir des ordres permanents, des silences imposés, et voir ses choix systématiquement ignorés ou niés constitue en effet une forme de violence psychologique. Même si cette violence est .moins visible que la violence physique, elle peut avoir des conséquences négatives sur la personne qui en est victime. Vous avez exprimé votre mal-être, un sentiment qui ne vient probablement pas de nulle part et qui pourrait être le résultat des dénigrements que vous subissez quotidiennement.
La violence psychologique, comme celle que vous décrivez, n'est pas reconnue comme une infraction pénale. De ce fait, il n’est pas possible de solliciter l'aide d’un service LAVI. Cependant, vous pouvez demander de l’aide à d'autres spécialistes qui pourraient vous accompagner vers une meilleure compréhension de votre situation, si vous le souhaitez. Nous vous proposons ci-dessous une adresse qui pourrait vous être utile.
Même si votre femme refuse de consulter un-e psychologue, il pourrait être bénéfique pour vous de consulter seul. Ce-tte professionnel-le pourra vous aider à identifier les violences dont vous êtes victime et à élaborer des stratégies pour vous protéger. En Suisse, la psychothérapie est remboursée par l’assurance de base (LAMal). Pour trouver un-e psychologue qui vous convient et qui parle votre langue, vous pouvez consulter ce lien.
Nous espérons que notre réponse vous sera utile et qu'elle vous permettra de trouver le ou la bon-ne spécialiste qui saura vous aider. Nous restons à votre disposition et répondrons avec plaisir à toute nouvelle question ou prendrons de vos nouvelles, si vous souhaitez nous en donner. Nous vous adressons nos meilleures pensées.